La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 January 1916
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s.n. 1916, 01 January. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5dm94/
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NUMÉRO 58 JANVIER 1916 ;KU 3S JrtRVICK PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX. FONDÉE LE 1" FEVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre par», ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons lot règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M" MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. ! AVIS. Un de nos lecteurs nous écrit : « Certains de nos concitoyens — toujours mieux informés que les autres — désignent telle ou telle personnalité du monde bruxellois comme collaboratrice de votre feuille. Il est du devoir de la « Libre Belgique de les mettre en garde contre les graves conséquences de leur étourderie » Ceux qui parlent à la légère exposent des innocents à des difficultés très graves. Ce qu'ils racontent sous le sceau du secret « est toujours répété » et inévitablement doit arriver aux oreilles d'un des innombrables espions allemands. Les personnes signalées seront arrêtées, mises au secret pendant de longues semaines, torturées (et nous ne souhaitons à personne de faire la connaissance de la torture des prisons teutonnes!); on perquisitionnera chez elles, on bouleversera tout; on les ruinera peut-être; en tous cas, leurs familles seront pendant de longues semaines en proie à d'indicibles angoisses... Un mot imprudent peut être cause de tout cela ! » Silence, s'il vous plaît ! Pas de suppositions ni de paroles hasardeuses! 11 ne faut exposer personne aux conséquences d'un propos imprudent. » A ces conseils excellents, la « Libre Belgique » ne peut ajouter qu'un mot, afin de faire taire ceux qui trouvent spirituel de faire croire à leur entourage qu'ils sont dans nos secrets : « Aucun de nos rédacteurs et de nos collaborateurs n'est actuellement connu (h; personne » ; toutes les mesures sont prises pour qu'ils échappent aux recherches indiscrètes des amis et des ennemis. L'Honneur et la Vie. « Et si cependant vous aviez accédé à l'ultimatum de notre Empereur? » Celui qui parlait ainsi était un Allemand, depuis longtemps hôte de la Belgique. Il parlait comme il sentait, en Allemand parvenu. 11 était sincère, car il ne voulait pas de mal au pays où, venu il y a vingt ans, sans sou ni maille, il était parvenu par son travail et sa ténacité à se créer une situation enviable dans le monde commercial,' et je ne doute pas que le sentiment qui l'inspirait était une vraie pitié pour la Belgique qui l'avait accueilli et enrichi. « Si vous aviez accédé à l'ultimatum ! » — Ce fut une protestation unanime de tous ceux qui l'entendirent. — « Pourtant, continua-t-il, vous n'étiez pas de force à résister à l'armée allemande, et vous le saviez ! Vous ne pouviez espérer recevoir assez rapidement des secours de la France et de l'Angleterre ; vous étiez exposés a toutes les horreurs de la guerre, et vous le saviez ! Votre pays devait donc fatalement tomber sous le régime de l'occupation allemande, et vous le saviez! Malgré tout, vous vous êtes entêtés à ne pas accepter la main que vous tendait l'Empereur, vous avez rejeté son amitié, vous avez méprisé la puissance de ses armées. Pourquoi ? Qu'y avez-vous gagné?... Vous avez sciemment couru vers le suicide. Pourquoi n'avez-vous pas fait comme la Grèce par exemple? » Ce raisonnement, tout spécieux, a été et est encore tenu par des étrangers qui placent l'intérêt au-dessus de l'honneur. Eh bien ! ils se trompent : si nous avions tenu cette conduite, nous aurions perdu et l'honneur et la vie. Et d'abord, notre cas n'est pas celui de la Grèce. Nous nous étions engagés, en cas de guerre, à ne prendre parti pour aucun des belligérants : Laisser passer les armées allemandes, c'était favoriser un de nos garants au détriment de l'autre. C'était trahir la France qui, fidèle aux traités, venait de promettre formellement de respecter notre neutralité et qui se préparait si peu à attaquer son ennemi en traversant notre frontière, que sa mobilisation, tout entière dirigée vers l'Est, ne la préparait même pas à se défendre au Nord. Nous ne pouvions pas agir autrement que nous ne l'avons fait. L'honneur nous le commandait. L'honneur ! De même que l'individu, un pays a quelque chose d'autre que le corps, quelque chose d'immatériel, il a l'âme qui l'anime, qui l'élève ou le dégrade, qui en fait pour le monde un objet d'admiration ou de mépris ; l'âme d'un pays fait sa gloire ou sa honte, d'après les actes qu'elle lui inspire ; l'âme d'un pays est faite des traditions du passé et des aspirations du présent : si elle le pousse à la veulerie, la lâcheté, la déloyauté, elle en fait l'opprobre de l'humanité ; donnez à ce pays la force, la richesse et la grandeur, il n'en restera pas moins méprisable et méprisé, autant qu'est méprisé un homme malhonnête, quelles que soient sa puissance et sa fortune, parce que, à l'un et à l'autre, manque cette chose essentielle qui fait l'ornement de l'âme, l'honneur. Vivre sans honneur est la marque d'un caractère bas et vil ; la mort est préférable : « Potins mori quam fœdari ! » Ah ! certes, cette noblesse de sentiment, cette grandeur intime qui surélève l'âme n'est pas comprise par tous. Il est (les peuples « parvenus » qui croient que, possédant la puissance matérielle et des armées invincibles, se sentant redoutés par leurs voisins qu'ils écrasent par leur faste et leur or, ils sont au-dessus de cette chose qu'on ne voit pas, mais qu'on sent, ce rien qui est tout, l'honneur; ils s'imaginefit que leur force remplace l'honneur, ou qu'elle « est » l'honneur ; et leurs actes se conforment à ce concept immoral. Ces peuples sont dangereux et malfaisants, et l'histoire est là qui prouve que toute nation, même arrivée à l'apogée de la foire matérielle, se perd et s'abîme quand elle a perdu l'idéal de la beauté morale, l'honneur. L'Allemagne, parjure à son serment, demandant de la Belgique une concession immorale, l'immolant parce qu'elle voulait rester fidèle â ses engagements, a perdu l'honneur : quelle que soit sa force matérielle, elle succombera à la perte de sa force morale, elle est mûre pour la décadence et sera punie de son forfait. Elle ne pourrait se sauver qu'à condition de changer de doctrine. La Belgique, petite, faible, sans ambition ni prétentions, a sauvegardé sou honneur, s'est sacrifiée tout entière pour le conserver, semble devoir mourir pour l'avoir sauvé : L'honneur la sauvera, la relèvera glorieuse, magnifiée, rayonnante à travers les temps; elle revivra, parce que son âme aura maintenu, au plus profond de l'infortune, la grandeur morale et la dignité que seul peut engendrer le culte exalté de l'honneur... Cette double prédiction repose sur des lois qui, dans le monde moral, sont aussi positives, aussi absolues que les lois physiques dans le monde matériel. •* * La Belgique a sauvé l'honneur, — l'honneur sauvera la Belgique. Si nous avions accédé à l'ultimatum infâme, à la proposition du déshonneur, que serait-il advenu? L'Allemagne réclamait le passage libre et l'utilisation des forts de Liège et de Namur, qu'elle aurait . \ t j il Prière de faire circuler ce bulletin

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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