La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 27 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8w3804zh7c/
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The Newtpaptr fer Belflan LA MÉTROPOLE I oNE PENNY 1 — ghq cunut BffilM,. vu» cm Kggtt mz cnnu PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux : 43, Chancery Lut, W.C.2 — Telephoae : Holkora 212. (3 mcii 9 ski 6 moi* 17 «h. i an ja «h, i I il. /i m « I 25*" ANNEE SAMEDI 27 JUILLET 1918 i i g Newspapèr. ' ~ NO. 208 LA GRANDE GUERRE I A quand la retraite allemande? l'avance contre fere I.îv crise ministérielle en Autriche Vendredi midi. H communiqué français continue à enre-H1 des succès locaux, mais persistants, sur Hnoints significatifs du saillant allemand de Krne, dont la " reducion " particuliere-Hau sud-ouest, s'accentue de plus en plus. K ne signale pas de changement ent™3 H . pt l'Ourcq. Immédiatement au nord de Brcq, les Français ont "occupé" Oulchy-«luteau, ce qui paraît indiquer que_ cette H menacée d'enflanquement, a dû être Bidonnée par les Allemands et a donc pû ■ reprise sans sacrifice de vies humaines. ■„tre l'Ourcq et la Marne, sur le terrain K. et valonné qui s'étend entre les deux n-H l'armée franco-américaine du générai Boutes a réalisé jeudi une nouvelle avance d'un kilomètre et demi sur un front BLèsde vingt kilomètres tandis que sur cer-B points les progrès réalisés atteignaient ■s kilomètres. Hn sud-est d'Armentières, les Franco-Ame-Hins enlevèrent la cote 141 et traversèrent Huisseau de Nanteuil. Plus au sud, nos va-Beux alliés capturèrent le bois de Courcy et ■lus grande partie du bois de la Tournelle, Avancèrent sur un large front dans la forêt Hère jusqu'à la ligne générale Beuvarde-le-Brmel, occupant donc la moitié de ce mas. Boisé. Ils ont aussi atteint la ferme de In Bix-Rouge, point important dans le système B communications allemandes et qui se Bveàmoins de 8 kilomètres de la Fère. Ce Btre essentiel est bombardé par l'artillerie Lord de la Marne, les Allemands lantè-B mercredi soir une forte contre-attaque Bs la région de Dormans. Ils réussirent à Bain moment à occuper un petit bois situé ■800 mètres au nord de Tréloup, avec le vil Be de Chassins, mais il en fut chassé peu Bspar un retour offensif des Français quv Hsla journée de jeudi, ont repris leur avan-■fens ce secteur comme dans la forêt de Ris Hu sud-ouest de Reims les Boches après de ■lentes attaques sur les positions alliées en- ■ Vrignv et Ste-Euphrasie, réussirent à re-Bdre pied sur la cote 240, mais ils en furent ■tôt chassés avec perte de cent prisonniers, ■s journaux-anglais, d'après des renseigne-Bts dont la source n'est pas indiquée, p.i-Bsent donner à ces attaques allemandes le Bctère d'une contre-offensive générale. Ils B mention d'une violente attaque ennemie Bord de l'Ourcq, que le communiqué fran-B ne signale pas et à la suite de <juoi 'os Bs auraient perdu la gare de Plessier Hel-Btauraient été rejetés sur ce point à l'ouest Ha route de Soissons à Château-Thierry, ■près ces mêmes informations, les Frar,-B> se seraient avancés mercredi soir immé-Btement au sud de l'Ourcq jusqu'au delà du Bage de Bouyères (à cinq kilomètres cie Be-en-Tardenois) mais ils s'aperçurent le ■demain matin qu'ils étaient isolés et se re-Brent en bon ordre. Bl est évident que dans des attaques de ce Be l'avance dépend de nombreux facteurs, Bit lés moindres ne sont pas l'état du terrain ■'résistance rencontrée et qu'on ne saurait Bjc s'attendre à une progression uniforme. Bains éléments sont toujours exposés à Bjancer trop loin et à devoir ensuite se con-■Jier au résultat moyen atteint. Bans le même ordre d'idées; nous pensons ■>l est difficile de représenter comme une B're-ofîensive générale allemande des atta-Bs locales qui, ou bien ont échoué, on bien ■sont pas même mentionnées dans le compliqué officiel ! Les journaux anglais -arais-Bten l'occurence perdre de vue que l'avance pneo-britannique se poursuit régulièrement Be l'Ourcq et la Marne. Nous croyons bien B« en prévenant nos lecteurs contre des con-Brations de ce genre basées sur des informons dont le source reste inconnue. notre avis, la situation des Allemands res-Prt difficile et il faut 'toujours s'attendre de [Part à une retraite ordonnée qui sera sans te entreprise dès qu'ils auront pu procéder Évacuation de leurs stocks et qu'ils auront >aré à l'arrière des positions destinées à les v«r. Il est probable qu'en première hy-'ese cette retraite s'effectuera sur la ligne a Vesle (Sermoise-Fismes-Reims) mais il t pas invraisemblable qu'elle soit poussée lu'à l'Aisne, au moins dans la partie ouest 'aillant. es critiques militaires allemands préparent reste déjà leur public à ces hypothèses. Isle Berliner Tageblatt, le général von Ar-discute la probabilité pour les Allemands ,e " limitation " du front de la Marne de-' Je menace d'une extension du front au indiquée par le fait que les Alliés " ont | commencé à jeter des ponts " sur PAistje, e Soissons et Compîègne. Le général von pnne essaie de pallier 1a mauvaise impres sion que doit nécessairement produire semblables aveux de faiblesse en disant que la retraite ne serait que " provisoire " et qu'elle épargnerait les troupes allemandes, mais c'est là, en vérité, une mince fiche de consolation en comparaison des rêves de victoire décisive. D'après des statistiques évidemment appro- | ximatives, les Allemands ont employé 64 divisions sur le champ de bataille de la Marne, depuis le 15 juillet, soit un tiers des effectifs dont ils disposent à l'ouest et qui sont au total de 204 divisions d'infanterie. La conférence générale des munitionnistes tenue à Leeds jeudi a décidé à une faible majorité et contre l'avis des trade-unions, la grève générale pour mardi prochain. Si on n'arrive à aucune solution pour ce moment-là, 300.000 munitionnistes déposeront leurs outils pour renverser un règlement dont le ministère des Munitions a déclaré qu'il est indispensable à la production régulière. A Birmingham seul il y avait jeudi plus de 100.000 grévistes, volontaires et forcés. Le baron Dr. von Hussarek, ancien ministre de l'Instruction publique dans le cabinet du comte Sturgkh, a été nommé premier ministre autrichien en remplacement du Dr. von Seidel. Il tente de former un ministère d'affaires composé de hauts fonctionnaires mais com- i me il paraît dès à présent certain qu'il ne pourra réunir une majorité son règne sera sans doute bref. Malgré ses attaches catholiques, les Polonais lui battent froid parce qu'il passe pour pro-rhutène et les Tchèques lui re- j prochent d'avoir fait partie du cabinet Sturgkh. ♦ Bonnot & Cie Mise en vente d'installations sucrières volées en Belgique! Le cynisme des bandes de voleurs, qui font "revivre" l'industrie belge en pays occupé n'a pas de bornes. A la page 186 du numéro 26 de la revue Die Deutsche Zuckerindustrie du 23 juin 1918, figure une annonce de Rudolf Klein z.z. Bergwerk Jessonitz (Mecklem-bourg), offrant divers appareils de sucrerie et notamment l'installation complète de fours à chaux belges. Toutes les machines spécifiées dans l'annonce se trouvent prêtes à être livrées à Siilze (Mecklembourg) ou à la sucrerie Trebitz près de Halle. ♦- Le ravitaillement de la Belgique Les journaux ont annoncé la réunion à La Haye des personnalités dirigeantes dans la question du ravitaillement de la Belgique et du nord dte la France. Cette petite conférence s'est, en effet, tenue le 23 juin à la Légation de Belgique à La Haye. Les représentants des puissances al-1 liées spécialement intéressées et les ministres protecteurs du ravitaillement des territoires occupés se sonit rencontrés avec les directeurs du Comité hispano-néerlandais, de la surveillance du ravitaillement de la Belgique et d'u Nord de lia France et avec les délégués du Comité national et de la Commission for Relief in Belgiuim venue de Bruxelles et de Londres. La situation dans ltes territoires occupés a été examinée de façon approlond'e et sous tous ses aspects. Les mesures prises par les gouvernements alliés pour améliorer le ravitaillement de ces malheureuses populations ont été exposées en détail. Il en résulte que l'avenir peut-être envisagé avec plus de confiance, grâce aux décisions importantes arrêtées 'pai les gouvernements anglais, américain, belge et français. Le marquis de Villak/b-ir, ministre d'Espagne en Belgique venu spécialement à La Haye pour traiter ces questions importantes, est retourné à Bruxelles.Ce sera pour tous un vrai bonheur d'apprendre que les dévoués délégués de la Commission for Relief in Belgium et du Comité national rapporteront à nos populations des renseignements aussi satisfaisants que possible sur les perspectives du ravitaillement. Notre représentation en Russie Qui nous représente en Russie? Notre ministre, M. Jules Destrée, ne s'y trouve plus. Il se trouverait bloqué à Tokio, alors qu'il se proposait, nous i disent des réfugiés de Russie, dte rentrer par les Indes. C'était là un bien joli voyage en perspective, mais qui n'avait qu'un rapport très lointain avec la défense de nos intérêts en Russie. L'ambassadeur de France, M. Noul-lens, est resté à son poste, malgré la menace des Allemands d'alors de marcher sur Pétrogradle- Il semble bien que là où l'ambassadeur français restait, le ministre de Belgique, pays dont l'influence n'a rien de menaçant pour le gouvernement russe quel qu'il soit, pouvait être maintenu. En supposant que M. Destrée ait été rappelé, oe qui nous étonnerait, n'aurait-on pu laisser un fonctionnaire à la légation de Pétrogra-de pour maintenir ou reprendre le contact dès que l'occasion se présenterait. Nous croyons .savoir que la Belgique ne serait plus représentée en Russie que par quelques consuls, qui s'occupent du retour de nos ouvriers. Pour l'effet moral et pour notre prestige, autant que pour la sauvegarde de très gros intérêts, il est nécessaire et urgent que nous ayons en Russie un diplomate connaissant la situation parfaitement. A côté dte M. Noullens 'se trouve l'ambassadeur américain ; l'Angleterre a envoyé un chef de mission avec pouvoir j extraordinaires, tandis que nos intérêts i sont aux mains de la légation de Hollande.. Nous, qui, au point de vue des affaires, .avons les plus gros intérêts en Russie, nous n'avons personne pour nous représenter ! Le gouvernement s'occupe certainement de la question. Souhaitons qu'il prenne rapidement une solution. ♦- Un don du Pape pour une mission belge Le Corriere d'Italia apprend que Je Pape a reçu, le 15 juillet, Mgr de Hemp-tinne, préfet apostolique du Katanga, qui lui a présenté le projet d'une église que la Belgique avait l'intention de bâtir à Elisabethville et dont la guerre a arrêté l'exécution. Le Pape a remis à Mgr de H»mptinné cinquante mille francs. Le Corriere d'Italia ajoute : Ce geste* du Pape constitue un, remarquable témoignage de sa sympathie en /e.'s la Belgique martyrisée et un encouragement qui, malgré la guerre, continue, comme par le passé, à soutenir financièrem "rit les missions belges. Sans commentaires ! Pourquoi nos usines furent pillés Dans le compte-rendu d'une conférence de General-Doktor Muensesheimer sur les perspectives de l'industrie sidérurgique allemande après la guerre que publie la Gazette de Cologne, nous lisons la phrase suivante : "Pendant longtemps, il ne faudra pas compter sur une concurrence de la Rus- , sie qui ne dispose plus de ses provinces les plus industrielles. "Il en est de même de la Belgique et de lia France, car leur industrie a tellement souffert de la guerre qu'il faudra des années avant que les usines soient de nouveau restaurées au point dte produire normalement. Comme concurrents sérieux, il ne reste, en somme, que l'Angleterre à laquelle s'ajouteront probablement les Etats-Unis, dont l'industrie a été fortifiée par la guerre." ♦ Sauvage repression en Bohême Les députés socialistes tchèques Habermann et Pik ont interpellé le gouvernement au sujet des incidents qui se produisirent, le 21 juin dernier, à Pilsen, où une foule, composée surtout de femmes et d'enfants, arrêta la voiture de pain destinée aux usines Skoda, aux cris de : " Nous avons faim, donnez-nous du pain ! " La commandantur envoya, sous les ordres d'un jeune lieutenant, toute une section du 69e régiment de ligne, pour disperser les ma- I nifestants. Sans avertissement préalable, l'offi- | cier fit ouvrir le feu contre les femmes et les I enfants. Cinq écoliers, âgés de dix à treize ans, i furent tués sur le coup et trois femmes furent | grièvement blessées. i LES AMITIES ANGLO-BELGES Voici le texte du discours prononcé par M. Herbert Samuel à l'inauguration de l'Union anglo-belge, le 20 juillet 1918 : Nous vivons à une époque sensationnelle et il n'est pas douteux que les événements auxquels nous assistons façonnent l'avenir du monde. Ce grand conflit n'est pas un conflit entre hommes, entre quelque Antoine ou quelque Auguste se disputant l'empire universel. Ce n'est pas non plus une lutte de races car diverses races combattent ensemble dans l'un et l'autre camp. C'est un conflit plus profond, un conflit d'idéaux. D'une part, une croyance cynique en la fpree, de l'autre une confiance morale dans le droit. Ce caractère de la guerre gigantesque qui s'est déchaînée il y a quatre ans a été admirablement mis en évidence dès le début par l'attitude adoptée par la Belgique au mois d'août 1914. Nous avons assisté-là à un exejriple de courage national qui n'a jamais été surpassé dans l'histoire. L'honneur s'est élevé au-dessus de l'intérêt, la faiblesse a bravé la force, une faiblesse consciente du péril, consciente du devoir. Nous avons, depuis lors suivi avec une profonde sympathie le récit des souffrances, des privations, de l'oppression, qui se sont succédées durant ces quatre longues années. Nous avons vu l'inébranlable courage de la Belgque et nous verrons bientôt le joug tomber de ses épaules, à l'heure de sa restauration complète et définitive. Quoiqu'il en soit, la Grande-Bretagne et la Belgique sont décidées à rester amies. Cette amitié ne se traduira pas seulement par un rapprochement politique et commercial, mais aussi par un rapprochement intellectuel, une plus parfaite compréhension, une plus intime camaraderie. C'est pourquoi l'Union Anglo-Belge est née aujourd'hui. Nous avons eu la bonne fortune d'avoir pu obtenir le gracieux patronage des souverains des deux pays et de compter parmi nos présidents honoraires un grand nombre d'hommes d'Etats éminents anglais et belges. Parmi nos 250 membres fondateurs —- dont la liste est aujourd'hui complète — se trouvent la plupart des Belges de distinction qui se trouvent actuellement en Angleterre et nous nous félicitons spécialement de posséder .au sein du conseil de la section belge le comte de Lalaing, pendant si longtemps ministre de Belgique en Angleterre, le chevalier Carton de Wiart et le vicomte Davignon. Du côté anglais nous avons reçu le concours d'un grand nombre de personnalités, tant parmi les femmes que parmi les hommes, qui ont fait de leur mieux pendant ces quatre années pour assurer le bien-être de nos hôtes belges. Quelles seront les méthodes que l'Union adoptera pour mener à bien la tâche qu'elle s'est assignée? Pendant la guerre nous espérons pouvoir organiser des conférences en anglais et en français, sous les auspices d'institutions déjà 'existantes. Ces conférences traiteront des institutions sociales et politiques de la Belgique et donneront au public anglais une connaissance plus complète de son histoire, de sa littérature, de sa peinture, de sa musique. Nous espérons fournir à la presse anglaise des informations concernant les sujets d'intérêt belge. Nous espérons également, quand l'occasion se présentera, aider les éditeurs anglais dans le choix des ouvrages belges qu'ils désireraient traduire. Nous comptons établir des branches de l'Union dans diverses villes de province. A nos 125 membres fondateurs, nous voudrions voir s'ajouter un certain nombre de nouveaux membres fondateurs anglais tout en n'accroissant pas leur nombre, du côté belge, afin de réserver une place libre pour les Belges restés au pays et qui désireraient plus tard se joindre à nous. Nous ferons également appel à un grand nombre de membres associés qui, moyennant une modeste souscription de 5 francs, contribueront à créer de nouveaux liens entre les deux pays. Nos réunions annuelles se tiendront alternativement en Belgique et en Angleterre et une délégation de l'Union viendra chaque année visiter l'un ou l'autre des deux pays. Nous avons un programme ambitieux en matière d'éducation. Nous voudrions organiser pour l'après-guerre des échanges réguliers et annpels de professeurs et de conférenciers, entre les deux pays. Nous voudrions également lever un certain fonds sous les auspices de l'Union, pour permettre à des jeunes gens belges de suivre les cours de nos universités et à des jeunes Anglais de suivre les cours d'universités belges. Il y a également un mouvement auquel nous désirons prendre part concernant la fondation d'instituts étrangers à Londres. Nous espérons qu'un institut de ce genre pourra être établi en Belgique qui deviendra un centre d'éducation anglaise, et qu'un institut semblable pourra être fondé ici afin que le meilleur de la civilisation de chaque pays puisse communiquer librement d'un centre à l'autre. D'autres méthodes de travail se présenteront sans doute à notre esprit, lorsque nous aurons acquis plus d'expérience, mais les divers objets que je viens de vous exposer justifient, je pense, la formation de notre Union et contribueront dans une large mesure à réaliser son but. Mesdames et Messieurs, je pense que les peuples britanniques et belges comprennent la gravité de la crise dangereuse par laquelle ils ont passé, durant ces années historiques, ils sentent qu'ils ont souffert ensemble pour une cause commune, qu'ils ont vécu, pour ainsi dire, dans la même maison, en un mot, qu'ils ont été camarades. _ Et à l'issue du conflit nous ne désirons pas simplement nous serrer la main pour aller chacun notre chemin. Nous désirons rester camarades. C'est dans ce but que l'Union Anglo-Belge s'est fondée et qu'elle demande votre concours et votre appui. Note.— Le siège de l'Union est 6, Burlington Gardens, W. 1. ♦ L'affaire Malvy Au couns de la séance de mercredi, il y eut surtout question du oas de l'agent allemand Lipscher, qui se servait de sa maîtresse Duverger pour entrer en relation .avec Caillaux. Ainsi qu'il fut établi, la correspondance de Lipscher et de Mme Duverger fut saisie et M. Schille, chef des enquêtes à la Sûreté générale, dit avoir reçu du ministère de l'Intérieur des instructions pour abandonner l'affaire. Aujourd'hui, M. Mouton., chef de la police judiciaire, provoqua1 une profonde sensation en déclarant que l'ordre de retirer la saisie avait été donné par Man-noury, qui se trouvait sous les ordres de Malvy et contre lequel une accusation de complicité est ouverte. En ce moment, Mannoury est au front comme chauffeur et à reçu l'ordre de revenir immédiatement pour faire sa déposition.Ce qui donne de l'intérêt à cette déposition, c'est la déclaration du soldat Blanquer, qui raconta que Mme Duverger lui dit avoir vu M. Caillaux et lui avoir transmis des propositions de paix qui avaient été remises à Lipscher par l'attaché militaire auprès du gouverneur général de Bruxelles. Ces propositions semblent avoir porté qu'une partie de l'Alsace-Lorraine occupée par les troup>es françaises demeurerait aux mains de la France et que l'autonomie serait accordée aux autres provinces. Les mains de l'Allemagne seraient alors libres vis-à-vis de l'Angleterre.Suivant Mme Duverger, M. Caillaux aurait répondu que ces propositions ne pouvaient être acceptées. « La "justice,, boche en Belgique Les Boches viennent de tenir leurs premières audiences civiles en Belgique occupée. D'après ce qui nous est rapporté, le rôle n'est tenu que par d'es affaires où seuls des Allemands sont en cause. C'était à prévoir. A Bruxelles,c'est un certain Hubner, de Dresde, qui remplit Ie£ fonctions de juge. Le siège du ministère publique est occupé par un avocat boche, noomé Debler, ancien " commissaire de justice " à Varsovie. Les débats ont lieu en langue allemande. La procédure suivie est celle du Code allemand. II n'y a appel que dans les litiges représentant une valeur de plus de 5.000 francs. Des commissaires de justice ont été créés à Bruxelles et à Anvers, auprès desquels seront accrédités des avocats boches en qualité de " commissaires de justice Les actions intentées à des personnes faisant partie de l'armée allemande et des armées alliées à l'Allemagne, contre des fonctionnaires et des employés de l'administration allemande ne sont admises... qu'à titre exceptionnel.Espérons — tout nous permet de le croire — que les Boches en seront pour leurs frais de... justice. ♦ Hintze télégraphié à Burian A l'occasion de son entrée en fonctions, von Hintze a envoyé au ministre des Affaires étrangères autrichien un télégramme exprimant sa satisfaction au sujet des pourparlers actuellement en cours pour le renforcement de l'alliance austro-allemande et disant qu'il espère avec le ministre autrichien les mener à bonne fin. Il termine en disant : '' Mon plus grand bonheur serait si, avec l'aide de Dieu, dans un avenir pas trop éloigné, les succès de notre alliance étaient couronnés par une paix victorieuse et honorable." Le comte Burian a répondu dans des termes semblables.

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