La Flandre libérale

1887 0
05 October 1914
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s.n. 1914, 05 October. La Flandre libérale. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7nr36/
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8. 218 —- Lundi 5 Octobre 1Ô14 40* Aimée — Lundi 5 Octobre 1914 mmwiwmm* — m issif. LA FLANDRE LIBERALE I aolSo 9 Mtil. 0 Suffi» S CB Belgique s ifp0 2.00 4„oo su® mm ffl?ÏION FOSTMJE b Pr, 3.7S Ï.00 18.08 UM Sn s'afeaaK sa Ikarau <■ Jatira*! si iin tena In lamwaa fe ipwte «ÉMRH0H, ABMÎHSMAWM ïïè MMWK8I8 mm, i, mï du nouveau bois, i, mm UœeBKIlEMTS ET ANIiÛi«gg 8 jj == il i ® A © T S © 5S -=■ félét>h«£9 ' WMhmv M2cW$ OH c3b0s îf-tef Es <sSS« s§ il®§ Massirœs, «'adresa®? s» mmm & 'ffîmtL — P@ffir S® reste <fe paya et ï'éîraBfer, gxtâœmiB i fFffiffisas dî» iPs&HcMé. in»» Sfessw„ Sfe. i BraxeOeSn LA GUERRE EUROPEENNE La sitiatiH militaire un Europe Communiqué officiel Bordeaux, 3 octobre, 16 h. 15 A NOTRE AILE GAUCHE L action violente, engage© .depuis hier continue, en particulier dans la régioi de Roye, où noua avons repoussé toutes les attaques, bien que sur cette partit du front l'ennemi ait été renforcé pai de nouveaux prélèvements opérés &ur 1< centre de sa liane. AU CENTRE Rien à signaler do Reims à 1 Argon no. Dans l'Argonne, le XVTIIe corps al lemand (armée du Kronprinz), qui avai essayé do so glisser dans le bois de 1; Grurie a été refoulé au Nord de la rou te Varennes-la Ha-razée-Vienne-larVille En Wœvre et dans les Hauts de Meu se, notre progression est toujours lente mais continue. EN BELGIQUI Les Allemands bombardent le front Sud-Est de la plaça d'Anvers, sans avoii pu obtenir encan© d'effets considérables sur les ouvrages. Us ont prononcé plusieurs attaques d'infanterie, qui ont été repoussées. EN RUSSIE Une armé© allemande, forte de quatre carpe d'armée, établie entre la frontière de la Prusse orientale et le Niémen a eu son aile gauche rejetée sur Marianpol et Suwalki. Au centre, la ville d'Augustovo a été prise par les Russes. A l'aile droit© allemande, la lutte continue autour de la place d'Ossovetz, entre Lyck et Bislostok. EN GALICIE Les arrière-gardes autrichiennes reçu lent en désordre au-delà de la Vistule. EN BOSNII Les colonnes serbes et monténégrin es s'avancent sur Serajevo. Du "Times", 3 octobre. (Late war new: édition) : Paris, 2 octobre. — La violence de la bataille semble s'être concentrée pour le moment sur l'aile gauche, qui s'est allongée presque jusqu'à Arras. Les Allemands se sont efforcés de percer cette ligne, dans le but, semble-t-il, d'isoler les forces des Alliés au Nord. Les combats dans cette région ont été extrêmement vio lents ces derniers jours, mais les Alliés tiennent bien, en dépit des succès partiels des Allemands, comme la réoccupation de Lassigny. Sur tout le front de cette immense li gne de bataille — à droite, à gauche, au centre — l'ennemi a essayé en vain de percer. Nulle part les Français n'ont cédé. Au contraire, ils ont fait des pro grès réguliers et méthodiques, excepté sur l'aile droite. L'impiession qui se dégage des communiqués, est que l'ennemi continue à être fermement contenu et que l'aspect général des affaires reste ainsi satisfaisant. Les officiers français savent comment résister aux attaques allemandes, et les qualités des Alliés semblent se développer chaque jour. Aucun progrès n'est signalé dans l'Argonne. L'intention des Allemands est évidemment d'obtenir la maîtrise dans le Nord et à Anvers, pour paralyser les efforts maritimes de l'Angleterre à Dunkerque et tout le long de la côte belge. L'absence de nouvelles précises, sauf les sèches données des communiqués officiels, ne décourage nullement le public, qui croit fermement à une prochaine victoire décisive des Alliés. Des stratégistes amateurs basent leurs espérances sur le fait indubitable que le temps travaille pour les forces franco-anglaises, tandis qu'il déprécie la valeur militaire des Allemands. La rapidité est pour ceux-ci la condition essentielle du Ruccès. LA RETRAITE ALLEMANDE Le " Daily Telegraph '' assure "qu'il est de toute évidence que la seconde tentative des Allemands pour rompre les lignes des Alliés, a échooié.Les Allemands sont battus sur toute la ligne. La résistance sut l'Aisne est brisée. Vers le Nord et l'Est, les Allemands sont sur le point de se retirer UNE PROCLAMATION DU MAIRE DE LILLE Samedi à midi, M. Delesalle, maire de Lille, a fait afficher la proclamation suivante : " La proximité de l'ennemi peut faire redouter son arrivée prochaine dans notre ville. Le maire de Lille prie ses concitoyens et les nombreux réfugiés qui se trouvent à Lille de garder tout leur sang-froid, de demeurer silencieux, d'éviter toute espèce die rassemblement. L'attitude calme et digne de la population lilloise, a pu, une première fois, nous épargner de grands malheurs. * " Le maire compte sur la sagesse de toute la population pour qu'il en soit de même aujourd'hui. " Hôtel de ville, 3 octobre 1914. ."Le maire de Lille, " Ch. DELESALLE". PRISONNIERS ALLEMANDS Paris, 3 octobre. — La musique d ur régiment de la garde prussienne, plus d< 1,200 autres prisonniers allemands s< trouvaient dans un convoi, qui est passé hier, en gare de Noisy-le-Sec. Deux trains de 1,475 prisonniers aile mands ont traversé, la nuit dernière, lt gare des Chantiers, à Versailles, à desti nation de la Rochelle. UN HEUREUX ECHANGE AU LIEU D'ALLEMANDS, DES BELGES Paris, 2 octobre. — La Société d'Anthropologie de Paris, réunie dans sa séance réglementaire d'ouverture, le jeudi 1er octobre 1914, a voté à l'unanimité la radiation de tous les savants allemands qui figurent sur la liste de ses membres honoraires, associés et correspondants étrangers. Elle a nommé à leur place les savants belges dont les noms suivent : MM. Ernest Solvay, Alfred de Loë, L. F. de Pauw, Houzeau de Lehaie, Marcel de Puydt. Ed. de Pierpont, Ch.-J. Comhaire et C. Fraipont. UN HEROS Il y a quelques jours, en Champagne, un territorial breton tombait sur le champ de bataille. On le rapporte mourant à l'ambulance; il a reçu quatre balles dans la poitrine. Avant d'eixpirer, il a la force de dicter une lettre à sa famille, qu'il termine ainsi: " Adieu ma femme, adieu ma fille, je vous aime. Vive la France immortelle ! " N'est-ce pas digne des héros chantés par Plâtarque ' En Belgique. IaA SITUATION La défense de la Nèthe Communiqué de vendredi 2 octobre Anvers, 2 octobre, 11 heures du soir : Malgré les contre-attaques énergiques, notre infanterie dans le secteur compris entre la Senne et la Nèthe, s'est vue dans l'obligation, en présence de l'intensité extrême du feu de l'artillerie allemande de gros calibre, de se replier sur la Nèthe. Ce mouvement s'est fait en bon ordre. La Nèthe, mise en état de défense, constitue, grâce à l'obstacle formé par la rivière elle-même et par l'inondation tendue depuis plusieurs jours déjà., une barrière des plus sérieuses dont la traversée par l'assaillant sera une opération pénible et très difficile à réussir. L'action des ouvrages encore en état d'agir au Sud de la Nèthe concourra dans de bonnes conditions à rendre très meurtrière pour l'infanterie allemande la traversée de la région comprise entre la première ligne de défense et celle occupée actuellement par nos troupes. Dans le secteur compris entre la Senne et l'Escaut, l'adversaire n'a pas renouvelé les attaques qui lui ont coûté si cher pendant la journée précédente. Dans cette partie de la position fortifiée d'Anvers la situation est donc entièrement satisfaisante.Dans les autres secteurs aucune attaque ne s'est produite. Les troupes belges qui ont été. si vaillamment à la tâche jusqu'à présent sont passées en réserve où elles prendront un repos mérité à l'abri des troupes fraîches qui les ont remplacées en première ligne. te communiqué officiel de samedi 3 octobre Anvers, 3 octobre, 22 heures. — Deux attaques d© l'adversaire furent repoussées avec des pertes sérieuses pour les Allemands.(Havas. ) D'autre part, un confrère gantois a reçu d'Anvers hier, dans le courant de l'après-midi, le télégramme que voici : Anvers, 3 octobre. — Nuit calme. Ce matin, la bataille a recommencé des deux côtés. L'artillerie tire sans discontinuer. L'infanterie allemande a cherché à faire sa trouée vers la Nèthe, entre Duffel et Lierre. Elle a fait un effort désespéré pour passer le pont de la Nèthe. Notre artillerie a fauché les assaillants, oui Oint subi des nerfces <>.nnftiid«ra.h]p« L'attaque du fort de Lierre LES ALLEMANDS REPOUSSES AVEC DE FORTES PERTES Le fort de Lieire a eu à subir, la nuit de jeudi à vendredi, une attaque- énergique de la part des Allemands j de trois côtés à la fois les shrapnells tombèrent, et tout faisait prévoir un assaut d'infanterie. Sans attendre l'ennemi, nos soldats firent une sortie à l'arme blanche contre les fantassins allemands qui furent repoussés et laissèrent derrière eux de nombreux morts et blessés. Trente soldats furent faits prisonniers et conduits à Anvers. Vendredi, à 9 heures du matin, le bombardement de la ville recommença. Les premiers obus tombèrent près de l'église et le Hooge Brug , d'autres tombèrent rue des Béguines et rempart des Capucines. Bue des Béguines, la maison de M. Louis Verdonck et la fabrique de margarine Raymaeckers furent détruites ; au rempart des Capucines, trois maisons furent complètement détruites et une vingtaine d'autres furent grièvement endommagées. Dans une autre rue, la maison de M. Prosper Peeters fut détruite. Un nom-né Faes, qui se trouvait à la porte, eut le bras enlevé; il fut tué sur le coup. Un homme qui passait en vélo par le hameau De Mol, eut le bras gauche arraché par un éclat. La caserne fut également touchée, mais les c'égâts sont peu importants. Un obus tomba également sur le nouvel hôpital du rempart des Arquebusiers. Une maison de la rue Van Putten fut également détruite. LE BOMBARDEMENT DES FORTS DE WAELHF.M ET DE WAVRE=Ste=CA» THERINE. Pendant toute la journée de vendredi, l'action violente de l'ennemi s'est concentrée sur les forts d© Waelhem et de Wa-vre-Ste-Catherine.Ces forts ont été arrosés pendant des heures par une véritable trombe de lourds projectiles, dont certains provoquaient la formation de trous de trois mètres de diamètre Las garnisons de ces forts et les forces d'infanterie massées dans l'intervalle ainsi que les batteries se sont vaillamment et énergiquement défendues. " Nous ayons, dit la "Métropole", perdu provisoirement quelque terrain sur ce point, mais tout permet de croire qu°. nous le regagnerons bientôt. " Même un forcement temporaire de la ligne éloigné© de® forts n'aurait qu'une faible importance au point de vue des opérations étendues engagées en ce moment dans le camp retranché d'Anvers, et dont l'issue paraît des plus rassurante. " ILS N'ONT PAS LEURS GRANDS CANONS On télégraphie d'Anvers au " Tele-gra-af" d'Amsterdam que les Allemands ne se sont pas servis de leurs canons de 42 centimètres. Us no sont pas même en place, l'ennemi n'a que des canons de 28 centimètres. UN TAUBE SUR ANVERS [| Ianee des bombes et des proclamations La " Métropole " publie cette information : " Un Taube a survolé Anvers, vendredi, à 4 heures de relevée. Il venait d© l'Est et se dirigeait vers 1© Sud-Ouest en passant par-dessus Berchem «t les confins de l'agglomération. " Au début, il volait assez bas, un millier de mètres environ, de sorte que même à l'œil nu, on pouvait reconnaître facilement la forme caractéristique die ses ailes qui décelait sa nationalité. " Mais cela ne dura pas longtemps. Rapidement aperçu par nos canonniers, il fut accueilli par le feu nourri de nos batteries spéciales de canons pour le tir contre les engins aériens qui lancèrent dans sa direction une trentaine de shrapnells." Après le quatrième coup, le réglage du tir devint réellement précis, et le shrapnell suivant allait certainement atteindre l'aviateur ennemi quand celui-ci altéra brusquement sa direction et prit très vite de l'altitude, rendant beaucoup plus difficile la, tâche de nos aviateurs. " Néanmoins, vers le vingt-cinquième coup, on vit l'appareil osciller, frappé par le vent d'un obus et ayant certainement ses ailes percées de trous. "A la place de Meir, où un© foule énorme suivait passionnément la course de l'aéroplane, chacun crut à ce moment qu'il allait tomber, mais il parvint à se redresser et à poursuivre sa route. Ce fut là un moment réellement angoissant qui provoqua une véritable ruée de la foule vers le Pont-de-Meir, où on pouvait apercevoir nettement les péripéties de la lutte, la fuite éperdue du monoplan entouré de toutes parts par les nuages des shrapnells. " A ce même moment, on aperçut un autre aéroplane dans la mêm© direction. S'agissait-il d'un avion belge poursuivant l'ennemi ou d'un autre Taube, comme nous l'ont affirmé certains témoins? Nous n'avons pu vérifier la chose, pas plus que la chute du Taube dans les lignes belges. " Mais ce qu© nous savons, c'est que celui-ci a lancé à la fois des bombes et... des proclamations! " Un des projectiles, composé d'une enveloppe métallique renfermant de_ la poudre &t des ballettes, a fait explosion rue Cupérus, près de la voie du chemin de fer à Berchem. Eli© a cassé toutes les vitres do plusieurs maisons, notamment au n. 9, chez M. Bortels, et fait des dégâts à la maison de M. Cupérus où la port© cochère et la grille ont été abî-rpéos. M. Cupérus a retrouvé des ballettes jusque dans sa salle à manger, j " Heureusement, personne ne fut blessé." Mais où l'odieux des procédés allemands touche au sublime, c'est que le même aéroplane qui salua nos inoffensifs Anversois de bombes, laissa des proclamations rédigées ( t1) en un français comique et en un flamand des plus drôles (les Allemands sont de si éminants polyglottes!) et dans lesquelles, d'une façon hypocrite, " von Beseler, commandant en chef de l'armée assiégeante ", engage les " soldats belges " à ne plus écouter, m les journaux anversois, ni leurs officiers, mais à faire la paix pour ne plus travailler au compte des grands-ducs russes et des perfides capitalistes anglais!! " Fort heureusement pour eux, nos soldats n'ont pas besoin des proclamations lancées par des aviateurs à bombes pour savoir qu'ils travaillent exclusive-vent... contre le roi de Prusse qui a lâchement trahi, violé, attaqué et dévasté notre. Patrie. " Si le soudard von Besèler s'imagine que c'est par de semblables procédés qu'il provoquera la capitulation ( t) d'Anvers, il est vraiment d'un bon tonneau! " Le texte de la proclamation Voici le texte de la proclamation rédi g<'-e en deux langues — français et fia mand — lancée par le Taube. C'est à mourir de rire : Proclamation Bruxelles, le 1er octobre 191J, SOLDATS KïïT.aïïK / Votre, sang et votre, salut entier, vous ne les donnez pas du tout à votre -patrie aimée; au contraire, vous servez seulement l'intérêt de la Russie, pays qui ne désire qu'augmenter sa puissance déjà énorme, et avant tout, l'intérêt de VAngleterre, dont l'avarice perfide a fait naître cette guerre cruelle et inouïe. Dès le comme'ncement, vos journaux payés de sources françaises et anglaises p'i 'it jamais cessé de voua tromper, de, ne vous dire que des mensonges sur les causes de la guerre et sur les combats qui ont suivi, et cela se fait encore journellement. Y oyez tm de vos ordres d'armée qui en fait preuve à nouveau! Voici ce qu'il contient: On vous y dit qu'on force vos camarades prisonniers en Allemagne à marcher contre la Russie à côté de nos soldats. Il faut cependant que votre bon sens vous dise que cela serait urne mesure tout à fait impossible, à exécuter. Le jour venu où vos camarades prisonniers, revenus de notre pays, vous raconteront avec combien de bienveillance on les a traités, leurs paroles vous feront rougir de ce que von journaux comme vos officiers ont osé dire pour vous tromper d'une manière si incroyable. Chaque jour de résistance vous fait essuyer des pertes irréparables, tandis qu'après la capitulation d'Anven vous serez libres de toute peine. Soldats belges! Vous avez combattu assez pour les intérêts des princes de la Russie, pour ceux des capitalistes de l'Albion perfide. Votre situation est à en désespérer. L'Allemagne, qui ne lutte que pour son existence, a détruit deux armées russes. Aujourd'hui, aucu>n Russe ne se trouve dans notre pays. En France, nos troupes se mettent à vaincre les dernières résistances. Si vous voulez rejoindre vos femme> et vos enfants, si vous voulez la paix, faites cessser cette lutte inutile _ et qvA n'aboutit qu'à votre ruine. Pms voui a/urez bientôt tous les bienfaits d'unt paix heureuse et parfaite. von BESELER, Commandant en chef de l'armée assiégeante. Du calme, du sang-froid ! Une proclamation du aênéral Deouise Le lieutenant général commandant la position fortifiée d'Anvers, a adressé à la population anversoise la proclamation que voici : Quartier général, 2 octobre. — J'estime qu'il est de mon devoir de faire connaî= tre à la population habitant le territoire de la place, que le siège de celle=ci est entré dans une période active depuis quelques jours. Comme le preuve l'histoire militaire, au cours d'un siège, la ville fortifiée elle= même peut être exposée aux effets des projectiles de l'artillerie assiégeante. C'est ainsi que déjà dans la campagne actuelle, les villes fortifiées de Liège et de Namur ont subi des commencements de bombardement. Connaissant les sentiments patriotiques de la vaillante population d'Anvers, je suis certain qu'elle conservera le calme et le sang=froid dont elle a donné tant de preuves depuis le commencement des hos* tilités et m'aidera ainsi à accomplir la noble tâche qui m'incombe. (Signé) Le lieutenant général, DEGUISE. UNE HARANGUE D'ALBERT I" Londres, 3 octobre. —-Une dépêche an nonce que lorsque le bruit de la canon nade dirigée par les Allemands sur le: forts extérieurs fut entendu à Anvers, lt population montra quelque inquiétude. Alors le roi Albert parut au balcon di palais, sur la place de Meir, et harangus la foule d'abord en français, puis ei flamand. — Je vous supplie, dit-il, de rester cal mes j'attends de chacun de vous qu'i fasse son devoir ; j'espère vous en donne: moi-mêmei l'exemple. Vive la Belgiqu» et sa cause juste! Vivent nos Alliés! Le Roi fut l'obiet d'une folle ovation. rr " r»OTSFiTn r»F tfrpe " RFLGE On mande de Gand au " Daily Chroni-cle " : L'automobile blindée " Minerva ", portant une mitrailleuse et commandée par le lieutenant Delhaix, a été de nouveau en action. A Kofstade, au nord d'Alost, ' le croiseur de terre belge comme l'appellent les Allemands, a débouché brusquement en tournant un coin et a foncé au milieu d'une troupe de cavaliers et cyclistes allemands. Les cavaliers, malheureusement pour eux, étaient démontés et la mitrailleuse de l'auto a réglé le compte de ces hommes avant qu'ils aient pu' se mettre en selle. . La "Minerva" se mit ensuite a la poursuite des cyclistes et en tua six. Quatre ont été blessés et les autres ont Mâ faits orisonniers. L'ESPIONNAGE ALLEMAND Nous avons reproduit, il y a quelques jours, un article ouxieux du colonel Re-pington sur l'espionnage allemand!. On sait que notre pays était, avant la guerre, très mal défendu contre les espions ; on se rappelle, d'autre part, que le tir des canons allemands, devant Namur, fut d'une précision telle qu'on ne peut l'expliquer que par la connaissance parfaite qu'avaient les officiers du Kaiser de cette position fortifiée. Il est certain que c'est grâce à un espionnage intensif que les Allemands parvinrent à se procurer des renseignements sûrs et nombreux sur tou» les points stratégiques d© notre pays. Espionnage intensif, disons-nous, et impudent: les Allemands n'ignoraient pas, en effet, que nous n'avions pas de loi sur l'espionnage et que nous ne disposions d!'aucun moyen d'action contre eux. XI n'est pas sans intérêt, à ce piropoe, de placer sous les yeux de nos lecteurs un articulet que publiait le 23 mai dernier un de nos confrères de Xainur : " Depuis quelques mois surtout, le nombre d'atterrissages de ballons ou d'aéroplanes montés par des oîliciers étrangers, augmente d'une façon inquiér tante. Jusque maintenant, les frontières allemande et française avaient été particulièrement observees par les oiseaux militaires étrangers. Mais, samedi dernier, après-midi, 1 audace des aéronautes aiiemanidls a été poussée plus loin : trois officiers ont atterri à Bonnine, à quelques centaines de miètres du fort- d© M a r c h o v e-1 e 11 e. Leur spliérique était piloté par le capitaine Stach von G-oltzheim, chef d'escadron du lie hussards, à Crefeld. Ses observateurs étaient 1© capitaine von Hoytema, du 1er régiment de hussards, à Ede, et le deuxième lieutenant von Rochona, du 5e régiment de uhlans, à Dùsseldorf. Sitôt à terre, le ballon a été replié et conduit à la gare de Namu-r pour être expedié de suite à Dùsseldorf. Les officiers ont passé la nuit en notre ville, à l'hôtel, et sont ensuite repartis pour l'Allemagne, sans avoir été nullement inquiètes, puisque nous n'avons pas, en Belgique, de loi réprimant l'espionnage.Voulez-vous savoir, lecteurs, quel était le but die ce voyage aérien? Départ en Allemagne avec direction sur la Belgique et atterrissage dans une de nos forteresses ! Un voyage d'agrément avec un aérostat privé, ont répondu les officiers allemands. Un coup de vent les a obligés d'atterrir, ont-ils ajouté... Il serait peut-être intéressant de connaître le nombre et l'espèce des photographies, ainsi que l'observation spéciale que ces officiers allemands auront pu faire d'une partie de la place fortifiée de Namur. Une loi sur l'espionnage s'impose. " A TOURNAI. Le "Journal d© Roubaix" annonce qu'une patrouille de seize cavaliers allemands a pénétré, samedi matin, à Tournai, après avoir été rencontrée à Saint Maur. Plusieurs des soldats ennemis ont passé au galop, quai Dumon, causant un émoi bien compréhensible. Vers 11 heures 3/4, une automobile, conduisant des officiers prussiens, a traversé la ville en trombe. A 1 heures 3/4. uno autre troupe, comprenant 70 uhlans, passait rue Royale Ces uhlans, qui avaient eu soin de poster auatre des leurs, près du Pont aux Pommes, prirent la direction de la chaussée de Lille. D'autre part, des cavaliers furent aperçus, samedi matin, sur les hauteurs de Saint-Maur. Un peu avant quatre heures, les trou pes allemandes, dont on avait prévu l'arrivée, étaient signalées chaussée d« Bruxelles. La colonne, qui était composée de 5,00( hommes environ, pénétra en ville, et pas sa rue des Chapeliers et rue Saint-Mar tin. Elle_ comprenait de l'infanterie et de l'artillerie. Un convoi de munitions sui vnif. M. FRANÇOIS CROZIER NOMMI MINISTRE PLENIPOTENTIAIRE M. François Crozier, consul généra) de France à Anvers, est nommé ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire avec désignation ultérieure. Cette dernière restriction est due au désir exprimé par M. Crozier, désii auquel le gouvernement français a fa.i1 droit, de ne pas quitter, dans les cir constances actuelles, le poste qu'il occu- riPi ii Anvers POUR I,ES REFUGIES DEFF.NSF DF TFTTPS mTFI>PT« La " Flandre libéral© " s'est active ment occupée des intérêts matériels de« réfugiés, dont les immeubles eit les meu bles ont été dévastés par l'invasion teutonne, en leur indiquant notamment les moyens par lesquels ils pourront obtenir plus tard, le dédommagement de leun pertes. Nous apprenons qu'à la suite de® dé marches faites par plusieurs sinistrés, i' vient de se constituer un comité à Blan kenbergbe, en vue de procurer aux inté ressés touis les renseignements dont ilf pourraient avoir besoin ©t de former le< dossiers qu'ils devront produire à l'ap pui de leur demande d'indemnité. Ce comité a son siège à l'hôtel de vil le, bureaux du secrétariat communal, si tués au premier étage, et se tiendra à h disposition du public tous les jours ouvra bles de 10 heures du matin à midi et d< *3 'i Fi V> r-iTirlji wqiI /~>irA JSn AJlem99ne. LES ALLEMANDS MANQUERAIENT-ilLS D'ARMES'? Clermcnt-Ferrand, 2 octobre. — Plusieurs convoiï de1 matériel, pris aux Al-i'emavlï-, sont arrivés aux Gravanches. Le» calons, sauf un, sorti récemment des us'ues Kruip, sont d'un modèle assez ancien. On a amoné une grande quantité de fusils, ramassés sur les champs de bâtai!U d© la Marne, après la retraite des AUemands. On remarque, ce qui est assez surprenant, des fusils 1857, des fusils à aiguille de 1870 et des baïonnettes également de vieux modèle. C'est la preuve que le* Allemands ont été réduits a .- ' n r- r Ipn.-i, nv-enaux fFmi rni i-r \ En Angleterre L'ANGLETERRE ET LA PAIX. TTlvr nPMITMTI Londres, 2 octobre. — Les nouvelles d© journaux étrangers disant'que l'Angleterre serait disposée à conclure la paix quand les Allemands seront repoussés à travers la frontière allemande, et d'une entrevue avec un fonctionnaire anglais anonyme à cet effet, sont de pures inventions. On déclare que l'Angleterre agira toujours en plein accord avec ses alliés jus-au'à la fin de la euerre. ("Reuter "> ÏTN NOUVEAU FAUX AI.I.F.MATVn Le Press Bureau anglais fait la communication que voici ; Parmi les brochures assez nombreuses, saisies par la douane sur des étrangers aux ports de débarquement, il y en a qui sont écrites en anglais, (ou ce que l'on croit pouvoir être pris pour de l'anglais) ; d'autres dans la langue d'origine. Entre autres, un petit volume, intitulé : "Kriegs Chronik consistant en une chronique très fausse de la guerre, et aussi en des lettres de soldats sur le front de bataille. Pour montrer la manière de penser de l'ennemi, ces dernières ont une grande valeur. La vérité ou la fausseté des récits qui s'y trouvent importe peu. mais il en est autrement de l'approbation ou de la vantej'ie des écrivains à propos des faits de grossière déloyauté ou de cruauté prétendus accomplis par les signataires ou leurs amis. En voici des exemples : 1° Exploit hardi de deux dragons de Duisbourg (p. 27) : "Une patrouille de dragons allemands " entrant imprudemment dans un vil-" lage furent surpris de le trouver occu-'" pé par de6 Français. La majorité s'é-" cliappa, mais les deux hommes qui "étaient en tête furent entourés par '* huit soldats d'infanterie français. Us " déclarèrent se rendre, mais quand un " sergent français s'avança pour rece-" voir leurs carabines, un des dragons " feignant de livrer son arme, tira un " coup de celle-ci à travers la tête du " Français et puis s'enfuit au galop " avec son camarade. Les autres sept

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