La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 February 1916
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s.n. 1916, 01 February. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 05 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2r3nv9b659/
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NUMÉRO 63 DEUXIÈME ANNÉE FÉVRItR 1916 PRIX DU NUMÉRO '— élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. aLBEKT. li.01 pus Belgks (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. FONDÉE LE i<* FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mfr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. L'Épuisement des Puissances centrales. La dernière comédie officielle jouée par le Parlement impérial allemand, à la fin de l'année, peut se résumer ainsi : L'Allemagne représentée par ses députés et son Gouvernement maintient mordicus qu'elle ne fait que se défendre contre une coalition de puissances jalouses de sa prospérité et de son prestige. Elle déclare qu'elle a donc droit à une réparation et à des garanties de sécurité pour l'avenir. Un certain nombre de socialistes se sont opposés à ce que ces garanties soient constituées par des annexions territoriales, mais ils ne semblent pas avoir contredit le Chancelier sur le point principal. Or, tant que cet impudent mensonge constituera la base de la politique des empires centraux, aucune paix ne sera possible. L'Europe et le monde ne peuvent accepter que les empires coupables du crime sortent absous et surtout indemnisés de leur forfait. Les pays civilisés seraient condamnés à subir indéfiniment un régime de paix armée toujours plus désastreux et aboutissant fatalement à un plus effroyable cataclysme. Et, d'autre part, l'impunité des Gouvernements criminels et leur triomphe, même incomplet, confirmeraient leurs peuples dans leur aveuglement insensé. Ils continueraient à se croire le sel de la terre, le cerveau du inonde, le peuple élu de Dieu, prédestiné à la domination universelle. Après dix-huit mois de la guerre la plus atroce et la plus désastreuse, ils en sont encore à l'adoration de la force brutale et sauvage et ils continuent à piller hypocritement et avec des apparences de formes légales notre pays, innocente victime de leur félonie. Et leurs Gouvernements ont l'audace de se proclamer les régénérateurs de la Belgique dévastée et dépouillée. Dans le même temps, leurs hommes publics et leurs journaux continuent à se pro lamer victorieux et à même d'imposer la paix à leurs adversaires. Mais ceux-ci sont tenaces et se sentent unis par la même conviction de leur droit et la certitude raisonnée de leur triomphe final. Il n'est pas encore possible de déterminer la durée de résistance des Germains et moins encore l'importance des sacrifices en hommes et en argent qu'il faudra faire pour forcer à merci l'hydre pangermaniste. Ceux t[ui l'ont lancée sur l'Europe sont obligés de persévérer dans leur crime par le mensonge initial lui-même qu'ils ont dû s'imposer et qui leur a servi de justification. Avant proclamé sans cesse qu'ils faisaient une guerre défensive, ils ne peuvent, sans donner un démenti à tous leurs actes et à toutes leurs affirmations, demander ouvertement la paix, alors qu'ils ne cessent de célébrer leurs victoires. Cependant il paraît évident à tous ceux qui suivent de près les péripéties du drame européen, que le monstre est mortellement blessé et qu'il perd son sang à flot. Nous attirons à ce sujet l'attention de nos lecteurs sur les renseignements ci-après qui viennent en grande partie d une source allemande et même pangermaniste : Maximilien Ilarden reprochait dernièrement à ses compatriotes de la presse de laisser de côté ce que coûtaient à la nation les victoires dont se vante le Gouvernement. « Vous oubliez, disait-il, que vous avez dépensé déjà 70 milliards ! » Ce total a paru exagéré de prime abord parce qu'il ne comprenait que les dépenses des quinze premiers mois. Or, il n'en est rien. Déjà on a relevé pour l'Angleterre seule, qui représente seulement le quart, ou si l'on veut pour être large, le tiers de la Quadruple-Entente, le total de 27 milliards de crédits votés en vue de la guerre. Le chiffre de 70 milliards pour toute la Germanie et la Turquie n'a rien d'excessif. Et comme depuis deux mois les dépenses n'ont fait qu'augmenter ainsi que le nombre d'hommes mis sous les armes des deux côtés, on peut dire d'une façon très approximative de la réalité, que bientôt les dépenses de la guerre européenne auront dépassé pour l'< nsemble des nations belligérantes le chiffre énorme de 200 milliards, c'est-à-dire 100 milliards environ pour chacun des alliances. Et ce total impressionnant ne comprend que les dépenses de la guerre. Il faut y ajouter les dévastations de tous genres accumulées sur tous es fmnts de bataille, les incendies, les pertes économiques et financières résultant de l'arrêt du travail, les morts prématurées dont le total est épouvantable. La somme de tous ces désastres nationaux et privés causés par l'ambition et l'orgueil des monarques austro-allemands ne pourra jamais être calcV.fe même approximativement. Les chiffres du journaliste allemand soiit d'autant puis croyables que cet écrivain est un pangermaniste forcené. Maximilien Ilarden écrivait en effet, le 22 novembre 1914, dans le « Zukunft » : « Renonçons à nos « misérables » efforts pour excuser l'action de » l'Allemagne. Ce n'est pas contre noire volonté que nous nous sommes » jetés dans cette aventure gigantesque. Nous l'avons voulue; nous » devions le vouloir. L'Allemagne l'a fait en raison de la « conviction » immuable » que ses œuvres lui donnent droit à plus de place dans le » monde et à de plus larges débouchés pour son activité. » Si Maximilien Harden crie aujourd'hui : gare! à ses compatriotes, c'est qu'il s'aperçoit que 1' « aventure gigantesque » pourrait bien se muer en débâcle. Ce n'est pas d'ailleurs la première fois qu'il se fait l'enfant terrible de son pays. Les chiffres des pertes subies depuis août 1914 par les années austro-allemandes et turques sont encore plus terrifiants que les dépenses de guerre. D'après la Croix Rouge de Genève on les évalue, pour les onze premiers mois, à -1,630,000 morts, 1,850,000 blessés et 820,000 prisonniers pour l'Allemagne; 1.610.000 morts, 1,865,000 blessés et 910,000 prisonniers pour l'Autriche; 110,000 morts, 140,000 blessés et 95,000 pri onniers pour la Turquie. On peut donc affirmer que les « victoires » allemandes ont affaibli considérablement les forces de la Triplice. Dans les combats de Champagne seuls, en septembre 1915, le colonel suisse Fevier évalue à 44,145 morts, 198,652 blessés et 23,955 prison iers, ies pertes allemandes. (Notons que ces chiffres ne sont pas compris dans ceux des onze premiers mois, que nous venons de citer.) Ces pertes, la Triplice est incapable de les réparer, tandis que les force* des Alliés ne font que croître, en dépit de leurs dépenses, en hommes et en argent, grâce aux immenses réserves de la Russie et grâce à l'Angleterre qui bientôt seulement sera à même de mettre « tout son poids dans la balance de la guerre ». Les Allemands sont restés arrogants et pillards, mais on sent que leur conviction n'est plus celle du départ pour la conquête. Leur organisation est encore demeurée ce qu'elle était à l'origine : une merveille de précision féroce, mais la vigueur de l'élan a disparu et a fait place à l'hésitation. Ils ne sont même plus vantards que dans leurs affiches sur les murs des villes belges. Plus que jamais l'on peut répéter : Confiance et endurance. I1ELBÉ. Prière de faire circuler ce bulletin

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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