La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 May. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zg6g15vn5h/
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LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre, Adolphe MAX. Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M,r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KO MM A N DAN TUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. PRIÈRE DE FAI 15E CIRCULER CE BULLETIN. Nos lecteurs n'auront pas été sans remarquer notre insistance à leur répéter cet avis. Comme la prudence ne nous permet pas d'augmenter notre tirage autant que nos amis le dési-seraient, vu la dil/iculté d'introduire dans la capitale des colis trop volumineux, nous avo)is compté, dès le premier jour, sur le patriotisme de nos « abonnés » pour nous aider dans notre tâche. Que chacun des exemplaires de notre petite feuille passe de main en main. Qu'importe si le propriétaire la voit revenir un peu souillée, un peu déchirée, qu'importe même s'il ne la voit pas revenir du tout. Il se consolera en se disant qu'elle fait du chemin puisqu'elle a peine à retrouver sa route. Elle aura donc ainsi atteint le but cherché par ses éditeurs. Cent exemplaires doivent représenter au moins mille lecteurs. Or, comme nous tirons... chut! taisons-nous, les Boches ne doivent pas le savoir. LA VICTOIRE SERA AUX ALLIÉS. L'OPINION d'un ÉCRIVAIN MILITAIRE NEUTRE. Le colonel danois N.-P. Jensen, qui jouit d'une très grande réputation comme o/ficier et comme critique militaire, publie dans le Berlingske Tidende, de Copenhague, une longue analyse de la situation actuelle des di/férents théâtres d'opérations de la guerre. Voici la partie de cette intéressante étude où l'écrivain danois conclut que la victoire appartiendra aux Alliés : « La guerre franco-allemande de 1870-1871 dura six mois. La guerre mondiale d'aujourd'hui a déjà durée plus de huit mois, mais rien encore n'est décisif. Les espérances du début ont été en Allemagne absolument déçues. Le général de Bernhardi avait décrit, dans son Vom Heutigen liriege de 1914, ce que les Allemands « voudraient » faire et ce que leurs adversaires « devraient » faire. Mais le général Jofiïe n'a pas suivi ses indications; la conséquence en fut que l'armée d'invasion allemande, après une offensive de quinze jours, se vit obligée de reculer et de prendre position, vers le milieu du mois de septembre, derrière la rivière de l'Aisne. Cette position s'étendit progressivement de Bàle à la mer (Nieuport). » Le plan de campagne des Allemands avait donc complètement échoué; de l'offensive, ceux-ci passaient à la défensive. Cependant, comme le général Joff're ne disposait pas de forces suffisantes pour continuer son offensive, il dut s'arrêter en face de l'ennemi. Les deux parties commencèrent alors à fortifier leurs positions. Les Allemands furent ainsi forcé de combattre d'une façon qui tait justement celle qu'ils avaient voulu à tout prix éviter. Le général de Bernhardi dit à ce sujet ( Vom heutigen Kriege, II, p. 253) : « Uuant à nous, nous » ne nous défendrons certainement pas derrière des glacis et » des fossés. Le génie des Allemands nous en garde. » Néan moins, il est arrivé ce que les Allemands repoussaient éner-giquement, et ils ont depuis combattu sans interruption dans ces mêmes positions sans réussir à s'approcher d'un seul pas de la fin. Les batailles furent des boucheries épouvantables qui ont occasionné d'immenses pertes et dont les Allemands — d'après ce qu'on dit — ont eu à souffrir bien plus que leurs adversaires. En même temps ils étaient obligés d'accepter le combat avec les Russes sur le théâtre oriental : ils n'avaient donc plus la libre disposition de leurs forces. Or le résultat décisif devait être cherché par eux sur le théâtre occidental, car les Russes peuvent toujours l'éviter en répétant la tactique suivie en 1812 contre Napoléon. Mais, comme les Allemands désirent à tout prix empêcher les Busses d'arriver à Berlin, but commun des Alliés, une très importante portion de leurs forces doit rester en parmanence sur ce front. » 11 semble naturel de se demander pour quelle raison le général Joff're n'a pas profité de cette situation pour forcer la position occupée par l'ennemi. En effet, cela aurait pu se l'aire ; mais le seul profit qu'on en eût tiré, c'eût été de voir les Allemands se retirer dans une position analogue, préparée d'avance, et contre laquelle le même effort aurait été à recommencer. Si le général Joff're n'en a rien fait, c'est qu'il se proposait un but plus haut. Il ne prendra largement l'offensive que quand les armées franco-anglaises seront assez fortes pour obtenir un résultat tel que les Alliés pourront dicter la paix à l'Allemagne. Voilà pourquoi toutes les mesures doivent être prises avec calme et méthode et qu'il faut reculer l'entrée en action jusqu'à ce que toutes les chances d'exécution soient assurées. Tout semble indiquer que ce soit là le « leitmotiv » du général Joff're, en plein accord avec les généraux French et kilchener. Les grandes opérations ne commenceront donc que quand les armées alliées auront reçu les renforts et les munitions nécessaires. On travaille certainement avec cette idée-là, et la marche en avant se fera quand le général Joffre aura jugé le moment venu, où avec un maximum de forces il obtiendra un maximum d'effet. Et c'est là la vraie stratégie. » Après avoir démontré la supériorité du recrutement français, le colonel Jensen conclut : « Il est vrai que les Allemands sont 70 millions contre 40 millions de Français... mais la lutte se présente pour la France dans des conditions des plus favorables. Car, tandis que l'Allemagne ne peut employer qu'une partie de ses troupes sur le théâtre occidental, la France est en état de jeter toutes les siennes, puisqu'elle n'a rien à craindre des Etats neutres qui l'entourent. Si l'on ajoute à cela que cette fois la France n'est plus seule, mais que des armées belges et anglaises luttent à ses côtés, il est'naturel que les Alliés soient fermement convaincus de leur victoire, et il faut reconnaître QUE CETTE CONVICTION BEPOSE SUB UNE BASE SOLIDE. » (l,e Temus.) PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN NUMÉRO 21 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) MAI 1ÇM.H

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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