La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1422 0
19 December 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 19 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h12v40kw62/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

*LA MÉTROPOLE," the înfluential Belgian newspaper now enjoyïng the Jjospitality of ©k< was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this papcr thoosands jf refugees from Antwerp and other parts of Belgium are ,t0 obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE n'ANVPPR PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ggME ANNEE DIMANCHE 19 ET LUNDI 20 DECEMBRE 1915. "VTOS OftO OKÀ LAGRANDE GUERRE. —».— IrnVFENSIVE ALLEMANDE DANS LES ■ BALKANS.—PAS AVANT LA NOËL.— IES ALLIES SOUT PRETS. — LA ! GRECE PROTESTE ENCORE. — LE COUP ALLEMAND DANS L'OUEST — NOUVELLE OFFENSIVE D'HINDEN-RURG -L'INCIDENT AUSTRO-AMERI-rAUj - DEUX VAISSEAUX ALLEMANDS TORPILLES EN BALTIQUE. I 1 a situa''011 en Grèco est P°l?r le moment ■rvore'tatioanaire, mais tout fait prévoir que ■ n peu se produira un mouvement ennemi IL »rtmic envergure. Les voies ferrées et les ■ alite' travaux détruits par les Alliés sont ■Kurés en grande hâte, tandis que les troupes ■ Jit concentrées sur la frontière grecque, ^at-■fendant l'arrivée de l'artillerie lourde. L'ar-Kagement pour l'invasion du territoire grec, ■ou te Austro-Allemands n'ont pas, comme les Kliés, l'excuse d'une zone neutre accordée par ■ traité'et qui constituera donc de fait une vio-I lation flagrante de la neutralité grecque, sem-I blc être terminé. Les Ausfro-Alleniands feront I les premiers leur apparition, et les Bulgares ■seront officiellement autorisés à les suivre, en ■guise de renforts; l'Allemagne prend toute res-Iponsabilité quant aux agissements des Bul-I gares et garantira, poux autant que possible la B sécurité des villes traversées ou attaquées. ■ Scanmodns l'offensive ennemie, s'il faut en I croire les journaux allemands, ne commencera ■pas avant la Noël. [ Les Alliés ne sont pas restés inactifs entre-I temps : solidement retranchés et concentrés hurla ligne Kilindir-Karassulu, ils préparent ■de iormidables défenses, armées de puissante [artillerie; autour de Salonique, aux positions [déterminées par le quartier général, de puissantes batteries sont installées, tandis que dea Itranchées sont creusées sur le modèle des tran-lehces du front français. Des troupes et du [matériel de guerre arrivent, constamment, tan-[dis que dans le port les navires de guerre des [Al'iés constituent une autre défense formi-kable. Tout fait donc prévoir que l'assaut [contre la place coûtera cher à l'ennemi et que ■ la supériorité restern aux Alliés La Grèce, probablement à l'instigation de l'Allemagne, a faio une protestation contre les [défenses érigées à Salonique paT les Alliés; [cette protestation est considérée comme purement formelle, et pour sauver les apparences. Quant aux élections parlementaires grecques [lecalme le plus complet règne dans le pays, et [l'on croit généralement que la grande partie [des électeurs s'abstiendront;comme on sait le [parti Venézéliste a décidé de ne pas affronter ■Ses élections. ï Sur les autres théâtres de la guerre les nou-H»ciks ne sont guère importantes. Il y-eut des 1 échanges d'artillerie au cours de la nuit de samedi à dimanche dans la région de Vau-Jiois, ainsi que des opérations de mines ; le ibcmbaîdement d'ouvrages ennemis et de cau-■imiements dans le secteur d'Apremont, au Btud-est de St-Mihiel, a continué toute la jour-de samedi et a donné d'excellents résu!-■tit; Une escadrille d'avions alla pour la se-■cjœde fois, cette fin de semaine, bombarder la [station de Metz-Sablons, sur laquelle ils je-Itèrent une quarantaine de bombes. La prétendue nouvelle offensive allemande [dan» l'ouest pourrait s'effectuer, suivant ie F Telegraaf," sur la ligne Ypres=Armentières-[La Basses, Sur l'Yser une action est fort im-Iprobable, toute la région étant inondée jusque [OhisteUes (à cinq kilomètres d'Ostende), Vlad-Ul<M, Eessen, Zarren , Eerneghem; les terrains [autour de Middelkerke et Leke se trouvent tga.ement sous eau. [ En Russie, il y eut des actions de peu d'im-IpMiance près de Riga et au nord-ouest de wvinsk. Sur ce front von Hindenburg aurait fntamé une nouvelle offensive générale, et un I )ardement en règle sur toute la ligne com-Pe ,<■ mercredi dernier. Les Russes répliquèrent vigoureusement et parvinrent à re-Biousïer toutes les attaque^. li T^cnt austro-américain approche de sa et se terminera, en toute probabilité, par ■. " diplomatique. L'Autriche ayant ■ onf » \ ta Preini6re Note américaine dans ■ lent i' 'nso.'ent- une seconde Note, équiva- IiTiint n "Itimatum, sera envoyée, et l'on ""■que cette Note l'entraîne également une ^'Allenwi nGS * r<^at'ons diplomatiques avec (iii'wl attachés, Boy-ed et von Papen, bon |0nî,'es Etats-Unis demain, le premier à ''Rotterdp'ST°0r^am'" *'ailtre * ^or(^ k 'î6 sous"marins britanniques dans offi('v,n1<,Ue v:en' f'p causer la perte, confirmée toanri <> » ent en Allemagne, du croiseur alle- tanf ,ren?en>" jougeant 3200 tonnes, et por- don* iif C(lu'PaSc do 303 hommes et officiers, I" tir considérable aurait çté sauvée. balonf leur qui aco°mpagnait le croiseur fut =aiement coulé. SIR DOUGLAS HAIG. L ur Douglas Haig, le nouveau généralissime jn oq ®?es anglaises sur le co-ntinent, est né en Ecosse. En 1885, il fut ra 1SQ1aU 'e 'lussar(ls, où il devint capitaine lerie r toute sa carrière dans la cava-KitpLn ! ' 11 combattait avec Lord au \v T 4.ans le Soudan. En 1899, envoyé lohnP ' V aPPaTtint à l'état-major de Sir ie Eimk , ' a Colesburg, et prit part au raid if!» ^ y' 1' assista à toutes les actions tuatrfamiPagne et 611 décembre 1900 conduisit E mtu » iS??8 a la Poursuite de Kritzinger. Pariin ' '? commanda le 17e lanciers et ""n duCap60 Siï J°lln Frencil à la Paciûca- iutati«nUg'as avait déjà une grande ré-Sud nr.i.T.'î"-an ^ Quitta en 1903 l'Afriquç du kdienn.p ^pection générale do la cavalerie 1906 à iJ(!eJe«n.U major-général, il occupa In i (irir, , différents postes au War Office. iet trom âi devint chef d'état-major de l'Inde triet d'AlHo PuU! fut mis à la tète du dis-d'armée pi équivalent au premier corps Sénéral '.-a jIÎ •' Quand la guerre éclata, le ^morpiianti 16 com.mandement de ce corps II prit nn-t • i l?rem.'ère et seconde divisions, kt à i8 t.,.,, bataille de Mons, à la retraite ' Aisne J ri"' I? la Marne, aux combats de Dheî lort-1,,i , ,îuye-Chapelle, et commanda en tte la prise victorieuse de Loos. i L L'INDUSTRIE CHARBONNIERE BELGE. Le correspondant de Bruxelles de 1* " Alge-meen Handelsblad " donne sur l'industrie charbonnière dans la Belgique occupée, les détails que voici Dans le Hainaut, le travail bat son plein depuis plusieurs semaines. Les puits qui fournissent les charbons domestiques ont particulièrement de l'ouvrage. Il y a une couple de mois, les mineurs ne travaillaient que quatre jours sur six; actuellement, ils travaillent toute la semaine. De la station de Haine-StrPierre, qui sert actuellement de station centrale à 1' " Association charbonnière du Centre," soixante-dix trains environ partent journellement: cela fait 1200 à 1500 wagons de charbon pour foyers domestiques. En ce qui concerne les charbons industriels, la situation n'est pas brillante, depuis longtemps. La plupart des fabriques chôment ou ne travaillent que quelques jours par semaine. Les verreries sont arrêtées, par exemple: les nombreux ateliers de construction ne travaillent qu'une couple de jours par semaine, faute de matières premières ou de commandes. Toute l'industrie du fer d'ailleurs traverse une crise aiguë. De là le peu de demandes en charbons industriels. Les sucreries seules ont fait de grands stocks. Par contre, j'ai lu ces derniers jours dans une feuille bruxelloise que la demande en cokes est forte, grâce aux ordres qui sont arrivés de l'étranger. La Hollande, le Luxembourg, et la Suisse ont remis particulièrement de nombreuses commandes. L'on aurait même dernièrement expédié en une fois en Hollande 400 wagons de gros cokes and 120 wagons de , petits cokes. Au pays de Liège, la situation est satisfaisante, vu les circonstances. La production s'élevait au commencement de la guerre à environ 50,000 tonnes par mois contre 500,000 en temps normal. La production actuelle peut s'évaluer à environ 400,000 tonnes, soit 80 p. c. de la normale. Il ne fauÇ pas perdre de vue que la population ouvrière a diminué do 15 p. c. à 20 p. c. Les stocks do charbons qui s'élevaient avant la guerre à 300,000 tonnes environ, étaient réduits de moitié à fin septembre dernier, et ils ont encore considérablement diminué depuis. Les prix des charbons ont haussé tout comme dans le bassin du Hainaut : la diminution de production et la cherté des matières premières en sont la cause. Les salaires également ont augmenté depuis le commencement de la guerre: en ce'moment, ils atteignent 90 p. c. du chiffre normal. D'ailleurs, les charbonnages du pays de Herv semblent seuls avoir souffert de la guerre. Les puits qui sont situés sur le plateau de iîerve ont subi de gros dommages, en outre, par la destruction des voies de chemin do fer dont ils dépendent complètement, et ils souffrent encore des movens défectueux de communication. Les charbonnages qui se trouvent près de la Meuse ont eu beaucoup moins à souffrir. Ceux-ci ont travaillé à peu près comme «n temps normal. Laissez-moi ajouter à cela qu'actuellement, tout comme au début de la guerre, les directions des houillères soignent amplement pour la population ouvrière-^On fait venir actuellement encore du pain de"Hollande et tout récemment aussi des pommes de terre et du lard, vivres qui sont cédés au prix coûtant aux mineurs. Chaque ménage reçoit au moins deux pains par semaine. En outre, les charbonnages fournissent gratuitement les combustibles à toutes les œuvres philanthropiques de la contrée. SOUVENONS-NOUS ! LES LIGUES DU SOUVENIR. L'exemple donné par Anvers, où la première Ligue du souvenir fut créée le 21 septembre 1914, a été suivi. Le20oetobre dernier, une Ligue du souvenir belge se fondait à Flessingue. Elle a tenu sa première assemblée le 2 décembre dernier. Elle comptait alors plus de 500 membres. M. V. de Moor présidait, entouré des membres du comité: MM. A. Tytgat et P. Diele-mans, vice-présidents; R. Caspers, M. Gailly, F. Fels, et L. Vanden Broeck, secrétaires; A. Holvoet, trésorier; Van Iverkhoven, Tschoffen, et Ed. Caspers, membres. Les présidents de toutes les associations et de tous les comités belge étaient présents. M de Moor a reppelé le but de la Ligue, et les secrétaires ont donné connaissance de la fondation des sections locales: La Haye-Schéveningue, Rotterdam, Zeist, et Harde-wijck (camp d'internés), Bergen-op-Zoom, Til-burg, et Brédu. Il existe enfin le Souvenir belge à Maastricht, créé le 26 octobre dernier, qui prétend avoir été créé en Belgique en août 1914, et qui semble attacher de l'importance à une question de priorité, non prouvée. Cette question de priorité importe peu. L'essentiel, en présence de la création de plusieurs Ligues du souvenir, est qu'elles n'éparpillent pas leur action, qu'elles se groupent en vue du but commun, et q'elles unifient leur ' programme. Le Souvenir belge de Maestricht n'inscrit à son programme que le souvenir de cos glorieux disparus. C'est, évidemment, le but principal. Mais nous avons à.nous souvenir ! aussi des innocentes victimes de la brutalité allemande. Ce souvenir-là, nous devons l'entretenir vivace, non peut-être pas tant pour exciter la haine que pour fournir la réponse muette à ceux qui, plus tard, tenteront de nous redire comme on "le fit: " Vous n'avez rien à craindre de l'Allemagne." Ce souvenir-là sera le châtiment de l'Allemagne, ainsi que l'écrivait le 20 septembre 191.4 un homme de coeur. Le directeur de la Métropole accepte, sans frais, les inscriptions à la Ligue du souvenir qu'il a fondée et qui compte 5Ô0 membres. Il faut que nous soyons nombreux, afin qu'avec une cotisation annuelle minime nous j puissions faire grandement les choses. I LE CHEMIN DE FER AIX-CALAIS. Un grave accident est survenu vendredi passé aux travaux du tunnel de la fameuse ligne d'Aix-la-Chapelle à Calais, que construisent les Allemands à travers la montagne St-Pierre. " Les Nouvelles " donnent à ce propos les 'détails suivants :— Tandis que les ouvriers formant l'équipe des travailleurs de Wonck étaient occupés à plus de 600 mètres de l'ouverture, au bout du tunnel, un éboulement se produisit tout à coup dans la marne et le tuffeau formant voûte. L'éboulement se fit sans bruit avertisseur. Les ferres cédèrent et en un instant les travailleurs furent ensevelis vivants. Il y avait à ce moment dans le tunnel, au delà de l'endroit où les terres s'étaient éboulées, 22 ouvriers belges travaillant sous les ordres d'un chef d'origine italienne. L'éboulement s'était produit exactement au bout de la partie du tunnel déjà maçonnée. Les maçons occupés à cet endroit, au nombre d'une vingtaine, purent tous se sauver. Immédiatement l'alarme fut donnée les travaux de déblaiement entrepris ; ceux-ci furent nécessairement très lents et très difficiles. On travailla sans relâche toute la nuit de vendredi à samedi, avec l'espoir que le tunnel n'avait pas cédé sur tout son parcours et que les 16 ouvriers enterrés vivants, travaillaient de leur côté à se dégager. On sentait la mort, planer sut les travaux, les ouvriers travaillaient dans la fièvre, le cœur serré d'une terrible angoisse. Au dehors la foule s'amassait, anxieuse elle aussi. Un nouveau contre-temps vint retarder les opérations: samedi matin, alors que l'on avait dégagé déjà 18 mètres de terre, un nouvel éboulement se produisit. Il fallut tout recommencer.On avait toutefois pu communiquer avec les séparés du monde. Ce fut un moment d'indicible émotion... Le second éboulement survenu, on pensa à les nourrir et l'on enfonça dans les terres des tuyeaux en fer par où on parvint à leur faire parvenir un peu de nourriture et à entretenir avec eux une conversation suivie. Les travaux de sauvetage reprirent dès lors avec une nouvelle ardeur. Enfin dimanche à 4 heures du matin on parvint à retirer les ensevelis un à un de leur tombeau. Us y étaient restés près de quarante heures. Ils étaient couverts de boue et avaient, après l'éboulement, travaillé de leur côté avec acharnement pour se libérer, creusant un trou permettant le passage d'un homme et dans lequel ils travaillaient alternativement. Le mur en maçonnerie dans le tunnel du côté de Wonck n'est encore construit que jusqu'à la profondeur de 50 mètres. C'est immédiatement au delà du mur que depuis deux jours déjà on avait remarqué une fissure dans la marne formant la voûte du tunnel et les ouvriers avaient prévenu leurs surveillants du danger. Mais ne faut-il pas que le tunnel soit, percé pour Je 1er janvier? Et qu'importe la vie de quelques hommes aux Allemands? Les travaux furent donc poursuivis malgré le danger et c'est un vrai miracle que l'on n'a.it pas eu à déplorer la mort de 23 hommes presque tous mariés et pères de famille. Parmi les 23 rescapés, il y a, comme nous l'avons dit, un chef italien et 22 Belges, dont 9 d'Eben, 6 d'Emael et 7 de Wonck. Inutile de dire que cet accident retardera la construction du tunnel. Voici au sujet de ce tunnel encore quelques détails complémentaires:— Le tunnel parti de Loèn à travers la montagne St-Pierre aboutit à Wonck dans le talus de la route qui mène vers Hallembaye et à 300 m. de la grand'route de Wonck "à Bas-senge par le "Pierreux." Au sortir de la montagne, le chemin de fer passe dans un déblai à ciel ouvert (la cliavée), d'une cinquantaine de mètres de longuer, au-dessus dequel passe un pont pour la traversée de la voie par les routes de Hallembaye à Wonck, et de Houtain à Wonck, détournées à cet endroit. " Au pied du tunnel à Wonck, s'élève également une salle de machines d'environ 20 mètres de longueur, celle-là même qui fut détruite par un incendie il y a quelques semaines et que l'on a réédifiée. , Cette salle est située face" au tunnel au bord de la route, à une centaine de mètres de la ferme Rœ-broeck.Les Allemands ont installé un dépôt des explosifs nécessaires au percement à quelques mètres au dessus de la gueule du tunnel dans une cavité creusée à même la marne et le tuffeau de'la montagne. A Loèn, on travaille aux piles du pont qui passera au dessus du canal Liège-Maestricht et qui seront en béton. De la montagne St-Pierre jusqu'à ce pont, les Allemands édifient un immense remblai percé de deux acqueducs par où passent les routes de Hallembaye à Loën et à Nivelles. On avait cru d'abord que le pont se prolongerait de la Meuse qusqu'à la montagne elle-même. H n'en sera pas ainsi. A travers la vallée de la Meuse, pour faciliter et surtout pour hâter leur besogne, les Boches font d'immenses remblais sur la terre ferme, ce qui va simplifier beaucoup leurs travaux d'art. Sur la rive gauche de la Meuse, entre la montagne et le canal Liége-Maestricht, les remblais sont déjà très avancés. Entre le canal et la Meuse au contraire, on vient à peine de les commencer; l'on amène là les terres enlevées au déblai de la hauteur des Trois Rois (entre Berneau et la route de Visé à Mouland) par le decauville qui traverse la Meuse sur le pont de bois dont nous avons parlé déjà. Sur la rive droite de la Meuse, entre la Meuse et le chemin de fer Liége-Maestricht, le remblai est en voie d'achèvement. Enfin entre le chemin de fer Liége-Maestricht et la colline de la rive droite, le remblai semble'^ terminé. Les piles des ponts de la Meuse et du canal seront en béton, les tabliers de deux ponts seront en fer. Au début des travaux, un assez bon nombre d'Alsaciens étaient occupés en qualité de terrassiers ou de manœuvres à la construction du grand chemin de fer. Au fur et à mesure que ces travaux sont" devenus plus importants et notamment depuis que les piles des ponts sont en construction, on a écarté ces Alsaciens, qui tous actuellement sont occupés ailleurs. NOUVELLES DU PAYS. Il a été procédé en audience publique de la Ire chambre du tribunal de première instance, en conformité' de la loi du 18 juin 1869. à la désignation des citoyens qui auront à s'occuper des causes que la Cour d'assises d'Anvers aura éventuellement à juger dans su prochaine session. Voici les noms que sont sortis de l'urne:— Jurés effectifs: MM. Louis Ilagenae.rs porteur de procuration, à Anvers; Paul Bloek sans prof., id. ; Prosper Plouvir, pensionné, id. ; Aloïse Cornet de Peissant, s. pr., à 's Gravcnwezel; Jacques Mertens, architecte, à Bonrerhout; Joseph Diercksens, courtier, à Anvers; Arthur Mortelmans, courtier, id.; Charles Begerem. notaire, à Boom; Auguste Vermeiren. secrétaire communal, à Lierre, François De Winter,, porteur de procuration, à Anvers; Léopokl de Cock, propriétaire, id. Pierre Van Roost, Tentier. à Malines; Louis Gife, architecte, à Anvers; Désiré Maes. notaire, à Saint-Amand; Jean Stynen. ornemaniste, à Anvers; Adolphe Neut, ingénieur, à Brecht; Alljert Dineur, administrateur, à Anvers ; Henri Mahieu, pensionné, id. ; Ernesl Huybrechts, administrateur, id. ; Ange Meule-pas, employé, id. ; Alph. De Paepe, commissionnaire, id.; Jean Van den Bussche, nég. en diamants, id.; Vincent Claes, commissionnaire, id.; Edmond Lambo, marchand de venaison, id. ; Edmond Mees, secrétaire communal, à Hingcne; Ubald du Bois de Vroy-lande, s» pr., à Anvers; Corneille Coppen. pensionné, id.; Vital Dutry, ingénieur, à Turn-liout; Marie Rey, industriel, à Malines; Marcel Alaerts, commerçants, à Anvers. Jurés supplémentaires : MM. Arthur Mortelmans, courtier, à Anvers; Arthur Delaceu-serie, affréteur, id. ; Franç. Cautreels, entrepreneur, id.; Théophile De Jagher, pensionné, id. * * * On vient de fonder à Charleroi une agence de renseignements pour les prisonniers et.les internés. Le local se trouve rue de l'Abattoir. 8. Ce bureau comprend:— — lo Un service do renseignements sur les blessés et prisonniers de guerre, belges et français, qui a établi à ce jour 230,000 fiches; 2o Un service postal qui met à la disposition du public des cartes et enveloppes spéciales pour la correspondance avec les prisonniers. (A ce jour, il a été expédié plus de 20,000 lettres et près de 30,000 cartes, tant à nos prisonniers en Allemagne qu'à nos internés en Hollande); 3o Un service d'envois de fonds qui, au 1er septembre, avait délivré près de 50.000 francs aux prisonniers en Allemagne et environ 2500 francs aux internés en' Hollande ; 4o Un service d'expédition qui se charge du groupement et de l'envoi des colis. * i * L'avis suivant vient d'être placardé sur les murs des principales villes de Belgique :— Par décision du conséil de guerre de campagne. en date du 12 novembre, sont condamnés :— A. — Pour trahison militaire : Avoir caché et aidé un aviateur français et favorisé le recrutement pour l'ennemi:— Quinze années de travaux forcés:— ]. Chartes Baudoux, entrepreneur à Saint-Mard.Douze ans de travaux forcés:— 2. J.-B. Pénis, journalier à SainWSIard. Dix ans de travaux forcés:— 3. Jules Smal, garde-convoi à Saint-Mard. Cinq ans de travaux forcés:— 4. Marcel Lambremont, employé des postes à Virton. 5. Albert Detroz, machiniste à Liège. Quatre ans de travaux fofcés :— 6. Lucien Plouette, garçon de café à Liège. Trois ans de travaux forcés:— 7. L'épouse Armand Ligot, aubergiste à Nas-sogne.Deux ans et demi de travaux forcés :— 8. Julie Legrain, tailleuse à Saint-Mard. 9. Joseph Paquez, garde-chasse à Saint-Michel.10. Louise Barret, religieuse à Nassogne. 11. Archille Herman, ouvrier jardinier à Nassogne. 12. Armand Ligot, aubergiste à Nassogne. 13. L'épouse Dupont, aubergiste à Terwagne. 14. J. Dujardin, aubergiste à Liège. 15. Laure Dujardin, sans profession à Liège. 16. L'épouse J. Heldens, à Liège. B.-—Pour n'avoir pas dénoncé en temps utile les méfaits jugés par le Conseil de guerre :— Trois mois de prison:—- 17. J. Heldens, à Liège. Deux mois de prison :— 18. Louis Smal, élève à Saint-Mard. L'épouse Smal, à Saint-Mard. * * * M. Wilmotte, l'éminent critique littéraire belge, professeur agrégé à la Sorbonne, a été, sur la proposition de M. E. Rodoeanachi, nommé par acclamation membre d'honneur de la Société des Etudes historiques. * # % „ M. Lucien Solvav, président de l'Academie de Belgique, a été arrêté pour avoir insulté un Allemand. * # * Une fabrique de munitions a sauté mercredi dernier à Courtrai. Les dégâts matériels sont très grands; il n'y a pas de morts. LE TITANIC. On mande de New-York que toutes les réclamations faites par des victimes du " Titanic" ou leuTs parents, et qui s'élevaient à 12,500,000 francs, ont été arrêtées par les avocats à 3,320,000 francs. LE " LOKALANZEIGER " SUSPENDRE. On annonce d'Amsterdam que le " Lokal-anzeiger," de Berlin, organe officieux du gouvernement, a été suspendu par la censure. Les raisons de cette actiontne sont pas connues. — Le Gouvernement français vient de commander deux Croix de guerre en or; elles sont destinées au Gsar et au grand-duc Nicolas. UNE REUNION DE JOURNALISTES. SPEECH DE M. PAUL HYMANS. Le distingué et très dévoué président des 1 journalistes anglais pour le district de Lon-' dres, M. Gilbert Wood, étant arrivé au terme de ses fonctions avait tenu samedi à réunir ses confrères en une asemblée tout à fait charmante et qui, sous la forme de oe que nos amis anglais nomment une " conversazione eut comme cadre less luxueux salons du Troca-dero.M. Gilbert Wood, qui, en même temps que ses collègues de 1* " Instituto of Journalists," sût, dès les premiers jours de la guerre accueillir avec la plus grande bienveillance les journalistes belges, avait eu la délicate attention d'inviter à cette fête de famille quelques membres de la section anglaise de l'association de la Presse Belge. Parmi les autorités présentes citons : Son Excellence M. Paul ITymans, ministre de Belgique à Londres, qui voulut par là donner à la presse une nouvelle preuve de sa sympathie; l'honorable lord maire de Londres, Sir Charles Wakefield ; l'aimabLe consul général de Belgique et Mme Pollet, ainsi que de nombreuses personnalités du monde journalistique anglais. En termes empreints de la plus grande cordialité M. Gilbert Wood souhait la bienvenue aux autorités et aux invités et, retraçant à grands traits le rôle de la presse durant la guerre actuelle le distingué chairman fit acclamer, en même temps que ceux qui luttent par la plume les noms des nombreux journalistes soldats et de quelques nobles femmes appartenant à la corporation, et qui, par un inépuisable sentiment de charité, ont abandonné les salles de rédaction pour voler au secours des blessés. M. Paul Hymans se leva ensuite, et notre dévoué ministre trouva dans la réponse qu'il fit à M. Gilbert Wood l'occasion d'une improvisation aussi éloquente que pleine d'à propos. Il se dit heureux d'exprimer à 1* " Instituts of Journalists" sa gratitude pour l'accueil réservé aux journalistes belges par leurs confrères anglais, qui a prouvé que les événements au milieu desquels nous vivons ont créé entre la Grande-Bretagne et nous des liens que l'on no déchirera jamais. Ayant été élevé dans l'amour et dans l'admiration des mœurs anglaises M» Paul Hymans, exultant la liberté britannique, rappelle que c'est en Angleterre qu'est née, voici environ deux siècles la liberté de la presse. Notre estime et notre admiration réciproque d'avant la guerre, dit-il, se sont transformés en un sentiment plus fort depuis le jour où le sang de nos enfants s'est trouvé mêlé sur les champs de bataille. Après avoir énuméré les raisons pour lesquelles nous nous battons l'orateur, en une péroraison émoiivante, fait un tableau saisisant de l'hospitalité anglaise à laquelle on ne pourra jamais assez rendre hommage. Les paroles du ministre de Belgique sont couvertes d'applaudissements. Continuant la partie officielle, M. Flor. Bur-ton.^le dévoué président de la section anglaise de 1 association de la Presse Belge, s'associe aux paroles de M. Paul Hymans. En termes particulièrement heureux, et dans 1 anglais le plus pur, M. Burton fait allusion aux temps pacifiques où. au cours de congrès ou d assises professionnelles les journalistes de tous les pays proclamaient fort haut les sentiments de solidarité et de confraternité qui les unissent. Pour leur part, nos confrères anglais ont prouvé que ce n'étaient pas là de vains mots, et c'est de tout cœur que, dans les heures de détresse, ils ont accueilli à leur foyer ceux qui ont préféré les rigueurs de l'exil à la servitude allemande. C est pour 1 orateur l'occasion de passer en revue le rôle des journaux belges, et l'admirable conduite de ceux qui étaient chargés de guider 1 opinion publique dans notre cher pays et de faire une énumération glorieuse de ceux qui eurent des attaches avec un métier, que ne peuvent jamais abandonner entièrement ceux qui y ont appartenu. C'est le glorieux bourgmestre Max, c'est le distingué ministre Paul Hymans, faisant dans Journalisme les premiers pas de leur car-nere c est le consul Pollet, collaborant à de nombreuses revues commerciales, ce sont d auties encore, dont les noms sont marqués, en lettres d'or, dans les annales de la presse. Se faisant 1 interprète de la section anglaise de 1 association de la Presse Belge, M. Burton exprime au président de 1* " Institute of Jour-nabsts " toute sa reconnaissance, et offre à M. Gilbert Wood une gravure d'art symbolisant les liens unissant les deux pays. Concrétisant dans sa presse", qui en est l'ex-piession, toute la nation anglaise, notre excellent confrère, fréquemment interrompu par les applaudissements, dit encore de façon parfaite combien inaltérable est l'attachement scel'é entre les deux nations, qui, dans l'épreuve commune, apprirent à se mieux connaître. D excellentes paroles de l'honorable lorl maire de Londres,ainsi qu'unecourte allocution de M. Gardener, successeur de M. Giloert Wood au fauteuil présidentiel, mirent fin à a partie officielle. ^11 } eut alors une partie artistique des plu<= reussies, au cours de laquelle le nombreux auditoire fit fete à d'excellents artistes tels •— Mlles Dorothv Court, Gladys Cresdi, Puna Destiny, Sylvia Van Dyck. Mabel Hanès; MM Anthony, Walter Churcher, William Poe Grever, Hastings, etc., etc. Véritable réunion de fraternisation anglo-belge qui laissera à tous les assistants le mouleur souvenir. POUR LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. ReP01't T..£156 15 7 Frs.110 Willie et'Ruth £0 2 6 — Dernier écho de la catastrophe de Gra-viUfe: Dès le premier fracas de l'explosion jus- ' qu au moment où éclatèrent les dernie.fs obus, des prisonniers boches, qui se trouvaient à proximité d Harfleur, se mirent à applaudir frénétiquement devant la colonne de feu et de fumée qui s'éltevait dans le ciel, et à pousser . 1 des cris de joie. ECHOS. Comité de secourt »ux artis es réfugies. Au cours de sa réunion du 14 octobre dernier le comité de secours aux artistes réfugiés établi High Holborn, 20, a présenté un rapport d'où il ressort que depuis sa fondation l'activité du comité s'est manifestée de la façon suivante:— Le comité a établi un bureau permanent ouvert de 10 heures du matin à 6 heures du soir pour fournir aux artistes des renseignements qui leurs sont, do la plus grande utilité pour la conclusion d'engagements et l'examen des conditions énoncées dans les contrais en langue anglaise et qui souvent n'étaient pas compris ou mal interprétés et auraient pu donner suite à des mécomptes et à des procès. A côté du bureau de renseignements gratuits fonctionne une bourse du travail dont les résultats obtenus sont les plus satisfaisants. Nombre d'engagements ont été contractés directement ou indirectement par ce bureau; ce sont particulièrement les artistes instrumentistes qui ont été favorisés, les engagements ou la demande d'artistes lyriques étant très rare. C'est ainsi que la bourse du travail a fourni des artistes pour: The Belgian Band (voyageant en Angleterre et Irlande), l'Orchestre du London Opéra House (Saison Russe), les 18 orchestres de la Cie Lyons, les orchestres de différents cinéma et music-halls, notamment à Reading, Croydon. et Londres, Tourné» en Australie, • Tournée Cambier (Belgian Sextette); des concerts et fêtes de bienfaisance (Croix-Rouge, Œuvre des Soldats Aveugles (Pala-dium). Société de St. Vincent de Paul, Belgian Hostel à Norwood, etc. Il a complété des troupes en formation et a, procuré des auditions et des introductions à des artistes de music-hall. Plusieurs professeurs ont obtenus des leçons particulières par l'entremise de la bourbe du travail. Nous lisons encore dans ce rapport que sur l'avis du gouvernement belge, et respectueux de ses décisions, il a été renoncé au projet do créer en Angleterre un conservatoire pour nos compatriotes. Nous y trouvons un chapitre intéressant sur l'allocation de légers secours pour permettre la recherche d'engagements ainsi que sur l'enquête qui a été faite sur la situation des artistes en Angleterre. Cette enquête éclaira le comité sur l'immense détresse des artistes réfugiés et leur désir de vouloir se suffire eux-mêmes par le travail. C'est là une chose qui intéresse surtout les organisateurs de concerts de festivités, etc , qui, en s'adressant au dit comité, dont l'intervention est toute gratuite, pourront se procurer des artistes de toutes les catégories. Fédération des notaires bel es. Mercredi 22 décembre, à 11 heures au Royal Court of Justice (Strand), réunion plénièra à l'occasion de l'anniversaire de la fédération. AU PILORI. La " Vlaamsche Stem " a annoncé que Dr. A. Jacob venait d'être rappelé en Flandre. Ce qui a rappelé Dr. A. Jacob en Flandre, dit 1* " Echo Belge," c'est la sainte frousse de devoir aller servir aux côtés de nos soldats à l'Yser. Nous croyons savoir que Dr. A. Jacob n'a pas 25 ans. Par son geste, il rend service à notre armée. Elle ne pourrait que souffrir de la présence d'un triste personnage do son espèce. Le Dr. Jacob est arrivé à Roosendael, jeudi, dans l'après-midi, porteur d'une lourde valise, qui n'avait rien de diplomatique, nfuis qui était cependant bourrée de document-. On raconte qu'il passa la plus grande partie de la nuit, dans la chambre d'hôtel qu'il avait louée, à mettre de l'ordre dans ses paperasses. Il n'était jias seul à accomplir cet absorbant travail. Son fidèle bailleur de fonds l'accompagnait.On dit aussi que le Dr. A. Jacob s'inscrivit ainsi qu'il suit sur le registre de l'hôtel: A. Jacob, né à Boom (Belgique), 26 an>. voyant d'Amsterdam, allant en Belgique. L'inscription de son âge trahit une véritable hésitation. Il semble qu'il voulait écrire 25 ans—mais qu'il se ravisa. En tous cas, Antoon ne rendit' pas visite ail consul allemand de Roosendael. Ses papiers étaient en règle, parait-il. Et le vendredi 10 décembre, à 1 h. 40 de l'après-dîner, cè fâcheux individu partait pour le pays que. durant son-séjour en Hollande, il trahit sans vergtwna si souvent. Nous sommes curieux de savoir quelle réception on lui aura fait "en Flandre" ! ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sort les seules autorisées par le gouvernement britannique dJ présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'em plois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, a la Bourse du Travail à 6, Catherine-stieet, Strand. ANNONCES. S penc« la ligne—Joindre le montant aux ordres, s.v.p Prière de s'adresser directement à nos bu.ea.ux, 104, aiioo-lane, a,u premier. DEMOISELLE française ou belge, chef de maison, eet dem-'trdee pour la piovmce; âse 25 a 50 ans; capable de parler très bien i'anglais; bonne musicienne; capable de recevoir visiteurs; confort modem c.—Offre- : <r lettre en joignant photographie à 54. strcet, Ozîo.d- Ktreet, Londoo, W. D"" ENTÎSTRY —VICTOR COTILS. d'Ànvers iru* Quellin).—Consultâtîoui tous les jorr de 2.30 » » heures.-—Osford-stree.t 351 Téléphoné, 2782 .Mayfair DLLE belge, bonne éducation, parlant bien français, connaissant, cotituie, demande pliu" daftle compagnie.—S. V. S., Ospringe House. ûherbome. Dot . t. ASILE DES SOLDATS INVALIDES BELGES SOLDAT reformé, bon dactylographe est il»»- mandé.—S'adresser, avec rélerences, uu directeur: 1S, WidcK>re-road, Bromley, Ken t. TAILLEUSE belge demande ouvrage chez el a ou à la journée T M B.anckaert, Girrod Cottags, 0. n \! CM,. ••

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods