La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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01 September 1916
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s.n. 1916, 01 September. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7kx6n/
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Numéro 92 DEUXIÈME ANNÉE Septembre 1916 PRIX DU NUMÉRO— élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite). LALIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées'; un Pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce pays ne périt pas ! Dieu sera avec nous dans cette cause juste ALBERT, Roi des Belges. (4 août 1914 ) Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés .. et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. FONDÉE le 1er février 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M»' MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE - RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION : ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile. ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Théologie Pangermaniste. Un hasard nous a mis sous la main deux brochures publiées en français d'Outre-Rhin, par le Comité de défense des intérêts allemands et catholiques pendant la guerre. Elles portant les Nos 7 et 8 d'une série intitulée : La Correspondance catholique mensuelle, et sont dues à la plume du « rédacteur responsable », de la dite Correspondance, M. le Dr E. Krebs, professeur de théologie, à l'université de Fribourg-en-Brisgau. Ce Herr professor Krebs s'était déjà signalé, au cours de la guerre, par deux volumes dont le titre est, si nous avonj bon souvenir : Am Ban der Zukunft '■ recueil de méditations politico-religieuses, où le pangermanisme le plus forceré s'exhale en un pathos d'une religiosité douceâtre. Le torpillage de la Lusitania y est célébré par des effusions de piété onctueuse, et notre magnanime Roi Albert s'y entend accabler d'invectives bibliques pour avoir osé, comme Séhon l'Amorrhéen, barrer le passage au peuple élu de Dieu. Les deux brochures que nous avons sous les yeux sont dignes de leur origine, et,.si elles ne contiennent plus la même mixture de guimauve et de vitriol, on y chercherait en vain de quoi réhabiliter la bonne foi et le bon sens de leur auteur. Analyser ce verbiage serait aussi impossible qu'inutile. Nous citons M. Krebs sa propre langue, en nous bornant à quelques passages caractéristiques. Le fascicule N° 7 est censé parler de la situation de l'Eglise en Belgique sous l'administration allemande. Il débute par cette protession de foi ; « Certes, je suis » juge et partie dans la question en tant que je partage le point » de vue allemand au sujet de la légitimité de l'entrée de nos » troupes en Belgique. Un traité écrit, déjà percé d'ailleurs à » l'avance de nombreux coups de canif, passe à mon avis après » les devoirs inéluctables, les nécessités impérieuses, de la dé-» fense du pays et du droit naturel » (page 71.) Laissons les « coups de canit », qui sont une manière hypocrite d'atténuer les calomnies que M. Krebs n'avait pas rougi de répéter touchant les prétendues Conventions anglo-belges. Ils ne changent rien à la portée du principe qui est ici énoncé, avec un cynisme dépassant celui de M. Bethmann-Hol.weg Pour M. Krebs,comme pour le chancelier « un traité écrit n'est qu'un chiffon de papier». Les atrocités allemandes en Belgique le gênent moins encore : « Dans un livre publié déjà au printemps de 1915 », (c'est le chef d'œuvre dont il vient d'être question) « et accepté par » la censure allemande, j'ai eu l'occasion de dire ceci : sous » la surexcitation des premières semaines de guerre et de » l'exaspération causée par les attaques effectives de francs-» tireurs, des excès de nervosité, des abus regrettables, mais » très compréhensibles, se sont produits du côté allemand. Ils » étaient la conséquence forcée des surprises et des guet-à-» pens de francs-tireurs. C'est la guerre ! » (p. 72.) C'est la guerre en effet, comme les appréciations ci-dessus sont la Kultur. Sur ces deux échantillons, la morale de l'auteur est jugée. Voici maintenant qui donnera la mesure de sa crédulité : « D'après le témoignage d'un expert autorisé, on » aurait pu avec 100,000 marks restaurer en peu de temps la » Bibliothèque deLouvain dans des conditions bien meilleures que » n'était celle qui a été incendiée » (Sic. p.80) 100.000 marks : 125 000 fr. ! En supposant qu'on affecte la moitié de cette somme à la bâtisse et aux aménagements, restent pour la dépense principale, 62.500 fr. ; c'est-à-dire de quoi acheter environ six mille volumes, au prix moyen où so ît les ouvrages scientifiques. Ces 6000 volumes, à la condition sans doute d'être allemands, remplaceraient avec avantage les inappréciables collections détruites par les pastilles fulminantes du service incendiaire des armées teutonnes ! M. Krebs, professeur d'université à Fribourg-en-Brisgau, s'est laissé conter cette bourde Kolossale par un expert autorisé. Expert en quoi ? En mystification ? Vraiment ce n'était pas la peine de déranger ce virtuose pour embabouiner M. Krebs. M. Krebs croit tout ce que les autorités allemandes lui ordonnent de croire, jusques et y compris leurs communiqués. Et ceux qui l'emploient, connaissant le diamètre de ses oreilles, versent dans cet entonnoir les énormités les plus déconcertantes : tout passe, sans l'ombre d'une difficulté. Exemple : « Le système de famine et la suppression de l'im-» portation de matières premières au moyen desquels l'Entente » veut forcer l'Allemagne à demander grâce, ont eu peur con-» séquence obligée de la part de celle-ci l'extraction de Bel-» gique de grandes quantités de matières premières. Mais toutes » les confiscations ont été payées, et l'établissement de la con-» tribution de guerre régulière a mis fin à l'emploi des réqui-» sitions. (p. 75.) Ces lignes sont datées de juillet 1916. Et M. Krebs les répand en Belgique avec l'espoir qu'elles y feront des dupes! Qu'il y ait encore, à l'heure actuelle, en Suède ou en Pata-gonie des adorateurs béats du fétiche allemand prêts à croire ces contre-vérités monstrueuses, c'est possible après tout, puisque l'existence du Wol/fs-Bureau est un fait. Mais venir nous débiter cela, dans notre pays, à nous qui voyons tous lf>s jours les pillards allemands opérer sous nos yeux et à nos dépends, épuiser avec l'avidité de la pieuvre, toutes les ressources de notre vie économique, la fortune privée comme la fortune publique, faire main-basse surtout ce qui est à leur convenance, de quel nom s'appelle le genre d'audace qu'il faut pour se moquer aussi outrageusement de ses lecteurs ? M. Krebs est pourtant venu en Belgique faire ce qu'il appelle « un v.yage d'études ». (p.78) N'a-t il donc rien vu? Etait-il dans la suite du général Jank>f, le fameux Bulgare à qui la Belgique occupée semblait un immense jardin ? N'a-t-il pas lu les affiches qui promulgent à peu près chaque jour quelque nouveau décret d'expropriation, ou, comme il dit lui-même, de confiscation ? Non, l'attention de M, Krebs s'est concentrée tout entière sur des « études » bien plus importantes. Il a visité les églises belges pour constater scientifiquement « tout » ce que l'aumonier allemand doit avaler en y remplissant son » ministère » (p. 78). Or : « dans beaucoup d'église, St Joseph » patron du pays, sert de porte-drapeau aux couleurs natio-» nales. Les catafalques dressés pour les services funèbres des » soldats tués à l'ennemi sont aussi décorés du drapeau natio- Prière de faire circuler ce bulletin

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This item is a publication of the title La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique belonging to the category Clandestiene pers, published in S.l. from 1915 to 1918.

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