La Flandre libérale

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04 October 1914
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s.n. 1914, 04 October. La Flandre libérale. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hh6c24sd7w/
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40* Afliiéï -- Dimaiiehe 4 Octobre 1914 ni'^f Mm -g% mm> I. 237 : Dimanche 4 Octobre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS S Moifi. B BOllo 0 Bwfc B GB= IILÛigOI 8 &gB 2.00 4,00 8.80 ï&@8 BffilON fOSTMJi s ft. 3.7S 9.00 IS.GS MM Sa g'abmM en ksrau la Jatrati «s tant tout Iw taimsa tic pwto sémctim, àDimismTiei iï ramcnit MM, l RUE DU NOUVEAU BOIS, j/lAWi amm£MEMT§ ËT annonsis s jj « siDAeriou « ïélIphM 32 il" ' ïétybic %- Fsm h vite $Ë les Fl«eàreat s'adresser m Èmwâ ɧ NtfisL — Feaff le reste in p*ys d rètr«agcre M'*ànmœ & mm&ê ê» PttkiïcHê, vm Mewvs », à Braxeïïea. « LA GUERRE EUROPEENNE Les opérations militaires en France .♦* V X<A SITUATION Communiqué officiel Bordeaux, 2 octobre, 15 h. 30. A notre aile gauche, la bataille continue très violente, notamment dans la. région de Roye, où les Allemands paraissent avoir concentré des forces importantes.L'action s'étend1 de plus en plus vers le Nord. Le front de combat se prolonge actuellement jusque dans la région au Sud d'Arras. Sur la Meuses les Allemands ont tenté de jeter, près de Saint-Mihâel, un pont qui a été détruit cette nuit. En Wœvre, notre offensive continue. Elle progresse pas à pas, notamment dans la région entre Aprémont et Saint-Mihiel.Sur tout la front, il n'a été teinté de part et d'autre que des opérations partielles.La revanche de Sedan LES ALLEMANDS PRIS AU PIEGE Londres, 2 octobre. — Le " Daily Mail " publie cette correspondance de Paris : Pendant la retraite stratégique des Alliés de la frontière franco-belge, avant que la victoire de la Marne ne refoulât les envahisseurs, les choses n'allèrent pas toujours admirablement pour les Allemands qui eurent à subir de sérieuses défaites, surtout à Guise et à Sedan. On vient de recevoir des détails frappants et d'une source importante, sur la seconde bataille dans laquelle les Français prirent une sanglante revanche de leur défaite de 1,870. . . LE PIEGE Le général français, dont le nom ne peut être donné, qui commandait l'armée à ce point, ordonna à ses troupes de passer les ponts sur la Meuse à Sedan et de prendre position sur les hauteurs en face de la ville. Deux ponts furent minés, mais pour tromper les Allemands en leur faisant croire que les Français s'étaient retirés en hâte, on laissa les ponts debout. La ruse réussit, et les troupes allemandes, désireuses de rattraper l'armée française qui semblait en déroute, s'avancèrent sur les ponts en masses serrées. Quand la plus grande partie de l'armée allemande fut passée, un ordre fut do mie aux batteries françaises d'ouvrir le feu. Trois régiments étaient alors à découvert dans la vallée de Sedan. Il était quat~e heures de l'après-midi quand ils montèrent à l'assaut du sommet des collines sur lesquelles les Français étaient postés. La portée de l'artillerie avait été contrôlée avec soin par les pointeurs français, aussi les colonnes allemandes furent-elles balayées par un feu impitoyable. Les ennemis battirent en retraite à la hâte sur la Meuse, mais les canons français avaient pointé sur les ponts qui sautèrent bientôt. La retraite des Allemands était coupée et la masse des régiments, sans abri, offrait une cible facile. LES ALLEMANDS SE SAUVENT A LA NAGE Les troupes françaises avancèrent alors avec des canons à tir rapide ot jusqu'au crépuscule, la boucherie continua. Beaucoup de soldats allemands jetèrent k a/s armes et tentèrent de se sauver en traversant la rivière à la nage. Beauc >.tp furent noyés, car les courants sont particulièrement impétueux à cet endroit. Quand la nuit arriva, les Français a' lu-mèrent les projecteurs et continué-eut Je feu. Les canons de 75 firent fureur. L'artillerie lourde se joignit à l'autre et les obus incendiaires qu'elle lançait a v.ne grande distance mettaient le feu aux bois dans lesquels les Allemands cherchaient un abri. Le front des troupes françaises se développant sur une longueur de 24 kilomètres, était dessiné par un cercle de feu. La scène était éclairée par les bois en flammes. Au matin, un armistice de deux heures fut accordé aux Allemands pour enterrer leurs morts et chercher leurs blessés. Les Français n'avaient souffert que des pertes légères, quelques tués et blessés. Après l'armistice, la canonnade continua et les Allemands essayèrent de passer une seconde fois la Meuse. Les Français les laissèrent jeter leur pont et permirent à une division d'infanterie et quelques forces de cavalerie de passer, et alors, pour la seconde fois, l'artillerie française ouvrit un terrible feu. Les troupes allemandes ne pouvaient avancer et un second armistice de deux heures, pour enterrer les morts leur fut accordé. Tout l'après-midi, le combat fit rage et les pertes des Allemands augmentaient toujours. Les Français auraient certainement tenu la position indéfiniment si le plan de campagne général n'avait nécessité un mouvement rétrograde sur toute la ligne. Un Belgique AUTOUR D'ANVERS CANONNADES ALLEMANDES SANS RESULTATS. — LES ALLEMANDS REFOULES AVEC DE FORTES PERTES.La nuit avant-dernière, le calme a été complet sur toute la ligne. L'attaque de la redoute Puers diui fort de Liezele a été très vive. Il y a eu une pluie d'e shrap-nells, trente à la minute, mais ils firent peui de mal. Les Belges ont laissé approcher les Allemands à moins de 1,000 mètres et les ont alors décimés par un feu nourr, d'une façon effroyable. Les obus-shrapmells allemands sont des calibres 15, 21 et 28, pas de 42. Les Allemands attaquant les intervalles de Lierre ont été refoulés avec de fortes pertes. Il y a eu des engagements à la baïonnette vendredi. Les Allemands ont de nouveau attaqué violemment le fort de Waelhem. Il résulte des reconnaissances de nos aviateurs que' l'artillerie allemande n'est pas seconde© par des forces d'infanterie suffisantes, ce qui fait croire à une démonstration pour obliger l'armée belge die rester dans ses lignes. LES ALLEMANDS ELECTROCUTES. — PRISE DE PLUSIEURS CANONS ALLEMANDS Londres, 2 octobre. — Le Daily Mail publie ce télégramme : Anvers ,1er octobre. — Le fort de vv avre Sainte-Catherine arrêta le feu hier après-midi, et les Allemands pensèrent que ce silence était causé par leur propre bombardement. Ils envoyèrent de 1 infanterie, avec de l'artillerie de campagne, pour attaquer, mais ils furent reçus par le feu du fort et seulement quelques Allemands purent échapper. Alors les Belges firent une sortie et capturèrent plusieurs canons. Le carnage, dit-on, rappelle les scènes terribles de Liège. Le roi Albert se tient toujours dans la zone dangereuse. On assure qu'hier il monta dans un ballon captif pour surveiller les opérations. On tira sur le ballon qui ne fut pas atteint. En attaquant les ouvrages entre les forts de Liezele et Breendonck, les Allemands firent leur première connaissance avec les travaux de défense et beaucoup d'entre eux furent électrocutés en touchant les fils de fer qui formaient une barrière. LES ALLEMANDS PREPARENT LEUR RETRAITE L? " Daily Express " annonce que les Allemands ont construit cinq grands ponts sur la Meuse entre Givet et Nain ur. „ LES ENGAGEMENTS DEVANT TERMONDE. Dans la nuit de jeudi à hier les Allemands ont repris leur canonnade à une distance d'environ troisi kilomètres des positions belges, aux environs de Ter-monde. Us traversèrent même la ville en ruines et tentèrent de franchir le pont rétabli par nos pontonniers. Déjà un détachement se trouvait sur le pomit quand quatre de nos mitrailleuses balayèrent l'ennemi; plus tard les Belges firent sauter le pont. Les Allemands tirèrent jusqu'à septante coups de canon par minute. Mais leurs obus et leurs shrapnells firent peu de victimes dans nos rangs. On a, toutefois, à déplorer la mort d'un capitaine commandant d'artillerie et celle d'un sous-officier d'infanterie; il n'y a eu, en outre, que deux blessés dont l'état n'inspire aucune inquiétude. Les deux héros ont été enterrés, hier ,'après-midi, au cimetière de Grember-gen.Il semble que les Allemands veulent particulièrement empêcher nos troupes de passer l'Escaut pour les entourer. On croit qu'il reste seulement 300 soldats teutons à proximité de la ville, dans laquelle il n'y a plus un seul habitant. LA REOCCUPATION DE LEDE PAR LES BELGES Les Allemands ont abandonné Lede qui est réoccupé depuis hier par les Bel-gies.Les habitants avaient été prévenus par les Alboches que la commune serait incendiée si on tirait sur eux. L'avis conseillait aussi, au cas où un soldat commettrait un acte repréhensible, d'avertir les autorités allemandes " la commune étant incorporée à l'Allema- „ _) y gne . Les Allemands avaient nommé bourgmestre, M. Emile De Craecker, institua teur pensionné, et échevins MM. Jean Schelfthout et Gustave Dellaert. Le nouveau bourgmestre a délivré, aujourd'hui, un laissez-passer qui a permis à un habitant d'Alost de rentrer dans cette ville. A ALOST Les Allemands ont placé des mitrailleuses, à Alost, dans les maisons, du côté Nord-Ouest. La dernière nuit une patrouille allemande est venue jusqu'à Cherskamp. Elle s'est dirigée vers Impe-Erondegeirn.A BRUXELLES UN TRAQUENARD Nous croyons qu'il est du plus haut intérêt de mettre en garde les habitants de Bruxelles contre certaines manœuvres dont plusieurs personnes ont déjà été-victimes.Ce» personnes ont reçu des messages les invitant à passer par les bureaux de la Place, 105, rue Boya-le, où est installé prétendument un bureau de bienfaisance. Elles étaient à peine rentrées qu'on leur mettait la main au collet. Plusieurs fils de famille ont déjà^ été victimes de cet inqualifiable procédé. JL1 semble que le but de ces manœuvres soit Je mettre hors d'état de nuire tous ceux qui sont capables de tenir une arme entre 16 et 35 ans. On veut empêcher notamment les jeunes gêna de la classe de 1914 de gagner Anvers. Les voilà prévenus. Nous leur conseillons de changer d'habitation. UN APPEL DU COLLEGE ECHEVINAL. Le collège échevinal a fait publier sur es murs l'avis suivant : "Pendant l'absence de M. le bourgmestre Max, la marche des affaires communales et le maintien de l'ordre seront issurés par le collège échevinal. " Dans l'intérêt de la Cité, nous faisons un suprême appel au calme et au sang-froid de nos concitoyens. Nous comptons sur le concours de tous pour assurer e maintien de la tranquillité publique. " Bruxelles, le 27 septembre 1914. " Le collège échevinal. UNE NOUVELLE INTERDICTION Le général von Luttwitz vient de faire iéfense aux ambulances de la Croix Rou->e belge et d'autres institutions semblables, de recevoir dorénavant les blesses illemands ou belges. Les blessés doivent ître dirigés sur les hôpitaux militaires illemands, c'est-à-dire : Hôpital N° 1, iveôtte de la Couronne ; hôpital N3 II, Palais des Académies ; hôpital N° III, îôpital de Schaerbeek; hôpital N° IV, :aserne Baudouin. Le drapeau de la Croix Rouge est à en-ever sous peine de poursuites judiciaires i l'exception du Palais Royal et des hôpitaux St-Pierre et St-Jean. Pour des raisons d'humanité, les mili-;aires belges, gravement malades ou bles-:és, qui, d'après l'opinion des médecins illemands, ne seront plus capables de aire le service de guerre, seront doréna-'ant confiés aux soins des médecins belles dès qu'ils pourront être transportés. Le gouvernement renonce à les retenir :omme prisonniers. UNE PANIQUE INJUSTIFIEE A TOURNAI Tournai a vécu, jeudi après-midi, des îeures d'émotion angoissante. Depuis le natin, il y avait, en ville, une certaine mimation, causée par les allées et venues les soldats et des gendarmes en vélo. Les H'uits les plus singuliers couraient. On lisait, notamment, ce qui était vrai, l'ailleurs, qu'une patrouille de soldats illemands avait été rencontrée, à Bar-■y, par des gendarmes ; ceux-ei avaient )uvert le feu, et avaient tué cUs Alle-nands.Vers midi, l'on vit arriver par groupes les habitants de Bruyelles et d'Hollain, lui racontaient que les Allemands se dirigeaient en grand nombre sur Tournai, îueillant tous les hommes sur leur passade. Inutile de dépeindre l'impression :ausée par cette nouvelle. Immédiatement, une véritable panique l'empara des habitants et l'exode com-nença. Des familles entières quittèrent la àlle à pied ou en voiture, s'en allant vers Dourtrai, Lille et Roubaix. La gare fut envahie, mais les trains ne >artaient plus, seul celui de Courtrai fut sncore mis en marche. La gare fut en-;uite fermée. Cependant, personne n'avait pu dire ixactement ce qu'étaient les forces alle-nandes qui arrivaient. En fait, elles ne levaient pas être bien importantes. Elles îe vinrent pas à Tournai et, le soir, on dt passer tout simplement une vingtaine le soldats allemands qui prirent la rue de 'Hôpital, et se dirigèrent par le quar-,ior Saint-Piat, vers le pont Soyer et la ^haussée de Bruxelles. L'administration communale était res-ée en permanence à l'hôtel de ville, attendant les événements. Vendredi matin, les habitants oommen-ièrent à regagner leurs pénates. On ne signale plus rien de particulier, sinon l'arrestation d'un Allemand, par es soldats de la ligne et les gendarmes. 3e soldat qui était entré dans un caba-■et du auai Notre-Dame ne fit aucune ré-.istance.D'autre part, la fusillade s'est fait entendre vers Chercq, à partir de deux heu-•es.COMMENT LES ALLEMANDS FABRIQUENT DES PREUVES A L'APPUI DE LEURS INVENTIONS On nous écrit d'Anvers: Les Allemands se rendent compte de l'ignominie et de l'injustice qu'ils commettent en accusant la paisible popula tion belge de leur faire une guerre de francs-tireurs. Ils sentent bien que le monde ne croit guère à leurs accusations fabriquées de toutes pièces dans les bureaux de rédaction d'agences officieuses. C'est pourquoi ils travaillent à se créer des preuves... Voici comment ils ont procédé à Sit-taart (province d'Anvers), d'après oe que m'a raconté une personne digne de foi de cette localité : Le 18 août, des soldats allemands sont entrés dans une auberge tenue par le nommé Léo Beyens. Voyant accrochés au mur des arcs de la société de tir à l'arc, ils accusèrent le patron d'avoir voulu tirer sur eux et sans plus, le fusillèrent. Un nommé F. Mel-lebeeckx qui, par hasard, se trouvait également dans la maison, subit le même sort. Avant d'achever les malheureux, les soldats allemands les forcèrent de ' signer un billet portant qu'ils' avaient voulu tirer sur eux au moyen de... flèches empoisonnées !... Nous pouvons donc nous attendre à ce que les agences officieuses allemandes annoncent que les autorités militaires ont en main des preuves irréfutables de la férocité d)es francs-tireurs belges, comme elles ont annoncé officiellement, il y a peu de temps, qu'on avait saisi chez des civils des armes, ayant la forme d'un _bâton et qu'on déchargeait en appuyant sur un bouton 1 En Allemagne LA TERREUR A COLOGNE Londres, 2 octobre. ■— On mande de Copenhague au " Daily Mail " : Les trentei-cinq premières listes des pertes prussiennes accusent un total de 90,000 tués, blessés et disparus, dont environ 2,000 officiers tués et 2,000 blessés. A ces pertes doivent être ajoutées les listes bavaroises, saxonnes et wurtember-geoises qu'on ignore. Le prince Franz, troisième fils du roi de Bavière, qui commandait _ la seconde division d'infanterie bavaroise, a été blessé et transporté à Munich. On apprend de Cologne qu'environ 60,000 blessés allemands sont arrivés dans cette ville. Beaucoup ont perdu: un membre.Des mitrailleuse® ont été montées_ sur les toits des hôtels ainsi que sur le toit de la cathédrale. Les hangars à dirigeables sont fortement gardés, dans la crainte des aéroplanes britanniques, dont le dernier raid a provoqué la terreur dans toute l'Allema gne. On laisse le public dans l'ignorance des défaites allemandes, mais la panique règne à Cologne. La ville souffre de la "fièvre dei l'espionnage". Vingt et un suspects ont été fusillés en un jour. Un chef d'orchestre allemand, né^ à Francfort, qui était soupçonné, a été saisi par des femmes qui l'ont traîné par les cheveux à travers les rue». Tout trafic est virtuellement arrêté sur le Rhin. Les tramways servent au transport de fils de fer barbelés et d'autres matériaux pour la défense de Cologne. LES MANDATS POUR L'ALLEMAGNE On écrit à la "Gazette de Lausanne" : La "Gaziette de Lausanne" de la semaine dernière mentionnait la désinvolture de la poste allemande reoevant à_ Munich 4,000 francs pour un destinataire déjà parti et n'en renvoyant que 3350. J'ai envoyé à un créancier allemand par mandat postal une forte somme le 2 août dernier. Je viens de recevoir l'avis que le mandat était arrivé à destination, c'est-à-dire... dans la localité de mon correspondant ; que celui-ci n'avait pu en toucher le montant, qui nei lui serait versé qu'à la fin de la guerre! J'ai réclamé auprès de la direction des postes de Neuchâtel le retour de la somme que la poste allemande a saisie, jurant, mais un peu tard que je ne paierais plus un créancier allemand. M. le directeur des postes de Neuchâtel n'a reçu aucune circulaire l'informant que les mandats pour l'Allemagne ne seraient pas payés. L'INTERVIEW DU CARDINAL MERCIER Cologne, 12 septembre. — (Wolff.). — La "Gazette de Cologne" avait repj-oduit un article du "Corriere délia Sera", suivant lequel le cardinal Meircier se serait exprimé en termes violents au sujet des Allemands, qu'il aurait qualifiés de "barbares'''. Le cardinal von Hartmann, archevêque de Cologne, écrit à oe sujet à la "Gazette de Cologne" : " Pendant son court séjour à Rome, le cardinal Mercier a été interviewé par un collaborateur du "Corriere délia Sera". Quand l'interview parut dans le journal, le cardinal déclara formellement qu'il ne s'était pas du tout exprimé de cette meunière et qu'il n'avait pas prononcé les paroles que le "Corriere délia Sera"' mettait dans sa bouche. Il fit transmettre aussitôt une déclaration dans ce sens au ministre de Prusse près le Vatican et en même temps, par l'intermédiaire de l'abbé primat von Stotzingen, une rectification devait paraître dans le "Corriere délia Sera", qui aurait été ensuite reproduite par 1' "Osservatore romano". L'action russe Importante victoire des Russes sur te Niémen 30,000 Allemands hors de combat Bordeaux, 2 octobre. — De Pétrogra-dei: Les blessés rapportent •que le combat de Dronskeniki fut extrêmement sanglant. Les Allemands perdirent plus de trente mille hommes ; le Niémen charrie des cadavres. La retraite des Allemands a été rendue très pénible par les pluies qui détrempèrent les routes. De nombreuses batteries restèrent embourbées. (Havas. ) La marche sur Cracovie UNE GRANDE BATAILLE EST IMMINENTE Rome, 2 octobre. — Les Russes sont maintenant à 62 milles de Cracovie. Ils investiront simplement la ville, comme ils l'ont, fait à Przemysl et continueront leur route vers'la Silésie. On mande, d'autre part, de Pétrograde au "Giornale d'Italia", qu'une grande bataille est imminente dans la région de Cracovie. où les forces russes atteindraient un million d'hommes, avec une puissante artillerie. Quatre corps bavarois et saxons renforcent les troupes autrichiennes pour tenter d empêcher les Russes d'ianvahir la Silésie. (Havas.) LA BATAILLE DE CRACOVIE Londres, 2 octobre. — Une dépêche de Vienne, via Rome, annonce que la bataille de Cracovie est commencée depuis hier ; quand l'armée russe arriva sur les forts avancés elle fut immédiatement attaquée par les armées allemande et autrichienne. (Daily Mail.) UN FORT AUX MAINS DES RUSSES Pétrograde, 2 octobre. — Suivant des nouvelles de Lemberg, les Russes, après le bombardement ininterrompu de Prze-' mysl, se sont emparés d'un fort très important.ISSUE HEUREUSE DE LA PREMIERE MOITIE DE LA CAMPAGNE Bordeaux, 2 octobre. — L'ambassade de Russie confirme que l'armée russe termina heureusement la première moitié de la campagne comportant la destruction de l'armée autrichienne. Les prises définitives de Przemysl et de Cracovie sont considérées comme des questions secondaires. LA STRATEGIE RUSSE JUGEE PAR UN JOURNAL AMERICAIN New-York, 2 octobre. — La "Tribune" dit que la campagne russe en Galicie est un modèle parfait de stratégie qui dépasse ce que firent les Allemands dans l'invasion en France. Cracovie pris, les Allemands devront soutenir tout le torrent de l'attaque russe. (Fournier). LE VIOLONISTE KREISLER BLESSE Le célèbre violoniste Fritz Kreisler, a été blessé au bras. Au cours d'une charge de cosaques, Kreisler fut terrassé et blessé d'un coup de sabot de cheval a l'épaule. En Italie « Les hésitations italiennes Le correspondant du " Times " à Rome juge comme suit la situation : ENROLEMENTS FORCES DANS LE TRENTIN. Rome, 30 septembre. — Des nouvelles arrivant de Trente démontrent que les Autrichiens continuent à recruter des soldats parmi les populations italiennes de cette province, pour les envoyer en Galicie.Voici' le true que l'on emploie: on engage les jeunes gens à se faire membre des ligues de préparation militaire. Les curés et la police activent ce mouvement en menaçant ceux qui ne s'affilieraient pas de les signaler au " lieutenant ", qui enrôle les recrues pour la campagne contre les Russes, alors que les volontaires pourront rester sur place. Cependant plusieurs des affiliés ont été reconnus immédiatement bons pour le service et envoyés en Galicie. Cette façon d'agir a fait naître des manifestations hostiles et maintenant, prétend-on, on emmène les recrues sous prétexte de manœuvres dans les montagnes et au lieu de cela on lee envoie au front après les a,voir exercés pendant une quarantaine de jours. L'ATTITUDE DU PARTI LIBERAL ITALIEN Dans un meeting tenu par le parti libéral celui-oi a voté une motion de confiance dans le gouvernement. L'assistance ayant reconnu la gravité des circonstances exprime l'espoir que " le gouvernement saura sauvegarder de toute façon les intérêts suprêmes de la nation par une -, • préparation convenable et une action énergique. " Ces déclarations sont significatives de la part des libéraux qui, il y a peu de semaines, étaient les partisans résolus de la neutralité à tout prix. Il est évident que tous les yeux sont fixés maintenant sur la situation des intérêts italiens dans l'Adriatique, intérêts de jour en jour plu« menacés. Le gouvernement garde la haute main _ sur les méthodes et les moyens d'action, il conserve aussi l'entière responsabilité d'e son attitude si, en agissant comme il le fait, il se met çn travers des aspirations séculaires de la nation.La feuille nationaliste "Idea naziona-le" paraîtra désormais journellement et sera dans la situation présente l'organe de ceux qui préconisent une intervention de l'Italie aux côtés de la Triple Entente.L'incident austro-italien Borne, 1er octobre. — On annonce semi-officiellement_ que le gouvernement auistro-hongrois a déclaré qu'il prend en très sérieuse considération les plaintes du gouvernement italien relatives à l'explosion d'e mines dans l'Adriatique, Le comte Berchtold a assuré à l'ambassadeur d'Italie qu'il avait demandé des informations sur les faits afin1 de pouvoir prendre des mesures propres à prévenir les inconvénients sérieux. (Reuter.) * LE CARDINAL FERRATA MALADE Rome, 2 octobre. — Le " Messaggero'1 annonce que le cardinal Ferrata, secré taire d'Etat du Saint-Siège, souffre d'un© crise d'appendicite. En Autriche LE CHOLERA EN AUTRICHE Rome, 2 octobre. — Un télégramme de vienne annonce qu© le choléra sévit, d une façon alarmante, en Hongrie, mais moins rapidement en Autriche. ( Exdhange. ) Dans les JBalkans LA GRECE MAINTIENT SA NEUTRALITE Du correspondant du "Times" à Athènes, 30 septembre : Dans la Chambre des députés, le chef du cabinet a passé en revue la situation politique. M. \ enizelos déclara que, tout en considérant ia question des îles comme définitivement regiée au point da vue international, le gouvernement était néanmoins dispose à accorder quelque satisfaction à la Turquie, sous la condition que les îles continueraient à être gouvernées et administrées par la Grèce de la même façon que les autres provinces du royaume. Relativement à, la guerre européenne, le premier ministre s'exprima comme suit: Lai Grèce maintiendra sa neutralité jusqu'au moment où elle estimera nécessaire dé la rompre pçur remplir les obligations qui lui sont imposées par son alliance avec la Serbie." U espérait que pareille éventualité ne se présenterait pas, et ajouta que, pour autant qu'il dépendait de l'initiative de la Grèce, la conflagration européenne ne se propage-rs ît pas dans les Balkans, et que, si les autres^ Etats balkaniques nourrissaient l©s iïi6iH6s intentons, 1& ps/nx ne ser&xfc pas troublee dans 1*Europe orientale. A ux Êta ts- Unis LA CAMPAGNE DE PRESSE EN AMERIQUE MYSTERIEUSE INTERVIEW Le "New-York American" a publié dernièrement une interview avec "un personnage anonyme, qui occupe une haute situation dans le gouvernement anglais". Cette soi-disante "interview" ressemble furieusement a un faux, dont le but trop visible est de susciter un désaccord entre l'Angleterre et ses alliés. Voici oe que le correspondant du "Times" dit ace sujet: Washington, 30 septembre. " Le "New-York American" publie un long télégramme de Londres, relatant une " interview " avec un haut personnage anonyme anglais. L'objet du, télégramme, visiblement, est de détruire l'effet produit par la déclaration de M. Hearst, d'après laquelle "il est tout à fait inutile de discuter sur la paix dans les circonstances actuelles." Le "haut fonctionnaire" se serait exprimé comme suit: "Il est naturellement prématuré de parler officiellement de paix, mais il n'est pas trop tôt pour répandre la nouvelle que la paix est possible." Il affirme la possibilité de déclarer la guerre "non concluante", avec l'Allemagne intacte derrière ses frontières, et aurait dit: "U n'est pas tant question de la possibilité pour les Alliés de conquérir l'Allemagne que du fait quei cela ne semble pas nécessaire. Les termes de la paix que l'Angleterre voudrait envisager peuvent être considérés comme suffisamment durs pour satisfaire la Russie et la France. Ces clauses, lorsque le temps sera arrivé d'e les annoncer officiellement, pourront apparaître aisément à l'Allemagne comme acceptables, une

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