La Flandre libérale

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12 September 1914
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s.n. 1914, 12 September. La Flandre libérale. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nc5s758b3z/
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48* imii — Samedi 12 snnmiin I9M 0U0TIB1EN. —10 I. ISS • » Samedi 12 Septembre fit* LA FLANDRE LIBERALE ABONNEMENTS 1 mol», I moiii. fi k#îb, 0 an, BELGIQUE t IFs-n 2M 4.00 8„M 16.00 UNION POSTALE s Fr„ 3.75 9„00 1&QQ 96M ®? ï'akaws# ss laffeau du ]9nrn»! et dent tout \m bumsax â« pefto mwjwjmuu^jjuiiimiianuu.JMi*uM.uuLmiJumi^Miju limwkih——m EÉMGTÏON, ADMINISTRATION IT MP1ÏMSBH @AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, 1,6 AN® ÛRSMMEMEMTS ET ANNONCES s [I »= HÊBA©TS@KÎ ■»= Téléphone 35S j| TéJéphoa» 1% ANTÎOM 8» Affile ef 3®s Flandres, s'adresser »® te"®®® gonreaL. Poar le reste dr, raya et l'étranger,, s'arâresass1 & l'Office Se Pobîicité, me Nerave <6, à Bruxelles,, LA GUERRE EUROPEENNE LIRE EN 3' PAGE NUS NUUVI . v *m\ IsA SITUATION Las opérations militaires en France Le recul des Allemands s'accentue Londres, 10 septembre, 7 Heures au matin. — Les Allemands occupaient hier une ligne immense de Boissons à Luné-ville par Château-Thierry, Châlons, Verdun et Nancy, à la suite du fléchissement i de la veille, en recul de leurs premières positions vers Paris. Sur ce front énorme la bataille était engagée, furieuse et se déroulait, de façon favorable, aux Alliés. Ils faisaient de nombreux prisonniers, des groupes d'Allemands de 50 à 60 fantassins se rendant à la fois sur toute la ligne. L'armée anglaise participait à cette lutte gigantesque en s'attaquant avec ar-feur à l'aile droite allemande et son of-msive se prononçait jusque Château1-Ihierry. Les Allemands se repliaient, refoulés énergiqueinent par l'aile gauche I entière. [ La sixième armée française, appuyant le mouvement des Anglais, dans une lutte opiniâtre, à son tour repoussait les Allemands.De son côté, le centre français, par une forte poussée, s'unissait à ce mouvement général en avant. L'ennemi était en pleine retraite, à 25 kilomètres de Paris, vers la fin de la journée et l'anxiété qui pesait sur la grande ville disparaissait. Communiqué officiel Paris, 9 septembre, 23 heures. Sur notre aile gauche, toutes les tentatives que firent les Allemands de rompre nos troupes sur la rive droite de l'Ourcq échouèrent. Nous prîmes deux drapeaux; l'armée anglaise traversa la Marne. L'ennemi recula d'environ 40 kilomètres.Aucun changement important au centre et à l'aile droite. (Havas). le mottrauit offensif Le " Journal de Roufeaix " l'apprécie en ces termes : " Autant qu'on peut le supposer, d'après les informations reçues, le mouvement offensif a réussi jusqu'à présent. L'aile gauche des alliés, comprenant les troupes anglaises, s'est trouvée dans une position favorable à la fin de l'engagement de dimanche, faisant face à peu près à l'Est et presque à angle droit avec la ligne générale. Une avance directe envelopperait l'aile droite allemande et la rejetterait sur le reste de la I ligne. Cette avance a commencé lundi matin, et les Allemands semblent se retirer sans offrir beaucoup de résistance. " Pendant ce temps, les troupes fran-| çaises placées à gauche de l'armée anglaise après la bataille de Cambrai, et se montant probablement à deux corps d'armée au moins, après avoir, croit-on, traversé la Seine au-dessous de Paris, s'avancent rapidement, sans aucun doute, j sur le théâtre de l'action. ' Si cette supposition est exacte, l'at-j taque sur le flanc droit allemand doit avoir prochainement une force irrésisti-t ble. Pendant que l'aile droite allemande se retirait devant cette attaque, le oen-tre, entre Fère-Chaimpenoise et Vitry a fait un effort désespéré, mais sans succès, pour briser le front de l'armée française. " L'importance d'arrêter une pareille tentative est incontestable. Son succès, en effet, aurait pour résultat de couper I en deux les armées alliées et da donner aux Allemands la facilité de les écraser < chacune séparément. Le premier essai ayant manqué, il y a de bonnes raisons d'espérer qu'un second ne réussira pas mieux. "'Un nouveau développement d'une attaque de flanc doit bientôt arrêter de pa-''filles tentatives. Pendant ce temps, les Allemands ont repris l'offensive sur la frontière de Lorraine et dans l'axe Nan-cy-Château-Salins. Us ont échoué également de ce côté. " La petite force engagée, seulement une division, semble indiquer qu'ils sont peu nombreux de ce côté, et réfuter l'idée que le mouvement des troupes emmenées de Belgique à l'Est aurait été dirigé vers la Lorraine. A regarder on bloc, les Projets des Allemands sont quelque ^ peu difficiles à deviner. Sans se livrer à des espoirs nui pourraient être déçus, la situation, telle qu'elle se présente en ce moment, ne paraît avoir d'autre signification que celle-ci : à savoir que les Allemands, sans être défaits, sont au moins sérieusement découragés et qu'ils cherchent à sortir d'une position qui les conduit tout droit à un désastre. "Il y a beaucoup d'indices qui montrent que leurs pertes ont été énormes. | Dans des combats aussi terribles que ceuj qu'ils ont livrés, ce sont les hommes les ■LLES DE DERNIÈRE HEURE («M —— meilleurs et les plus braves qui tombent. Leur armée de première ligne a dû être énormément amoindrie et les dernières réserves de leur armée de troisième ligne ont été rappelées il y a quelque temps. Leur armée doit, par conséquent, être presque épuisée, et pendant que leur seule alliée, l'Autriche, est mise constamment en déroute, la menace russe se rapproche chaque jour davantage. " Une vue d'ensemble (D'après le Times du 10 septembre). Un communiqué du ministre de la guerre en France, publié hier soir, nous apprend' que l'armée anglaise a passé la Marne et que l'ennemi a reculé de vingt-cinq milles. Le bulletin officiel français, publié à Paris, hier, était bref et favorable. Le mouvement offensif de la ligne des Alliés se poursuit toujours. Il forme un grand demi-cercle dont l'extrémité gauche s'appuie aux fortifications de Paris, dont le centre est placé à quelque distance, vers le sud de la Marne, et dont la droite s'étend au nord vers les Vosges.Dans le centre, l'avance est lente mais générale. Cette information est très importante car elle prouve que les Allemands non seulement sont arrêtés, mais qu'ils sont repoussés au point critique, où tout indique qu'ils font un effort vigoureux pour rompre les positions des Alliés. Notre correspondant militaire fait remarquer aujourd'hui que les Allemands semblent fléchir sur l'Oise, à Beauvais, à la Somme et même à Lille. Quelque favorable que soit la position des Alliés, notre correspondant croit que le résultat final reste suspendu pour lo moment. Au théâtre oriental de la guerre, les Eusses avancent toujours. Dans un bulletin officiel publié à Pétrograde mardi, il était question d'un combat désespéré contre de grandes forces autrichiennes, dans la région de Rawa-Ruska. Il nous indiquait que sur la rive gauche de la Vistule, l'offensive russe avait abouti à des résultats favorables, que la cavalerie russe occupait déjà les défilés des Carpathes, et que la deuxième armée autrichienne!, opérant dans le district de Lublin, était serrée de près. Un autre bulletin, reçu hier, de l'état-major général russe, décrit les opérations dans cette région et annonce que l'armée autrichienne s'est retirée en dé- | sordre. En France LA BATAILLE SUR UN DES POINTS DE LA MARNE Anvers, 10 septembre. — Une dépêche de Paris au Daily Express, en date du 9 septembre, décrit les difficultés qu'eurent les Allemands de traverser la Marne, du côté où la septième armée française notamment est engagée. Les pontons construits par les Allemands furent tous détruits par l'artillerie française. L'ennemi continue cependant à faire des efforts obstinés: et s'il réussit finalement à traverser la Marne sur un point déterminé, ce ne fut qu'au prix de pertes sévères. (Havas). LES COMBATS DE DIMANCHE Dans son édition continentale, le New-York Herald donne des détails sur les combats do dimanche sur la Marne. "En un certain point, dit-il, les Français défendirent avec succès le passage de la rivière et prirent a la baïonnette de nombreux retranchements. Les Allemands mirent en action une batterie et des canons à tir rapide, mais ils furent bientôt réduits au silence par un canon français de 75 millimètres. Entretemps, les Allemands, couverts par le feu de leur artillerie, avaient construit un pont de bateaux, mais aussitôt qu'il fut achevé^ les Français l'attaquèrent avec leurs pièces de 75, et cinq minutes plus tard, il ne restait du pont que des planches éparpillées descendant la Marne au fil de l'eau. " Un Turco fut trouvé mort tenant encore en main sa baïonnette qui avait traversé la cuisse d'un soldat allemand. Les blessés furent ramenés à Paris. " Troupes allemandes retirées ûe Belgique eî de France Une confirmation Le " Times " reproduit le récit d'un informateur digne de foi arrivé de l'Europe centrale en Angleterre et dont le voyage a été retardé de plus de 24 heures à Hanovre mercredi et jeudi der-i niers. Pendant tout ce temps, le voyageur fut retenu dans son compartiment dont les stores durent rester fermés afin qu'il ne pût se rendre compte des causes du retard.Il parvint néanmoins à compter le pas-i sage de 120 trains militaires traversant la ville de Hanovre, espacés de 10 à 20 minutes et allant dans la direction de l'ouest à l'est. _ Certains trains s'étant arrêtés pendant quelques minutes, il put se rendre compte, par des bribes de conversations échangées entre des soldats, qu'ils avaient pris part à d'importants combats en Belgique et dans le nord de la France et qu'ils étaient en route pour la frontière russe. Les soldats parlaient de pertes importantes qu'ils avaient éprouvées et leur moral n'était pas brillant. Le même informateur put se rendre compte du passage de trains chargés d'artillerie et put apercevoir, entre autres, deux canons de très grandes dimensions. Il n'a pu se rendre compte si plus de deux de ces pièces étaient passées. ECHANGE DE TELEGRAMMES M. Millerand, ministre de la guerre, a adressé le télégramme suivant au ministre de la guerre anglais lord Kitchener : " Monsieur le ministre et cher collègue, " Je suis heuieux de pouvoir vous envoyer le télégramme suivant que le général Joffre me prie de vous transmettre. " Le commandant en chef des armées françaises offre à lord Kitchener ses remerciements chaleureux pour l'appui constant donné à nos armées par les troupes anglaises durant les opérations. En ce moment, ce concours est de la plus grande valeur, et se manifeste d'une fa/-çon énergique dans l'action entamée contre la droite allemande. Je vous demande d'exprimer ma gratitude au feld-maré-chal French, qui m'a toujours donné une collaboration efficace pour le travail de nos armées. " Permettez-moi de joindre, au nom du gouvernement, l'expression de ma reconnaissance personnelle à celle du général en chef. " Lord Kitchener a répondu : " Monsieur le ministre et cher collègue, " Puis-je vous demander d'accepter et de transmettre au général Joffre mes remerciements les plus sincères nour le télégramme que vous avez eu la bonté de m'envoyer. " Je vous prie de croire et d'en informer le général Joffre, combien l'armée anglaise est heureuse de coopérer avec l'armée française, et combien nous sommes fiers de la tâche qui nous est confiée, de lui donner le concours dont vous parlez en termes si généreux et sur lequel vous pouvez toujours compter avec la plus grande confiance. " & action russe Nouvelle victoire russe Londres, 10 septembre, 7 h. du matin. — Les Russes viennent de remporter une nouvelle victoire à Rawa-Ruska, à la jonction du ra.ilway et de la route qui mène à Lemberg.. Rawa-Ruska se trouve au nord-est de cette ville. Les Autrichiens ont été complètement battus par une armée russe en marche vers la Prusse orientale dans la direction de Tomasov. (Cette armée prend sans aucun doute une direction parallèlo à celle du corj>s qui a été signalé sous Przemysl). LES PRISONNIERS AUTRICHIENS Lei total des prisonniers autrichiens se monte actuellement à 82,000. Le journal " Bourse Gazette " propose de mettre en liberté les Galiciens se trouvant parmi les prisonniers ; on pourrait lea autoriser à rejoindre leurs foyers, puisqu'ils sont actuellement régis par l'administration russe. La prise de Stryj et des défilés des Carpathes est considérée d'une importance capitale. LES TROUPES SERBES ENVAHISSENT LA BOSNIE Nisch, 8 septembre. — L'armée serbe a commenté l'invasion de la Bosnie, après avoir passé la rivière la Save, près de Mitrovitch. Pendant que les troupes serbes s'occuperont de la conquête de la Bosnie par le Nord', les Monténégrins ont l'espoir de réaliser celle de l'Herzégovine par le Sud En Autriche D'une lettre adressée de Vienne au " Times " nous extrayons les passages suivants : " Les Polonais ont été envoyés d'urgence à Gorz et mobilisés contre l'Italie, tandis que les Styriens et les Tyroliens ont été transportés en masse en Galicie. Plusieurs régiments étaient composés de telle façon que pas un homme n'en comprenait un autre. Polonais, Allemands, Dalmatiens et Tchèques combattent les uns aux côtés des autres. On espérait ainsi éviter toute sédition. Mais l'effet de la combinaison été désastreux. Toute solidarité' faisait défaut. Si des hommes de même race avaient combattu côte à côte, ils auraient pu croire qu'ils luttaient pour une même patrie. Ils constatent maintenant qu'ils se battent pour une vaine fiction, une conception purement politique, mais non pour un pays et un foyer. Quand j'ai quitté Vienne, la colère grondait contre l'Allemagne, qui a entraîné l'Autriche dans une guerre désastreuse. Le peuple se plaint : " Nous avons tout perdu. Le commerce est dans le marasme. Nos enfants sont à l'armée, et nous tremblons jour et nuit pour la seule ambition du kaiser au poing d'acier. " En même temps la classe moyenne s'aperçoit que la populace, déjà toute puissante, voit encore accroître sa force depuis l'arrivée des bandes de réfugiés de la Galicie et des autres parties de la monarchie.Un autre p'rSblème a, surgi, plus grave que la guerre avec la Russie: oelui des sans-travail et des réfugiés. Comment, alors que toute son armée est sur le front, l'Autriche tiendra-t-elle tête aux excès de la populace dans les grands centres 1 " L'empereur François-Joseph Paris, 10 septembre. — ' 'Excelsior" publie un communiqué de Pétrograde, annonçant que l'empereur François-Joseph serait dangereusement malade à la suite d'une atteinte de paralysie. En Angleterre A LA CHAMBRE DES COMMUNES Londres^ 10 septembre. — M. Asquith a déposé à la Chambre des Communes une résolution augmentant l'armée d'un demi-million d'hommes. (Havas). MISS PANKHURST PATRIOTE. Londres, 10 septembre. — Miss Chris-tabel Pankhurst, qui vient de rentrer à Londres, après un long séjour en France, a déclaré à plusieurs journaux qu'elle était revenue parce qu'elle considérait que son devoir l'appelait en Angleterre maintenant. Elle estime qu'il y a en Grande-Bretagne des gens qui ne se rendent pas compte encore de l'énorme gravité de la criseï actuelle. En conséquence^ elle va faire, avec ses collègues de l'Union sociale et politique des femmes, une campagne pour éclairer le peuple anglais et contribuer ainsi à sauver l'empile du péril allemand. Miss Pankhurst parle de la France aveo enthousiasme : ' J'ai éprouvé, dit-eUe. l'amitié et l'hospitalité dies Français en temps de paix,* et maintenant, en ce moment tragique de leur histoire, je ne trouve pas de te -mes convenables pour exprimer l'ad-n •>-t.ion que m'inspire leur magnifique esprit." En Allemagne LEURS PRECAUTIONS A METZ Du " Journal des Débats " : " A Metz, on a, paraît-il, pris des mesures en vue d'un blocus de six mois. Depuis quelque temps, il est interdit d emporter hors de la ville aucun objet d'alimentation, et cette prescription est étroitement appliquée. On s'efforce de diminuer la population messine; on a invité les habitants à quitter la ville, leur offrant un asile dans le centre de l'Allemagne. Dans un autre ordre d'idées, il est intéressant de faire connaître que l'administration épiscopale, sur l'invitation de l'autorité militaire, avait, dès avant la menace de guerre, interdit au clergé de parler français. Peu après, une ordonnance, rendue d'accord entre l'évê-ché et le gouverneur de la place, mettait vingt prêtres à la disposition de l'autorité pour travailler aux écritures, et le gouvernement avait tenu à rendre le fait public, en se déclarant " heureux " de signaler cet acte de patriotisme du clergé lorrain " ! On a, bien entendu, désarmé tous les habitants. " Sur le système de fausses nouvelles qui tente d'abuser les sujets de la dupli-ce, notre interlocuteur nous donne des détails précis et vraiment curieux. C'est ainsi qu'un beau soir, les Messins ont tout à coup entendu sonner la " Mutte la célèbre cloche de la cathédrale, qui ne s'ébranle que dans des fêtes solennelles ou des circonstances mémorables. Par cette exceptionnelle démonstration, l'autorité entendait annoncer aux Lorrains la grande victoire allemande de Liège. Et, pour la célébrer plus authentique-ment, tous les prêtres reçurent, par dépêche épiscopale, l'ordre de procéder h une cérémonie de grâce et à la récitation de trois "Pater" et de trois "Ave". Un stratagème assez semblable annonça, un peu après, une grande victoire à Mulhouse, et c'est d'ailleurs ainsi que beaucoup d'annexés, qui l'ignoraient encore, apprirent l'entrée des Français en Alsace. " En Albanie LA REDDITION DE DURAZZO. Rome, 10 septembre. — Yussuf Effendi, accompagné du métropolite, du maire, et d'autres notables, s'est rendu ce matin à Ratibul, afin de conférer avec les insurgés.A la demande de la commission de contrôle, les insurgés ont accepté de retarder leur entrée à Durazzo, jusqu'à 10 heures demain matin, afin de permettre aux défenseurs de quitter la ville. . Les insurgés ont exprimé le désir d'occuper une partie du palais, qui sera partiellement évacué. La commission de Contrôla a fermé les magasins d'ans la soirée*. Plus de 200 personnes, parmi lesquelles le service de la Cour, ont quitté Durazzo pour l'Italie. La ville est tranquille. En Turquie L'ATTITUDE DE LA TURQUIE Athènes, 9 septembre. —• Les Turcs, ifin de s'opposer à un débarquement p js-sible des Russes sur la côte de la Mer Noire ont concentré environ 80,000 hommes à Tchataldja et Rodosto, et fortifient [es côtes de la mer de Marmara. En Ext rem e- Orien t ,—$— LES HYDROPLANES JAPONAIS A L'OUVRAGE Comme suite au rapport du commandant naval japonais, disant que des Zep pelins japonais avaient jeté des bombes, samedi, sur Tsing-Tao, on annonce maintenant officiellement que les engins aériens employés étaient des hydropla-nes.Des aviateurs japonais ont de nouveau été envoyés au-dessus de Tsing-Tao à l'effet de jeter des bombes. SUR MER LA FLOTTE ANGLAISE BALAYE LA MER DU NORD Londres, 10 septembre. — Un communiqué de l'Amirauté dit que de fort nombreuses escadres et flottilles opèrent un balayage complet dans la mer du Nord jusques et y compris la baie d'Héligo-land. La flotte allemande ne fit aucune tentative pour intervenir: pas un seul bâtiment ennemi ne s'est montré. ( TT O 17 O c A En Belgique L'arrivée des 309 prisonniers allemands à Anvers Anvers, 10 septembre. — Les prisonniers allemands dont faisait mention le communiqué officiel d'hier soir, sont ar rivés à la gare d'Anvers-Sud à minuit. Us furent placés sous la garde d'un piquet du 4e de ligne. Ce sont des hommes plutôt âgés, lourds. Dès que notre brave population connut qu'ils étaient à la gare du Sud et que bientôt ils traverseraient la ville, il y eut au Sud une affluenct énorme le long des avenues. Des accila/ mations retentirent: " Leve België ! Leve ons belgisch leger ! " Place de Meir une auto de la Croia Rouge anglaise suit le cortège, et ce sont des vivats ininterrompus devant le Palais royal. Rue Reynders, on fait un barrage d< gendarmes pour arrêter le flot qui vt grossissant. Enfin, ils arrivent sur le: quais. En face du steamer "Canelon", d< Brème, un à un ils escaladent l'étroitf passerelle et les voilà sur un bateau aile mand. A bord les prisonniers sont occu pés à l'entretien des ponts et du matériel Ils sont nourris au moyen de l'ordi naire de nos soldats. Les officiers ne sont pas à bord, on n< les laisse plus avec leurs troupes commi auparavant. Us sont enfermés à la prison Disons que tous ces bateaux sont gardé: par nos troupes du génie et que tout es: parfaitement organisé. La consigne e" sévère. Personne ne monte à bord. A 11 h. 45, on procède après une per quisition minutieuse de leurs vêtements au transport des officiers de la gare d Sud, le capitaine commandant la colon ri' faite prisonnière ainsi que ses cinq att chés. Officiers et soldats ont été placés sép rément, et sont gardés à vue. Ces prisonniers font partie d'un batail Ion de la Landsturm de Burg, près Mag deburg. Us avaient quitté Burg, le 2 août, traversé l'Allemagne et la Belgiqu en chemin de fer avec un seul arrêt, : Liège, et étaient arrivés à Louvain, le 3 août. Le 1er septembre ces Prussiens étaien partis pour Aerschot. Leur bataillon s oomposait de 1000 à 1200 hommes. Un soldat du génie ramène un trait allemand Anvers, 10 septembre. — De la "Mé tropole" : " En même temps que l'oi capturait 300 prisonniers, un soldat di génie envoyé au nord d'Aerschot, s'étan éloigné quelque peu de sa compagnie aperçut arrêté, en pleine campagne, ui train allemand chargé. Le brave piou piou s'approcha sans bruit et s'aperçu immédiatement que le convoi était ei panne. Le chauffeur, le mécanicien et 1 convoyeur allemands avaient disparu étant peut-être allés chercher du ren fort technique. Le soldat du génie n'ai tendit pas leur retour. Il monta brave ment sur la machine, la mit en maroh arrière en un tour de main et à lui tou seul ramena triomphalement tout le trai; à Lierre. " Le convoi renfermait unu énorm quantité d'avoine, qui viendra parfait* ment à point à nos excellents chevaus et du matériel de guerre. " La locomotive allemande traînai des wagons belges; ceux-ci seront emma gasinés chez Vander Stucken, près d Dam. " On procédera aujourd'hui à leu déchargement. " POUR LA DEFENSE D'ANVERS Om continue à dégager entièrement le abords des forts de la second® ligne d Ila place d'Anvers. Le génie fit saute encore hier plusieurs constructions; 1 bruit des explosions, entendu à un î rande distance, fut pris pour celui d'une canonnade. Pour éviteT unei panique on avait eu soin de prévenir les habitants dans un rayon suffisamment étendu. Ajoutons, à ce propos, qu'Anvers est entourée actuellement d'une formidable ligne de défense qui rend la place absolument imprenable. A OSTENDE Unè colonne de soixante automobiles, appartenant à la 4me division d'armée (Namur), est rentrée à Ostende ; nos soldats ont été vivement acclamés par la population. Ils sont partis pour une destination que nous n'avons pas à faire connaître. Un engagement aux environs d'Audenarde On a entendu distinctement à Gand le canon qui tonnait hier du côté d'Audenarde.Il en fut de même à Sottegem, au dire d'un habitant de la, localité qui a ajouté que particulièrement vers 4 heures de relevée le bruit de la fusillade et de la canonnade fut terrifiant. Les détails manquent, les communica-tions^ télégraphiques étant complètement coupées. On croit toutefois savoir qu'il y a eu un vif engagement dans la contréo qui s'étend entre Audenarde, Courtrai et Renais. Le bruit du canon est encore parvenu aux habitants de Sottegem de deux autres directions: du côté de Bruxelles-Louvain et de la frontière du Hainaut. A Sottegem Quand les Allemands pénétrèrent dans Sottegem, les membres du conseil communal ainsi que le curé furent pris comme otages peur garantir la bonne conduite de la population. On les garda depuis 4 heures de l'après-midi jusqu'au lendemain, à 6 heures du matin. La situation dis armêts LA GRANDE BATAILLE STRATEGIE ALLEMANDE. LA RETRAITE AUTRICHIENNE Nous lisons dans le " Times " du 10 septembre, eaus la signature de son correspondant militaire : Le communiqué officiel français, donné hier à Bordeaux, nous apprend que 1 1 armée britannique en Jbranee se bat au 1 Nord de Sézanne. Une avance quelconque de notre ar- > mée au Nord de Sôzann« l'amènerait sur les hauteurs de Vauohamps et de Cham- ; paubert. Au-delà se trouve la forêt de > Vassy et notre armée passerait la Marne > entre Epernay et Château-Thierry. Au Nord de cette ville, il y a de nouveau une grande étendue de pays, boisée: no-tamment la forêt de ia Montagne de Reims. Ce n'est pas un terrain aisé pour avancer, si les hauteurs et les bois sont > solidement occupés, tandis que les yi-s gnobles présentent de sérieux obstacles pour les mouvements de cavalerie. ! LE MOUVEMENT TOURNANT * Il y a cependant beaucoup de chances ij pour que le mouvement tournant au < S oïd de la Marne par le sixième et peut-, 1 être par le septième corps d'armée iran-i ■ o, facilite 1a tâche de sir J ohn . i -f ranch. On nous parla, en dernier heu, \ de ce mouvement tournant comme se j produisant sur l'Ourcq, où il était en ''jutte aux attaques repetées de l'ennemi. Il faut espérer que ce mouvement des . Français sera poussé avec ia vigueur nécessaire, car un succès français ici et t une avance rapide sont indispensables » dans les circonstances actuelles ; de l nombreuses' troupes doivent se trouver là L pour permettre de faire des progrès sérieux. Les Allemands, naturellement, ont t renforcé leurs troupes sur l'Ourcq. Ils 3 savent, sans aucun doute, que cette avance française est pour eux fort dangereuse et pleine de menaces, et ils se-| ront amenés ainsi à y opposer toutes les forces dont ils peuvent disposer. Dans les communiquée officiels d'hier, il est fait seulement mention de la si-i x'ème armée française comme se trou-x vant sur la gauche de nos troupes, mais t les dernières nouvelles de lundi permettent d'inférer que la septième armée s'y î trouvait également. Et cette armée pour-. rait se trouver maintenant prêts de, ou t; même sur la Marne, entre Montmirail et j Meaux. Comme les troupes mobiles de B la garnison de Paris prennent part à l'action dans cette partie du champ de ' bataille et qu'il est sûr qu'il y a un fort corps de cavalerie dans les environs de ~ Soissons, il n'y a pais de raison pouir que la première armée allemande ne soit ? obligée de lâcher du terrain. Il y a des symptômes d'affaiblissement des _ Alle-1 mands au nord de l'Oise, à Beauvais, sur la Somme, même à Lille, mais nous pou-B vons seulement assurer que la situation sur cette partie du champ de bataille i qui nous concerne est très favorable aux Alliés, pour autant que nos informations ^ nous permettent de nous former une opi->■ nion. Les vignes s'élèvent jusqu'à hau-1 teur d'homme ; à beaucoup d'endroits les bois sont denses et presque impénétra-r bles, mais, d'un autre côté, la contrée est val'lonée et ouverte, ce oui est très favorable à la tactique de nos troupes. Dans les autres parties du. champ de 3 bataille, aucune action decisive n'a été 3 engagée. La droite française occupe de r nouveau les Vosges et il court des bruits 5 de retraite des Allemands qui se trou-î vent en Alsace. Sur la Moselle et autour I 1

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