La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1918, 01 June. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 30 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ng4gm82v31/
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N« '155 QUATRIÊMR ANNÉE JUIN 1918 PRIX DU NUMERO — Elastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai foî dans «os destinées, un Pays qui 8e détend s'impose au respect de tous ce pays, ne périt pasl Dieu sera, a-vee nous dans cette cause juste ALBERT Roi dps B2».oes (4 août 1914) Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous' -sont imposés*, et attendons patiemment l'heure de ia réparation A MAX FONDEE LE 1" FÉVRIER I&15 Envers les personnes qui^ dominent par ta force militaire no.re pays, ayons les'égards que commande l'intérêt général Respectons tes règlements ^qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos -consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique Mo* MERCIER. Au Baron de B roque vil le. La nouvelle du départ de,Monsieur de Broqueville a produit une vive motion en pays occupé. Prisonniers dçpuis quatre ans, nous serions mal ënus de juger une politique-que nous igriororts;-mais quel'li'Omne d'Etat ui prend sa retraite sache que les Belges n'ouolieront jamais ce qu'il fit tour la Patrie. Interprète autorisé et responsable des sentiments de la nation, Conseil* ïr du Roi, le baron <le Broqueville a eu, le 4 août 1914, le geste sublime ue l'histoire immortalisera. Et si notre héroïque armée a pu arrêter un moment les hordes teu-onnes, si, comme. Orlando vient encore de le répéter, « l'histoire ne onnaît aucun peuple auquel ['humanité est aussi redevable qu'en-terS-le peuple belge », si * au point de vue du progrés de la titillation et de la défense-du droit, ta Belgique est le plup grand peu-ile de l'univers » si « t,q Belgique est l'étoile polaire dans le 'ir marnent de l'héroïsme et 'du martyre », c'èsr en grande partie à le Broqcten/ie 411e oojs le devons. de Broqueville, Liège, Léman, trois noms inséparables. Son initiât.ve el son énergie nous avaient donné la'loi' militaire, sa té-lacit.é 'el son courage firent qu'après Anvérs, au lendemain, de t'Yser, une irmée belge, plus forte, mieux équipée, mieux armée que'iàmaià, put temr ête à l'envahisseur. Albert le Giand, le Cardinal Mercier, le baron de Broqueville, trois iguTes-qu'auréolera l'histqire ef-que les autres peuple» nous envieront. Belges, soyons fiers-de nos grands hommes I Leur grandeur est faite en >artie de notre héroïsme, comme notre gloire leur est redevable de ses >Ias beaux éclats. LA LIBRE BELGIQUE M. de Broqueviile. Les journaux>bDches et, parmi eux, en tout premier rang, « La, Bel-;ique > épiloguent sur la crise de cabinet qui détermina la retraite de M. fë Broqueville et s'efforcent d'en tirer" des. indications favorables à leur >oli tique. Besogne facile dans l'ignorance où nous sommes des causes irofondes de la crise. Besogne stérile en tout cas, parce que le public >etge est trop accoutumé aux palinodies de cette presse stipendiée pour locueillir'autrement qu'avec des haussements d'épaules ses insinuations nalveillantes àrl'égard de notre ex premier. En vérité il ne faut pas être grand clerc en politique pour reconnaître (Ue cette crise était fatale.' Oh peut s'étonner quelle ne*se soit pas pro-luite plus tôt, étant donné !a situation anormale où opérait notre gouver-îement. Etabli depuis quatre longues années à l'étranger, coupé de toute :ommunication régulière avec la Belgique occupée, c'est à dire avec la )resque totalité du pays, privé du contrôle et des conseils de son-parle-nent — car le'parlement belge se trouvevde ce côté-ci du front et les luelques parlementaires qui se sont réfugie's-à l'étranger sans y êtrè con-raints par leurs fonctions sont jugés trèé sévèrement par Ja plupart de eurs commettants restés au pays —' dans ces conditions, il était.très diffi-:ile ait gouvernement, impossible même, de connaître avec exactitude les >ulsations rie l'opinion publique belge. Les consultations qu'il en pouvait aire étaient trop irrégulières et trop personnelles pour représenter vrai-nent l'opinion d'ensemble. ' Faut-il s'étonner dès lors qu'à l'occasion des graves problème î-politi-Hies, économiques et sociaux de l'après-guerre, il se soit formé là'bas, lutour du gouvernement, et parmi, les membres du gouvernement, divers :ourants contraires ? Cela s'explique d'autant mieux que les gouvernements de nos Alliés ne restent pas inactifs. Ils étudient tous ces graves problèmes. Ils posent les fondements de l'édifice futur 4e l'Europe. Ils prenneiît des- résolutions «t scellent des contrats qui engagent tout l'avenir. Mais ils font cela normalement, sous le coutrôle de leurs parlements respectifs,'avec l'appui éclairé de leurs peuples. Comment collaborer avec eux ? Dans quel sens ? Jusqu'où aller ? C'est au moment de prendre des décisions que nos chefs se sont divisés, les uns plus audacieux, les autres plus timides, les uns penchant vers une politique d'action, leîrautres plus enclins à unç. politique d'attente. Quelle que soit la politique qui l'emporte dans cette crise, le nouveau président du. Conseil,l'éminent M. Gctoreman , trouvera là une indication précieuse. Mais qiîi oserait affirmer que l'opinion de là-bas est l'opinion d'ici ? Qui oserait prétendre que l'opinion publique de toute la Belgique n'est pas et ne sera pas avec M. de Broqueville? En tout cas ce que l'on peut affirmer dès maintenant c'est que M. de Broqueville n^ perdu ici aucune des multiples sympathies qu'il .a conquises par ses hautes'qualités de chef d'Etat, par sou attcîe gouverner les Hommes, paî son habileté à tenir les rênes dans les passaçes les plus * dangereux pour un peuple. Nous nous souvenons et nous nous souviendrons. Il est l'homme de la loi militaire. C'est parce qu'il a fait voter cette "loi de réorganisation de notre armée, qu'avant lui aucun chef de gouvernement d'aucun pàrti n'avait osé entreprendre, que nous avons pu accomplir notre devoir s.ous les regards du monde, que nous avons pu tenir à Liège, tenir à Anvers, tenir à l'Yser. ^ Il est l'homme du 4 août 1914. Avec le Roi-, il présidait ce'conseil mémorable où se prenaient les décisions -les plus graves qui dussent être prises depuis que nous sommes Belges. Ce n'est pas un mince honneur pour un citoyen que d'avoir, à jwe minute de son existence^ tenu dans sa main la destinée de tout an peuple, que d'avoir été la conscience d'une nation. M. de Broqueville eut cet honneur. Il fut notre conscience en ç:e 4 août 1914, où notre âme s'exalta jusqu'à Xabnégation la plus entièrè* jusqu'à l'héroïsme^ plus ardent. Nous nous souvenons et nous nous Souviendrons, 11 fut encore l'homme de ces quatre longues et âpres années de guerre, de souffrance, d'espoir. Quelles responsabilités'il a portées! Quelle énergie il a déployée! Quelle force de caractère il lui a fallu ! Non certes M. de Broqueville n'a perdu, en Belgique occupée, aucutje sympathie. Le fait que les journaux boches et la presse stipendiée par les Boches saluent sa chute avec un plaisir non dissimulé n'est pas de nature à profiter à ceux qui l'ont fait tonber, si^c'est là le résultat d'une intrigue. Aussi bien ceux que la presse boche lui oppose, en cita.nl leuçs noms, repousseraient du pied, nous n'en doutons aucunement, ces complimerrts. L'opinion publique-tout entière, aiguillonnée encore par cette presse ven-, due,/.este donc favctfable à M. de Broqueville. Et encore'une fois, l'on ne doit pas ouhlrerque c'est de cette opinion là qu'il faudra teni^ compte, c'est de l'opinion (je'-ceux qui sont restés ici en,cofltact avec le peuple, et qui connaissent les exactes aspirations de la nation. Qui sait^'ilne faudra pas, au retour, soumettre à révision, bien des'procès jugés ? M. de Broqueville va donc- se reposer de son dur labeur. Mais l'on sent bien ici que sa tâche n'est pas finie. Bien des regards le suivront dans sa retraite,. Ses hautes qualités d'homme d'Etat, son intelligence claire e! prompte, son énergie soupje ej tenace, son llabiletc à mener les homme», ne doivent pas rester longtemps sans emploi. On le sent bien. 0(1 s'en rend compte- El deià l'on prévoit que's'il n'est pas le chef de cabinet de !d libération et du retour, il sera l'homme tout désigné pour occuper le poste éminent de Président de la Chambre de la Reconstruction nationale. Dans cette haute fonction de Président de la Chambre, il ■Saura mettre au service du pays, ses grandes qualités mûries par sa longue expérience

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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