La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 May. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mg7fq9rb4w/
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NUMÉRO 75 DEUXIÈME ANNÉE Mai 1916 ^ PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinée*JttB qoi se défond a*fanpQ&s£.u ff&pteA de ton* : ce pays ne périt pas F Ôten sera avec vmi «SonH caSte càns® juste. ALBERT. Roi dcs Bei-38S U asût sou). Aoceptoos provisoirement iea sacrifice* coi ooos aoat à( HàbBnd&ns paçienanaeBt Pheure de la rojjiaHifKWt. A. .MAX. FONDÉE LE t* FÉVRIER 1915 j&avers le* personnes qai dmarinent par la force militaire autre gMtt», awén* les 'êgarcls qne costtaaade 1 intérêt générai. Respectons le» rèffieaftents qu'oU» nous imposent anssi longtemps qu ils 2» portent atteinte ni à 1s, liberté de nos consciences chrét&xmee ni a notre Dignité PatriofipM*. M" MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER ME SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÈGRAPmOOE î KOMMANDANTUR-BRUXELLES BWSEAOX ET AXJKHïraSTRATÎOfJi fié pouvant être un emplacement de tout repos, ils sout installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles «oui la domination allemande, nous avons supprimé 1b page .d'annonces et conseilloûs à nos clients de réserver leur argent pont1 des temps meilleurs. Les Puissances défendront le Congo comme elles défendent la Belgique M. Klobukowski, ministre de France auprès la Cour de Belgique a fait la déclaration suivante au gouvernement belge : « En s'en référant aux accords Franco-Belges des 23 et 24 avril 1884, 5 février 1895 et 23 décembre 1908 ainsi qu'à l'assurance de son approbation de la note en cause du Congo transmise le 19 septembre 1914 par le ministre d'Angleterre au gouvernement belge et à la déclaration faite le 14 février 1916 par les Puissances qui garantissent l'indépendance et l'intégrité de la Belgique, le Gouvernement français prend à cœur de déclarer qu'il accordera au Gouvernement belge sa collaboration au cours des négociations de paix pour maintenir le Congo Belge dans sa situation territoriale actuelle et faire accorder à cette colonie un dédommagement spécial pour le dommage qu'elle a dû souffrir pendant la guerre. » Les représentants de l'Angleterre, de la Russie, de l'Italie et du Japon ont adhéré à cette déclaration. Pleurs et grincements de dents M. Ribot aurait-il raison, et l'effondrement du colosse allemand serait-il plus proche qu'on ne s'y attendait ? Un fait est certain : il se passe en Germanie des choses don^ la gravité ne peut échapper à personne, et dont la presse teutonne ne peut plus ne pas parler. Le torchon brûle en Allemagne... Dans les sphères supérieures, c'est le désarroi, l'incohérence, la discussion ; et la retraite imposée à von Tirpitz,le grand homme delà marine, prouve à l'évidence que dans les milieux dirigeants n'existe plus l'unité de vue, ni l'unité d'action. Les derniers événements y ont jeté le doute, la crainte, l'hésitation, précurseurs de la débâcle qui s'annonce. Dans les centres inférieurs, populaires,on s'étonne,on demande, on réclame, on proteste; lesyeux jusqu'ici éblouis par les lumières officielles,commencent à distinguer et voirplus clair,et le formidable réquisitoire de Liebknecht au Landtag prussien contribue à jeter la clarté dans les masses; celles-ci commencent à raisonner, et le raisonnement c'est la vérité qui commence à se dévoiler, et la vérité est horrible ! Des centaines de mille de pères de famille et de jeunes gens sont tombés en holocauste pour servir l'ambition de quelques uns ; des centaines de mille de mutilés se traînent dans les rues, restant à charge à leurs familles ruinées ; des centaines de mille de femmes sont réduites au veuvage, souvent avant l'hymen ; des millions de petits orphelins appellent en vain le père qu'ils ne reverront plus. C'est le deuil partout, les lamentations partout, la désespérance partout, et pas une famille, pas une, n'échappe au malheur général ! Et la guerre se poursuit, insatiable, exigeant de nouvelles victimes, de nouveaux sacri fices. Jadis Populo était berné par le récit de mirifiques victoires habilement ampoulées, les drapeaux claquaient au vent, on chantait le Deutschland uber ailes ; maintenant le stimulant commence à manquer, les victoires ne sont plus que factices et inventées, et le peuple demeure stupide et murmure. C'est que la misère s'étend toujours plus impitoyable, frappant surtout la clause laborieuse, et celle-ci entrevoit le spectre de la famine ; l'épargne est épuisée et la faim ronge ; la mortalité infantile devient effrayante, la morbidité s'accroit, faute de nourriture adéquate; les transactions commerciales s'arrêtent, l'industrie chôme, la mer reste fermée comme les frontières : rien ne sort plus, rien n'entre plus : c'est la vie nationale qui se ralentit et s'arrête. Et pour couronner le hideux spectacle de ce peuple qui meurt par manque de ressources, voilà qu'on double ies impôts, voilà qu'on impose de force un nouvel emprunt de 8 milliards! Et la guerre continue sa course fatale, et tout espoir de victoire finale s'évanouit. Est-il étonnant que les populations pourtant si rigoureusement disciplinées, si crédules, si soumises, commencent à se remuer, à exiger le terme de tous c< s sacrifices inutiles, à menacer sourdement ? Certes, le danger est grand : insuccès sur tous les fronts, doute et incohérence en haut, incertitude et souffrance et révolte menaçante en bas. Devant le danger, les feuille's publiques, inspirées par le gouvernement, impuissantes à avouer la vérité, reçoivent l'ordre de calmer le peuple, de le ramener dans la voie droite. Elles parlent, mais quelle différence de langage, et comme le ton des journaux souiigne bien la différence dans la mentalité fondamentale du peuple lui-même! Voici le Prussien : c'est Wolff, le plus grand journaliste allemand, qui vocifère dans le Lokal Anzeiger, La vue du sombre tableau qui se dessine dans l'Empire surexcite sa plume. C'est la bête qui est acculée, qui flaire l'étendue du péril, la proximité de la fin. Elle bave, écume, bondit, hurle, rugit; ses yeux s'injectent, elle se sent saisie à la gorge, impitoyablement, secoue la crinière, hérisse les poils, et alors même qu'elle se voit en face de la mort, qu'elle crache l'écume déjà sanglante, elle se redresse encore dans un dernier effort pour lancer une terrible menace au monde. C'est bien là le Prussien, dont l'instinct de barbare remonte toujorrs à la surface.L'Allemand du Midi, le Bavarois, est plus policé, plus calme, plus doux ; il ne pose pas à la bête furieuse, ne se butte pas contre l'impossible. Il tend à amollir la colère populaire, il raisonne, il flatte, Il exhorte, il encourage, il stimule, il en appelle aux grands sentiments du devoir et du patriotisme.«La Fatrie est en danger ! Quelles que soient nos souffrances et nos ressentiments, serrons-nous autour d'elle pour la défendre et la sauver ! Ayons confiance ! La situation est grave, confions-nous à nos chefs aimés : agir autrement, c'est pécher contre la patrie allemande. » Au lieu de menacer il s'adresse au cœur. Tel est le langage du Bayrisch Staatszeitung, organe officieux en Bavière. Prière de faire circuler ce bulletin

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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