La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 05 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0c4sj1bf65/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES ■fB0ÏÏinv VIJF CENT fc®': MX CENTIME8 a -KTfiTTTlTrt ± STJXKJ V l^UlJXHiiyiiliiN 1 JX * 1AJJN JJKllib Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. |Q3me ANNEE SAMEDI 5 AOUT 1916 No. 217 . ^ C3-B,ArsTS3 S3 les BELGES OCCUPENT UJIJI ■ la reprise de fleury ' TPMPS D'ARRET SUR LE FRONT RUSSE Nos amis français ont fait un nouveau L de maître devant Verdun. Poursui-jt leur action offensive sur la rive Lfte de la Meuse, dans le secteur Thi-Lont-Fleury, ils ont capturé pendant ■journée de jeudi, par une série d'atta-Its successives, toutes les tranchées Eprises entre ces deux localités jus-là un point situé au sud-est de l'ou-tge de Thiaumont et dans le voisina-I de la cote 320 (du Poivre). village de Fleury, attaqué simulta-Irfent du nord-ouest et du sud-est, fut lup. entièrement par les troupes fran-[ses après une brillante action, et le ïnibre de prisonniers faits pendant la Irnee excède 250, ce qui porte à plus (1,750 le nombre de soldats allemands Iturés sur la rive droit'e de la Meuse nuis le 1er août. En meme temps, nos lis effectuèrent dans la région du Chê-Kis une vive attaque qu< leur permit le recapturer la plus grande part du Irain perdu mardi. ■La reprise de Fleury, capturé par les lemands dans les derniers jours de _ lin, est d'une assez grande importance, ■ennemi n'a jamais pu s'avancer beau-lup au sud et à l'ouest de cette localité, ■ses efforts pour prendre pied dans le vin qui débouche au pied du fort de «ville ont toujours été contestés avec feur par les Français. Il n'en est pas is certain que l'occupation de Fleu-ar les Allemands constituait une mêler sérieuse pour le fort principal de ■deuxième ligne de défense et qu'il y 'ait un grand intérêt à les en chasser. La prise de Fleury est en outre une live nouvelle de la puissance d'initiale locale du général Nivelle. Dans la aie présente des opérations, on ne lirait s'attendre à une grande offense française sur le front de Verdun, [s il est essentiel que les Allemands soient tenus en haleine, qu'ils y maintient les gros effectifs et le puissant [tériel qu'ils y ont massé sans obtenir pin résultat et au prix de pertes énor-k. 11 faut en un mot que les Alliés pit le maximum d'avantages du fait it l'ennemi, incapable d'enlever la for-pse, ne peut plus abandonner la par-■ On peut être certain que ces avanies seront obtenus et queje Kron-Pz paiera le plein prix de ses coûteu-s erreurs. P°us ce rapport, il ne perdra rien pour ■tendre — au contraire. fur le front de la Somme, la situation I' à peu près stationnaire. Les Anglais ■solident leurs gains et ouvrent de luvelles tranchées de communication ; ■ bombardement de la troisième ligne ■Wiande se poursuit avec vigueur, maintenant, l'artillerie de l'en-B®1' considérablement renforcée, se ■entre également active. Au nord de rentin-ïe-Petit, les troupes britanni-■es 0nt encore gagné un peu de ter-l,n Par une attaque à coups de bom-I ^ ennemi contre attaqua par quatre Fs ^tachements contre le bois Del-F (nord de Longueval) mais cette iative échoua misérablement. Sur !e Ie u fr°nt, il n'y a eu que des ac-rns toutes locales et des bombarde-P s plus ou moins vifs. fan"- 'e '?r°nt fran9a's de Picardie, les is?'S ma'nt'ennent intégralement L e.'jlrs gains, malgré les contre-atta-Lra mandes. Le duel d'artillerie se Itoacu C'anS 'a r^'on 'a ferrne de plv"0 (aÇ°n générale, la période ac-■t, " ' ^ront d'attaque de l'offensive |f 1 une phase de consolidation et Pl. Parati°n, périodique et nécessaire. r;:ra- nécessairement suivie par un L e ort concerté au moins aussi L (j "x fue 'es précédents, et qui sera (niculVlte fay°risé Par temps moins tendr;rC ^U' s'annonce. Il n'y a qu'à Urs ri avfc Patience et confiance le £ Rdes .événements. Ussie également, l'offensive alliée marque un temps d'arrêt. Ici, comme en France, il faut laisser à la contre-offensi-ve le temps de s'écouler et aux pionniers moscovites le loisir de consolider leurs nouvelles tranchées et de préparer la prochaine avance. Jusqu'à présent, la contre-offensive allemande, malgré la vigueur avec laquelle elle est menée, n'a pas obtenu le moindre succès. On se bat toujours avec vigueur sur la Stokhod, sur la Sereth (Tarnopol) et au sud du Dniester, dans la direction de Stanislau. Une attaque allemande aux gaz asphyxiants dans la région de Smorgon (sud-est de Vilnai) échoua 'misérablement. Nulle part cependant ces combats ne paraissent avoir modifié la situation générale, encore que celle-ci continue à être des plus favorables aux Russes. Il est peu probable que l'humiliant vasselage auquel l'état-major de Vienne vient d'être soumis en abandonnant à Hindenburg la direction suprême des opérations sur tout le front russe puisse encore sauver l'Autriche de la débâcle inévitable. Les Belges continuent à se signaler en Afrique allemande. Un communiqué supplémentaire du ministère des colonies précise, d'après un télégramme du lieutenant-colonel Moulaert, les circonstances dans lesquelles a péri la canonnière allemande Graf von Gœtzen, dont il était question dans le communiqué officiel précédent. Au cours d'une croisière sur la côte allemande la canonnière belge Netta, commandée par le lieutenant Lenaerts, surprit, le 28 juillet, à 6 heures du matin, la canonnière allemande qui débarquait des troupes. Le Netta engagea aussitôt l'action. Le Graf von Gœtzen, après avoir essayé vainement de s'échapper, se fit sauter et coula en quinze minutes. Le Netta dispersa ensuite par son feu les troupes 'ennemies et les porteurs qui venaient de débarquer. On ignore si l'équipage de la canonnière allemande put se sauver; en tout cas, les Belges ne subirent aucune perte. On se souviendra que cette canonnière était la plus grosse unité de la flotte allemande sur le lac Tanganyka. La disparition de cette unité complète la destruction de la flottille ennemie et assure définitivement aux Alliés la maîtrise du lac Tanganyka et la liberté complète des mouvements de nos vapeurs sur le lac. D'autre part une dépêche du Havre en date de jeudi annonce un nouveau et brillant succès de nos troupes en Afrique Orientale allemande. Leur aile droite, continuant sa marche vers le sud, le long de la rive est du Tanganyka, a occupé Kigoma et Ujiji. La prise d'Ujiji est d'une haute importance. Cette ville est en effet le port le plus important de tout le lac et constitue le terminus du chemin de fer central de Dar-es-Salam. On sait qu'elle a appartenu autrefois à l'Etat indépendant. Il n'est pas inutile de faire ressortir que les opérations des Belges, qui ont commencé longtemps après celles des Anglais, ont provoqué le même résultat presque en même temps, à savoir -l'occupation du chemin de fer qui constitue la voie de communication la plus importante et la plus riche des colonies allemandes. Epidémies dans l'armée bulgare Des nouvelles provenant de Bulgarie annoncent que des maladies épidémiques sévissent dans les rangs de l'armée bulgare. Le choléra, notamment, cause des ravages énormes, d'autant que le service sanitaire est insuffisant, au point que les soldats seraient, paraît-il, abandonnés le plus souvent à leur sort. Deux régiments qui se trouvaient dans la région de Xanthie ont été gravement contaminés et isolés en Thrace turque. Les Allemands ont fini par envoyer ces jours derniers deux missions sanitaires en Bulgarie. L'appel général des Belges au service de la patrie Le Légation de Belgique à ^Londres nous adresse la communication suivante : En vertu de l'arrêté-loi du 21 juillet 1916 et de l'arrêté ministériel du 23 juillet suivant, les Belges nés après le 30 juin 1876 et avant le 1er juillet 1898 qui se trouvent dans le Royaume-Uni sont tenus de se présenter avant le 1er septembre prochain au bureau de police (constabulary) le plus voisin de leur résidence et d'y remplir un bulletin d'inscription.Les intéressés pouront aussi demander 'des bulletins d'inscription à M. le major Vicomte E. de Beughem, directeur du Service central du recrutement, 35, Grosvenor Place, London, S.W., et les lui renvoyer dûment remplis avant la date indiquée ci-dessus. Les inscrits qui changeront de résidence devront dans les quinze jours faire connaître leur nouvelle adresse au Service central du recrutement, 35, Grosvenor Place, London, S.W. Sont punissables de prison et d'amende ceux qui ne s'inscrivent pas ou s'inscrivent trop tard, ou négligent de faire connaître dans les quinze jours leur changement de résidence. Des sursis, qui devront être demandés dans les bulletins d'inscription, pourront être accordés aux hommes mariés nés avant 1895 et aux célibataires nés avant le 1er juillet 1886, qui, à la date du 20 juin 1916 étaient employés soit dans les établissements qui produisent spécialement pour les armées, soit dans les services ou entreprises d'utilité générale.Les inscrits qui n'auront pas demandé et ceux qui n'auront pas obtenu de sursis^ seront convoqués devant les Commissions de recrutemènt. Ceux qui seront reconnus a^tes au service seront classés en sept groupes d'après leur âge et leur situation de famille.Le premier groupe, comprenant les mariés nés après le 31 décembre 1894' et les célibataires nés après le 30 juin 1886, entrera au service actif immédiatement.Les autres groupes seront appelés successivement au service actif par des arrêtés royaux. Des Belges âgés de moins de 40 ans, avant été déclarés, plusieurs fois déjà, inaptes au service, demandent ce qu'ils doivent faire? L'arrêté-loi est formel dans son texte : Tous les Belges nés après le 30 juin 1876 et avant le 1er juillet 1898 " doivent se faire inscrire avant le 15 août courant. "Tous" depuis ceux qui ont eu 18 ans le 1er juillet dernier, jusqu'à ceux qui n'avaient pas 40 ans accomplis au 30 juin écoulé — il n'y a donc de méprise possible pour personne. Le rationnement de la Belgique Le gouvernement allemand vient d'informer les Etats-Unis que par suite de l'intensification des cultures en Pologne et la prévision d'une bonne récolte, les importations de vivres de secours peuvent apparemment cesser à partir du 1er octobre prochain. A ce sujet, von Batocki, le dictateur des vivres, a déclaré à un correspondant du New York Times, en ce qui concerna la Belgique et la Pologne, que " personne ne mourra de faim, mais les vivres seront rares. Je traiterai la Pologne, la Belgique, le nord de la France et l'Allemagne comme un tout organique pour la distribution des produits nécessaires à la vie. Ce sera dur pour les Belges, mais mieux pour les Polonais et les Juifs. La Belgique aura un peu moins et la Pologne un peu plus. Tant en Pologne qu'en Belgique, tout le monde recevra assez de pain, de pommes de terre et du sel, un peu de sucre, très peu de viande, très peu de graisse et pas de poisson Naturellement, ils n'auront ni café, ni thé, ni épices. " On peut se demander comment ces déclarations s'accordent avec l'envoi des vivres américains exclusivement destinés à la Belgique ? — Le plus grand soldat anglais — grand de taille s'entend — avait été prévenu que par suite de sa taille il serait vite blessé. Il vient d'être blessé en effet... au pied. La Centraleurope Il y a quelques jours, le Correspondenz Bureau de Vienne publiait cette note officieuse : Les négociations qui venaient d'être reprises avec les représentants du commerce allemand, au sujet de certaines questions douanières et économiques, ont abouti, hier, à une conclusion provisoire et ont permis de constater l'heureux accoTd des deux points de vue. La Gazette de la Croix, de Berlin, l'organe conservateur et agrarien par excellence, affirme que rien n'est encore fait. Elle dit : Une information du bureau de correspondance semi-officieux de Vienne nous parle d'une conclusion provisoire des négociations entre l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne; au sujet des questions économiques et des règlements douaniers. On peut admettre que les deux empires se sont mis d'accord sur les principes qui doivent régir leurs futures relations comm er-ciales ; mais qu'avant d'arrêter les détails, il convient de recevoir les vœux des milieux" intéressés et peut-être aussi d'attendre le règlement des problèmes territoriaux. Les projets d'union économique germano-anstro-hongrois allant le plus loin visaient à une union douanière ou, du moins, à un régime qui s'en serait rapproché graduellement. Mais ce plan a rallié fort peu de partisans. Les vœux les plus modestes envisageaient seulement un régime de faveur dépassant la jnesure des avantages accordés aux autres nations, même les plus favorisées. Entre ces deux extrêmes, il y a toutes sortes de degrés intermédiaires ; et, sur chaque point, il faut trancher la question de savoir dans quelle mesure le désir d'un rapprochement intime entre les deux pays est compatible avec la nécessité de protéger l'existence de certaines branches importantes de la production. L'information de Vienne ne dit rien de ce qui a été décidé à ce sujet. Nous ne savons donc pas si l'on peut compter sur la possibilité d'une action économique commune des deux puissances. En tout cas, on a fait de la lumière et on s'est mis d'accord sur quelques points ; c'est déjà, pour le moment, un résultat important. La Gazette de la Croix est peut-être bien renseignée,_ car on annonce que l'ex-minis-tre des finances, maintenant vice-chance-lier Helfferich, va se rendre à Vienne pour s'entretenir avec les ministres des finances austro-hongrois. Un manifeste d'universitaires boches Des professeurs de l'Université de Berlin qui se nomment von Gierke, Kahd, Ed. Meyer, D. Schœfer, Seeberg, Ad. Wagner et von Wilmowitz-Mœllendorff, dont plusieurs avaient signé le manifeste des 93, lancent un appel dont le Temps donne la traduction et dans lequel, après avoir pompeusement énuméré les victoires allemandes, ils disent : L'attente d'une paix prochaine occupe des cercle étendus. Nous avons été .de tout temps, depuis dés siècles, un peuple pacifique. Si notre empire n'a pu naître sans une guerre préparatoire, c'était là une nécessité de l'Histoire que le sort nous a imposée. L'empire allemand, une fois constitué, n'a rien voulu que la paix et l'espace nécessaire à un travail honorable, lequel ne peut prospérer que dans la paix. Il ne devait pas avoir ce qu'il recherchait. La soif de vengeance, l'avidité conquérante, la jalousie industrielle de ses voisins l'ont obligé à prendre les armes, afin de se sauver lui-même et l'empire voisin et allié des mutilations et du démembrement projetés. Aussi, depuis que nous luttons, nous n'avons pas cessé de ctoire que nous combattons pour une paix honorable. Nous n'avons pas saisi l'épée pour faire des conquêtes. Oh ! non ! Seulement... Maintenant que nous avons dû dégainer l'épée, nous ne voulons et ne pouvons pas la remettre au fourreau sans avoir assuré une paix que nos ennemis seront obligés de tenir. Mais cette paix n'est pas accessible sans un accroissement de notre puissance, sans une extension du domaine où notre volonté décidera de la guerre ou de la paix. Pour cela, il faut avoir des garanties plus sûres, plus effectives. Il n'y a qu'une opinion sur ce point chez tous les Allemands. On voit qu'avec de l'hypocrisie en plus les intellectuels boches sont plus annexionnistes que jamais. — Le plus ancien poilu au front français est le capitaine Paoli ; né en 1838 et entré en "service en 1859, il fit la campagne d'Italie et la campagne franco-allemande de 1870-71. Il était libéré du service depuis 16 mois quand la guerre éclata. Lettres d'Egypte Le grand nettoyage 11 est intéressant de vous signaler que l'Egypte ' étant sous le régime de la loi martiale, une série de proclamations a été publiée relativement au commerce avec l'ennemi et les pays ennemis. Ainsi, toute la Belgique occupée par les Allemands est considérée comme pays ennemi et nul paiement ne peut être fait à des Belges y résidant. D'autre part, un certain nombre de firmes de Belgique ayant à recouvrer des créances sur l'Egypte avaient imaginé d'envoyer un fondé de pouvoirs en Hollande qui faisait rentrer les créances d'Egypte, puis une fois l'argent reçu le remettait en Belgique. On a coupé court à ce trafic. Les mesures générales prises ici contre le commerce ennemi sont maintenant fort complètes et nous assistons ces jours-ci à la mise en vente des marchandises, du matériel et du mobilier d'importantes firmes et maisons, de commerce allemandes. Maisons de confections, dépôts de chemins de fer à voie étroite, firmes cotonnières,- banques allemandes, tout est en train de disparaître. Mais en dehors de cela, on s'occupe aussi des Germains qui ont' cru être prudents en envoyant au début de la guerre une partie de leurs fonds en pays neutres dans l'espoir d'aller les retrouver ensuite. Un tribunal spécial s'occupe de pareilles transactions comme aussi du commerce avec l'ennemi par l'entremise des neutres. Pour vous donner une idée des pays éloignés qui ont tenté sous le couvert de noms quelconques de conserver des relations commerciales allemandes avec l'Egypte, sachez que le Journal officiel a publié déjà plusieurs listes de firmes neutres (?) avec lesquelles tout commerce est interdit et il s'en trouve en Argentine, en Bolivie, en Hollande, en Grèce, en Perse, aux Indes néerlandaises, en Espagne en Suède, en Chine, etc. Vous jugerez par là combien l'Allemagne s'efforce de conserver ses relations pour l'après-guerre. A nous, Belges, de tâcher de conserver aussi notre place dans la vallée du Nil. Sphinx. Alexandrie, le 25 juillet 1916. L'avancement est rapide dans l'armée britannique A ce sujet M. Fernand Laurent conte dans la Liberté cette anecdote : Le général X... venait récemment cantonner avec sa division dans une localité de l'arrière. Lors de son précédent passage trois ou quatre mois auparavant, il avait occupé dans cette petite ville un logement, particulièrement confortable et désirait beaucoup le reprendre. Mais, à son grand désappointement, il le trouva possédé déjà par un officier supérieur d'une division voisine. La rencontre en soi n'avait rien que de banal. Le piquant de l'affaire, c'est que les deux officiers s'étaient, une fois déjà, trouvés en concurrence dans des conditions semblables. L'officier supérieur en question n'était à cette époque, . que major. De valeur remarquée, il était passé depuis lors lieutenant-colonel, puis -colonel, et savait de bonne source qu'il était à la veille d'être promu général. Sa nomination n'était plus qu'une question d'heures. Il faisait ce jour-là, paraît-il, un temps de chien... Le nouveau colonel, qui s'apprêtait à sortir au moment .de la visite du général, avait enfilé un waterproof qui cachait complètement l'insigne du grade. Ennuyé du contretemps, le général ne cherchait pas à dissimuler sa mauvaise humeur. — Il faudrait bien, cependant, déclara-t-il d'un ton sec, que les simples majors se décidassent à ne pas occuper systématiquement des logements de généraux ! — Pardon, sir, répliqua doucement le colonel, je ne suis plus major... — Ah ! lieutenant-colonel, vraiment ? Je n'avais pas remarqué à la Gazette... compliments...— Merci, sir.. Mais je ne suis plus lieutenant-colonel.Cette fois, le général sursauta. — Colonel, alors ? Et derechef, il prononça : — Compliments.,. Puis, ne pouvant décidément refouler sa mauvaise humeur : — N'importe ! éclata-t-il enfin, vous n'êtes tout de même pas général ! — Non, sir, repartit le colonel suavement, pas encore... mais je le serai probablement demain... On prétend que le général, en offrant pour la troisième fois ses congratulations, avait un sourire un peu forcé.

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