La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 October 1915
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s.n. 1915, 01 October. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 14 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2z12n50h5c/
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NUMÉRO 48 nnrv r\ j OCTOBRE 19Î5 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) tfHHL I fflJMMI HiTWWRTBCfîTOBlBBI WIII J JW LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés. . .. et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX FONDÉE LE 1er FÉVRIER 191S Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M*r MERCIER. fn«flT><gTi 'fffflïïWWfflfTir HIIWIMMU llll Ul Ti rroiiaOTWsnrtaBrMW.^ g/a tfwmrmni Hll i li i 'I II II IIHH l»M I mil I || I BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile . ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Une visite à M. Lloyd George M. Charles Humbert, sénateur français de la Meuse, a fait dans le Journal le récit de l'entretien qu'il a eu à Londres avec M. Lloyd George, ministre des munitions. Nous extrayons de ce récit les passages qui nous ont paru les plus intéressants pour nos lecteurs. Je reviens enthousiasmé, émerveillé de ce que j'ai vu et entendu, ne sachant si je dois admirer davantage l'homme qui a su galvaniser les énergies de tout un peuple, ou le peuple qui incarne en cet homme ses vertus traditionnelles de volonté, d'obstination, de puissance créatrice. Le peuple anglais comprend et aime en Lloyd George l'homme qui fait passer par-dessus tout, le souci ardent, constant, exclusif du salut national, celui qui ne pense aujourd'hui qu'à ce sujet suprême, qui domine non seulement la vie de l'Angleterre, mais celle de toute i humanité. Cette préoccupation, voilà comment il la traduisit lui-même, au début de 1915, à la Chambre des Communes : * 11 m est indifférent de savoir ce qu'il adviendra de moi après la guerre. Peu m'importe d'être réélu ou non. La seule chose dont je m occupe à l'heure actuelle, c'est la guerre; le seul but que je vise : la terminer victorieusement dans un délai aussi bref que possible. » Ces paroles vigoureuses expriment bien l'âme de celui qui est aujourd hui à la tête de l'organisation la plus formidable peut-être du monde entier, et qui exerce sur cet ensemble complexe et divers une autorité presque absolue. C est bien vrai, me dit M. Lloyd George, que plus d'une : fois les journaux allemands ont associé nos deux noms, nous faisant l'honneur de dire que notre propagande était la seule dont il y eût lieu de tenir compte. Nous n'en avons qu'une plus ardente conviction à poursuivre notre œuvre. « Tous les succès de l'Allemagne — succès qui auront, j'en suis certain, d amers lendemains — ne sont dus qu'à la supériorité numérique, non de ses troupes, mais des mitrailleuses, des canons, des équipements divers, des munitions qu'elles traînent avec elles. Cet outillage du combat moderne, l'Allemagne a eu le triste mérite de le préparer avant nous, de le mettre au point minutieusement; et maintenant elle s'applique à conserver son avance grâce à l'usage qu elle sait faire d'une industrie métallurgique et chimique admirablement développée dès le temps de paix et mobilisée tout entière, avec une organisation supérieure, pour les besoins militaires. » Nous savons ce que la France a fait et nous l'admirons ; nous avons une sincère estime pour les efforts remarquables de M. Albert Thomas et nous sommes convaincus que vous êtes, malgré les inévitables difficultés, sur la voie qui conduit au plein succès. Mais nous sommes heureux que ia France sache aussi ce que, de notre côté, nous avons entrepris, ce que nous avons déjà réalisé. » L'armée qui se lève, dit M. Charles Humbert, sera une des plus puissantes que le monde ait vues. Et lorsqu'on pourra dire, plus tard, l'effort accompli en si peu de temps par l'Angleterre, l'univers en restera frappé d'admiration. « Et tenez pour certain que nous ne sommes pas encore satisfaits, continue M. Lloyd Georges. Nous voulons faire, comme vous l'avez dit, toLpjrs mieux, jusqu'à la victoiie. » Cette victoire, j'y crois fermement. Mais il nous la faut, complète et rapide. 11 faut la mériter en travaillant. Travailler, voilà notre loi suprême ; voilà notre unique pensée. » Les alliés, nous le savons, attendent de nous un effort qui paraît presque surhumain. Cet effort, nous le faisons. » Je veux qu'on sache partout que notre fortune, comme nos richesses naturelles, comme le produit de nos usines, que tout cela est un.patrimoine commun que nous partagerons avec nos alliés sans compter, de même que vos soldats, unis aux nôtres, ont, sans compter, dépensé leur sang. » Dites à ceux qu'inquiète la situation ouvrière, le magnifique sacrifice qu on fait les trade-unions en renonçant, jusqu'à la fin de la guerre, à leurs privilèges les plus chers ; dites-leur que nos ouvriers, à présent, ont pleine conscience de l'importance vitale de la tâche qui leur est confiée. » Dites enfin que le gouvernement a maintenant sous son contrôle toutes les usines capables de produire canons, fusils, projectiles ou explosifs, ainsi que toutes les fonderies et les fabriques de machines-outils, — et qu'il ne sort pas de tout ce monde d'industries un seul kilo de métal, une seule pièc.e détachée qui ne soient destinés aux besoins des armées. » Une main-d'œuvre aussi experte que nombreuse est concentrée dans ces immenses ateliers; je n'ai pas hésité, comme vous l'avez souvent demandé en France, à faire revenir du front tous les ingénieurs. tous les ouvriers utiles. — Et j'ai le plaisir de constater que, maintenant, aussi bien sur la ligne de feu que dans le pays, il n'est personne qui ne comprenne cette nécessité, qui ne cherche à me faciliter ma tâche. » Et l'entretien se termina par ces paroles devenues célèbres : Tant qu'il restera sur le sol de France et de Belgique un seul soldat allemand, aucun de nous, Anglais, n'admettra même de rêver à la paix. PRIERE DE FAÏRE CIRCULER CE BULLETIN

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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