La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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01 December 1915
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s.n. 1915, 01 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/416sx6521z/
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"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjbying tbc hospitaiity of STHf 3&t3S&ar>, was rcmoved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearanc-e in conjunction witfa this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Bel^ium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32me ANNÉE t MERCREDI 1 DECEMBRE 1915. N°- 335. : LA grande guerre. IiWATÏON GENERALE.—GUILLAUME I I l VIENNE-LES BRUITS DE PAIX- I TA RETRAITE serbe.—chute de prIZREND.—DIPLOMATIE GRECQUE.-EXTRAORDINAIRE DECLARATION.-[ LES SOUS-MARINS DANS L'ARCHIPEL -AUTOUR DTLLUXT.—DEVANT BAG DAD. I Un communiqué officieux de Pétrograde Idéfinit cwwne suit la situation générale :— Il gg croyant assurés pour un certain temps d< [l'absence d'action de grande envergure sur 1< froat oriental—ce en quoi ils ne peuvent si feomper d'ailleurs—les Allemands continuent d< 'distraire des troupes du front russe pour les en Kf.gr sur le front occidental. Nos ennemis n< [disposent plus aujourd'hui de nombreuses forma lions de réserves a l'intérieur. Par conséquent L'est au détriment de l'un des théâtres qu'ils si ■voient ob'igés de renforcer celui qui leur parai devenir le plus menaçant à un moment donné Pour employer l'expression spirituelle d'un diplo mate, "le défilé des figurants de la Juive a com mencé." D'autre part, les meilleurs renseignements con arment que la situation intérieure de l'empir< allemand dev.ent de plus en plus grave. L< mécontentement des populations grandit avec 1< pénurie des vivres; les ressources agricoles de< pays occupés en territoire russe étant maintenan a peu près complètement épuisées, c'est encor< sor les' réserves alimentaires d'Allemagne qu< 'l'on doit approvisionner les troupes maintenues en respect en Courlande et en Pologne. Tou ceci amène le gouvernement allemand à se pré occuper des possibilités de paix. Notamment dans nos milieux militaires or mesure cette résistance décroissante et on seni jue nous approchons du tournant favorable lelui où nous* allons, suivant un mot très juste le lord Kitchener, " déclarer la guerre à une Aili nagne de faillante," au moment où elle essayera le faire succéder à ses procédés brutaux d'intimi lation le doucereux de "ses offres de paix. La visite à Vienne de l'empereur allemand «compagne son inévitable héritier présomp< if, sa rencontre—pour la première fois depuif e début du conflit—avec le vieux Franz-Jozef es audiences qu'il a accordées au baroi: Blirian et au comte Tisza, répondent peut être à des préoccupations de ce genre. La "fia" de la campagne serbe officiellement umoncée, l'écrasement de l'héroïque petii ■oyaume dont la résistance à l'orgueil domina eur de la monarchie dualiste lut le prétexte le la guerre, marquent, sans aucun doute, le «riro des ambitions austro-hongroises, et l'on «rend compte très certainement à Vienne de «que, en présence de la menace rus&e, et de 'activité italienne, la continuation de 3a ;uerre ne peut conduire à aucun résultat. )'où, évidemment, les bruits de paix séparée, a conciliabule de Schœnbrunn, et peut-être rassi la " mission " de la duchesse Karl-thégdor en Bavière, auprès de la grande-luchesse de Luxembourg. Les Alliés ne peu-Bnt donner qu'une seule réponse à tous ces préparatifs : pius d'hommes, plus de canons, (lus de munitions, pas de quartier ! En Serbie, la situation est à peu près sta-ionnaire. L'armée serbe, toujours invaincue, : retire vers Durazzo, Scutari, et l'Albanie léridi-onale aveç son artillerie de montagne resqu'au complèt et une partie de ses canons s campagne, entraînant tous les jeunes gens - 15 à17 ans destinés à renforcer plus tard '3 régiments décimés. Les Allemands an-JMent l'occupation de Prizrend par les Bulbes, et la capture de 4000 Serbes. Les oupes autrichiennes semblent stationnaires »n ioin de Rudnik (sud-ouest de Mitrovitza) de Sitniea. Monastir tient toujours, mais 1 Position est désespérée. Sur ce front Mme du reste sur celui des Alliés, la neige ;tarde ou empêche les opérations actives, s gouvernement serbe est arrivé à ScutarL La Grèce maintient son attitude dilatoire; ■s paraît accepter " en principe """les proposons de^ la Quadruplice, mais montre une Mance à vouloir confier à une commission u.taire mixte le règlement des détails pra-L'ne "haute personnalité grecque" irait déclaré à la " Gazette de Francfort " le seule la crainte dé la flotte britannique npeche le gouvernement hellénique de se » Air-aUï Centraux, qu'en cas dê retraite i' !'!®3 ceux-ci seront internés de force, et ' s ils rép.iquent par des bombardements assassinera, purement et simplement, un rH™ |nom'3rje d'ofliciers et de soldats franco-" n'®8t toujours pas question de dé-011 d'abandonner Salonique. p.. ll°f,'''t Ceci], sous-secrétaire d'état au a déclaré hier aux Communes fsv ,! " déclaration utile ne pouvait être lei i]Sant 4 l'arrangement intervenu entre iij.,"ïs et -a Grèce. Ce fait seul en dit long caractère négatif des résultats obtenus. fOiivernement grec ne maintient pas sa •aike dans l'Archipel, qui sert de base irait ■t'"1?8"08 .all9m'an(i8. Un de ceux-ci - sue dynamité par des pêcheurs crétois. Sllr ^ront occidental. Une escadre iui h a bardé hier matin, pendant Ôste'nde68' ^ C°t6 1>e*ge' entre Zeebrugge fe a'fo^r0n\ Tus&e> en Courlande, une offen-rmin»!m-an,(Je dans la rési°n d'Uluxt s'est Dnnéim<l ^yai}tage des Russes, qui ont Ka7m ■ u village, ainsi que la ferme . 2ifflmchki. Au sud-ouest de Pinsk, nos f" Siv /œ™ coup de main hardi> ont can-ux 5™ciers allemands, dont deux géné-fechin™ -le secteur de la Styr, recul ueig ,>'®.,*?rè.s de Koliniohi et Czartorysk. En .|aîtlllerie sur le front de Riga ■ands !S0Çoiamie' les Turcs, ayant reçu de abanHn -Si de,vant Bagdad, les Anglais bon A donne le champ de bataille de Ctési- ^ant'sur0"! S? ™ P°8itkm PlUS éiiéral IrItChw'er .est rentré à Londres. Le "iDnfcu ii ami't°n, ancien généralissime li rl ^ le„3\a été re?" Par le Roi. otis am.® d<: >-uède est à Carlsrube, chez ses ■unis allemands. teWPUblicist^, franÇaise, M. Charles mbreo nMiP^°?°Se a 'a France de créer des PPelleiint' î ,ln.s.t.ar de ceux de la Belgique, ands. S V1^es saccagées par les Alle- r îesqueiR „C,,ée"t'"0n e,n ^rance des timbres 1 Reims fin* q!"'yaveTa la désolation vengeresse Amande l'écrivain: ^ SenUS 6t d'Arras?" POUR LES PETITS ANVERSOIS [ NOTRE SOUSCRIPTION. On nous a demandé:— Etes-vous certains que le montant de votr-■ souscription arrivera à Anvers en main sûres et que les Allemands ne s'en empareron pas? Nous pouvons rassurer les intéressés. L'ai dernier notre souscription a été remise au: , dames qui se sont chargées de la répartition * Notre collaboratrice Jane, demeurée à Anvers ® nous a envoyé un compte-rendu des opéra ! tions, compte rendu qui a été publié. Nou; » disposons de moyens sûrs pour faire parveni à nouveau cet argent à Anvers. s- Nous tenons, en outre, à dire que cette sou ' scription n'ira pas à des œuvres de parti. Cela nous autorise à faire un dernier appe à tous les retardataires. Nous comptons clô . turer nos listes le 10 décembre. Qu'on s< > hâte ! ! ; LA DISETTE EN ALLEMAGNE, > On lit dans le " Vonvaerts " Le groupe parlementaire du parti socialiste a demandé >au chancelier la convocation im médiate du Parlement, la question des vivres et de l'état de siège devant être résolue sans délai. En faisant cette demande, le parti socialistt n'interprète pas uniquement la volonté des ouvriers et du peuple, mais celle de la natior tout entière. C'est qu'à l'heure actuelle, nor seulement la classe ouvrière, mais aussi la bourgeoise, la classe moyenne et toutes les couches de la société souffrent du manque de provisions, du renchérissement général et des mille et mille inconvénients de l'état de siège. Bien des propositions ont été faites; par les différentes corporations économiques et fractions politiques; elles n'ont abouti à aucun résultat. Loin de diminuer, les prix des denrées de première nécessité n'ont fait qu'augmenter depuis, et la misère devient de jour en jour plus grande. C'est que, tout en consentant— sous la pression de l'opinion publique—à prendre quelques dispositions apparemment efficaces le gouvernement hésite et recule devant les mesures radicales qui seules pourraient véritablement améliorer l'état matériel de la grande masse. Le résultat en est que même les pommes de terre, l'aliment le plus précaire et le plus simple qu'on puisse s'imaginer, atteignent des prix exorbitants, ce qui est d'autant plus regrettable qu'elles sont à présent l'aliment principal et le seul moyen de subsitance du peuple. Pour y remédier, il faudrait çaisir immédiatement tous les stocks existants de pommes de terre et en même temps ceux de la viande, en relation étroite avec les fluctuations des prix des autres aliments, qu'on devrait de plus taxer et rationner. Il faudrait agir de la même manière pour l'appror visionnement en graisse, en beurre, en poisson, en fromage, en œufs, en légumes et en fruits, qui renchérissent aussi et deviennent de plus en plus rares. Ni la commission centrale de l'approvisionnement, ni le conseil fédéral, ni le chancelier n'ayant voulu en assumer la responsabilité, la nation elle-même doit le faire, yoilà pourquoi le Parlement, qui la représente et la personnifie, doit être convoqué tout de suite. Nous espérons qu'il n'a pas encore été corrompu par la despotique intervention habituelle des facteurs, dont les aspirations et les intérêts sont diamétralement opposés à ceux de la masse du public des consommateurs. C'est aussi la seule voie pour attépuer les graves dangers du régime de l'état de sfègé fft surtout de la censure—qui n'en est qu'une conséquence—laquelle abusant de son pouvoir ne se borne pas au contrôle des informations militaires et diplomatiques, mais réprime systématiquement toute discussion politique et économique. Et nous ne savons que trop que l'effet certain et immédiat—pour ne pas dire le but calculé et prémédité—de cette défense de discuter nos affaires économiques, j'entends le renchérissement, la limitation de certaines productions, l'approvisionnement et d'autres questions analosrues touchant uniquement nos intérêts matériels et nullement la politique, est de nous livrer poings liés à la rapacité des grands producteurs, capitalistes et accapareurs qui, mettant à profit les circonstances critiques extraordinaires de la guerre, veulent nous exploiter davantage et nous asservir complètement. LA CAISSE D'EPARGNE BELGE A propos de la situation de la Caisse d'Epargne belge, sur laquelle la presse allemande répand encore de faux bruits, on nous déclare de bonne source:— Le soin que le Gouvernement belge a pris de mettre en sûreté les valeurs représentant l'avoir de la Caisse d'Epargne cause aux Allemands un amer dépit. Avec la bonne foi qui les caractérise, ils s'efforcent d'accréditer l'idée que cette mesure serait cause de la limitation assignée en Belgique aux remboursements: 50 francs par quinzaine. Qui ne sait qu'en temps de crise toute caisse d'épargne est dans l'obligation d'imposer pareille restriction, prévue invariablement dans le statut de chacune d'elles? Elle est d'ailleurs appliquée exactement de même en France. La presse allemande se démènera en vain pour faire croire aux déposants belges qu'on leur a rendu un mauvais service en soustrayant le trésor de leur épargne aux convoitises d'un ennemi sans scrupules. Us savent—et paT quelle douloureuse expérience !• —quel fond on peut faire sur le respect de l'Allemand pour le bien d'autrui. . M. SEGERS A OXFORD ET A FOLKESTONE. NOS RAISONS D'ESPERER. 3 Ainsi que nous l'avons annoncé, M. Paul s Segers, ministre des chemins de fer, postes, t télégraphes et marine, a pris sur ses nombreuses occupations, pendant son bref séjour en Angleterre, le temps d'aller rendre visite 1 aux Belges d'Oxford et de Folkestone. : A Oxford, où il parla samedi, la conférence . fut donnée sous les auspices de l'Université et du comité belge d'Oxford. La réunion eut lieu ^ à trois heures et demi dans la grande salle de l'auditoire de l'Université. L'affluence était = nombreuse. On y remarquait les autorités lo-f cales avec le maire d'Oxford, les professeurs belges et anglais de l'Université, les prési-. dents et membres des comités anglais et belges. La séance a été ouverte par M. Ortegat, député de Malines, président du comité belge. ' Il Remercie le ministre pour sa visite et atteste - la confiance en l'esprit d'union de tous les > Belges réfugiés à Oxford. M. Ségers est fort applaudi au moment où il se lève. Il prononce un important discours. Il apporte aux Belges le salut affec-, tueux et ému du gouvernement de leur pays. Il a pris comme sujet de sa conférence " Nos motifs d'espérer." Il détaille ces motifs. Il rappelle d'abord, à traits largement brossés, , l'attitude de la Belgique, au lendemain de l'ultimatum allemand, la résolution énergique du gouvernement du Roi, l'enthousiasme de ' la population, la séance du 4 août au parle-i ment, la proclamation du Roi à l'armée. Il retrace le tableau douloureux de l'invasion et , met en lumière, en des termes émouvants qui font couler les larmes des auditeurs, l'unanimité de la nation dans la probité, la résistance, la résignation et la fraternité des âmes. Ce sont ces sentiments qui ont recréé l'âme na- 1 ti-onale et donnent toute sa signification au pa-. triotisme. C'est notre première raison d'espérer.Il en est d'autres, ajoute le ministre. Les unes existent en nous-mêmes, les autres se trouvent en dehors de nous. Parmi celles-ci il faut signaler l'attitude résolue de nos Alliés. L'orateur rappelle les paroles rassurantes pour la Belgique de M. Asquith, de Sir Edward Grey, de M. Viviani, et trouve dans l'ode "Aux Belges " de M. Zamacoïs, l'expression populaire de ces hommages. Une autre raison d'espoir nous vient de l'échec des calculs de l'ennemi. M. Segers developpe cette partie de son discours en de-bater avec une précision et une logique remarquables. Il prouve que l'Allemagne est arrivée au point culminant de son effort et que la saignée d'hommes que lui impose la lutte sur quatre fronts prépare irrémédiablement sa défaîte. Il signale l'action de trois Alliés dont on ne parle pas assez: le temps, l'honnêteté, la confiance. Il montre que cette confiance est raisonneé et développe cette triple proposition: nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts, les plus riches, les plus malheureux. Cette démonstration donne à l'orateur l'occasion de faire applaudir le nom de l'héroïque Miss Cavell. Les motifs d'espérance que nous trouvons en nous-mêmes nous viennent à la fois de l'attitude des Belges du dedans et du dehors. Les sentiments des premiers se personnifient dans l'exemple de courage civique donné par M. Max, bourgmestre de Bruxelles, et par les paroles énergiques du cardinal archevêque Mgr Mercier. L'héroïsme des seconds se signale sur la ligne de feu. M. Segers parle avec admiration de nos soldats. Il exalte la probité du Roi oui est longuement acclamé. Il pajle de la Reine en des termes d'une élévation et d'une émotion qùî remtîent profondément l'assistance. Puis il termine par une vibrante péroraison où il montre la Belgique forte du soutien des puissances alliées, confiante dans l'épreuve, et gardant, malgré ses revers, l'espoir de voir se lever bientôt l'aurore de la délivrance et de la libération de la Patrie! L'assemblée a fait à ce discours une longue et chaleureuse ovation. La conférence a été suivie d'un thé, au cours duquel les autorités locales et les membres du corps académique de 1 université ont été présentés au ministre. Celui-ci s'est entretenu aussi avec de nombreux Belges venus pour le saluer. Le lendemain dimanche, le ministre a parlé à 1? olkestone, où la colonie belge comiyte environ 1600 membres. M. Segers était l'hôte de Mme Van de Vyvare, la femme de son collègue des finances, qui apporte son concours à toutes les œuvres belges de Folkestone avec un dévouement qui n'a d'égale que sa modestie. A 1 heure le comité belge a Teçu le ministre à l'Hôtel Métropole, où un lunch a été servi dans l'intimité". Le conférence eut lieu à 3 heures dans la grande salle de l'hôtel, où s'écrasaient de nombreux auditeurs et des soldats anglais et canadiens. M. L. Criquillion, président de l'Union belge, souhaita la bienvenue au ministre. Il rendit un chaleureux hommage aux qualités et aux mérites de celui-ci, rappelant la grande coopération des chemins de fer à la mobilisation de l'armée et aux mouvements de nos troupes, qui furent l'admiration de tous au début de la guerre. Il fit voir que c'était grâce à l'activité et à la perspicacité du ministre des chemins de fer que la plus grande partie de notre matériel roulant, dont 2700 locomotives, avaient pu être sauvés chez nos amis. Il rendit hommage au succès obtenu par M. Segers qui, au prix des plus grandes difficultés était parvenu à placer en Angleterre et en France plus de 7000 de nos cheminots.Enfin il salua, dans un'e péroraison pleine d'enthousiasme, le membre de ce gouvernement si patriotique qui avait si bien compris, 1 sans hésitation aucune, le respect des traités exigeait de la Belgique. " Dépositaires de notre honneur séculaire nationale, vous avez vu notre drapeau sans souillure et nous vous être écrié: ' fortius mori quam fœdari.' Vous < avez eu confiance dans cette justice éternelle parfois lento à venir, mais qui arrive toujours, : implacable vengeresse des crimes et des droits 1 méconnus." Telle fut la fin de ce discours. M. Segers à d'abord salué l'auditoire au nom 1 du gouvernement, puis il a rappelé les liens d'amitié qui unissent la Grande Bretagne à 1 NOUVELLES DU PAYS. L' " Echo Belge " apprend que la baroni Werner de Crombrugge est morte subiteme: à la nouvelle que son mari était appelé à " Kommandantur " de Bruges. Aucune raison n'était donnée pour cet invitation à comparaître. * * # Eugène Halluin, industriel, et Achil Doucedame, employé du chemin de fer, ont é condemnés à mort par le counseil de guerr Plusieurs autres personnes, hommes femmes, ont été condamnés à des pein< diverses. * # # On mande de Roozendaal que dans 1< derniers jours sont arrivés de Belgique envirc trois cents réfugiés, parmi lesquels un grar nombre de femmes et d'enfapts. Us ont déclaré que la situation laisse bea' coup a désirer en Flandre, que la disette règne, et qu'ils préféraient s'expatrier. Bea' coup d'entre eux ont l'intention de gagm l'Amérique. * t * Nous avons annoncé l'arrestation à Liég par les Allemands, de M. Digneffe, conseilli communal de cette ville. Cette arrestation provoqué une grosse émotion parmi les r fugiés de Belgique et aussi parmi de nombreu Français, chez qui M. Digneffe jouissait c grandes sympathies. La " Petite Gazette " qui annonce simpl ment que M. Digneffe fut arrêté place Sain Paul, dans le local des soupes populaires doi il était le fondateur, en même temps que deu avocats liégeois, MM. Paul Philippart et Pai Staes. Le crime qu'on leur reproche: avo donné des secours à des ouvriers sans travail " C'est là, aux yeux des Allemands, paraî il, un grand crime. En effet, les bochf s'efforcent de recruter dans la populatio ouvrière belge la main-d'œuvre destinée l'entretien et à la construction des ouvrage de défense. Vous concevez que pour exécute de tels travaux (n'est-ce point là travaille contre leur patrie) les ouvriers belges pri fèrent refuser tout labeur. Mais comme faut qu'ils vivent, nos compatriotes s'efforcer par des dons divers à les aider. Tel est ] grief des Allemands à l'égard de ceux qu'o vient d'arrêter..." la Belgique, depuis l'œuvre de Palmerston e 1830 et l'intervention de Gladstone en I87( 1914, date de l'union des deux pays dans 1 sacrifice et dans l'honneur, a encore aviv nos sympathies, depuis que le fin léopard br tannique et le rude lion Belgique luttent côt à côté dans les mêmes tannières, sur la Ly; sur l'Yperlée, et sur l'Yser. Le ministre rendu hommage aux comités anglais. Il profite de la présence de tant d'officier prêts à réjoindre le front pour adresser 1 salut des armes au drapeau britannique. M. Segers entre aloTs au cœur de son dis cours, qui est un appel à la patience, à la cor fiance, à l'énergie. Il fait le tableau inoubliable du patriotism belge pendant la période du début de 1 guerre. Il met en regard le tableau actue de l'énduranoe de nos nationaux, de la dij nité des belges restés au pays, de l'héroïsm de ceux qui composent notre armée. Il cit-des traits de vaillance. Il montre combie; la confiance de tous est justifiée. Nous pou vons avoir foi dans la restauration intégral de la Patrie. Lorsque M. Asquith disait :—" On ne mettr; pas l'épée au fourreau avant que la Belgiqu ait recouvré, et au delà, ce qu'elle a sacrifié,' cet engagement rassurant n'était pas un ehii fon de papier. Les procédés de l'Allemagne, la guerre do sous-marins, le torpillage des transatlan tiques, les jugements du tribunal de sang, ei semant la terreur, ne récoltent que l'indigna tion et la colère. Le grand effort de l'Aile magne est fait. La Grande Bretagne commence seulemen à lancer ses foudres et les réserves en Russie au Japon, et dans les possessions sont incal culables. Bernhardï a prédit la défaite de; empires du centre, s'ils ne parvenaient pas ï vaincre l'un de ses ennemis avant que les autres fussent prêts. L'effort financier de l'Allemagne a des limites, car elle n'export< plus ses produits, tandis que les Alliés, grâc< aux échanges, peuvent draîner l'or des payi d'outre-mer vers leurs capitales. Le blocus économique commence à faire sentir ses effets à Berlin. La maîtrise de h mer est telle pour la Grande Bretagne qu'or chercherait en vain un navire de commerce allemand sur les océans, que les équipages des sous-marins allemands sont capturés, et qu'or enlève une à une à l'Allemagne ses colonies sans qu'elle puisse envoyer un homme ou ur canon pour leur défense. L'armée ennemie sait qu'elle a pris à te gorge un petit pays innoffensif, et qu'elle emploie des procédés que condamnent toutes les lois divines et humaines. Les soldats des pays alliés savent au contraire qu'ils luttent pour le triomphe de la plus noble des causes, le droit, la justice, la liberté des petites nationalités, le progrès, et la civilisation du monde. Aussi les traits héroïques se multiplient-ils de notre côté de la barricade. Ces derniers jours encore, au oours d'une scène de sauvetage dans la mer Egée, trente-six infirmières de Grande Bretagne ne éonsentirent à prendre place dans les canots qu'après que le dernier soldat fut sauvé. Dix d'entre elles se noyèrent. En Belgique nos ennemis tentent d'instaurer le régime de l'intimidation et de la terreur. Mais leurs écrivains doivent reconnaître que le pays n'est pas mûr pour la servitude. L'espérance est le levain qui fera germer de îouveaux hérpïsmes, car la cause que nous défendons n'est pas seulement la cause de la Belgique, c'est la cause du corps social tout sntier, la esause du droit contre îa force, de la justice contre l'iniquité, de la civilisation :ontre la barbarie. Ce discours dont nous donnons un pâle résumé, sans pouvoir en rendre l'émotion, l'en--housiasme, et l'admirable éloquence, a provoquée des acclamations et a fait couler des armes. Ce fut un régal littéraire autant qu'une eçon d'énergie et un hymne d'espérance. EN T0URNAISIS. If lt VINGT-DEUXIEME RAPPORT la DE LA COMMISSION te OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. SI LES MASSACRES^ ALLEMANDS. et II-* 3S A Jemappes et à Quaregnon où se livrèrent des combats meurtriers, les Allemands, à l'issue de la lutte, mirent le feu à des rues en-ÎS tières et massacrèrent un grand nombre d'habi-'jj tante. Une centaine de maisons ont été in-j cendiées à Jemappes, près de 150 à Quaregnon. Plus de 70 civils ont été tués. Le j. monument élevé en commémoration de la ba-.. taille de Jemappes a été démoli. Le village de Péronnes a été partiellement ,r détruit: 63 maisons ont été brûlées; 8 personnes ont été fusillées, parmi lesquelles'le bourgmestre, M. Gravis, membre suppléant de la Chambre des Représentants. ^ Le 29 août, arriva à Jurbise un train ame-' nant de nombreux soldats allemands. Un pé-tard éclata; le train s'aTxêta; les Allemands en descendirent. S'imaginant qu'un coup de l* feu avait été tiré, ils s'emparèrent de sept personnes qu'il tuèrent à coups de sabre et de bayonnette, ou qu'ils fusillèrent. Deux r" femmes, Marie Botte, épouse De Sadelex, et sa ^ fille, furent blessées à coups de feu. x ARRONDISSEMENT JUDICIAIRE DE a CHARLEROI. ir L'arrondissement de Charleroi semble avoir été le théâtre des faits les plus graves, t- Un rapport circonstancié, basé sur des con-■s statations faites sur place, nous a été transmis n le 17 ejetobre 1914. Il contient le résultat à d'une enquête effectuée au lendemain de l'en->s trée des troupes allemandes, dans 62 des 73 ,r communes de l'arrondissement administratif ,r de Charleroi. s. En voici le résumé. Q Les premiers soldats allemands parurent le ^ jeudi 20 août, dans la partie nord-est de l'ar-e rondissement, tandis qu'à la même date arri-n vaient des troupes françaises dans la partie sud. Des troupes plus nombreuses s'établirent le lendemain matin dans les oommunes de - Gossalies et de Manage. Les Allemands ooeu-n pèrent Fleurus, Gosselies et les villages avoi-). sinantes, le vendredi 21 août dans la soirée, e Le même soir, une colonne allemande occupa é Pironchamps. Un premier incident se pro-i- duisit dans ce village. Une maison fut in-é cendiée et les quatre personnes qui l'occu-i( paiemt: Pierre Vermeulen, âgé de 60 ans; a Charles Vermeulen, âgé de 53 ans ; une femme, Rosa Tambour, âgée ele 58 ans, et une enfant, a Maria Vermeulen, âgée de quinze ans et demi, c furent tuées à coups de lance sans que rien pût expliquer ces crimes. L'envahissement de la région agglomérée de L. Charleroi se produisit le samedi 22 août. Une première colonne quitta Gosselies vers six heures du matin et descendit vers Jumet. En quittant Gosselies, les troupes allemandes ar-, radièrent de leurs demeures une trentaine d'habitants et les firent marcher en tête de leur colonne. D'autres personnes furent ar-9 rêtées à Jumet et réunies au groupe des habi-e tants de Gosselies. 1 A l'entrée de Lodelinsart, la colonne essuya le feu de mitrailleuses françaises se trouvant 3 dans une tranchée pratiquée à travers la chaussée de Bruxelles;, à l'endroit nommé "La 1 Planche," et de soldats français embusqués l avec des mitrailleuses au fond <le la cour d'une maison sise à droite de la chaussée. Le dés-" ordre se mit dans les rangs allemands. Immédiatement, les troupes enfoncèrent les 3 portes^ incendièrent les maisons, tirèrent des - coups .de fusil dans toutes les elirections, ' èé i livrant à d'odieuses brutalités" sur dès Hiëil- - lards, des femmes, des enfants. De là, la colonne se dirigea vers Charleroi par Lodelinsart et Dampremy, en massacrant, t pillant et incendiant sur son passage. , Une autre colonne, venant de Liberchies, - traversa Gosselies et atteignit Roux. Une es- 5 carmouche eut lieu dans e>ette commune avec. i des dragons français qui battirent en retraite. ; La colonne gagna Monceau-sur-Sambre, qu'elle mit à sac, et traversa Marchienne, qui a rela-> tivement peu souffert; puis, poussant devant s elle plusieurs centaines de civils, elle se diri-j gea sur Montigny-le-Tilleul où recommencèrent les scènes de destruction. 5 Le 22 août, les troupes françaises se re-, plièrent sur Gozée où elles avaient établi d'im-L portants retranchements. , La colonne allemande qui avait traversé | Charleroi, déboucha par Mont-suT-Marchienne où un engagement eut lieu, et se porta au milieu des troupes qui attaquaient Gozée. Le combat de Gozée dura toute la journée du 22 août et une grande partie de la journée du lendemain. Il fut très meurtrier. Environ ' 2000 Allemands et près de 500 Français furent tués. Le front de la bataille s'étendait par Loverai jusqu'à Gerpinnes où étaient arrivées les troupes allemandes qui, débouchant de Chatelineau, avaient traversé les communes de 1 Couillet et de Loverval, en marquant leur passage par l'incendie et le pillage. Le rapport relate de nombreux faits de cruauté commis par les troupes allemandes à l'égard des habitants; il nous indique les brutalités. les outrages dont la population civile a été l'objet. Nous n'en reproduirons qu'une partie:— "Dans cette multitude d'actes de cruauté, dans ce fouillis d'horreuTS, on ne trouve guère trace de pitié. Sans distinction d'âge ni de sexe, les Allemands frappaient les civils innocents. Des vieillards furent tués ou blessés par les soldats impériaux; quatre personnes de plus de soixante ans furent tuées à Couillet, trois à Bouffioulx, trois à Farciennes. "Voir Métropole du 30 Novembre. -—A Berlin et dans de nombreuses villes allemandes, les ,femmes des barbiers remplacent les garçons coiffeurs mobilisés. Le journal neutre qui donne cette nouvelle, prie messieurs les clients d'avoir de la patience avec ces dames et surtout de s'abstenir de mauvaises plaisanteries envers elles. Il ajoute, non sans ironie, que le danger ne doit pas être très gros, puisqu'il ne reste plus en Allemagne que des vieillards décatis et des enfants au biberon. | POUR LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Report £77 3 7. frs.100 W. et C. Pantin 5 0 0 Gér. MacDonaldJ 110 Michel Smits 110 Sir William Lloyd 110 M. et Mme E. R. Mund Rousseaux 0 10 0 Ralph Mund o 5 0 ECHOS. Nos ministres a Londres. M. le ministre Segers, qui comptait prolonger son séjour en Angleterre, vient d'êtro rappelé au Havre, où doivent avoir lieu différents conseils <ie cabinet d'une extrême importance. M. Segers aura à établir aussi les acccurels da son département avec les autorités françaises. En Angleterre, le ministore a eu à traiter la question, toujours à l'ordre du jour, des transports maritimes. Il a été seconeié dans sa tâche par l'inlassable bonne volonté des autorités anglaises à l'égard desquelles il na tarit pas d'éloges. Indépendamment de ces questions, M. Segers a eu de nombreux entrétiens avec des chefs de services, des compatriotes à la tête d'œuvres, et d'institutions eliverses, et des notabilités belges établies ici à Londres. Il emporte un gros portefeuille, de quoi occuper le temps qui lui reste. M. le ministre Segers reviendra d'ailleurs sous peu à Londres, où il a encore à regler différents points que s-on départ laisse en, suspens. MONITEUR BELGE DES 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26 ET 27 NOVEMBRE. MINISTERE DE LA GUERRE. Par arrêté du 17 novembre.—Les sergents volontaires ponjï la durée de la. guerre Leclereq, H., et Munxieleer, L., sont nommés respectivement secrétaires rapporteurs des Commis* sions de recrutement permanentes de Londres et da Folko-stone.DANS L'ARMEE. Nomination. Par arrêté royal du 26 septembre, 1914, le capitaine com# mandant Houart, J.-J., de l'infanterie, est nommé major. Rappel à l'activité. Par ajrêté royal du 16 novembre 1915, le major du génie Lemouche, P.-J., en disponibilité par suppression d'emploi» est rappelé à l'activité. MINISTERE DE LA GUERRE E?P MINISTERE DE L'INTERIEUR. Milice nationale. Le Ministre de la Guerre et le Ministre do l'Intérieur, Vu l'arrêté-loi du 6 novembre 1915, Arrêtent : Article premier. Totïs les Belges nés en 1890-1891-1892-1893-1894-1895 et 1896 qui, à la date du 31 octobre dernier, ee trouvaient à l'étranger, sont tenus, étant appelés à fairo partie du contingent de la levée de milice de 1915, de so présenter à la Chancellerie, à la Légation ou au Consulat lo plus rapproché de leur résidence, dans les délais et conditions oui seront portés à leur connaissance pair nos agents diplomatiques et consulaires. Art. 2. Les intéressés seront invités à comparaître devant une des commissions de recrutement instituées à Folkestone, a Bordeaux et à Lyon par l'arrêté ministériel du 11 aoûti 1915. Seront réputés défaillants ceux çui n'auront pas comparu dans le délai d'un mois à dater du jour de cette convocation. Art. 3. La Commission de recrutement de Folkestone esû spécialement compétente pour examiner la situation des miliciens venant des Pays-Bas, des pays scandinaves, de la Russie ; La Commission de recrutement de Bordeaux: la «ituatiox* des jeunes gens venant de l'Espagne et du Portugal; La Commission de recrutement de Lyon: la situation des jeunes Beiges venant de la Suisse, de l'Italie, de la Grèce, des autres pays d'Europe, des côtes méditerranéennes. Toutefois cette compétence n'est pas exclusive et chacune des commissions de recrutement instituées par application de l'arrêté ministériel du 11 août 1915 peut statuer sur le cas de tout milicien venant de l'étranger qui se présentera devani elle. Le Havre, le 20 novembre 1915. COMMISSIONS DE RECRUTEMENT. iSont nommés présidents et présidents suppléants des» v (îommissions de recrutement établies dans les De» Britanniques, les personnes désignées ci-après :—Commissioa de recrutement de Londres: M. Borboux, membre de îa Chambre des Représentants; suppléant: M. Chômé I-troque, directeur général au Ministère do la Justice. Folkestone: M. Duquesne, commissaire de l'arrondissement de Tournai; suppléant: M Albert Spruyt, avocat à Anvers. ŒUVRE DU TRAVAIL DES BLESSES BELGES. Par,, arrêté ministériel du 18 novembre 1915, M. d« Paeuvr, L., chef du ca.hinét .civil,,,est nommé conwaissair»n général du Ministre de la Guerre auprès de l'Œuvre du travail des blessés belges. Par le même arrêté, le major ordonnateur Mariier. directeur au Ministère de la Guerre, et le capitaine commandant du génie Biaise, attaché au cabinet militaire, sont nommés vérificateurs de la comptabilité auprès de la même Œuvre. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royiaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui 6ont les seules autorisées par le gouvernement' britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont «111 grand nombre d'em-piois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des oSres de servie» doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proohe du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureaiu des postes de la lexsalité. Des Belg-es se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux: Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catherine-etreet, Strand. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, e.T.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 104, Sho®« lane, au premier. DENTISTRY.—VICTOR-" COTILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 à S heures.—Oxiord-street 351. Téléphone, 2782 Mayfair. DEUX demoiselles belges,bonne famille notions anglais, français, flamand, demandent place s'occuper enfants; l'une toute la journée, l'autre après midi à Londres, —J. V., Brook-street, Stotfold, Baldock. TEUNE femme Franç, parlant anglais, seul« avec deux fillettes, désire louer chambre cians tamiU« belge ou française; hautes références.—Eciire, Mme. Fligitter, 10, Douglas-avenue, Christchurch, Hants. T~ ÉUNE ménage belge demande seconde ser-vante parlant flamand.—Se présenter, 45, Redcliite* 6quaro (Earl's Court). Reg de chaussée. ON-demande aux soldats belges en service actif, natifs d'Oleye. de faire connaître leur adresse au journal la " Métropole-" , ON demande pour famille belge, bonne femme de chambre sachant bien oondre.—Ecrire, Mme, Chandoir, " Llànover," Bournemouth West. aTHJVRJS des Consultations Infantiles Belges; là Les mardis à 2.30: à St. Paneras School for Mothen* 1, Ampthill-square. Hampstead-rd., N.W. Les jeudis à 2.50: à CheLsea School for Mothers, 49, 8id- nev-sftreet, S.W Les vendredis à 2.30: à Kilburn, Kmgsgate House, 107# Kingsgate-road, N.W. TAILLEUSE belge demande ouvrage chez elle ou à la journée: M. Blanckaerit, Garrod Cottage, 3, Green-lane, East Molesey, Surrey. DECES. ON nous prie d'annoncer le décès de Madame Henri Rigole, survenu à Edegh?nn le 25 novembre, 1915. après une courte maladie. En raison des circonslances U ne 6era pas envoyé de lettres de faire-part.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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