NUMÉRO 51 NOVEMBRE 1915 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés., et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX. FONDÉE LE 1er FÉVRIER 4915 nvers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M*r MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IR RÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR RRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. K>^ «*-v "Pc £CÏ& {yff ^ e_ £aiasIC if v-4 — — éL, «_ & 0&-?4*c & A & e.~ — ^®-M C €ïA& g-4.^1 <. eXSV+\.+~^<. ' ai dL "3c V>yy c cw ^ O-c - q £<-&. ^ ; Ola^. Q CHSÙC. <2-^- JteAvèf*- jlise** l^>v<^ 4u>/*~L+n <*4- ci-, ^ - jf'A&c- ^<- -» «" .OÙ <-€£<-&- • -TT/T" ^ Aj^ ^Zr^JZ / " JV'— »««••■—#■ - «• «"♦ -3 - t-vA-» —- _J) ot-.'îtu^ 'ik tf 'erfù-'c i 2>€ éV-c : ^ Nous remercions M. le député Terwagne de nous avoir fait l'honneur de s'adresser à nous pour transmettre à ses compatriotes restés au pays, ces paroles d'encouragement et de confiance. Venant d'un pays où la vérité n'est pas étouffée et bâillonnée comme ici, elles seront un réconfort pour tous ceux qui auront le bonheur de lire ces lignes animées d'un vrai patriotisme. Nous sommes heureux de voir aussi que nos efforts ont été iëmpris par nos compatriotes exilés aussi bien que par les îelges écrasés sous le joug de l'usurpateur. Nous remercions également le IJ{ Siècle, Y Indépendance Belge, la Métropole, le Courrier de Maestricht, des paroles flatteuses qu'ils ont bien voulu adresser aux « courageux rédac-,eurs « de la Libre Belgique. Nous sommes confus de ces éloges et surtout nous nous en voudrions de les accepter sans en renvoyer la plus grande part i nos nombreux collaborateurs : imprimeurs, propagandistes, etc., qui y ont plus de titres que nous. Tous nous sommes heureux de voir que notre petite feuille i pénétré jusqu'en Hollande et jusque chez nos Alliés. JUSTICE ALLEMANDE Simples réflexions dédiées à M. Maximilien Pfeiffei-, auteur d'un plaidoyer excusant les atrocités teutonnes. Monsieur, Vous êtes, nous dit-on, un membre distingué du Reichs-tag et l'un des chefs autorisés de la fraction du Centre. C'était aussi l'unedes'lumières du Reichstag et du Centre, M. Mathias Erzberger, qui, en août 1913,se laissait interviewer par un grand journaliste bruxellois. Dans cette interview, — dont l'histoire n'est pas close, — M. Mathias Erzberger tenait à peu près le même langage que M. le Ministre d'Allemagne à Hruxelles devait tenir, un an plus tard, à un autre journaliste de la capitale, quelques heures avant de remettre à notre gouvernement l'ultimatum de la Chancellerie impériale. Avec son aplomb d'ancien maître d'école, M. Erzberger affirmait que jamais, dans les documents les plus secrets dont il avait eu communication comme rapporteur de la Commission du budget de le guerre au Reichstag, il n'avait trouvé la moindre trace d'une intention hostile à la Belgique.D'autres indices, qu'il détaillait coniplaisamment, lui prouvaient, au contraire, que le gouvernement impérial préférait mécontenter les villes du pays rhénan plutôt que de donner le moindre sujet d'appréhension à ses bons amis les Belges. Puis, replaçant la question sur un terrain qu'il était sensé connaître mieux encore, il promettait, sur sa conscience de catholique, que si jamais, par un malheur'impossible, le gouvernement impérial allemand cédait à la tentation d'utiliser noire territoire pour de certaines combinaisons stratégiques et politiques, tout le parti du Centre se lèverail comme un seul homme pour la défense de notre droit. La guerre survint. M. Mathias Erzberger eut la "surprise de voir se dévoiler des plans grandioses, qui démentaient, de tout point, les documents confidentiels, communiqués PRIÈRE l)E FAIRE CIRCULER CE BULLETIN

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