La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 31 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bk16m3436t/
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The Nawpaper for Belgiaw» LA MÉTROPOLE ■ONE PENNY H. oua ommi KLg, tuv nr Knfit dix cnmii PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery Lane, W.C.2 — Téléphone : Holborm 212. ( 3 mois 9 sbi Abonnements » 6 moi* 17 *h. t 1 an 33 ah, I25*» ANNEE SAMEDI 31 AOUT 1918 RtgUfni *1 tkt G. F. O. OAQ m$ m Ntwspafer. **0. 843 LA GRANDE GUERRE Une brillante situation [apture de Noyon et Bapaume Les Australiens devant Péronne Vendredi midi. I au tour de M. Clemenceau de réponds critiques que les Allemands ne sont Noyon. Ils en ont été chassés hier nidi par les troupes du général Hum-ce qui vaut mieux, ils n'ont plus au-iiance d'y revenir. adversaires du Tigre l'ont beaucoup de ce que, après avoir pendant si long-insisté sur le fait que l'ennemi se trou-quatre-vingts kilomètres de la capitale, sous son règne qu'ils sont arrivés à... u-Thierry, d'où on ne les a expulsés rand peine. Ces adversaires oublient ant que M. Clemenceau recueillait une lion fort obérée, celle de ministères où ent un Malvy, ami de traîtres avérés, inlevé, qui déclarait publiquement à la ire qu'il n'y aurait plus de grande of-! française et d'un Ribot qui garantis-k Allemands plantés sur le territoire pays un " libre développement écono- II) ijourd'hui MM. Painlevé et Ribot plan-urs choux, Malvy est exilé, Caillaux en lion, Bolo et Duval ont été fusillés, n, indignement éloigné du champ de ba. Iy est revenu et y a fait la besogne que lit, Foch a reçu le bâton de maréchal et, plus est, il a été nommé généralissime nées alliées. !erapêche que les déplorables effets de •deux ans d'hésitations et de politique Devaient avoir des conséquences. M. hceau les a assumées sans hésitation et isoutenu dans cette rude tâche par l'opi-jianime de tous les bons Français et par mx sincères des Alliés. Il recueille au-iui les premiers fruits de ses efforts ; le le la récolte, grâce à l'énergie britanni-|à la collaboration américaine, ne peut 1er de suivre. Déjà Bapaume est tombée eun fruit mûr entre les mains des Néolais, déjà les Allemands font prévoir Ion de Péronne, qui se trouve peut-être :cupée par les troupes du général Debe-1 moment où nous écrivons. Et ce n'est pi pu'il importe de retenir, c'est le paral-j évident qui ressort de ces événements es faits politiques et les faits militaires, filée aura beau déployer des prodiges jsme, une nation pourra faire preuve résistance morale la plus haute, elle ne p jamais le chemin du succès si elle put à la tête de son gouvernement des les d'Etat mous et sans énergie, des p ou des douteurs. Et cette leçon ne p réfléchir que nos amis français, p retournons au champ de bataille, où Nés britanniques et françaises font M une noble émulation. La journée de F été excellente. En voici les traits es- S. Nt capital de la journée ne peut être ppnmé que dans les termes mêmes em-Ipar le maréchal Haig : " Les attaques inées de succès effectuées depuis le 8 ardes IVme, Illme et Ire armées bri-|W's ont rendu intenables les positions pemi sur le vieux champ de bataille de re- Sur tout le front au sud de Bapau-Femi a été forcé d'abandonner avec de P pertes en prisonniers, canons et ma-eomme en morts et blessés, le terrain fait gagn£ £ un pr;x auss; élevé en mars Me cette année. " C'est, en un mot, f!îe allemande la mieux caractérisée, r1 soir, le nombre de prisonniers cap-ïPWs le 21 août par les seuls Britanni-I Passait 26.000 et celui des canons le |e cent- Ce seul fait met à néant l'allé. | es bulletins ennemies d'après quoi la L ~ v°n Boehn serait volontaire. Quand L,son propre gré on n'abandonne I ■ 'visions à son adversaire ! L ",ns Anglais sont les plus consi-1 a"s, 'a partie sud du champ,de ba-laf j°"^'and|ais prirent possession w de Bapaume enflanqué et aban-1c ]■ rStraliens atteignirent la rive L'1 ™mrne devant Brie et Péronne et fcnt norc' ce v'"age ils p après-midi sur la ligne géné-I^Jiibles-Morval-Beaulencourt - Frémi, on 1 -V€Ut ^'re 1ue> contrairement à Ichtrv'î P",Prévoir, l'ennemi n'a pas là ;lt '' 3 r^s'ster sur 'e terrain valloné, L ' .ac|,u,er et éminemment propre à la |voi 'S etenc' à l'est de Longueval. On 1 Une nouvelle avance dans ce sec- BaPaume, les progrès britanni-» la et^sairement plus lents. jno|ainu,t de mercredi à jeudi, sur le i^l'ah' Ce 'Urent 'es Allemands qui se ■'lue, principalement dans le sec teur qui enjambe la Scarpe, à l'est et au sud-est de Vis-en-Artois( à l'est de Boiry et dans 1 le voisinage de Gavrelle). Après de durs combats, ces assauts, destinés sans aucun doute à 1 couvrir les approches de la ligne Hinden-burg, furent repoussés avec pertes pour l'ennemi et les Anglais ne perdirent qu'un peu de 1 terrain à l'ouest d'Oppy. Dans la journée de mercredi, les troupes de 1 Byng, après de durs combats vers Vraucourt, < Ecoust-St-Main,et Hendecourt-lez-Cagnicourt, < firent des progrès dans de durs combats et fi- j 1 rent de nombreux prisonniers. Au nord de la l Scarpe, elles se rétablirent dans leurs posi- ! tions sur la côte de Greenland. Enfin, les An- | l glais ont gagné du terrain sur les deux rives 1 de la Lawe, au nord de Bethune, et à l'est de la forêt de Nieppe. j 1 Les progrès des Français furent au moins ^ I aussi intéressants. Dans le cours de la journée 1 de jeudi ils continuèrent leurs progrès dans la région du canal du Nord en construction qu'ils atteignirent sur toute sa longueur, excepté vers Catigny et Sermoise, et occupèrent le bois du Quesnoy, au nord-est d'Ecuvilly, avec le village de Beaurains. ' Plus au sud les Allemands ne cédèrent que pied à pied à la pression française et de durs combats eurent lieu pour la prise de Noyon qui fut occupée au cours d'une lutte violente. Mais rien ne résiste à un assaillant victorieux et qui à la conscience de sa supériorité. Les troupes d'Humbert, sans se reposer un seul instant sur leurs lauriers, avancèrent aussitôt à l'est de la ville et prirent pied sur les pentes sud du massif du St-Simeon, enlevant Landri-mont et Morlincourt. Entre l'Oise et l'Aisne, les troupes de Man- , gin ne sont plus arrêtées par le gros obstacle que forme l'Ailette. Elles réussirent à traverser la rivière en plusieurs points des tleux côtés de Champs, et capturèrent Cugny et Pont- < St-Mard. En Sibérie orientale, les Japonais attaquent vigoureusement sur le front d'Oussouri et en peut s'attendre sous peu à des événements intéressants de ce côté. A Vladivostock, 400 " volontaires russes " qui s'étaient déclarés pour le général Horvath et essayaient de créer des troubles en opposition au gouvernement sibérien, ont été désarmés sans incidents par des patrouilles alliées et tchèques. Le général Semenof a capturé la gare de Dauriya et le garage de Haranor. Les Bolchévistes se sont retirés sur Sokatui et ont concentré le gros de leurs troupes à la gare de Borzia, à cent kilomètres de la frontière. En Albanie, l'offensive autrichienne est arrêtée. Les Alliés ont repris leur avance et îé-occupé des positions entre la Yanitsa et la 1 Vojusa, ainsi que sur les pentes sud du To- s morico. Les Italiens tiennent des positions à 8 kilomètres au sud de Berat et ont donc dû reculer d une vingtaine de kilomètres depuis le 22. M. Scheidemann est annoncé à Interlaken (Suisse) pour " une cure de repos ". Le Kaiser est arrivé jeudi à Bad Nauheim pour y < voir le roi Ferdinand de Bulgarie. " —♦ [ Un "modéré,, allemand s t Le député au Reichstag G. Gotheim, 1 répaté pour ses opinions modérées et son anti pangermanisme, s'occupe, d'ans la Neue Freie Presse (11 août 1918, édition f du matin), du "Rétablissement d'une 1; Belgique indépendante". Après avoir exprimé la satisfaction qu'il ressenltit en écoutant le chancelier Hertling faire ses déclarations au sujet de la future indépendance de la Belgique, M. G. Gotheim expose lies, réserves qu'il convient de faire à ces engagements pour que, à l'avenir, ce pays ne puisse plus servir de tremplin aux ennemis de l'Allemagne. Et il cite deux garanties à donner aux envahisseurs de la Belgique: 1. On r pourrait exiger, peut-être, le démantèle- c ment des forts; 2. Incorporer la Belgi- j; que dans le Zollverein allemand, ce qui constituerait un renforcement de la puissance économique de l'Empire; A part cela, la nation martyre sera parfaitement libre et indépendante. Qu'aurait donc demandé M. G. Got- t heim s'il n'était pas modéré : 1< ♦ î' — La discussion de tous les autres pro- F jets est suspendue par le Sénat américain, F afin d'expédier le projet de loi sur les effec- e tifs déjà votés par la Chambre. Il Nos parlementaires belges en Angleterre et le maréchal Foc! Le président du groupe parlementais a adressé à M. Clemenceau, ministre d< la Guerre et président du Conseil des mi niistres die1 France, la lettre suivante : Claremont, 8 août 1918. Excellence, La nation française vient de conférer ai généralissime des armées alliées le titre d' maréchal de France. Dans les sentiments de sympathique soli larité, nés de la coopération à la grand' utte mondiale pour le Droit, la Civilisatior 5t la Justice, tous les Belges ont apphud k oet hommage d'admiration et de recon laissance rendu au glorieux vainqueur de !; leuxième bataille de la Marne. Mandataires de la Belgique, les membre; iu group>e parlementaire des sénateurs e léputés réfugiés en Angleterre ont décidé lans leur réunion plénière d'hier, d'adres ter au maréchal Foch leurs très vives e rès sincères félicitations et, en priant Vûtn Excellence d'être auprès de lui leur interprè-e, je remplis l'agréable mission qui m'a ét^ :onfiée par mes collègues. En même temps, avec nos remerciements veuillez trouver ici l'expression de mes sen-iments personnels de très haute considéra-ion.Le président du groupe, v. begerem: Réponse de M. Clemenceau : Monsieur le Président, Le président du Conseil me charge de rous remercier bien vivement des sentiments jue vous lui avez exprimés au nom du grou >e parlementaire des sénateurs et députés >elges réfugiés en Angleterre, à l'occasior le la nomination du général Foch au maré-:halat. Il lui a transmis votre lettre don' es termes le toucheront très certainement M. Clémenceau est convaincu comme 'ous que la solidarité des peuples qui lutteni >our le Droit et la Liberté délivrera le monte du despotisme germain. Veuillez agréer, Monsieur le président 'assurance de ma haute considération. Le chef du secrétariat particulier. Réponse du miaréchal Foch : COMMANDEMENT EN CHEF DES ARMEES ALLIEES Grand quartier général, le 21 août 1918 Monsieur le Président, J'ai été extrêmement sensible aux félici-ations que vous voulez bien m'adresser au 10m du groupe parlementaire des sénaceur-t députés réfugiés en Angleterre. Je vous prie d'agréer pour vous-même e: l'exprimer à vos collègues mes bien vifs remerciements.Je profite de cette occasion pour dire aux eprésentants de la Belgique toute mon ad-niration pour leur nation et ma .confiance ibsolue dans le triomphe de notre grandï ause commune. Veuillez agréer, Monsieur le Président, 'assurance de mes sentiments de haute con-idération.J. FOCH. ♦ La commission des langues On sait que le gouvernement a décidé î création de plusieurs commissions ésiid'ant à l'étranger. Elles étudieront ;s problèmes qui leur seront soumis et eront complétées, dès la rentrée nu ays, par des parlementaires restés en Belgique occupée. Les parlementaires suivants résidant l'étranger viennent d'être appelés à aire partie de la commission d'études de j question linguistique : MM. Borboux, député de Verviers ; Arthur Buysse, député de Gand ; Devèze, député de Bruxelles ; Dufrane, député de Mons ; Empain, sénateur de Malines; Hallot, sénateur de Bruxelles ; Hubin, député de Huy ; Pécher, député d'Anvers; Standaert, député de Bruges ; - Théodor, député de Bruxelles ; Van Cauwelaert, député d'Anvers. On remarquera que le Dr. Van de Per-e ne fait pas partie de cette commission, ù M. Van Cauwelaert seul représente i fraction semi-activiste. ♦ Nouvelles déportations Suivant le correspondant de la fron-ière belge .au journal Telegraaf, les Al-ïmandis déportent des femme® et des junes filles gamtofaas derrière le froit our des travaux militaires. Elles rem-ilacent dans le transport des planches t du matériel les travailleurs masculins cenciés pour oause de maladie. Le succès belge à Langemarck / i Nous donnons ci-dessous quelques nou-; veaux détails au sujet du brillant succès remporté par nos troupes devant Lange- s marck, dans la nuit du 28 août ; Nos soldats traversèrent le pays maréca- d feux se trouvant parfois dans l'eau jusqu'à j( la ceinture, puis, sautant par dessus les dé-fenses de fils de fer barbelés, ils chargèrent 1 les positions ennemies. L'attaque eut lieu a sur un front d'une largeur de trois kilomè- très. Un violent combat s'en suivit. L'at- S taque s'était produite entièrement par sur- F ; prise. t< A la ferme de Craonne, qui était forte- A ment défendue, les Allemands opposèrent n t la plus vive résistance, mais à la suite d'un combat corps à corps, au cours duquel la n . garnison souffrit des pertes nombreuses, !e j restant fut fait prisonnier. La ferme de t, Brienne a été abandonnée par l'ennemi. La troisième ferme fut prise d'assaut, K tandis que la quatrième fut le théâtre d'un ' épisode tragique : Un soldat belge, dont le poignet droit avait été emporté par une gre- B nade, fit chaîner son fusil par un cama- p rade et contirSr? à se battre ; la main a du g' être amputée auVlessus du poignet. et Quatre autres fermes furent prises et les n: Belges firent un certain nombre de prison- cll niers. Nos troupes tiennent maintenant des lignes avancées par delà Langemarck, cap- P1 turant une centaine de prisonniers et s'em- parant de mitrailleuses et d'un nombreux 'r matériel. ce Les Allemands abandonnèrent un grand nombre de cadavres sur le terrain. Nos per- tes furent relativement faibles. Le même ^ ; jour, le Allemands avaient apposé devant 1T les lignes allemandes des affiches invitant , nos soldats à se rendre. Le brillant fait ' d'armes ci-dessus fut leur réponse. ♦ d! Il faut frapper l'Allemagne "u en Allemagne b; — éc La leçon de psychologie p, q' Nous avons touojurs dit que ce qu'il ^ fault éviter, avec l'Allemand, c'est de lui sc laisser l'impression que "nous >-'ons te pas". P' Il y ia là un danger parce que, préci- de sémenlt, une des méthodes allemandes de ui guerre est de nous "frapper de terreur" ni par des moyens brutaux. Inutile, pen- P; .sons-nous, de nous appesantir longue-ment sur la multiplicité et la varié,té de < ces moyens. Inutile encore de dire combien iil est absurde, dans ces conditions, L de ne pas user de représailles. Un grand aviateur anglais faisait à un journaliste français, ces jours-ci, la remarque suivante : * cr Depuis qu'un nouveau chef a pris en M mains le service des bombardiers de repré- ce sailles, il ne s'est point passé de semaine H, que nous n'allions faire des attaques en ar force contre les centres allemands. Et vous voyez l'effet! Les timorés prétendaient que lorsque onus irions chez les Pc Boches, ceux-ci redoubleraient leurs atta- et ques sur Londres. Ceux qui savent décla- ra raient que si nous allions verser la mort et s-u l'horreur au cœur de l'Allemagne, le Boche gi aurait peur et n'insisterait pas. Comparez et jugez Depuis plusieurs mois, une seule st tentative timide avec des zeppelins pour ser- er vir d'enterrement au capitaine de frégate Strasser, as zeppelinard ! A mon sens, on a trop écrit sur ces ques- nc tions et pas asez réalisé. Avec le Boche, discuter d'humanité, de lois de la guerre et du autres nobles principes, c'est parler dans le D i désert. l'e Les Boches bombardent un de nos hôpi- re: taux? Pas de grincements de dents. Ren- po dons-leur la pareille. Ils jettent 50 bombes. l'( | Ne temporisons pas : lançons sur un point intéressant 500 obus ! eu Une anecdote : quand j'étais dan la Soin- mi me, nous avions notre terrain peu éloigné — d'une gare et proche d'un hôpital à la croix ét< rouge éclatante. Un jour, les bombardiers mi ennemis surviennent Ils projettent leur do chargement. Ils atteignent un train de mu- co nitions. Certains de mes camarades di- po saient : "Ah! les brutes! ils visaient l'am- pe bulance" Je leur répondis : "N'importe, c'est un but militaire qu'ils ont touché. Ne do discutons pas, allons-y cette nuit." et Et c'est la vérité! Nous sommes en guer- bu re, n'est-ce pas? Nous voulons la finir. ag Donc employons tous les procédés mis à la de mode par les adversaires. Ils ont commen- a cer à tuer les femmes et les enfants. Ne gn perdons pas notre temps à discuter. Ri- tis postons. Avec eux, .il faut employer la ma- loi nière forte. C'est la seule qu'ils soient ca- pli pables de comprendre. Livrons à l'enfer les ni: populations de l'intérieur, celles qui ne connaissent pas les affres de la guerre, Tuons de du Boche tant que nous pourrons, il y en gr aura toujours trop ! ne i propos d'une note sur le Pape Protestation de Mgr Grente L'évêque du Mans, Mgr Grente, adres-e une lettre "à un fidèle de son diocè-2" sur une information provenant 'Amsterdam et reproduite dans divers >urnaux, d'après laquelle Benoît XV urait adressé à l'empereur d'Allemagne, ^ l'occaision de sa fête, "un chaleureux ilégramme appelant sur lui et son au-uste famille les bénédictions du Tout-uissant". Et l'Agence Havas d'ajou--r cette toute petite phrase — un souf-e, un rien ! — "Ce seraient les termes lêmes du message pontifical." Mgr Grente s'indigne contre 'es jour-aux qui "se sont précipités! sur l'on-it avec une joie de complices, le ponc-îant, de points d'exclamation ou d'in-■rrogations, en gens scandalisés, mais ivis de l'être". Ainsi, continue l'évêque, tout ce que S. S. enoît XV a déclaré officiellement et fait aur témoigner, avec son horreur de la ierre, son désir de voir une "paix juste durable" rendue au monde; sa condam-ition formelle et renouvelée de "n'importe ielles violations du droit, où qu'elles aient é perpétrées"; ses incessantes charités >ur subvenir aux infortunes créées par le -au : secours abondants aux pays envahis, tervention pour obtenir le grâce de civils indamnés à mort ou incarcérés, visite et ;patriement des prisonniers, instances en veur des grands blessés, des malades et is pères de trois enfants, captifs depuis x-huit mois, recherches quotidiennes, par illiers, des disparus; toutes ces marques î la bonté du Souverain Pontife s'évanouis-nt devant l'opinion, à cause de l'entrefilet : l'Agence Havas et les journaux qui garant systématiquement le silence sur les gé-irosités du Pape, ou qui les glissent timi-:ment aux "échos", parmi les aventures inales, mettent en vedette, avec un titre ilatant, cette fausseté ! Irai-je, monsieur, jusqu'au terme de ma :nsée? Pie X disait, d'un homme double, j'il avait plusieurs pelures, come le cipol-, comme les oignons. Comment ne pas 'uligner ici l'innocente coïncidence des da-s! C'est le jour même ou Ie9 journaux îbliaient la condamnation, pour forfaiture, ■ M Malvy, franc-maçon notoire et, dit-on, ilégué des Loges au ministère, que, par îe habile manœuvre, on aiguillait l'opi-on, non sur la juste réprobation du cou-ible, mais sur une attaque contre le Sou-rain Pontife. On était si certain d'avance ■ faire cible ! 4 'Amérique et la marine allemande Avant la guerre, le Kaiser prétendait ie l'avenir de l'Allemagne était sur sau. Depuis, les pangermar.istcs l'ont u sous l'eau avec les sous-marins, ais les armateurs et tous les marins de •mmerce ne le voient plus nulle part. ; font entendre les plaintes les plus nères. L'iannualre du Norddeutscher Lloyd sur 1917-1918 contienit, entre autres udes, les réflexions du directeur gér.é-1 de cette compagnie, M. Heineken, r la participation de l'Amérique à la îerre. M. Heineken ne se fait pas d'illusion r l'importance de cette décision et met garde le public contre le danger qu'il ■aurait à sous-'es'timer la forte de ce 'uvel adversaire : Au point de vue de la ténacité et de l'en-rance, il ne le cède guère aux Anglais, 'après ce qu'on sait jusqu'à présent de ffort américain, on ne peut avoir que du spect pour l'énergie avec laquelle on em-igne tous les problèmes de l'autre côté de )céan. Economiquement, ajoute-t-il, et, en parti-liert au point de vue des intérêts de la irine allemande, l'intervention américaine il serait fou de vouloir le contester — a ■ un rude coup pour l'Allemagne. Les ailleurs et les plus précieux de nos vapeurs nt certains sont irremplaçables, ont été nfisqués ; ils servent maintenant à trans-rter en France et en Angleterre les trou-3 et les munitions américaines. Ce n'est pas d'ailleurs la seule mesure nt aient à souffrir la Norddeutscher Llovd les autres compagnies comme la Ham-rg-Amerika. L'interdiction faite aux ents des bureaux allemands d'Amérique communiquer avec leurs correspondants été également préjudiciable à ces compa-ies. Les fils, qui avaient été péniblement sés à travers les Etats-Unis au cours de igues années, sont rompus et il faudra js tard procéder à une complète réorga-sation.Enfin, la confiscation et la vente des quais, s docks et des chantiers que ces compa-ies avaient à New-York sont une perte n moins sensible.

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