La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 February 1916
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s.n. 1916, 01 February. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 06 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/959c53g26c/
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NUMÉRO 65 DEUXIÈME ANNÉE FÉVRIER 1916 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeuis de ne pas dépasser cette limite) J'ai foi dans nos destinées ; an Pays qui se défend s'impose au respect FONDÉE Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays de tous : ce pays ne périt pas ! l5ieu sera arec nous dans cette cause ayons les égards que commande l'intérêt général Respectons les juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). ' règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés LE Ier FEVRIER IQID atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre et attendons patiemment 1 heure de la réparation. A. MAX. Dignité Patriotique. M1* MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-J3RUXELI.ES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ■w.<iuAv.ia : j.es anaires eiant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. AVIS IMPORTANT La direction de la « Libre Belgique » N'A D'AUTRE ORGANE QUE SON BULLETIN ET NE PUBLIE AUCUN AVIS EN DEHORS DE CE BULLETIN. Tout en approuvant les publications qui poursuivent le même but patriotique et en admirant ceux qui se dévouent pour les répandre sans crainle du danger, elle croit utile de prévenir ses lecteurs QUE LES SEULES PUBLICATIONS DONT ELLE S'OCCUPE PORTENT LE TITRE : SUPPLÉMENT DE LA « LIBRE BELGIQUE ». La « Libre Belgique » est une œuvre spontanée ; elle ne SOLLICITE AUCUN SECOURS ET N'A JAMAIS AUTORISÉ PERSONNE A EN SOLLICITER EN SON NOM. La plupart des numéros sont distribués gratuitement. C'est pourquoi, pour éviter des méprises et des abus, nous mettrons à l'avenir sur les numéros distribués par les soins de la direction le mot : GRATUIT. La Belgique participera aux négociations de paix au même titre que les grandes puissances. Lundi 14 février, les Ministres plénipotentiaires de France, de Russie et d'Angleterre accrédités auprès du Roi des Belges, se sont rendus chez le Ministie des Affaires Etrangères de Belgique. Le prince Kuidasjef, prenant la parole, a déclaré, en son nom et au nom de ses collègues, ce qui suit : Les Puissances alliées, signataires du traité qui garantit l'indépendance et la neutralité de la Belgique, ont décidé, par un acte solennel, de renouveler les engagements qu'elles ont pris jadis envers votre pays. En conséquence, nous avons, nous, représentants de la France, de l'Angleterre et de la Russie, l'honneur de vous faire part de la déclaration suivante : Les Puissances alliées et garantes déclarent que lorsque le moment i) sera venu, LE GOUVERNEMENT BELGE SERA PRIÉ DE PREN-» DRE PART AUX NÉGOCIATIONS DE PAIX et que les Puissances » n'arrêteront pas les hostilités aussi longtemps que la Belgique ne sera » pas rétablie dans son indépendance politique et économique et n'aura » pas été indemnisée largement des dommages qu'elle a subis. Nous » aiderons la Belgique à se rétablir financièrement et commerciale-» ment. » Après que M. le B°" Beyens eut remercié les plénipotentiaires au nom du Gouvernement, les Ministres d'Italie et du Japon déclarèrent au Ministre que leurs Gouvernements, bien que n'étant pas au nombre des garants de la Belgique, sont complètement d'accord avec les trois Alliés en ce qui concerne ces assurances données a la Belgique. Trois Documents Après la magistrale épître de l'épiscopat belge aux évêques d'Allemagne et d'Autriche qui a acculé ceux-ci à un silence plus éloquent qu'un aveu, voici qu'on révèle au public les lettres qu'ont envoyées, en octobre et novembre 1915, les évêques de Liège et de Namur au Gouverneur allemand en Belgique et à M»r l'Évêque de Paderborn. Ces lettres répondent au « Livre blanc h allemand et à la brochure du chanoine Rosenberg au sujet des atrocités commises par l'armée envahissante et protestent contre les calomnies répandues par l'autorité teutonne pour essayer de justifier ces atrocités. Ces trois documents font claire et bonue justice des essais de justifications tentés par les chefs de l'invasion criminelle de notre pays. Ils sont naturellement restés sans réponse, et il paraît certain maintenant jue tous les délis lancés par notre épiscopat aux évêques et gouverneurs dlemands ne les feront pas sortir de leur piteuse atiilude. La vérité devient tous les jours plus resplendissante. Cette victoire jiorale est le prélude de la débâcle des puissances centrales et de leur ligne allié, le « Grand assassin des Arméniens », suivant le mot célèbre le Gladstone. LES GAFFES DE M. VON BISSING Les Flamands repoussent avec hauteur les offres du conquérant. MM. von Bissing, père et fils, ont perdu le sourire. Le pays flamand — et nous entendons par ces mots tous ceux qui, en Belgique, ont îutorité pour pailer en son nom — \ient de leur infliger à tous deux in camouflet retentissant. Nul n'ignore que, depuis des mois, le Gouverneur général en Belgique s'obstine, avec une persévérance digne d'un meilleur sort, à semer la zizanie parmi les deux races qui composent la nationalité bi Ige. La juerelle linguistique, qui entretient dans le pays une perpétuelle et langereuse effervescence, lui a paru spécialement digne d'être exploitée ît, dès son arrivée au Gouvernement général, nous l'avons vu travailler ivec ardeur à aggraver ces divisions, dans la conviction que l'Allemagne retirerait de cette politique habile de grands profits. M. von Bissing s'est trompé lourdement. Il s'est mépris complètement >ur le caractère belge qu'il croyait connaître, comme les attachés militaires allemands venus à Bruxelles pour nous espionner et nous trahir se sont mépris sur la valeur réelle de notre armée. Il s'est imaginé avec me candeur bien teutonne qu'il suffirait de combler les r lamands de aveurs et de donner satisfaction à leurs aspirations linguistiques pour eur faire oublier les horreurs de l'occupation et les précipiter dans les >ras du conquérant. Et, coup sur coup, il s'est mis à leur accorder toutes les réformes jui, dans sa pensée, (levaient plonger les Flamands dans l'allégresse et ui valoir leur gratitude éternelle. Des journaux flamands ont été créés; in théâtre a été ouvert ; la loi sur l'instruction obligatoire a t té modifiée ; 'application des lois sur l'enseignement du flamand a été confiée à des lamingants notoires; le régime mixte spécialement institué pour 'agglomération bruxelloise a été supprimé; dis cours spéciaux de lamand ont été créés dans les écoles normales ; les noms des rues ont ;té presque partout flamandisés et, dans certaines villes des FI .ndres, M. von Bissing n'a pas craint de bannir complètement le français au )Oint d'en interdire même l'usage à la population. Il ne restait plus au Gouverneur général en Belgique qu'une gaffe à commettre. Elle ne s'est pas fait attendre. M. von Bissing a annoncé son intention d inscrire au budget de 1916 un crédit pour la transformation de l'Université de Gand en Université flamande. Cette fois le pays flamand s'est réveillé. Il a jugé que l'autorité allemande dépassait es bornes permises et qu'il importait à la sauvegarde de sa dignité et le son honneur de mettre fin à ces fantaisies compromettantes. On trouvera ci-après la protestation pleine de noblesse, de dédain et le fierté patriotique dans laquelle les représentants de la cause flamande jnt stigmatisé comme il convenait cette insultante cotïrédi ■. C'est une lure leçon pour l'autocrate qui nous gouverné. Il s'attendait à des lotions de grâces, à des sourires. Au lieu de cela, on lui répond brutalement : « Mêlez-vous de vos affaires et f...ichez nous la paix ! » Le réveil est dur. Excellence. La « Libre Belgique » compâtit sin-jèrement à votre douleur et vous prie d'agréer l'expression de ses vives condoléances. Prière de faire circuler ce bulletin

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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