La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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09 February 1916
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s.n. 1916, 09 February. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/086348h89j/
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"LA METROPOLE, the influe 11 Ual Belgiaa newspapcr now eirjoymg the hospitaîity of rater*, was remeved to this couatry after the destruction by the Germacs of its Antwerp offices* Through its appearance in conjonction with this papcr thousands of refugees from Antwerp and other' parts of Bclgium are abîe to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33ME ANNÉE MERCREDI 9 FEVRIER 1910. N9- 40. LA GRANDE GUERRE. » — | PEU D'ACTIVITE SUR LE FRONT OCCl-" DENTAL. -■ PETITS ENGAGEMENTS EN RUSSIE—UN COUP CONTRE RIGA ET CE QUTL FAUT EN CROIRE.—LE "ODODSQUE TANDEM" DE SALO-NI00E.—L'AVANTAGE DES LIGNES INTERIEURES.—PAS DE RETRAITE EN MESOPOTAMIE. — RAPPEL DE RECRUES EN GRANDE-BRETAGNE. _LES MUNITIONS EN RUSSIE—LA CRISE EST PASSEE—UN MILLION ET DEMI DE RECRUES. Qaoïqae les dépêches de source hollandaise [jjHâlênt toujours des mouvements importants è troupes eu Belgique, le front occidental ne [jnanifeste que peu d'activité. Lo communi-K.gé français ne signale que le bombardement I d'un train allemand entre Roye etChaulnés, et l'explosion d'une .petite mine à Saint-Hu-[tat, et de trois mines à Vauquois. Le com- ■ mimique allemand mentionne des combats d' artillerie animés sur la Somme, la' perte et la [ reprise d'une section de tranchées dans les ["nouvelles positions," et " l'attaque " d aéro-[planes du camp (champ d'aviation?) et du " camp anglais " entre Poperinghe et- Dix-mudc. attaque suivie de combats aériens qui, : d'après le.leste, laisse soupçonner qu'elle fut [infructueuse et se termina par le retour des ■ avions dans les lignes. Lo communiqué russe annonce un violent duel d'artillerie dans la région de Riga, d' heureuses reconnaissances et. l'explosion d'une mine avec occupation du cratère au nord de la Boyuna. Certaines dépêches parlent de nouveaux combats autour de Caernovrtz, qui constitueraient une diversion à un nouveau coup contre Riga et pèut être contre Pétrograde, mais nous avons appris à nous méfier .des informations qui prétendent révéler les intentions des Allemands. De même, nous considérons avec un certain scepticisme les "télégrammes de source gr^ -quelque nous annoncent l'apparition de cavalerie'et d'infanterie allemandes sur la frontière, d'escarmouches entre Français et Bulgares, et (pour la quantième fois?) de la " pro-eliame attaque " contre Salonique. Nous n' irons pas croire qu'en répandant ces bruits, les Ceniraus ont réussi à faire immobiliser par cent mille Bulgares les deux cent mille Alliés qui se trouvent dans le camp retranché de Salonique, car nous supposons que, par ses reconnaissances, le général Sarrail doit mieux connaître que le plus fin des critiques militaires ia véritable situation. Il faut contenir cependant de ce que les Centraux ont 1 iBur les Alliés l'avantage des lignes de comrrru- 1 nication intérieures qui leur permettent de f transporter rapidement de grandes masses de itampes sur les points menacés, alors que les difficultés et les lenteurs du transport maritime imposent aux Alliés des immobilisations inévitables. La menace seule de la campagne jlEgjFpie nécessite la présence, dans la péninsule de Sinaï, de nombreuses troupes qui pour- ' talent être plus utiles ailleurs. Mais cette j situation résulte, de faits géographiques, contre 1 lesquels il serait vain de vouloir s'insurger. | Les difficultés de la campagne de Mésopo- 1 tarnic, le fait que les Turcs se" sont fortement < ♦'tranchés devant Kut et qu'appuyés comme : jjMont sur des marais présentement infran- : ®#ssables, il est impossible de les tourner, a ! courir le bruit que Kut pourrait être aban- < &*iné. Un communiqué officiel daté de Delhi < Wnent ce3 rumeurs. Le général Townshend | Wnt Kut comme un point de valeur stratège et les opérations du général Aylmer ont j P"®1 but de lui venir en aide. , En AUemagne, les troubles résultant de la , et du manque de vivres continuent. \ îil» second " groupe de groupés " du système u^sy^libataires âgés de 23 à 26 ans—ont ■ appeies hier. Les célibataires récaici- ' 1 | nts de 20 à 30 ans, soit les "classes" f *1-, appelés à servir par la loi sur la coi> J*®. appelés pour le 17 mars. On ia.'^n08^ *0' Ile s'applique qu'à l'Angle-s'nn 'j ®f0S5e> et le Pays de Galles, à l'exclu-s.°n de l'Irlande. ! 1 v'ew.® Pai" l'envoyé spécial du "Journal" ( Trx> 'e général Polivanoff, ministre laiiAT.' ^ tjUerre, a fait d'intéressantes déela- 1 •ni îr< ®1u ®T1jet de la crise des munitions qui 1 iw. 'r ca',se essentielle de la retraite lindaioiV ?'i ^.el^>e crise se fit sentir dès la I temSi*» t" devint aiguë au début de l'année J ieririY décembre 1914, l'état-major russe ' iio->- 4e la difficulté de la situa- 3 £raffi'<v,o.1rai e^- *915, *a position devint 1 TQ?se forcée à la retraita < EDn îort *« -t ^ sll^e mailque d'obus, et ''I&rouré ♦ autant plus poignant que la « ïwnba: groupes et leurs méthodes de J 'Anion-vn ^ ent':^res en leur faveur. I Srme catetwi ec'ara le ministre, je vous af- 1 lions nW%uS?Mne,i< qus la crise de m™i* c En sentenibre°i6St Un® •ehoS* du ïia3sé'" C 'ravaii les premiers résultats du batteries r»W devinJent apparents, et les * tair a"iion * 51,C0mm®ncèr-ent à faire sentir c M Plus r rre L eni)emi, qui s'était habitué à 1 la ioumaS f gaî:dfi' Le ministre montra 1 ^^diKien? rU i diagrammes illustrant le 11 mdustrieis ?reI ^?pement des établissements c n*i!e- L'avpn^ . . po,lr l'industrie natio- c ®a»ce. La ' considéré avec cou- 1 S'âce à la, mnwlt, 4 trouPes est- excellent; fable de re—1,0- . d'un nombre considé- < Pôts, ia 'au nombre doublé (les dé- ( 5P-rve penriln^.r.i sr?sse maintenant d'une ré- 1 recrues ce nu; un million et demi do 1 Unités saris ( remplir les vides des I ®iifisamTneii' ^ au ^r°nt- des hommes in- c ■iue la i»uerr„ K^ercef- En un mot, à mesure « b ^îOissPTr et Pro!"I1S'6. les forces des Alliés t pHieni. CW u ï d des Centraux dimi- « S ^tradjctiori et UU îaJ^ 110 souffre aucune c ipoui l'avenir ^ un <=a=e de confiance i " s M"'■ Ordre de Jongh, ancien bâtonnier c [ 'jfflmé profeseur ®ruxeHes, vient d'être i la li.^m®eneera ;J UiV€T8ité de Lausanne, l<,r;i"?°rie îénersie ,essanira«nt un cours sur î •' -Suçais s obligations en droit r 1^^ ^ ( le roi de baviere a anvers. L'ATTITUDE DE LA POPULATION. La " Belgique " d« Rotterdam'reçoit de son correspondant d'Anvers une lettre intéressante dont nous extrayons le passage suivant:— Le 17, c'est-à-dire lundi dernier, lie roi d>e Bavière, gros homme moustachu et barbu d>e hlaaic, le nez' chaussé de besicles dorées, s'en est v«nu voir Anvers. Les Boches à ce propcus firent tintamarre. On avait organisé d-es réceptions pleines d'uniformes et de trognes fleuries; le vin et les cigares volés avaient été prodigués; bref ç a été en l'honneux do ce roitelet aux méninges douteuses, une petite fête à la prussienne où les fusillades seules ■ont manqué. J'ajoute qu'il a au demeurant un air paterne de vieux meunier... (Vous connaissez la chanson : " Meunier, meunier, tu es... Parfaitement!") qui lui ferait donner sans confession le viatique, le tout dernier des viatiques. Il montait je ne sais quel oainasson emprunté aux réquisitions tardives cte quoique cirque allemand qui aurait fait la tournée de Palestine avec rem[*ereur-ka,ises>f' Enfin il avait l'air en son costume trop neuf, de je n-e sais quel héros d'opérette, idoine à la culbute et aux plus séniles entrechats. Cet homme, cette .chose falotte, se tenait— j'oublie de vous dire que l'on avait organisé en son honneur une revue !—au Boulevard des Arts devant l'ancien immeuble Dutnercy. Il s'y trouvait entouré d'une jardinière complète de légumes diverses, haut-colettées, galonnées, dorées, argentées, astiquées, ciTées, pommadées, fleuries d>e pou'dre et de parfums allemands (" Tm Isuchturm !" qui tuent les plus robustes totos par dix mètres sous le vent) et faisait-le petit vieux joli, myope et ridicule. Devant—au son de fifres hurluberlus et de tambours ravis aux lapins mécaniques—des bataillons gris sale défilaient au pas de l'oie. Vous dire le comique ahurissant de cela et l'envie de rire qui vous bridait le ventre!... Non, j'y renonce. C'était le plus charmant tableau à cinéma que l'on puisse concevoir. Aussi les opérateurs boches se trouvaient-ils à l'œuvre et les neutres sauront demain que Machin de Bavière a fait sa joyeuse—Oh combien !—entrée à Anvers. Mais ce n'est pas le sujet de ma lettre. Le ?oici. Ayant ainsi réglé partout leur mise-en-scène, les soldats longeant le parc, prenant l'avenue Marie-Henriette et débouchant de la sorte à l'Avenue des Arts, nos Boches avaient compté pour garnir le déoor sur I'-affiuence du populaire. Il leur fallait quelque mille hommes de foule pour étoffer, leur petit scénario. [1 leur fallait des femmes aux fenêtres, des guirlandes aux balcons et le joyeux tumulte 3e gosses criant; " Achter den Yzer!" ou autre ibose pourvu que cela fasse du bruit. Eh bien, non ils n'ont rien eu, mais alors rien du tout, ;ii personne. Comme par enchantement sur ;out le parcours du vieux bonhomme et de ses irgousins, pas un,e âme, pas un chat, pas même le chien classique du grand défilé des écoles. Morte la ville, morts les bourgeois. En chaque naison les stores étaient baissés, ' les volets jlos. On eut dit que l'on venait d'enterrer 1' àme éternelle, rubénierme et moqueuse de la Ivité. Un silence de mort comblait les intervalles de l'absurde et sautillante musique. j'était la parade suprême avant le suprême ;ombat. On eut dit que ces gens s'apprêtaient i entrer, an pas de l'oie, chez Satan. Beau sujet à 'traiter par un Pog ! Le petit vienx îomme blanc a passé dans la ville comme s'il îut été revêtu de la robe en peau d'innocence ie la très chaste Godiva. On n'a pas voulu e regarder ! Est-ce amusajit! Soyez assuré que rien ne ■aurait morfondre davantage un cœur de Bo-:he. Et pas moyen de se payer en flanquant ine,amende à la ville! Les Bohoches sont ristes. Ils no sont pas aimés'. LA SITUATION ECONOMIQUE DE LA BELGIQUE. « Nous extrayons les lignes suivantes du rap->ort de la Chambre de commerce néerlandaise Le Bruxelles:— Le commerce intérieur de la Belgique s'est in peu relevé par suite du rétablissement des >rincipales communications par chemin de fer. toutefois, l'état de l'industrie belge est déplorable. Le grand, manque de matières pre-nières à atteint surtout la si prospère indus-rie textile, qui est presqu'entièrement ar-êtée. Les quelques fabriques où l'on tra-■aille encore pendant,24 heures par semaine ievront aussi sous peu fermer leurs portes. La situation des industries métallurgiques t des aciéries n'est pas beaucoup plus favo-ab!e. Les verreries par contre, ont pu re-irendre en partie le travail; les matières pre-uières sont obtenables de sorte que l'avenir dô ette industrie est assurée pour quelque temps lu moins. A cause des nombreuses défenses d'expor-ation décrétées en Hollande il est impossible le continuer, en Belgique un commerce régu-ier avec les Pays-Bas. L'importation néer-andaise en Belgique se borne à des envois de ■ivres et d'ustensiles de ménage, et les li-enees d'exportation limitées, rendent des plus lifficiles l'importation de marchandises en Belgique. D'autre part le change très élevé du cours xerce une influence désastreuse sur le prix le vente en Belgique. Sur la proposition, de a Chambre et gràee à l'intervention de la égation des Pays-Bas, les communications 1 lostales de la Belgique avec la Hollande ont té rétablies au début de l'année qui vient de 'écouler, mesure qui a apporté une améliora-ion dans les rapports commerciaux, déjà si ntravés, entre les deux pays. Des démarches 1 mt, été faites également pour que d'autres illes belges soient reliées au réseau postal et . oient ainsi en communication avec la Hol-ande. On nous assure qu'une mesure ten- i lant à ce but sera prise bientôt. , i — Dix nouvelles bombes lancées par les zeppelins et qui n'avaient pas éclaté ont été 1 etrouvées dans divér.^ localités de Scine-et- > >isc. Ce sont toutes bombes incendiaires. J la " jeune-flandre." IMPORTANTES REVELATIONS Un jour inattendu vient d'être jeté .sur les origines du mouvement .néo-flamand en Belgique (nuance " Vlaamsche Post," " Viaamsch Nieuws," " Vlaamsche Stem," A.N.V. lierre) par des déclarations faites récemment au,cor-tespondant à Aardenburg (frontière hollando-belge) du " Nieuwe Courant " par le sieur Raimond Kimpe, un des trois rédacteurs responsables de la "Vlaamsche Post" de Gand. Il ressort de ces déclarations, telles que M. F. Van Cauwelaert les résume dans " Vrij België " du 4 février, que le programme de la Jeune-Flandre, ainsi qu'il est suivi actuellement par la " Vlaamsche Post." fut fixé pendant Vautomne de. 1914 avec la collaboration des sieurs Léo Picard et Minnaert, lesquels abandonnèrent plus tard, comme nous l'avons dit en son temps, la direction de cet organe. Ce programme est, en effet, celui de l'Association " Vrij Vlaanderen" (" Flandre libre ") fixé au coure de son assemblée de fondation tenue le 27 octobre 1914 dans le " Neder-landsch KofBehuiis " (Café Néerlandais) de Gand, ville occupée à ce moment depuis peu de jours par l'envahisseur allemand. Le pan-germaniste Domela Ndeuwenhuis Nvegaard, délégué officiel pour la Flandre de 1' " All-deutscher Vcrband," y participa. Le sieur Kimpe a protesté expressément auprès du correspondant du " Nieinve Courant" que ses coreligionnaires auraient modifié depuis lors leur point de vue, et ledit correspondant, après avoir pris connaissance de "diverses pièces officielles " a constaté par lui-même la véracité de cette assertion. Il résulte en effet de ces pièces que dès ia première réunion de "Vrij Vlaanderen" les points essentiels du programme suivi depuis iors par ce groupe furent établis. Ces points sont:— lo. La langue française sera entirpée et banni© de l'école, du tribunal, de l'église, de partout, en Flandre. 2o. Danti l'enseignement en tout sens, du haut en bas de l'échelle et à quelque degré que oe sodt, la langue véhiculaire sera exclusivement le néerlandais, avec, dans l'enseignement moyen, comme seconde langue, l'allemand. où. Même au oas où la Wallonie serait annexée en tout ou en partie à l'Allemagne, 1© nom de " Belgique " disparaîtra. 4o. La Flandre et la Wallonie seront désormais complètement séparées selon la frontière linguistique actuelle nettement établie; la Flandre comprendra les communes et villes de Landon, Bruxelles, et Enghien en Flandre belge, Cassel, Hazebrouck, et Dunkerque en Flandre française. 5o. La Flandre deviendra un état sud-néerlandais dans la Grande-Germanie ("groote Ger-manendom "). L'Association " Vrij Vlaanderen " adressa dès la Noël de 1914 et en janvier 1915 des suppliques à 1'Empererur allemand et à son gouvernement pour le prier d'annexer la Flandre à l'empire allemand, avec conservation de son développement et statut autonomes. Il est bien inutile, n'est-ce pasj de faire ressortir la traîtrise do la poignée d'égarés qui, au moment même où la Belgique opposant à l'envahisseur, sur l'Yser, cette héroïque résistance qui restera un de ses plus beaux titres de gloire, au moment où des milliers de soldats flamands donnaient leur sang pour conserver à leur Roi un asile au terre belge, vendaient leur pays à l'Allemagne. Les déclarations parfaitement précises du sieur Kimpe appellent cependant quelques commentaires qui méritent d'être faits dès aujourd'hui, en attendant la grande reddition de comptes. Elles prouvent de façon péremptoire : lo. Que la " Jeune-Flandre " et ses organes sont des instrumente allemands, soutenus moralement et financièrement par les Allemands pour provoquer un déchirement intérieur en Belgique. ■ 2o. Que les sieurs Picard et Minnaert ont participé à l'action traîtresse de la " Jeune-Flandre " dès sa conception et que, quoiqu'ils se soient séparés ultérieurement de la " Vlaamsche Post " pour des raisons encore obscures mais qui ont provoqué des suspicions auxquelles les révélations du sieur Kimpe sont probablement une réponse, ils ont. une large part de responsabilité dans cette action. 3o. Que les déclarations patriotiques faites par les premiers fondateurs de la " Vlaamsche Post," pendant les premiers mois de son existence, étaient une ignoble comédie, puisqu'ils avaient vendu leur pays dès le 27 octobre 1914. 4o. Que cette comédie était complétée par leur désaveu de Domela Nieuwenhuis Nye-gaard,.avec lequel ils avaient comploté dès la susdite darte. 5o. Qu'un lien subtil n'a cessé d'exister entre certains éléments de la " Vlaamsche Stem" et la "Jeune-Flandre." Ce lien s'est avéré après la main-mise complète de ces éléments sur ledit journal. Cette conclusion justifie entièrement l'action du gouvernement belge contre De Clereq et Jacob. La légitimité de l'action en question a trouvé sa justification dans les écrits parus dans la " Vlaamsche Stem " nouvelle manière et dans la collaboration de Jacob au "Viaamsch Nieuws " iffilié à "Vrij Vlaanderen." Avis aux Flamands loyaux, à Londres et ailleurs, qui ont ïru devoir défendre De Clereq et Jacob. 6o. Il est faux que ce soient les écrits de quelques Wallingants irresponsables publiés au début de 1915 et immédiatement dénoncés par les Belges non-flamingants, qui aient provoqué la " riposte " des Flamingants, la fondation de nombreux périodiques spécifiquement flamingants et porté atteinte à l'union sacrée. La source de l'agitation flamingante gît dans a fondation de " Vrij Vlaanderen," le 27 octobre 1914. Cette agitation a été immédiatement combattue par de nombreux organes de oresae belges qui," bien informés, savaient ce ju'elle dissimulait. C'est cette réaction qui a >uvért les yeux aux flamingants sincères, comme le prouva le cas de la " Vlaamsche Stem." On peut considérer comme un fait regrets iable^ l'apathie, pendant de longs mois, des îhefs flamands responsables devant un mouvement dont il est difficile de croire qu'ils ne lonnai'ssaient ou ne soupçonnaient pas la véri-:able nature (le manifeste flamand ne date jùe du 21 juillet 1915), Cette apathie a été la cause d'un gTand mal, st l'immense majorité des Flamands patriotes is doivent s'en prendre à ce sujet qu'à leurs ;hefs, qui ont eu le tort de fermer les yeux à les réalités que, pour notre part, nou3 avons (perçues tout de suite. NOUVELLES DU PAYS. M. Charles Wôste a trouvé un défenseur en la personne du Dr Borms, rédacteur en chef du "Viaamsch Nieuws" d'Anvers, un des organes de la "Jeune Flandre" à la solde de l'Allemagne. A l'égal des traîtres Jacob <=t , De Clereq, le Dr Bonus prend M. Wôste sous sa haute protection et, dans un long article < paju le 15 janvier dernier, il cherehe, non < sans un certain embarras, mais avec un effort visible, à susciter la sympathie de ses lecteurs * en faveur du ministre-d'Etat. Dans le. même numéro où paraît cet article, M. Louis Franck esit attaqué avec aigreur! La guerre nous offre décidément des spectacles singuliers! 1 « * * < Les Belges peuvent désormais goûter les < douceurs de la presse austro-hongroise. Un 1 avis récent porte que tous les bureaux de i poste allemands en Belgique acceptent des < abonnements aux feuilles suivantes: " Neue < Freie Presse" (Vienne), " Reichspost " < (Vienne), "Arbeiterzeitung " (socialiste, Vienne), et " Pester Lloyd " (Buda-Pesth). < Gageons que nos compatriotes profiteront 1 amplement de la permission ! < * * * •' Terreur flamingante. Les "Jeune-Flandres" d'Ostende ont dénoncé à l'autorité allemande, M. Ladeuze, pro- j fesseur de sciences naturelles à l'Athénée de cette ville, coupable d'être Wallon. 'f L'autorité allemande s'est empressée de dé- ^ placer l' " indésirable " et de le remplacer par un professeur flamand.—(" Vlaamsche Post," ' 27 janvier 1916.) * * * É Le sentiment des Beiges au regard de la fla- 1 mandisation par les^Allemands de l'Université c de Gand est indiqué par les signatures déjà ^ apposées sur la pétition demandant au gou- ( verneur-général d'abandonner cette mesure, et qui fait en ce moment son tour de Belgique. ; Aux noms que nous avons déjà cités il faut 1 ajouter ceux de MAL Maurits Sabbe, Em. Ho I Ruydit, Augufit Vermeylen, Prof. Gilles, Prof. Henen; Delannoy et Randaxhe, conseillers ^ communaux d'Anvers; Frédéric Delvaux, re- s présentant. c A Gand, la pétition a recueilli entre autres « l'adhésion de MM. Anselle, éch»vin et repré- I sentant. De Bruyne, échevin et du Prof. Paul e Frederi-eq. t La "Vlaamsche Post" clame que le sénile q Pieter Backx et le. doux Van Kerckhoven- Donnez ont virilement refusé de signer "la s pétition-zwamze," mais elle se garde bien de a faire ressortir que les trois signataires du pro- r jet de loi portant flamandisation de l'univer- o site gantoise déposé au Parlement belge, à sa- p voir MM. Franck, Van Cauwelaert et Anseeîe, se sont prononcés maintenant contre la fla- d mandisation sous le régime allemand. c Cette unanimité n'est-elle pas significative E au possible? Q « » « ^ A partir de la semaine prochaine, le pain t blanc sera de nouveau supprimé à Anvers et a remplacé par du pain bis. La ration est en j] ce moment de 300 grammes. j, * * * é Les Allemands ont pris toutes les mesures y nécessaires pour plonger Anvers dans l'obscu- d rité en cas d'une attaque aérienne. fi * * * Il est malheureusement inexact que l'avocat è pro-boche Fritz Norden, dont on avait annoncé l'exécution à Bruxelles, soit mort. Il était en ? parfaite santé mardi dernier, date à laquelle , un Belge se trouvant en Hollande a reçu une lettre de ce... monsieur, lettre écrite au nom j d'un client allemand d'avant la guerre pressé de bénéficier de la levée du moratorium. 8 C'est dommage, diront la plupart d'entre t nous. e * ■* # C Depuis le 1er février, la ration de pain des I Bruxellois n'est plus que de 285 grammes par jour et par habitant. * * j< Le Winter Palace de Bruxelles, fermé à la d suite de l'incident que nous avons relaté et si du solo de cornet à piston trop patriotique au d gré des Boches, a reçu l'autorisation de rou- d vrir ses portes. Mais, de crainte de nouveaux 1* cornettist.es, à la fois facétieux et patriotes, la direction a affiché " Le Bossu." C'est moins q dangereux... p * * * b D'après des renseignements qui nous par- s' viennent de Bruxelles, il y aurait actuelle- il ment en Belgique 83,000 personnes qui, de d façon désintéressée, s'occupent du ravitaille- B ment et de la distribution des vivres dans tout le pays. C'est une organisation systé- el matique qui s'étend d échelons en échelons a jusqu'au dernier village. Il s'y déploie un dévouement admirable et de tous les jours. ^ Grâce aux générosités américaines, cafcte orga- Ç nisation fonctionne avec une régularité par- -iÉ faite. y » * * s< Suivant 1' " Echo Belge," les Allemands ont E fait savoir à la garde civique de Saint-Nicoias qu'elle serait déportée en Allemagne sous peu. G La garde civique de Saint-Nicolas compte en- e1 viron 350 hommes. n * « * 1 Soixante-dix femmes et enfants de Roulers ^ sont arrivés le 21 janvier à Bergen-op-Zoom f- en Hollande, par train spécial organisé par y les autorités allemandes. rf 3-j Une certaine surexcitation règne parmi les c< houilleuTS du bassin de Liège. Ii paraît qu'on tl voudrait les faire travailler une heure de plus ir chaque jour au profit des chômeurs en général. Or, les houillcurs se refusent catégoriquement s' de se prêter à cette mesure. Ils soutiennent— " et étant la classe ouvrière ils doivent le savoir u: •—que bon nombre de chômeurs chôment vo- m lontairement, aiment mieux se faire nourrir par le Bureau de bienfaisance, 1e fonds de le chômage, etc., que de travailler. Beaucoup p! d'ouvriers, qui auraient pu rentrer à la mine, te préfèrent rester chez eux pour ce motif. Les 1" bouilleurs disent qu'ils ne veulent pas se tuer il à travailler pour nourrir des " fainéants." On pi parle même de grève si la mesure était mise à b< exécution. le i nouvelles "belges." | LE MYSTERIEUX " W." II paraît depuis quelque temps dans la ' Ne'ue Zûrchcr Zeitung," journal de la Suisse illemande, qui fait preuve généralement d'itti- jartiaiité dans l'appréciation des événements ' le guerre et même à témoigner en certains as à la cause 'belge une bienveillance dont es Belges lui sont restés reconnaissants, d-es t sorrespondances irrvariablementsignées "W.," < jresque toujours consacrées aux affaires J >elges et provenant en ce cais, soit-disant, de i Bruxelles, de Gand, d'Amsterdam et du i rlavre. Chose bizarre: il. est arrivé que des eorres- s j0iidai>ces de cette signature, provenant de < :es diverses villes, ont paru simultanément, lans le même numéro du journal suisse; elles )ortaient cependant des dates telles et con-•enaient des renseignements de telle nature ju'il était matériellement impossible qu'elles émanassent de la même personne. Il faut lonc en conclure qu'il s'agit de l'œuvre d'un 1 correspondant, omnibus " et probablement . l'une véritable entreprise de " correspon- -1 lances belges" ou "neutres" composant 1 luelque part, en Hollande ou en Suisse, de f T)i-disant lettres du Havre. d'Amsterdam, de * iajid, de Bruxelles, etc., au moyen de nou- 1 relies recueillies parmi les réfugiés de ces t >ays. On doit même se demander si elles ie proviennent pas d'une source moins ras-urante encore, à en juger par l'inexactitude t le caractère tendancieux de certaines d'en- c re elles, et par leur coïncidence singulière ivec des articles de mémo tendamee parus, c imultanément dans la presse allemande, ou ;ermanophile déclarée (comme les " Neue • iùrcher Nachrieht-en " par exemple). f Ainsi dans la " Neue Zurcher Zeitung " du s 4 janvier 1915, No. 119, 2me page, sous la r ubrique " Belgien," on peut lire une lettre c latée du " Havre, 18 janvier," qui contient, f. utre des rensfeignements très suspects, une c nformation dont la fausseté est facile à J irouver. Toute la lettre tend à démontrer que le gou-ernement du Havre est fort préoccupé des ymptômes de lassitude prétendûment " in-éniables et croissants," que la trop longue urée de la guerre aurait provoqués parmi les c telges, aussi bien dans la Belgique occupée, ue chez les réfugiés dans les camps d'instruc- - ion, et dans l'armée. Et voici les preuves 3 u'il en donne. | D'abord un article du " Voo-ruit," journal € ocialiete de Gand, où le député belge Anseele t urait déclaré "carrément" (rundweg) qu'il 1 'y a plus de raison de prolonger la guerre, v ue le peuple belge veut la paix et désire re- a rendre la vie normale. Le correspondant du journal suisse. n'in- c ique pas dans quel numéro du " Vooruit " ]: et article aurait paru, ni comment la con- 9 aissance en serait arrivée au Havre, sans u'il ait été signalé au passage par la presse ^ ollajxlaise. Aussi, jusqu'à preuve du con- ^ raire, doit-cn se refuser à croire qu'Anseele ît pu tenir le langage qu'on lui prête. L'eût tenu, du reste, il serait en contradiction avec f i déclaration formelle faite par Mgr Heylen, a vêque de Namur, à son passage en Suisse, il p a quinze jours, et avec le témoignage de ivers correspondants de guerre allemands au •ont ouest. ^ Ensuite W. parle du discours prononcé à ^ rnhem (Hollande) par un autre député belge, ^ 'amille Huysmans, discours dont il dénature xtraordinairement le sens et la portée. Il lit dire, en effet, au secrétaire du Bttteau ocialiste international que la continuation j e la guerre est tout à fait vaine puisqu'il est j émontré que l'Allemagne est invincible et u'elle le restera; que le but poursuivi par - Entente ne saurait donc plu3 être atteint û t que ce serait un crime contre le peuple et o antre l'humanité de continuer à sacrifier les s ies humaines pour une cause perdue dès à 1: résent. a Or, les comptes rendus sténographiques et s: fbciels de ce discours ont été publiés par les a >urnaux hollandais; ils ne contiennent rtien q e semblable. On se trouve donc ici en, pré- d ;nee d'une véritable supposition de texte et e pensée commise en vue d'appuyer la ten- d ance générale de l'article qui est de pousser 1 l Belgique à la conclusion d'une paix sépa»e. a W. veut bien reconnaître que les sentiments h ti il prête à Anseele et à Huysmans ne sont - as encore ceux de la majorité du Parlement q elge, ni même de la majorité des députés jcialistes. Mais comment, du Havre, d'où prétend écrire., peut-il s'être rendu compte ss sentiments réels, et de la population de la 1<! elgique occupée, et de ceux des réfugiés et de 0 ;ux des membres du Parlement, et de ceux s' îfin des soldats qui sont dans les camps et n a front? • 1 P Le même W. a publié encore un autre article P 3 la même inspiration et du même dessein 3 1 Neue Zurcher Zeitung " No. 127 du 25 invier 1916), daté du Havre 22 janvier: on explique la démission de M. Davignon, et P m remplacement, au ministère des Affaires P trangères, par le Baron Beyens, comme le gne d'un changement des dispositions du r ouvernement belge vis-à-vis de l'Allemagne », , comme une mesure de préparation à des i£ sgociations directes de la Belgique avec c Empire; Cette " correspondance," qui ^ avestit absolument les intentions certaines _ déclarées du Gouvernement belge (voir le légramme du Baron de Broqueville au " New ork Times " du 25 janvier 1916) a paru, chose marquable en même temps que la presse lemande et germanophile publiait, de son ité, des articles et informations, sur le même £ tème et commentées exactement dans le ha éine sens. -i Inutile d'ajouter que la presse allemande ' est empressée de reprendre la première no correspondance " ci-dessus, en lui conférant T ae autorité d'origine. Deux moûtures du * ême sac! y Au reste, et n'est ce pas pour mieux donner v change?—l'industriel mystérieux qui ex- 1 oite les " -correspondances W." a glissé de ^ mps en temps dans le nombre l'une ou Mitre lettre favorable à la eause belge; mais "1 faut noter que ces " lettres " pro-belges ont £ irté sur des points secondaires du conflit ™ ilgo-allemand et n'ont jamais examiné dans lH même esprit, la question qui est l'unique ( les belges au kamerun. FONCTION DE NOS TROUPES AVEC LES ALLIES. LONDRES-,.7 février.-Communique du Département des Colonies d« Belgique.) Le coin-mandant des troupes belges qui par-icipent à la campagne du Kamerun an ponce lu'un détachement sous ses ordres est arrivé e 28 janvier dernier à Jaunde, où il a opéré ;a jonction avec les forces britanniques et rançaises. Les pavillons des trois nations ont été his-és giur la place et les honneurs militaires leur mt été rendus. AVIS AUX BELGES NES ENTRE LE 1 JANVIER 1890 ET LE 31 DECEMBRE 1896. Il est rappelé aux Belges-nés entre 1© 1er anvier 1890 et le 31 décembre 1896, se trou-"ant dans le Royaume-Uni, que tous, à la leule exception des militaires actuellement ■oua les armes, doivent comparaître devant 'une des commissions de recrutement établies in Angleterre. Cette obligation s'étend notamment:— 1. A ceux qui ont été exemptés, réformés, ou leclarés inaptes avant ou pendant la guerre. 2. A ceux qui sont employés dans les fabl'i-[ues de munitions. 3. Aux hommes mariés, etc. Les Belges qui n'auraient pas encore satis» ait à cette obligation doivent d'urgence se pré-enter ou s'adresser par écrit, soit à la Corri-aission permanente de recrutement de Lon-re.s, 28, Tanncr-street, Bermondsey, Londori, LE., soit à la commission permanente de recrutement de Folkestone, 17, CopthaJl-gardcns, 'olk-estone. EQUIVOQUES. Le correspondant berlinois du " Tijd " (No. u 26 janvier) envoie à son journal eette note: Dans une lettre—parue à l'instant en brochure —de l'épiscopat belge à l'épdscopat allemand et ustro-hongroi-s, on renvoie à l'enquête instituée ar un prêtre qui aurait été autorisé à c&la par S. in. le cardinal Piffl, archevêque de Vienne, et ont les constatations, écrasantes pour les auto-ités militaires allemandes, ont été rendues pub-iques dans l'entre temps. A l'instant même, je ois une lettre du cardinal Piffl, où oelui-ci nie v-e>c force qu'il ait autorisé ce prêtre. Les évêques belges n'on-t pas écrit que le ardinal Piffl avait autorisé un prêtre à faire .ne enquête en Belgique. Us ont écrit ceci ui n'est pas tout à fait la même chose :— Un prêtre accrédité par son Eininenee le car. -inal Piffl, prince-archevêque de Vienne fit on ielgique une enquête au nom du " Wiener Pries-ït Verein." On voit la nuance qui a permis au cardinal 'iffl de dire qu'il n'avait autorisé personne faire une enquête dans notre pays. Le " Tijd " a signalé jadis comme nous cette uquête et ses conclusions entièrement favo-ïbles au clergé belge. Il aurait bien pu le ippeler en publiant la note de son correspon-ant berlinois au lieu d'apporter son concours une manoeuvre destinée à tromper une fois e plus les catholiques des pays neutres. — Le champion cycliste russe Serge Ou-stsehkine, qui eut son heure de célébrité de S98 à 1905, vient de mourir à Moscou, à l'âge e quarante ans. itérêt essentiel de l'Empire en ce moment: 3lie de .la paix prématurée. Sur ce dernier ujet-, W. a pris exclusivement parti joui-Allemagne; il joue sa partie dans le concert ctuel de la propagande allemande sur la pos-.bilité d'une paix sépàrée avec la Belgique, vec une ponctualité et un sens de l'harmonie ui révèlent le bâton d'un invisible chef 'orchestre. Le mécanisme de cette manœuvre de pressa evait être dévoilé afin d'empêcher que opinion suisse ne s'égarât et afin d'édifier ussi, la " Neue Zurcher Zeitung " dont la, onne foi doit certainement avoir été surprise, N DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans : Royaume-Uni sont informés que les " Board t Trade Labour Exchanges " (qui sont les îules autorisées par le gouvernement britan-ique de présenter des ouvriers belges aux atrons anglais) ont un grand nombre d'em-lois à conférér surtout dans les industries »ricolcs et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à 1% ourse du Travail la plus proche du domicile; aur l'adresse, se renseigner au bureau des astes de la localité. Des Belges se trouvant dans If s asiles dt3 ifugiés à Londres peuvent s'adresser aux ourses du Travail qui sont établies dans cei siles ; d'autres Belges résidant à Londres, à • Bourse du Travail chez " The War Refugees bmmittee," General Buildings, Aldwych, '.C. (au premier étage). ANNONCES^ ^ penoe la. ligne.—Jomd/e le montant aux ordres, s.T.p. Prière de 6'&drcsser directement à na> bureaux, 1C4, Shot« ie. au premier. L L>. CORYX, professeur de chant français au V Guildhall School oî Musin. leçons particulières, réper-xe.—S'adreseeT par oorreepoixianca au journal or au Guild-11 Muaic School, John Carpenter street. ""VEMOfSELJjE, do bonne famille belge, désire s'occuper d'un oq deux enfants l'après-midi ou autre jupation:* parlant français, flamand, et ayant de bonnes bîoire d'a.tiglais.—-Kcrire J. V., bureau du journal. \ENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers y (rue Quoîlin).—Consultationo tous les jours de 2.30 à heures.—Oxford-etreet, 351. Téléphone, 27S2 Mayiair. -'1 MAlâd A. lii 2/4, armée beige, eu campagne T• serait heureux de trouver marraine pour correapomlre. ÏJSUNÉ^filIe, 16-18 ans, recevrait hospitalité ' dans famille anglaise habitant Hayward's Heath. en îanga iffçp.r traraU de ménagé et soins à donnai: aux [ants. Vie de famille.—Ecrire W. L.. bureau du journal \ ADÂMK VVE. A. CHAIN A YE ofc sa filîeT A dans l'imr>08B}biiité de répondre aux nombreuses tiques de sympathie qu'on leui a témoignées lors du décos Vchille C»inaye, remercient bien Tirement tous ceux qni leur ont jadressé^ . )N deinando servante flamande : farriit A pers.—E-ons gages 4-, St. Gobriel's-rd., Crickle*.x«od, K.W» —~

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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