La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 May. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4746q1tg4k/
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LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés..., Envers les personnes qui^dominent par la force militaire notre pays, ayons les et attendons patiemment l'heure de la réparation. égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous Le Bourgmestre imposent, aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos Adolphe MAX consciences chrétiennes ni à notre DIGNITÉ PATRIOTIQUE. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR -- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. UN MOINE GUERRIER. Je suis allé, ces temps derniers, dans ce qui nous reste de Belgique, de Belgique indépendante : un pauvre pays de brumes et de marécages, arrosé de sang, semé de ruines. De Nieuport à Ypres, les tranchées belges et françaises en marquent la frontière. Devant elles, une large zone d'inondation leur sert de fossé. Au XVIIe siècle, quand ils se battaient dans les mêmes régions, les soldats de Maurice de Nassau appelaient cette guerre, la guerre des grenouilles. Les choses n'ont pas changé. Aujourd'hui comme alors, on se dispute une grenouillère. Sauf sur quelques points où il y a des ponts, les armées ennemies sont séparées par 2 kilomètres d'eau ou de boue. Des fermes ou des hameaux ruinés émergent de place en place. On y a établi des avant-postes. La plupart sont inaccessibles le jour, à cause de la mitraille. Mais on s'y rend la nuit, pour la relève des troupes ou leur ravitaillement. Pendant que j'étais à P..., des officiers me proposèrent de visiter l'un de ces avant-postes, à l'extrême pointe des lignes belges. — Vous y rencontrerez, me dit-on, un homme peu ordinaire. Hier, c'était un moine. Aujourd'hui, c'est un officier. Après de brillants débuts dans l'armée, il entra, un beau jour, dans un couvent de Franciscains. La guerre l'y surprit et l'en fit sortir. Son froc jeté, il reprit l'uniforme et le voici lieutenant, décoré pour faits de guerre, réclamant comme une faveur d'être envoyé à des postes pénibles et périlleux. Nous partîmes donc pour aller voir ce moine guerrier dans son ermitage. Une digue de fascines y conduit, reliant des îlots boueux où l'on enfonce jusqu'aux genoux. Pour les traverser, chaque compagnie dispose de quelques paires de hautes bottes en caoutchouc. La nuit était claire. Un mince croissant de lune se reflétait dans la lagune. Du côté de Nieuport, les Allemands lançaient des fusées lumineuses pour éclairer leurs approches en prévision d'une attaque possible. Les canons ennemis grondaient au loin et, par-dessus nos têtes, les « 120 longs » français envoyaient leurs obus dans les cantonnements de l'autre côté de l'Yser. Ils passaient en sifflant comme des oiseaux, très haut dans le ciel. Après avoir marché pendant une heure, le bâton à la main pour ne pas trébucher, nous atteignions le village d'O..., ou plutôt ce qui reste du village d'O..., —quelques pans de murs, un clocher écroulé, une ferme éventrée par les projectiles. C'est là que se trouve la grand'garde commandée par le lieutenant L... Une quinzaine de soldats font le guet, car les tranchées allemandes sont à 200 mètres. Les autres, dans une cave, jouent aux cartes. Une recrue, arrivée d'hier, dort, le nez sur une poutre. Le chef est là-haut, dans une sorte de pigeonnier qui lui sert d'observatoire. Nous montons et il nous fait les honneurs de sa cellule. Cinq mètres de long sur quatre de large. Pour meubles, une paillasse, une chaise trouée et une table boîteuse. Pas d'autre luminaire, qu'une lanterne sourde, invisible du dehors. Notre ermite vit dans ce taudis depuis plus d'un mois. On relève ses hommes toutes les vingt-quatre heures. Lui, refuse d'être relevé. Observateur pour l'artillerie, il ne bouge pas de son poste, sans autre lien avec le monde extérieur que le fil de téléphone qui le relie au quartier général. On le ravitaille, comme on peut, les nuits de calme. Mais, parfois, les communications, sous le feu des mitrailleuses, deviennent impossibles. Il y a quelques semaines, pendant trois jours, on n'a pu envoyer d'eau potable. L..., pour étancher sa soif, prit de l'eau des inondations, de l'eau salée, où macèrent des cadavres, la fit bouillir dans une marmite et lécha les gouttelettes qui se déposaient sur le couvercle. L'autre soir, un obus est entré chez lui. Il éclata, mais par un hasard extraordinaire — peut-être, dit-il, un miracle — L... n'eut d'autre mal qu'une écorchure au doigt. A qui lui demande si la vie, dans ces conditions, n'est pas insupportable, s'il ne meurt pas d'ennui et de solitude, notre hôte répond : « Je n'ai jamais été aussi heureux. Le temps passe vite. Je fais mon petit ménage. Je veille sur mes hommes. Je communique mes observations. J'ai conscience d'être utile à mon pays. » Et, comme pour compléter sa pensée, il nous montre, sur la muraille ces mots, gravés au canif : « Vive le Roi! » Quelle distance entre cet homme, ce religieux, ce conservateur, ce royaliste, et le républicain, le socialiste, l'incroyant auquel il lui fait accueil! Et cependant, lorsque je lui serre la main, en toute sympathie, cette distance s'efface. Nous sommes tout près l'un de l'autre. Nous voulons, nous sentons, nous espérons les mêmes choses. Si les modes d'expression diffèrent, les sentiments sont identiques. Il est sorti de son couvent. J'ai quitté ma Maison du Peuple. Nous nous défendons coude à coude contre l'agression brutale et injuste. La Belgique d'hier est morte. Vive la Belgique de demain! (Le Journal.) Emile Vandervelde. LA BATAILLE EN FLANDRE. L'offensive allemande au nord d'Ypres est nettement brisée. Aucun doute ne peut plus subsister en ce qui concerne l'échec de cette troisième tentative de l'ennemi pour s'ouvrir la voie vers Dun-kerque ou Calais, et il est permis de considérer que cette offensive, qui fut annoncée depuis des semaines et minutieusement préparée, constitue le suprême effort des troupes impériales sur cette partie du front. Il est établi maintenant que les Allemands ne Prière de faire circuler ce bulletin. NUMÉRO 19 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) MAI 1915

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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