La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 December 1916
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s.n. 1916, 01 December. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 17 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/804xg9g78g/
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J'ai foi dans nos destinées ; un Pays qui se défend "s'impose au respect de tous: ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste. ALBERT, ROI DES BELGES (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. Max. FONDÉE LE lor FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr. MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR -- BRUXELLES BUREAU ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Allocution prononcée en l'église des SS. Michel et Gudule, le dimanche 26 novembre 1916, par S. E. le Cardinal Mercier. Prenez connaissance de la vérité, car dans la vérité est la liberté. (Joan. VIII, 32.) Les quatre ou cinq dernières semaines que je viens de passer sont peut-être les plus douloureuses de ma vie, les plus angoissantes de ma carrière épiscopale. Les pères et les mères de famille, qui se pressent ici autour de cette chaire, me comprendront. L'épiscopat est une paternité spirituelle; Saint Paul l'appelle une maternité; « quand vos âmes sont en péril, écrivait-il aux Galates, elles me donnent les douleurs de l'enfantement. » (1) Or, j'ai vu, par centaines, de mes ouailles en péril et dans les larmes. Durant trois jours, dimanche, lundi et mardi derniers, matin et soir, j'ai parcouru les régions d'où les premiers ouvriers et artisans de mon diocèse furent emmenés, de force, en terre d'exil. A Wavre, à Court-Saint-Etienne, à Nivelles, à Tubize, à Braine-l'AUeud, je pénétrai en plus de cent foyers à moitié vides. Le mari était absent, les enfants étaient orphelins, les sœurs étaient assises, l'œil mort, les bras inertes, à côté de leur machine à coudre; un morne silence régnait dans les chaumières. On eût dit qu'il y avait un cadavre dans la maison. Mais à peine avions-nous adressé à la mère une parole de sympathie, que les sanglots faisaient explosion, et les lamentations, et les scènes de colère, avec des sursauts de fierté magnifiques. Le souvenir de ces scènes navrantes ne me quitte plus. Je voudrais courir à Anvers, à Tirlemont, à Aerschot, à Diest, partout où elles se renouvellent, où il y a des douleurs à soulager, des larmes à sécher, des cœurs à apaiser. Mais, je ne le puis : mes forces et mes loisirs trahissent ma bonne volonté. Alors, mes bien chers Frères, j'ai pensé que je viendrais vers vous, au centre de mon diocèse et de notre pays. Vous vous ferez les propagateurs de ma pensée, les interprètes de mes sentiments. Fidèle à la salutation qui est familière aux évêques : « Pax vobis », « Que la paix soit avec nous », je vous apporte une parole de paix. Mais il n'y a de paix possible que dans l'ordre, et l'ordre repose sur la justice et la charité. (l) Qal. IV, 19. Nous voulons l'ordre, et c'est pour ce motif que nous vous avons demandé, dès le premier jour, de ne pas opposer de résistance active au pouvoir d'occupation et de subir, sans révolte, les règlements qui ne violent ni notre conscience chrétienne ni notre dignité patriotique. Mais le pouvoir occupant aussi doit vouloir l'ordre, c'est-à-dire le respect de nos droits et de ses engagements. L'homme a droit à la liberté de son travail. Il a droit à son foyer. 11 a le droit de réserver ses services à sa patrie. Les règlements qui violent ces "droits ne lient point la conscience. Je vous dis cela, mes Frères, sans haine ni esprit de représailles. Je vous dis cela parce que, disciple du Christ et ministre de l'Evangile, je vous dois la vérité. Je serais indigne de cet anneau épiscopal que l'Eglise m'a mis au doigt, de cette croix qu'Elle a posée sur ma poitrine, si, obéissant à une passion humaine, je tremblais de proclamer que le droit violenté reste le droit, que l'injustice appuyée sur la force n'en est pas moins l'injustice. L'ordre réclame la justice; il exige aussi la charité. La charité, c'est l'union. Et l'union est, pour l'homme, sa loi de la vie dans le triple domaine de la vie où la nature et la foi le font naître et grandir, la famille, la patrie, la société chrétienne. L'homme se doit à sa famille: l'époux à son épouse, l'adolescent à ses parents, le père à ses enfants. L'homme se doit à sa patrie; les classes sociales doivent s'entraider dans la solidarité nationale. Le chrétien se doit à son diocèse, il ne se rattache à l'Eglise Catholique, sa mère, que par l'intermédiaire de son évêque. Et c'est pour cela, mes Frères, que vos évêques ont, à l'heure présente, le cœur brisé. Ils ont vu des milliers de leurs fils arrachés à leur sollicitude pastorale, emmenés vers l'inconnu, brebis errantes sans pasteur, en proie aux périls de l'isolement, de la colère impuissante, peut-être du désespoir. » Monseigneur termina son allocution par un appel à la prière; puis, la cérémonie achevée, la foule s'écoula dans le plus grand calme, obéissant ainsi à la voix de son vénéré pasteur, qui venait de lui demander le recueillement, plutôt qu'à la crainte des punitions. * * * La punition dont la ville de Bruxelles a été frappée à la suite des manifestations loyalistes du 15 Novembre a mis une Prière de faire circuler ce bulletin. NUMÉRO 102 DEUXIÈME ANNÉE DÉCEMBRE 1916 PRIX DU NUMÉRO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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