La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 14 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n29p26r38p/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. MERCREDI 14 JUILLET 1915. No- 195. I ia ruAwm? nïTEOM ! Iji-j wumtu* attaque CONTRE LE LABYRINTHE — UNE GROSSE OPERATION AERIENNE. —LA VICTOIRE RUSSE ET SES CONSEQUENCES —MACKENSEN ARRETE. —SUCCES ITALIEN EN CARNIOLE— LA TURQUIE A COURT DE MUNITIONS "Le communiqué français d'hier après-midi ne (jit rien de la situation à Souciiez. Une violente, attaque allemande contre le " Labyrinthe," appuyée par une puissante artillerie, a été 'repoussée. De même, une autre at-uque contre une tête de pont française sur ]a rive droite de la Fecht de Sondernach -Vosges) a échoué. Combats de grenades et de tirailleurs sans résultat apparent dans la forêt d'Aprémont, la région de Regniéville çt ;fbois Le Prêtre. 11 semble que dans l'Artois ja situation reste aussi bonne que possible et que la contre-offensive allemande puisse être provisoirement considérée comme terminée, jjjais il est évident qu'il faut s'attendre sous p>u à de nouveaux efforts de la part de l'ennemi sur ce point sensible de sa ligne, où nos jjliéj français menacent directement Lens. concentration de nombreux effectifs à to&j paraît appuyer cette hypothèse. le communiqué de Paris accorde, non sans r,im, une grande importance à une grosse ^ration aérienne sur la nouvelle voie straté-pjue établie par les Allemands entre Vig-MuIles-les-Hattonchatel (Hauts de Meuse) et les ouvrages de la tranchée de Calonne et de }i forêt d'Aprémont, où les troupes du Kron-prinz ont été récemment à l'attaque. Les cfiit soixante et onze bombes de 24 lancées par les vaillants aviateurs français sur ces lignes stratégiques et sur les magasins de vivres, de matériel et de munitions qu'elles desservent auront sans aucun doute provoqué det dégâts dont le réparation exigera beaucoup de temps et qui empêcheront dans ce secteur la reprise de l'offensive ennemie. De . plus en plus, la suprématie aérienne que nous possédons incontestablement constitue un facteur de succès, lequel, comme nous avons déjà eu l'occasion de le remarquer, apparaîtra surtout en pleine lumière lors de la retraite allemande. La signification de la belle victoire remportée par les Russes sur l'armée de l'Arch-duc Joseph s'affirme avec plus d'éclat au fur et à mesure que les détails de la lutte se précisent, et il faut vraiment admirer, presque regretter, pourrait-on dire, le flegme et la modération dé l'état-major moscovite, qui devant des résultats aussi inespérés ne se départit en rien de son sang-froid habituel et enregistre les faits avec sa froideur et sa précision habituelles.Il résulte du dernier communiqué de Pétro-grade que la contre-offensive commencée le 5 juillet a atteint sorj résultat complet et que l'armée autrichienne est apparemment en pleine retraite. Les Russes regagnant une bonne partie du terrain cédé à l'ennemi avec une rapidité qui aurait dû le mettre sur ses gardes, occupent maintenant de solides positions sur la rive droite de la rivière Ourtzendovka. Les Austro-allemands paraissent avoir perdu une l'onne partie de l'enthousiasme et de la vitalité qu'ils manifestaient il y a une semaine et les Russes n'ont eu' à repousser que des attaques peu dangereuses, sur la Bug supérieure, près de Busk, sur la Zlota Lipa, dans le district de Markens et sur le Dniéster, dans la région de Koropetz. Mackensen, dont l'armée devait marcher sur Cholm parallèlement avec l'archiduc, a -poussé une pointe dans la région de Grabovetz, sans doute pour tâter le terrain, mais il a trouvé les Russes solidement retranchés et n'a pas insisté. La position des Allemands sur le front oriental n'est nullement encourageante. Mackensen eçt absolument lié au sort ■ de l'archiduc et comme cela se produit toujours, lorsque des armées de valeur inégale s'attellent une tâche commune, il doit partager, bon h'ré, mal gré, le sort de son infortuné confrère, ear en supposant qu'il en soit capable, s'il voulait avancer dans les circonstances présentes, il exposerait inévitablement son aile • gauche et si, à ce moment, les Russes saisissaient l'offensive, une telle avance pourrait conduire tout droit à un désastre. Un bon signe, qui marque bien le temps d'arrêt des Allemands, c'est aussi le calme complet'qui ïègneiur la rive gauche de la Vistule. D'une façon générale, les Austro-Allemands n'ont plus de bonnes communications par rail, tandis que les Russes, au contraire, se rapprochant de leurs bases et opérant sur leur propre terrain, éprouvent l'avantage de cette •liberté stratégique qui leur a fait défaut jusqu'à présent. Comme nous l'avons déjà dit, il faut s'attendre bientôt à un nouvel effort dé la part de l'ennemi, qui s'occupe sans doute en ce moment, à se préparer tout en pansant ses blessures. Il faut espérer que les Russes, qui continuent à être désavantagés au point de . yue du matériel et des munitions, réussiront à mettre à profit le délai qui leur est accordé. Oe toute façon, après les cris de victoire de la semaine dernière, l'arrêt de l'offensive austro-allemande, quelle que soit la façon dont es critiques militaires de Berlin et de Vienne -expliquent, ne laissera pas de refroidir un Peu l'opinion allemande. Sur le front italien, nos Alliés ont obtenu joli succès, en Carniole où, à la suite dune offensive vigoureuse combinée sans 'joute avec un mouvement enveloppant, les Autrichiens ont abandonné lçurs tranchées avancées sur le versant méridional du torrent 'l Anger. L'avance vers Tolbach continue ainsi sans rémission. Une attaque de nuit contre Monte Nero a été repoussée. A part piques bombes inoffensives sur Venise, il ûy a rien d'autre à signaler. Du côté des neutres, il faut noter des Menaces allemandes non déguisées contre la Roumanie, coupable d'arrêter les transports munitions adressées à la Turquie ! Le ton ^ gazettes teutonnes est d'un excellent ^?ure pour le succès des armes alliées en •.uallipoli. "^Pour remplacer les journaux " grévistes," d Anvers quatre nouvelles feuilles vont sortir :;<rQS peu des bureaux de la censure-et se faire, ^'demmerrt^ ia^concurrencei LE GRAND-DUCHE. CE QU'EN DIT LA " GAZETTE DE COLOGNE." Sous le titre " Histoire belge du Grand Duché de Luxembourg," le " Correspondant- " du 25 juin a publié un article intéressant de M. Pierre Nothomb. Sujet éminemment actuel, et qui ne peut laisser aucun Belge indifférent.En 1839, le Luxembourg fut coupé en deux tronçons suivant une ligne un peu fantaisiste qui ne suivait ni la frontière linguistique ni les accidents du sol. Il fut divisé malgré lui et le douloureux partage fut pour-chacun de ses habitants un affreux déchirement. L'auteur raconte combien fut poignant le drame de la séparation occasionnée par quelle, nécessité, voulue par qui? Le problème s'est éclairé ■ à la lueur des événements que nous traversons. L'auteur de l'article du " Correspondant" n'a pas de peine à établir que c'est l'Allemagne qui toujours, voulut, en détachant à son profit le Luxembourg de la Belgique, le tenir ou le dominer, comme une route ouverte sur la France. Aujourd'hui, les Germaiùs traitent la Luxembourg comme territoire allemand et ils préparent l'annexion en invoquant l'histoire, du Luxembourg même; on sait qu'il ont de l'histoire, la même conception que Joseph Prudhomme avait de l'utilité de son sabre. Mais l'Allemagne d'hier a écarté les arguments de l'Allemagne d'aujourd'hui. En 1867, l'officieuse "Gazette de Cologne" pour combattre les visées de Napoléon 111 sur le (Irand-Duché, publiait un article témoignant d'un grand' sens politique: " Le Luxembourg, disait-elle, n'a jamais été une province allemande'. Partie intégrante des Pays-Bas, il n'eut rien de commun avec les intérêts allemands, il reste étranger aux destinées de l'Allemagne. De ce qu'en 1815, ou plutôt en 1839, le Luxembourg est entré dans la Confédération germanique, il ne résulte pas qu'il soit devenu province allemande, pas plus que la province néerlandaise du Limbourg et la ville austro-italienne de Trieste ne sont devenues parties intégrantes de l'Allemagne. . " La suzeraineté féodale exercée anciennement par l'Allemagne est également sans importance. Cette même suzeraineté s'etendait sur une grande partie de l'Italie, sur la Suisse, i sur le royaume d'Arles, sur presque toutes les provinces de la Hollande et de la Belgique. Cependant, l'Allemagne serait aussi peu admissible à réclamer l'un de ces pays, à titre de province Allemande, que ne le serait la France à revendiquer la Flandre. "La circonstance que la langue allemande prédomine parmi la population luxembourgeoise n'est pas plus décisive. Les habitants de la Suisse orientale parlent exclusivement l'allemand. Personne ne s'est encore autorisé de ce fait pour en faire dériver un droit quelconque pour l'Allemagne. " La communauté d'origine n'est pas le seul fondement des Etats. Le sentiment d'une nationalité procédant de l'identité des intérêts et de la religion, fortifiés par le souvenir des mêmes destinées et des mêmes vicissitudes: voilà le véritable principe. La France n'a aucun droit à élever sur le Luxembourg. _ De l'aveu de Bismark, le Luxembourg n'éprouve guère de sympathie pour l'Allemagne; 'celle-ci n'ayant aucun titre légal à faire valoir contre lui, ne pourrait l'incorporer de force.' Si donc le Grand-Duc était disposé à renoncer à sa souveraineté sur le Luxembourg, un passé de quatre cents ans, la communauté des. idées religieuses, la volonté nationale manifestée en 1830 au prix des plus durs sacrifices, tous recommanderait la rentrée de ce pays dans le système de l'Etat belge." La "Gazette de Cologne" d'aujourd-hui ne parle plus comme celle du 25 avril 1867. Alors, elle était inspirée par un Bismark qui avait encore à compter avec le droit et maintenant, elle n'est plus que le Teflet du délire d'énergumènes sanguinaires. An moment voulu, nous rappellerons le point de vue de la " Gazette " en question. L'UNION NATIONALE. CE QU'ECRIT UN FLAMAND DE GAND. Extrait du chapitre Xlle de la brochure "Vlaanderen na den oorlog." par Léo Picard, de G and, directeur de la " Vlaamsche Post " : j Alors la guerre envahit notre pays. Dans les cercles dirigeants tout le monde savait depuis longtemps ce qui se produirait, mais'on avait laissé le commun des hommes naïvement dans l'ignorance—spécialement pour des raisons politiques—et pour ceux là ce fut comme un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages. L'Allemagne, état national moderne, fut menacée de deux côtés et de la mer par les armées et les flottes de trois empires dont la puissance avait grandi dans les siècles anté- : rieurs. A ce moment, l'Allemagne ne pouvait rien laisser au hasard : c'était une nécessitg. militaire de faire passer les armées à travers la Belgique. Le premier devoir moral de tous les gouvernants allemands était de repousser avec le plus de fo^ce possible l'agression qu'ils craignaient et si possible, de la prévenir. La guerre se fait d'état à état et non de peuple à peuple. Pour leur conversation personnelle, les états font usage, dans la guerre, des forces populaires. Le peuple s'y prête, parce qu'il se rend compte de l'utilité de l'organisme d'état. A deux reprises, l'état allemand a fait des propositions au gouvernement bruxellois; il est vrai que ces propositions diminuaient l'état belge, mais elles eussent épargné beaucoup de souffrances à la population des contrées belges. Le gouvernement belge—à just titre, a son point de vue—a refusé de donner suite à ces propositions. Sans commentaires... ' — L'abbé Auguste Van Hondt de Westerloo, 1 vicaire à Tervueren vient d'être condamné à , un an de prison pour avoir dirigé une oeuvre j patriotique. ' L'ECHANGE DES BILLETS. UN AVIS OFFICIEL. Une proclamation royale anglaise interdi l'entrée en Angleterre des billets^ de banque belges. Cependant, dans l'intérêt des réfu giés belgès, il peut être dérogé à cette procla mation dans les formes suivantes:—« I. Toute personne arrivant en Angleterre porteur de billets de banque belges, est tenue de les déclarer, sous peine. de confiscation Elle est autorisée à conserver '250 ou 50( francs, suivant qu'elle voyage seule ou accom pagnée de sa famille. Le reste des billets d( banque est retenu par les autorités douanière! et envoyé à la Banque d'Angleterre. II. Les autorités douanières remettent au: intéressés un reçu numéroté portant le mon tant et les numéros des billets de banque ainsi que les noms et adresse du propriétaire des billets. III. Tout reçu est accompagné d'un formu laire au moyen duquel l'intéressé peut de mander à la Banque d'Angleterre:— (a) De renvoyer les billets à une personne i désigner soit en Hollande, soit en France; (b) De remettre les billets au- Comité cen traie d'échangé à Londres, qui les place ai crédit de l'intéressé. Toute demande doit être fait par écrit. IV. Lorsqu'une personne compte passe: moins de huit jours en, Angleterre, les auto rités douanières peuvent envoyer les billet: saisis au port de départ où ils sont rendus î l'intéressé contre remise du récépissé délivra au port d'arrivée. V. Les billets de banque belges ne peuven être envoyés en Angleterre que par lettre as surée. La censure postale envoie au destina taire un reçu des billets saisis et un formu laire semblable à celui dont il est question ai paragr. 3. Les-billets sont transmis au comité centra d'échangé. Les billets envoyés par lettre ordinaire oi recommandée sont sujets à confiscation. Tout détenteur ou destinataire de billets de banque doit adresser une demande écrite ai comité central d'échange, 4, Bishopsgate, E.C (suivant formule délivrée à la dite adresse prière de joindre à la demande une enveloppe affranchie avec adresse complète pour la ré ponse), à l'effet d'obtenir une carte d'identite à produire au services des échanges de monnaies belges en Angleterre. Cette carte mentionnera le montant des billets belges, dont le titulaire sera autorisé à solliciter l'échange par quinzaine. La demande et la délivrance des cartes d'identité seront régies par les règles suivantes :— (a) Un comité est institué en vue de la délivrance de cartes d'identité à produire ai; service des échanges de monnaies belges er Angleterre. (b) Le comité est autorisé à délivrer à la demande des intéressés, des cartes d'identité permettant de solliciter l'échange des billets belges. (c) Les cartes d'identité sont munies d'une photographie du titulaire; elles mentionnent le montant des billets belges dont le titulaire est autorisé à solliciter l'échange par quinzaine.(d) Les cartes d'identité sont délivrées avant le 15 juillet prochain-au bureau du comité actuellement Bishopsgate, No. 4. Elles ne sont obtenables què sur demande écrite adressée au préalable au comité. (e) La demande doit être établie sur une formule spéciale et doit être accompagnée de deux photographies, dont l'une est destinée è la carte d'identité et la seconde reste jointe ê la demande pour être classée. (f) La carte d'identité ne pourra être délivrée que sur présentation d'un passeport Te-gulier et du certificat d'inscription au police office de la résidence actuelle ou sur présentation de l'expose des faits qui empêchent le requérant d'être en possession d'un passeport.(g) L'échange ne peut être proposé que dans le j>ut de permettre aux réfugiés de nationalité belge résidant en Angleterre de pourvoir au paiement des besoins réels de la vie et à l'exclusion de tout emploi dans un autre but, et notamment dans un but économique, qu'il s'agisse de commerce, d'industrie ou de' place ment." Le comité fixe lui-même après examen les quotités d'échange, et vis-à-vis des bénéficiaires ses décisions sont définitives sans qu'il soit tenu de se justifier. (h) La Banque Nationale de Belgique st réserve de suspendre à tout moment et sans préavis,, totalement ou en partie, la faculté d'échanger ses billets. (i) Toute déclaration inexacte entraînera de plein droit pour l'intéressé l'invalidation de la carte d'identité qui aurait pu lui être remisé. (j) Les formules relatives aux demandes sont à la disposition des intéressés au siège du comité, Bishopsgate, 4 ; elles peuvent être demandées par correspondance moyennant de joindre à la demande une enveloppe affranchie avec aelresse complète pour la réponse. (k) La Banque Nationale de Belgique se réserve à tout moment et sans préavis ele fixer et de modifier l'évaluation de la livre sterling pour l'échange, comme elle le juge convenir. (1) L'échange des billets belges ne serg effectué qu'à des sujets belges résidant er Angleterre, ayant dûment rempli les forma lités indiquées plus haut. HEROÏQUE DEVOUEMENT. Un arrêté royal vient de nommer chevaliei de l'ordre de Léopold, pour le récompenser de sa belle conduite, M. l'abbé Delaere, curé de la paroisse Saint-Pierre, à Ypres, qui, dil l'arrêté, s'est consacré avec un "dévouement sans mesure à secourir la population civile de la malheureuse cité d'Ypres depuis le début de novembre jusqu'aux ultimes épreuves di mois d'avril, et qui, avec un admirable mépris de la mort, prodiguant à tous les soins de soc ministère, s'est maintenu à Ypres au milieu des plus- tragiques bombardements poui veiller au transport des blessés et, s'occuper lui-même d'ensevelir et d'inhumer les corps des dernières yictimeôa A ANVERS. STRANDES S'EN VA. Pendant près de huit mois, le sénateur ! Strandés a encombré les Anversois de sa présence. 11 vient de les quitter, à l'allemande. Ouf ! Voilà un sénateur qui se dépensait prodigieusement. A tel point que ! son gouvernement lui a proposé de venir goûter d'un repos mérité à Hambourg, qu'il ) n'aurait jamais dû quitter. Il sera remplacé par un autre Hambourgeois, ! le nommé Stahmer, comme " Pràsident der ' Zi vil ver waltung. ' ' Mais avez-vous remarqué que ces sénateurs hambourgeois dont on encombre Anvers n'ont pas la particule? Aussi, tous les "von " de la . Komm'andantur les regardent-ils avec une certaine commisération. Et puis, ce sont des . civils, n'est-ce pas, des " pékins," " beu ele chozes," disent les officiers allemands. Flatteur pour le nouveau venu, Herr Stahmer! Le long de l'Escaut, dans la commune de Santvliet, les Allemands ont commencé à t faucher le foin. Comme les Santvlietois ne montraient aucun goût à se rendre à l'appel des autorités allemandes, celles-ci ont avisé le . bourgmestre que si les ouvriers agricoles ne se présentaient pas en nombre suffisant pour 1 continuer l'ouvrage et faucher, notamment, les roseaux le long de l'Escaut, la commune serait ; frappée d'une amende de 100,000 francs ! Pour : épargner à la commune cette amende odieuse, les ouvriers se sont rendus à la moisson. Les Allemands ont établi un courant électrique qui part du fort d'Erbrandt, près de Putte, passe à Calmpthout et atteint la frontière via Wildert. UNE INTERESSANTE JURISPRUDENCE. LA LEGALITE DES DECRETS-LOIS.On sait que le Roi a pris un décret réglementant la circulation dans les parties non occupées du pays. Récemment, après le couvre-feu, un individu fut rencontré par les chemins; procès-verbal lui fut dressé et il fut déféré devant le conseil de guerre du grand quartier-général. Il eut, à la barre, la prétention inouïe de discuter la légalité du décret-loi. Voici en quels termes le conseil de guerre rejeta cet audacieux moyen:— Attendu que le prévenu décline la compétence du conseil de guerre en soutenant que l'arrêté-loi du 15 mars 1915 relatif à la régle-. mentation de la circulation dans la zone des armées est anticonstitutionnel, en tant qu'il s'attribue le pouvoir législatif, et parce qu'il empiète sur la loi du 15 juin 1899 en son article 20, qui donne compétence aux tribunaux militaires lorsque les tribunaux répressifs ont cessé de fonctionner; > Attendu que les prétentions du prévenu ne peuvent être accueillies; Attendu que" le prévenu décline la comparution confère l'exercice du pouvoir législatif au Roi, à la Chambre des représentants et au Sénat; qu'à la date du 15 mars 1915 il était impossible de réunir les Chambres législatives;Attendu qu'à raison de cette impossibilité, c'est à juste titre que le Roi a exercé le pouvoir législatif ; Attendu que l'article 20 de la loi du 15 juin 1899 vise une situation tout à fait exceptionnelle que le conseil de guerre n'a pas à examiner, puisqu'elle n'existe pas; Attendu que l'article 3 de l'arrêté du 15 mars 1915 attribue à la juridiction milit.aire la connaissance des infractions aux règlements ayant pour but la circulation des personnes étrangères à l'armée et dans la zone de cette dernière ; Attendu que le prévenu prétend que le conseil de guerre n'est pas régulièrement saisi de l'infraction relevée1 à sa charge, pour les m'otifs qu'aucune citation n'a été notifiée par exploit d'huissier; Attendu que la procédure en matiere militaire n'exige pas cette formalité; qu'il est d'ailleurs généralement admis que les prévenus peuvent comparaître volontairement devant'les juridictions répressives; que, par sa comparution, le prévenu écarte lui-même ce moyen; Attendu que le prévenu soutient en outre que le règlement du 17 mai 1915 Téglant les modalités de la circulation des personnes dans la zone de l'armée est nul parce qu'il aurait été pris par une personne sans qualité ni titre, en l'espèce le sous-chef de l'état-' général de l'armeé; Mais attendu que le règlement en question n'a pas été pris par le sous-chef d'état-major, car de la simple lecture de l'affiche qui a été' ! publiée, il résulte que ce règlement a été pris par ordre du Roi, commandant en chef, cet 1 ordre étant porté à la connaissance du public par le sous-chef d'état-major général; qu'il s'ensuit que le règlement du 17 mai 1915 est donc valable; Par ces motifs, de l'avis conforme de M. le substitut de l'auditeur-général, Chômé, le conseil de guerre ordonne au prévenu de conclure à toutes fins. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges'' (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emploi» à conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles d© réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'aufcreg Belges résidant à Londres, à .la Bourso | 1 ^ Travail ,à AHwych SkatiDg.Kiok, BELGIQUE, HOLLANDE, ET ALLEMAGNE. LES OPINIONS DU PROF. NIERMEYER. Le professeur Niermeyer continue dans " De Vrijzinnig-Demokraat " d'Amsterdam ses considérations au sujet de cette question. Il constate que la lutte que les Alliés mènent actuellement contre l'Allemagne est aussi la lutte pour l'indépendance hollandaise. Il estime que le danger qui a aussi été signalé par le Dr Bos et qu'un écrasement de l'Allemagne signifierait jjour la Hollande n'est pas grand, parce que, dit-il, aucune grande puissance ne sera écrasée. Si la guerre a une fin qui permette aux Alliés d'empêcher l'Allemagne d'étendre son territoire, le professeur'Niermeyer pense que " la Hollande a la chance de rester libre et intacte. Si les Alliés ne sont pas en état d'atteindre un résultat décisif, la Hollande est amputée et elle mourra d'une mort lente, en étant enserrée de toutes parts par l'Allemagne." En d'autres mots, si l'Allemagne l'emporte, c'en est fini de l'indépendance hollandaise; si les autres l'emportent, il reste au moins l'espoir que notre situation sera sauvegardée. Le professeur n'accorde pas beaucoup de crédit à l'opinion qui consiste à dire que les plans d'annexion de l'Allemagne seront^ entravés non seulement par les social-démocrates, mais aussi par les libre-penseurs. Il écrit à ce sujet:— r " Le ' Vorwàrts ' a écrit à propos du discours du Roi de Bavière: ' 11 est dénué de sens de vouloir dès à présent reculer les bornes frontières de l'Allemagne à l'est et à l'ouest.' " Dès à présent... cela a-t-il besoin de commentaires?Et quand la " National-Liberale Korres-pondenz " annonce le désir essentiel formulé par la réunion des chefs de la fraction nationale-libérale: " Surtout du côté de l'ouest, le territoire qui est nécessaire pour assurer la sécurité, et Je renforcement de notre puissance sur mer et sur terre, tant au point de vue économique qu'au point de vue militaire doit être rattaché à l'Empire allemand," que répondit alors le " Berliner Tageblatt "? Ceci: " Si ces messieurs ne veulent j)as se Tendre compte qu'ils peuvent par des communications aussi prématurées occasionner du dommage, ceux qui ont à ce sujet une meilleure compréhension, pour ces choses, n'ont qu'à le leur dire." Des communications prématurées... c'est encore plus clair, si possible, que le " maintenant déjà " du " Vorwàrts." Il faut que la Hollande soit encore laissée dans son sommeil. Maintenant, cela ne paraît pas si difficile. •M. Niermeyer pense qu'on ne peut pas garder le silence sur cette question. Il est des gens qui pensent que la Hollande glisse en aveugle vers l'abîme—qui serait son intervention dans la, guerre, remarque le 'Telegraaf." Il faut qu'ils parlent aussi. La question se pose immédiatement—ou plutôt le cri d'angoise, dit le professeur: Mais vous voulez donc que nous nous jetions dans la guerre? Dans une guerre qui, selon le Dr Bos, serait la plus mauvaise des guerres, puisqu'elle serait une guerre préventive. M. Niermeyer remarque à ce sujet:— " On peut avoir des idées différentes là-dessus: une guerre faite à un moment où l'on a une chance d'atteindre un résultat, est-elle plus mauvaise qu'une guerre qui se produirait plus tard, et qui sera assurément sans espoir? Oh, certainement, c'est un beau geste que de se tenir tranquillement sur ses gardes jusqu'au moment où notre indépendance sera attaquée. Mais si cette éventualité se produit, nous vendrons chèrement notre indépendance. Je n'en doute nullement. Mais vous la perdrez tout de même alors. Si vous y prenez du plaisir, laissez les événements se dérouler, cela semble être la très haute sagesse de beaucoup de gens." Dans l'intervalle il peut sç produire encore quelque chose d'autre:— "Il faut voir s'il n'y a pas lieu de faire appel aux forces morales dans le monde des neutres, car c'est maintenant que l'atteinte portée à l'avenir de l'existence de la Belgique est avouée. Ce serait 'une belle tâche pour ces neutres et même ce serait leur devoir envers l'humanité, de se réunir sous la devise: droit pour les peuples de disposer librement d'eux-mêmes. Je m'expliquerai ailleurs là-dessus. Je n'ai voulu envisager la question ici qu'au point de vue néerlandais, qui est tellement plus acceptable pour beaucoup de gens que le point de vue d'humanité générale."Le manifeste des social-démocrates allemands, par suite de la publication duquel le " Vorwàrts " a été suspendu et dans lequel il est dit entre autres: "Le peuple ne veut pas d'annexions" n'a pas fait chanceler la conviction du professeur Niermeyer que l'Allemagne annexera quand même, si le sort de la guerre le lui permet. Il écrit à ce sujet:— Quand le social-démocrate Braun déclara ia même chose à la Diète prussienne, le 24 juin, le professeur Delbruck n'eut que la réponse suivante, qui est bien connue : " Dans la guerre il n'y a qu'une idée qui puisse dominer: nous devons terminer la guerre de façon telle que nous ne devions plus recommencer à faire la guerre." Ces questions sont envisagées sérieusement par le correspondant berlinois du "Nieuwe Rotterdamsche Courant," qui a consacré une lettre à la question de l'annexion. Il attache plus de poids qu'aux déclarations du roi de Bavière, à l'impression qu'une grande partie du peuple allemand veut l'annexion, et on désigne par là la Belgique, " parce que ce pays a coûté trop de sang pour le lâcher." — Le R. P. Eplirem, très connu dans la capitale, a été arrêté au moment où il descendait de chaire, après avoir prononcé un sermon. On. ignore le.-iootif.de- cette- arrestation. ECHOS. Une garden party a Harley Collège. Dans un geste qui lui 'ait honneur, feu le docteur Grattan Guiness, frère de Mme Mao kenzie, l'aimable directrice, avait offert aux réfugiés belges le magnifique collège des missions protestantes à Bow-road. Agréablement située au fond d'un jardin magnifique, cette maison réellement coquette offre l'hospitalité à une septantaine de réfugiés, qui y oublient les horreurs de la guerre,.. grâce aux bons soins du comité organisateur qui ne ménage rien pour leur procurer le confort, l'aisance et le plaisir. Le 17 de ce mois un thé-matinée et une garden party seront organisés, dans le jardin, au profit du collège. La bonne réussite de cette fête ne se fait guère douter, grâce à l'assistance de personnes en vue des pays alliés et grâce à l'exécution d'un programme musical copieux à exécuter par des artistes de renom, comme MM. Jean Nouguès, Bouilliez, Dua, Devliegher, Mlle Régine Florie, etc.... Le prix d'entrée est fixé comme suit:—Thé-matinée, 2s. 6d.; garden party, 6d. Nous espérons que tous les Belges profiteront de cette belle occasion pour venir passer quelques heures agréables avec leurs compatriotes. Une distinction meritee. M. Solomon, major de l'armée britannique, qui a longtemps dirigé le service du ravitaillement de l'armée anglaise et qui avait acquis tant de sympathies dans l'entourage du gouvernement belge au Havre, vient d'être cité à l'ordre du jour dans les dépêches du maréchal French et d'être décoré de la croix militaire.Qu'il reçoive ici toutes les félicitations de ses amis belges qui.applaudissent à cette dis-' tinction si justement méritée et qui présentent à.cette occasion au major Solomon leurs meilleurs vœux. La fete nationale belge a Londres. Nous donnons ci-dessous le programme des fêtes qui marqueront la fête nationale belge le 21 juillet prochain:— 1. A 10 heures 30 du matin, une adresse de remerciements à l'Angleterre sera portée au Lord-Maire par la délégation des présidents des cercles belges. 2. A la même heure, dans les elivers cimetières de Londres, des fleurs seront déposées sur les tombes des soldats belges morts en Angleterre. Les endroits de Téunion de cette manifestation pieuse seront annoncés ultérieurement.3. M. le ministre de Belgique inaugurera le même jour les nouveaux locaux de la Société belge pour le commerce avec les Alliés. MM. Day et Bossut recevront M. Paul Hymans. 4. A 3 heures et demie de l'après-midi, dans une des plus grands théâtres de Londres dont le nom sera connu dans un jour ou deux, grande manifestation patriotique présidée par le Dr Clément Philippe, entouré des présidents des cercles belges, qui recevront le ministre de Belgique. Le président de la " Belgica " donnera au ministre lecture de l'aelresse au Roi. Réponse de M. le ministre, qui prononcera à cette occasion un discours patriotique. Il y aura également une allocution du major Munaut, le brillant orateur militaire qui se fit . acclamer le 2 juillet au Pavilion Theatre à la séance de la Ligue des Patriotes. Partie artistique et musicale:— 1. Sonnet de Jean Delville. président de la Société des Artistes Belges.à Londres. 2. Maurice Dambois, le célèbre violoncelliste, donnera: la " Berceuse" de Fauré et la " Source " de Davidoff. 3. Tableaux vivants (" La Pauvre Petite Belgique"), paroles de M. Borboux, secrétaire de la Chambre des représentants, musique de M. Lebrun. 4. Vers et poésie de Marcel Wiseur et Variez. Intermède par le baryfon Bouillez, du théâtre de la Monnaie. ? 5- Mme Feltesse, l'admirable cantatrice de l'opéra de Bruxelles, chantera deux poèmes patriotiques de Leroux : " Ceux oui sont morts pour la Patrie" (Victor Hugo), et "En Avant!." de Paul Deroulède. 6. Première représentation de " Patrie Trahie," impression dramatique en deux tableaux, interprétée par Mme Boine et MM. Crommelynck, Mahy, Goffin et Boine. 7. L'Ode au Drapeau " d'Eddy Le vis par M. Desplat. 8. "God Save tho King" et la " Brabançonne " par Mme Feltesse. l^es membres des cercles organisateurs seront admis sur la présentation de leurs cartes. T.e 7 juillet, la "Gaaet van Brussel " a repam pour la première fois, sous le titre de " Dagblad voor het. Vlaamsche Volk." On ignore le nom des rédacteurs de ce papier dont le programme semble devoir être le même que celui des "Vlaamsche Pest/' "Vlaamsche Nieuws ' et autres journaux du mèine tonneau.ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. VUTOGRAPHIE.—On demande immédiatement personnes expertes dans la calligraphie musical» pour l'autographie (s-imili-eravure) rion que mcillnnr travail— joindre si>ecimen et prix.- -Ecrire " Muse." c.o. Goulds, 54, New Oxfordst., lx>ndon, W.C. A Van Kroonenberp.—Interné beige, baraque • 38, Harderwyk. Hollande, serait heureux do recevoir le nécessaire pour iaire de la peinture artistique. GARDE couche belge diplômée meilleures références, désire place début septembre.—Ecrire, Lafleur chez Solvyns 89. Gii>sy-hill, Upper Nonvood, fvE. DENTISTRY—\ ICTOR ( OTILS, d'Anvers (rue Quellin). Consultations tous les jours de 2.50 à 6 heurea —Oxlord-st reet, 351. Téléphone 2782 MayfaLr. DEMOISELLE Belge, 25 ans, bonne famille, demande place dame de compagnie ou pour un ou deux enfants.—Ecrire C. V.. Brook-streete Stotiold. naar Baldock jHcrts). SOLDÂT Belge n'avant aucune ressource de- mande à personne généreuse de bien vouloir lui venir en aide afin de subvenir à ses besoins.—S'adresser, Soldat IWge matricule 4588, 3e ligne 5/3 1ère division d'année Belge. DÉCÈS. ON armonce la mort de Madame veuve Charles Adolphe Pietech, née Célestine Da Moyer, d'Anvers, décédée à Londres le 3 juillet, 1915, à l'Age de 70 ans. munie des secours de la religion. Vu les cireonetamoes il n'a pa« été envoyé de lettre? de faire jwrt. L'inhumation mcorjaûixe.a ©jv.iieu.,dans ia atrictc intimité.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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