La gazette

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s.n. 1914, 10 August. La gazette. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/348gf0np6b/
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AuivJNCES ORDINAIRES: 30 centimes la petite ligne. RECLAMES (Après le« coeclacles) : 1 franc la ligne. FAITS DIVERS . a. i-oi uiuui-cjxb, m" «^ ^u" "^^ Le lendemain matin, a 4 neures, u n sonné le rassemblement sur l'air de nos'et>avecluijunvieuxcharpentier. Deu ns belges. Nos soldats se sont levés et sôhabitants venaient d'être pendus et il Au ministère de la Guerre Dimanche, 11 n. matin. On se montre de pflus en plus optimiste. Liège est investie,a n'a aucune impor- tance, dit-on : c'est dans Q'ordre des choses. Les forts sont toujours entre nos mains. Il ne semble pas que 'la ville soit sérieusement occupée par 'les Allemands, et leurs moyens d'action contre nos forts paraissent devoir être peu importants. Us des bombardent fort peu. N'être armée de campagne continue à donner des exemples de surprenante endurance. Le ravitaillement, tant en nourriture qu'en munitions, est parfait, et les troupes sont magr.ifiq uemen t e ntra î nées. Le Roi a passé en Tevue ce magade s ayant participé à !a défense de Liège (3* division d'armée et 15' brigade mixte). Une grande partie du territoire qui avait été envahi par les Allemandes est depuis hier « purgée » de ceux-ci par la marche en avant des troupes françaises. Le mouvement continuera aujourd'hui. Quant « notre division de cavalerie, elle remplit au mieux sa mission. Offensive allemande brisée On a dornné, ver» 6 heures, au quartier gênécal, lecommuniqué que voici : Suivant une communication du Grand EtatMajor de l'armée, la situation des troupes allemandes ne s'est guère modifiée depuis samedi. Il y a lieu de signaler le recul de leurs détachements avancés de cavalerie sous la poussée irrésistible des troupes françaises qui sont en nombre considérable. Tout le territoire au sud de la Meuse est débarrassé des troupes allemandes. L'offensive de l'ennemi est complètement arrêtée. Les troupes françaises et belges prendront simultanément l'offensive selon le plan coi Ce communiqué est laconique. Il ne faut point s'en étonner. L'action en ce moment e-ngagée, qui s'étend sur un vaste terrain et qui met en mouvement des forces considérables, ne peut s'accomplir que méthodiquement et lentement^ Clfst -la, guerre moderne. IUg^'S'. rS££££T"ïrès 'igomen/t, ne veut non dire l£* quC riwWaiVrieux «*t aequ*. Les Français à Muino Communiqué officiel tw«i Q août - Communiqué du ministère gni firme. Dans une Les Evénements LES FAITS'DE GUERRE Russie et Allemagne Les Russes vont entrer en action Londres, y août. - Le « Standard > annonce ou'une armée russe forte de 500,000 hommes et 500 canons se trouve actuellement a la frontière allemande. Autriche et Serbie Nouveau succès serbe Milan, 9 août. — Des forces hongroises ont traversé le Danube et ont marche sur Pajorevatz. Les Serbes 'les ont repoussees. Les Hongrois ont eu 500 tués. Paris, 9 août. — On mande de Nisch à c Ex celsior '» que 'les Autrichiens ont teiïté de franchir la Drina. Ils furent repousses et eurent douze officiers et 500 soldats tués et plusieurs centaines noyés. Les Monténégrins en Bosnie Cetti^né 8 août. — Les Monténégrins ont occupé Spizza, qui se trouve sur la côte jusqu'à Budna, dans la région de Venn och (frontière d'Albanie). Les Monténégrins ont également pénétré en Bosnie, où ils ont occupé Plevié. Sur mer d'infanterie enleva aïrtSea» tenir et ont évalue la »*»., , mite î0* eï-.wT TFrança's entrèrent alors «ans accueifl enthousiaste. Tjn un me usa «ri ' ?ZOiï> VViiLards. femmes et enfant* e.retentit. \>de,la[r ^r^^feu^mphr L'émotion est ^s"Tl^e" a» brigade d'avant-gaxde se remit on ■^STÏ^a."- «i -nsiaterent ^s ^theitet^»T»» dftoo*^ devant sAenH„esJedrap^u Sais. Un immense cortège s'organise et ae- Ceux qui Tésistent sont immédiatement appréhendés. A "Warsage Le c Nieuwe Rotterdammer Courant » apporte une interview émouvante de M. Ferdinand Fléchet, bourgmestre de Warsage, qui s'est réfugié à Maestricht, à l'Hôtel du Lévner. Quand les troupes allemandes furent annoncées le bourgmestre de Warsage fit placarder une ' proclamation recommandant aux habitants de garder une stricte neutralité. Mardi, les avant-postes arrivèrent. Les officers se présentèrent chez le bourgmestre, et quatre d'entTe eux Testèrent loger chez lui. On parla naturellement de la guerre et les officiers s'enquirent de la force de -l'année belge de la Meuse. M. Fléchet répondit qu'il ne la connaissait pas, mais, s'il le savait, il ne le dirait pas. Un des officiers lui frappa sur l'épaule en souriant. Le lendemain arrivèrent de nouveau deux officiers allemands et le bouTgmestTe fit publier une deuxième proclamation, invitant au calme. Des troupes nombreuses passèrent par le village sans incident. Mais jeudi, — le bourgmes-tTe était aile se reposer un instant, — il entendit tout à coup un crépitement de balles. Il se leva et couTut au dehors. Les Allemands exigeaient que toute la population fût rassemblée. Le bourgmestre suppua les habitants d'obéir, et, quand les habitants se furent Téunis autour de leuT bourgmestre, les Allemands désignèrent quatorze habitants qu'ils accusèrent d'avoir tiré sur les troupes. Ils furent emmenés. On menaça le bourgmestre de le fusiller, si un seul coup était encore tire Le combat dans la mer du Nord Amsterdam, 8 août. — On mande, par .télégra- phie sans fil, à Ymuiden, que le nombre des navires allemands, attaqués par l'escadre angCaise, est de 19, et que tous ces bâtiments appartiennent à la' flotte de haute mer. La flotte anglaise était composée de navires de la c home fleet » et de l'escadre de la Manche. Quelques navires allemands ont été captures,d'autres coutlés. La flotte anglaise poursuit l'escadre allemande." Les autorités hollandaises sont prêtes a s emparer des navires allemands qui viendraient se réfugier dans les eaux territoriales. Encore deux croiseurs allemands coulés New-York, 7 août. — Le capitaine du vapeur c Uranium » ànfonne le consulat britannique qu'hier ses antennes ont recueilli un télégramme hertzien du « Lusitania » disant que le « Lusitania » avait été poursuivi par deux croiseurs allemands, mais que des navires de guene britanniques sont survenus, ont pourchassé ces croiseurs et ies ont coulés. Combat anglo-autrichien On mande de Millan qu'on s'attend d'un moment ià l'autre à un combat dans 1 Adriatique. Tj«ne «escadre britannique a disperse la flotte autrichienne devant Antivari. L'entente franco-anglaise Paris, 9 août. — L'entente des autorités ma Paris, 8, 18 h. 15. Académie des Beaux-Arts envoie expression de son admiration enthousiaste et de sa reconnaissance pour la noble nation belge et son héroïque défense contre les barbares. Les membres de l'Académie royale de Belgique ont immédiatement répondu : A l'Académie des Beaux-Arts, Palais de l'Institut, Paris.Profondément touchée de votre témoignagede bonne confraternité et d'amitié pour la nation belge, l'Académie royale de Belgique vousen exprime sa reconnaissance.. Au moment où nos héroïques armées combattent côte à côte pour la justice et 1 honneur outragés, nous avons pleine confiance en leuT succès final contre les barbares, et envoyons à la France salut fraternel. Le Barre-u M HenTÏ Robert, bâtonnier du barreau de Par's a adressé à M. Léon Théodor, bâtormiej ï du barreau de Bruxelles, le télégramme sui- ^T Je vous envoie saCut fraternel barreau Paris. Transmettezle aux confrères de Liège, « [. Fléchet, dans une interview , déeteie qu'il Y~~' abuses et françaises est à ce point est fort improblable que les habitants aient |ntimes ang ^ ^ ^ ^ ^^ ^ foices tiré. L'offensive allemande arrêtée ÏAjtt&ri.'t& toute la France. J'ai la ferme conviction que Tasuite de la campagne nous apportera des succèsa portéepassera celui d'au- jourd'hui, mais ce début de campagne de guerre énergique, la brillante offensive que vous avez saoe,nous mettent dans une■morale qui nous apporte uns: récomort. Je suis profoixLónient heureux, au nom du gouvernement, de vous exprimer toute sa gratitude. « (S.) Messimy. * L'occupation de Mulhouse a eu lieu aujourd'hui. Le bruit que des mines avaient dnos troupes est totalement faux. L'ennemi, bienque rsouffrit beaucoup pllus que des D: très vifs emgagne au sud de -la Meuse témoignent de l'ascendant pris dès maintenant par la cavalerie française sur la cavalerie allemande. Une patrouille allemande, composée d'un officier et de vingt-deux uhlans, rencontre une patrouille française composée d'un officier et de sept chasseurs à cheval. Les lands hésitent à attaquer. L'officier français séance, tue'l'officier allemand et les vingtdeux uhlans s'enfuient, abandonnant le corps de leur chef. De nombreux faits semblables se produisent et constituent un symptôme intéressant de l'avantage que donnent aux Français leur entrain et leur décision. La retraite des Allemands Bulletin du soir Paris, 9 août. — On confirme que les Allemands, apTes l'évacuation de .Mulhouse, se sont retirés sur Neuf-Brisach. Dans leur retraite, ids ont incendié de nombreux bâtiments, maà vivres et à fourrage et rasé la forêt de rit les Alsaciens, annonçant qu'ils fusilleront impitoyablement tous les suspects. Néanmoins, l'enthousiasme des Alsaciens grandit continuellement. Des prisonniers saxons ont déclaré que la Saxe ne participe à la guerre qu'à regret. <*->- Hommages Français Le Grand Orient Le Grand Orient de France a tenu à féliciter chaleureusement, par l'intermédiaire de attitude est saluée avec respect et enthousiasme par tous les français. » Les journaux Le « Matin » dit que sur l'initiative du président du Conseil municipal de Pans, les couleurs belges et françaises ont ete arborées à l'Hôtel ue Ville. charge furieuse, un régiment les retranchements «JJe Le « Petit Parisien » a paru hier portant en manchette énorme, ayant comme sous-titre ces mots : «L'héroïsme belge émerveille le monde.» De M. Bérengcr dans l'« Action » : « Pendant que les Belges résistent utilement ' devant Liège et continueront devant Huy et " Nnonur, les Français pourront achever leur morale à la frontière et opérer leuT concentration d'armées pour les formidables ba: d'indépendance nationale qui vont être aires sur nos marches du nord-est et de l'est. , . La nation belge vient ainsi de s'acquérir un titre éternel de reconnaissance de la part de la nation française. __incéelapouT- ds dans li_ion, Ullîurfch, les,JhJ a direction de Wa.l- nue Français est devenu -le debiteur eternel de chaque Belge pour le sacrifice d'avantgarde oue vient de consentir, sous la mitrai.lle de l'assassin allemand, la Belgique à la France !» Répou es M. Max, en réponse au télégramme du président du Conseil municipal de Paris, lui a adressé ce télégramme : Au nom de la population bruxelloise et de ses élus, Je vous remercie de tout cœur des sentiments que vous nous exprimez. En ce moment suprême, où Belges et Français combattent côte à côte pour la plus noble des causi s, j'adresse à la vi-Lie de Paris mon salut enthousiaste et confiant. Vivent la France et la Belgique fraternellement unie*'Ad. Max. â M. Herriot, maiTe et sénateur de Lyon, M Max a adressé le télégramme suivant . Mul- Profondément touché par votre télégramme, je vous remercie chaleureusement des sentiments que vous m'exprimez. S1™^ i-t occupée La cavalerie française, tta- veSïnt t^iïe au galop, a poursnivi tote; 'a! emande. Les avant-posrt-es françaoa se S'leq allemande reteanehée, la mit en déroute. _ ■ .1 ',l~ n.c* 'o Colli f La Belgique est fière de combattre aux côtés de la France pour le droit contre la force brutale. Elle fera son devoir jusqu'au bout. Tout à vous,M. Max. Les membres de l'Académie de Belgique, correspondants de l'Institut de France, ont reçu le télégramme suivant : L'Institut K mot déroute est le seul qui convienne. Les perte* françaises ne sont pas excessives compa?ins qu'on leur ihnne. Plusieurs sont des Alsaciens-Lorrains. pour la vaillante armée beige, je prie Votre Majesté de croire à ma cordiale sympathie et de recevoir mes meilleurs vœux de succès dans cette lutte héroïque pour l'indépendance de son pays. (S.) NICOLAS. » Autre télégramme russe De Vladivostock, le général Sovitch a adressé au général Léman les félicitations de la garnison de cette place pour la brillante défense de Liège. L'occupation de Visé ici de nombreux réfugiés de Visé, ux, de Queue du , de Fléron et d'autrestés autour desquelles on s'est battu.incendies causée par les obus tirés par 3 sur le pont de bateaux en ■cpnstr!dans les environs LES ANGLAIS 4e la gare,Mouvand, BËLage qui luibeaucoup souffert. Il ne faudrait pas que nos amis anglais s'yLesga**des clvi ues trompent. Il n'y a pas, à Bruxelles, beaucoup j'ai» et l'abnégation de nos sol- de drapeaux et d'insignes aux couleurs bri'ajoute un mot à prupos tanniques. Mais cela ne veut pas dire quaorsde]aretraite, à Loncin.Beau amie, elle affronte la grande aventure. ,m"T^_,i- Jl,fifcÀifaK&erTrcT5ttë guerre. Elle a fait, jusqu'au dernier moment, des effort tenaces £ut l'éviter pour en presser l'Eurooe. Le discours de M. Asquith 1 a dit Les uhlans avaient faim de Liège à Anvers éloquemment ; elle accepte la lutte, parce que le droit, notre droitj^* "^f ;ientànotreUn aviateur bel; revenu d secours tu de infinie. écrit la « Métropole », qui ajoute sants détails : c Le général Léman a quitte Liège pour seloger dans un des forts, d'où il donne ses ordres. .... L'aviateur raconte ensuite que deux soldats belges rencontrant près de Liège six uhlans rirent ceux-ci s'approcher d'eux avec quelque hésitation. Mais comme les deux Belges les attendaient de pied ferme, prêts à toute éventualité sans manifester le moindre mouvement hostMe,'les Allemands enhardis les accostèrent : — Vous mangez bien chez vous? demande- rent-. _ pas trop mal, répondirent nos deux fan- + Q CCI x\ Q, Ce" n'est pas comme nous, firent-ils comprendre. Venez donc alors manger un peu de notrerata, proposèrent nos deux lurons. Les six uhlans ne se firent pas prier et suivirent sans plus de façon les deux Belges. La P^^,^^^^ «no grati- déclare que la situation reste normale Ubascours. Nous 1 accueillons avec u b Métronole », qui ajoute ces interes Jl. ILiIIÊCKE (De notre correspondant de Liège) . e, samedi soir. Dans l'incertitude du lendemain Nous sommes sans nouvelles de Bruxelles, de la su**re, de ce qui se passe en Belgique e leurs On vit au jour le jour, dans l'angoisse du lendemain. La ville reste morne, dans a attente de la délivrance, dans 'l'espoiT de voir de nouveau des uniformes de soldats belges me;es a ceux de leurs frères, (les Français et les Anglais. Il n'y a pas d'effectifs allemand Verviers germanisée A peine arrivés dans Verviers, les Allemands La ville. Où sont-en,-:? Toujours sur les hauteurs qui font face aux forts de Barchon, Evegnée, Fléron, entre la Meuse et la o^ISncîn MeuMre- ïîî£Xt^ oni fait s Dès à présent, tout est germanise a Un bourgmestre allemand préside aux destinées de la ville, tandis que M. Mullendorff, t député, goûte, derrière les rsts\s 5l^ y^eandtd r;,gs euu r^ et Chênée, par exemple. . On circule un peu à travers la ville ; mais, je iu rérj * c'est dans l'anxiété de la minuie qui bourgmestre bei stiivra Et puis, le canon n'a pas cesser de ton- j baïonnettes tudesques, les douceu: s de la cap tivite. M Mullendoinfermé dans les locaux ithénée,rue du Gymnase, et le doyen d'âge ner On l'entend par moment, empêchant sansdoute des trounandes de pa grand'routes, dans l'intervalle des n ° ,.-i • _• „ l^r. \." 1 nmn nrlis fvnrr fail On croit ici que les Allemands ont fait passer de]achambre est gaTde militairement, baionmlu- loin, au sud ou au nord, de l'artiüderie i nett€aucanon.lourdeI Les habitants,eux, ne sont pas molestés pour La gare des GuiUlemins est fermée ; il ne reste I autant qu'ils se soumettent a toutes les requiolus à Ans une seule locomotive. Toutes les com- s}ti0ns de la soldatesque muuications sont coupées avec Waremme. D aucuns cependant, essayent de gagner Bruxelles, n en est de partis à vélo, d'autres à pied ta;ns sont revenus, ayant vu de loin, en avant des forts, des patrouilles de cavaliers allemands en reconnaissance. D'autres ne sont pas revenus, ayant sans doute pu arriver à Waren A quelqu'un prêt à partir à vélo, je remets ces Ce consul de France à Liège, M. Pallu de laBarrière, a essayé de gagner Bruxelles en automobile, entreprise périlleuse s'il en est,car, ici,seues les voitures au service de la Öroix-Rouge peuvent circuler ; et elles ont eu vraiment fortà faire. Elles doivent être munies, de même queles ambulanciers, sur 'leurs drapeaux et brassards, de l'estampille spéciale du corps allemand. , Certaines de ces voitures, parties a la recherche des "blessés, ont vu les Allemands enterrer leurs morts sut les lieux où se livrèrent les récents combats ; et l'on sait si ceux-ci furent horriblement meutrieTS ! Il y a eu un mouvement assez considerable autour de l'Hôtel de Ville, où les autorités civiCes prennent, d'accord avec les officiers allemands, des mesures administratives. On me signale quelques dégâts encore causes par les bombes, rue Wazon et place de Bronckart. Les ambulances Les médecins, les infirmières et de nombreux volontaires ont été bien occupes depuis 8 jours. Le nombTe des blessés, aussi bien allemands que belges, amenés à Liège dans les ambulances a été considérable. Rien que pour le combat de Boncelles, j'en ai vu défiler plusieurs centarnes que transportaient camions et autos. C était le Sremier envoi ; il y en a eu bien d autres ensuite. Ceux qui sont le plus gravement atteinte S3t conduits dans les hôpitaux et des dlmrques. atteignit la commune hollandaise d'Eysden, où il fut recueilli par deux journalistes hollandais, qui le conduisirent en voiture à Maestrict. Une lettre de M. Fléchet Il ne faut pas que s'affolent les personnes qui ont laissé, quelque parent à Liège ou dans la région occupée. Ainsi, on prétendait que Warsage avait été mis à feu et à sang. Il n'en est absolument Tien. .M. Ferdinand Fléchet.,1'ancien député, bourgmestre de Warsage, a écrit de Maastricht à un ami de Bruxelles qu'il a été menacé d'être fui un seul habitant tirait sur les troupes allemandes cantonnées dans le village. M. Fléchet a été retenu pendant une heure, puis remis en liberté. Des amis l'ont obligé à quitter Warsage, et il est à Maestricht. Des uhlans Des gardes civiques rencontrent de-ci de-là des uhlans loin du gros de l'armée allemande. Ceux-ci, sommés de se rendre, n'hésitent pas à mettre bas les armes. Il ne faut pas s'étonner de ces incursions. Ces cavaliers allemands, sachant qu'on les envoie en quelque sorte à la mort, avouent qu'ignorant absolument la géographie du pays ils marchent toujours en avant. Ou bien ils retrouveront les leurs, ou bien on les fera prisonniers. Avec les Anglais Les Anglais sont des gens pratiques. La première chose qu'ils ont faite à leur entrée en Belgique fut de faire rechercher dans les régiments belges ceux qui parlaient anglais. On faisait passer à ces soldats un rapide examen ; puis ils étaient envoyés dans les compagnies anglaises récemment débarquées, afin d'y servir d'interprètes. Sauvés par les chiens On a rapporté à un confrère du « Matin » d'Anvers, ce trait touchant : « Une compagnie de mitrailleuses belges est cernée. Les hommes n'ont plus de munitions. gg&ufeA8 -8^ coûtem.wûta ««c oraves cme»- leurs so'dats leurs maîtres battus et rudoyés Ce sont ces molosses fidèles qui emportent le morceau, et la compagnie put se replier sans arand dommage, sa retraite étant protegee par ses chiens. Un soldat ramenait tantôt 1 un de ces chiens héroïques : il ae portait, avec peine, dans ses bTas, car la brave bête avait une balle dans la patte. Mais elle ne pleurait pas, et lechàit d'une grosse langue fiévreuse une egratienure que le pioupiou avait a la main. Je vous conte cela sans phrases et û est dans la guerre actuelle mille traits de cette espèce qui vous mouillent les yeux. * françaises sont sous les ordres des amiraux anglais tandis que, dans la Méditerranée, les escadres des deux pays sont groupées sous ie commandement en chef de l'amiral Boue de Lapeyrère. E,ti Allemagne La question des vivres Les rares nouvelles reçues d'Allemagne annoncent que, dans les grands centres, le manque de vivres se fait déjà vivement sentir. Cette situation, qui est pour nous un avantage incomparable, va s'aggraver avec une effrayante rapidité. rmagne est, en effet, un pays aux deux tiers industriel. Sa terre, trop pauvre, ne suffit nourrir 65 millions d'habitants. ED3e leur donne en quantité juste suffisante 600 millions de quintaux de pommes de terre et 116 millions de quintaux de seigle. Quant au blé, la céréaJe par excellence de la civilisation, le sol de la Germanie n'en fournit que 43 millions de quintaux (récolte de 1912) sur les 66 qui sont consommés annuellement. Le reste, soit 23 millions, représentant une valeur de près de 500 millions de francs, doit être demandé à l'étranger. Même remarque pour l'orge, matière première de la boisson nationale. Le pays en produit 95 ns de quintaux ; il faut en acheter 39 millions de quintaux, soit pour 546 millions de francs, au dehors. Grâce au blocus de la flotte franco-angüaise, à l'hostilité russe, à la neutralité italienne, l'Allemagne se trouve isolée du reste du monde. Où prendra-t-elle les millions de quintaux de céréales, les 700,000 quintaux de viande fraîahe et salée, les 200,000 têtes de gros bétail qu'elle importe chaque année, pour ne paifier que des aliments indispensables à la vie? Pas chez son alliée. L'Autriche se suffit à peine à elle-même pour le blé (19 à 20 millions de quintaux) et pour les autres céréales ; elle est même en déficit pour le maïs, dont elle importe plus de 7 mi(L'lions' de quintaux. Railler et dérailler Un Bruxellois qui est parvenu à s'échapper •d'Allemagne a vu, sur les wagons de la plupart trains transportant 2es troupes, des écri teaux portant ces mots : Morgen zü Paris C'est-à-diTe : « Demain à Paris ». Mais il arrive que des trains déraillent. Dans le Grand-Duché U en eût été ainsi chez nous Des correspondances du Grand-Duché ne, font comprendre comment cela se serait passf chez nous 6ans la résistance héroïque de no* troupes. Quand les Luxembourgeois se réveillèrent, le 2 août, et découvrirent qu'ils avaient été chez eux, employés dans des entreprises locales et qui, l'avant-veiUe, y travaillaient.encoreetXRemportaient comme si de rien n'était! ■Ftoïïh les protestations des Luxembourgeois les Allemands ne répondaient qu avec tadernière brutalité.,,., ar Quiconque circuflaii sur les routes, était «.rrêté comme espion, emprisonne. Des enfants de dix ans étaient jetés en pnson. Les vivres ont été pillés. Les Allemands se conduisent îîttéralement comme en pays connus bien que les malheureux Luxembourgeois ne Jeu? aient opposé aucune résistance. Leurs femmes mêmes s'en mêlent. Celles qui habitent Luxembourg, et qui sont mariées aux traî rts qui résidaient dans la ville et qui y ont ioué le rôle ignoble que nous disons ciblessus 'insultent maintenant les femmes luxemwV-eoises auxquelles elles faisaient la veille deî pSïSis ! Eues se moquent d'elles en leur diün 0'est vous qui êtes chez nous maintenant; et vous n'y resterez qu'avec notre agrément. Voilà ce qui nous pendait au nez ! Ici aussi, il y avait évidemment partout des offices ïlkmands qui cachaient leur uniforme dans un tiroir et qui étaient prêts à le revêtir pour occuper leurs ^ ^ ^ étrangler> fonctions dans l'armée amenée ehez nous En Suisse Une patrouille allemande Jeudi soir, une patrouille alUemande, qui avai( été poursuivie par une division de <?vale™ Sar^aise, s'estréfugiée en Suisse, pres de Beur n^veSn. La patrouille a été désarmée et eon' prisorunée. Mobilisation Paris 9 août. — L'état de siège a été prodlam* en Suisse. Le « Auszug » (Elite) et la Landwehi ont été mobilisés. On annonce que des Allemands ont tue une sentinelle suisse. L'opinion commence à s'* imouvoir. En Hollande Les blessés allemands à Maestricht Huit mille blessés allemands ©ont soignés e( ce moment à 'Maestricht et aux environs. En France Soldats de marque Paris 9 août. — Le « Petit Parisien » a,u nonce que de nombreux députés et anciens m* nistres ont rejoint leurs corps en qualité dt «Wles soldats ou d'officiers subalternes Of cirnotamment MM. Caillaux, Ceccaldi, Klot* Lebrun, Métin et le députe socialiste Jea- Bon. Péché avoué... M Gustave Hervé, qui se croyait antimil* tariste vient de demander à s'engager. Et voie, la conséquence de ce « bon mouvement » (qui fut celui de tant d'autres antimilataristes, depuis huit jours) : M' Henri-Robert, bâtormier de l'Ordre aes avocats, va proposer au Conseil de Xdre de réintégrer'M. Gustave Hervé comme avocat à la Coût de Pans. Une légion garibaldienne La « Petite République » dit que la Ligu* franco-italienne organise une legion garibaldienne. Le colonel Laura, president du ComiW garibaldien, a offert d'équiper un premier b* taillon de volontaires italiens. Une rue - de Liège » à Paris On va débaptiser des rues un peu partout. Le « Petit Parisien » arrive hier a Bru annonce que le Conseil municipal de 1 an» XnS décider que la rue de Berlin s'appe? leTa dorénavant rue de Liège.

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This item is a publication of the title La gazette belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1871 to 1940.

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