La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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22 October 1918
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s.n. 1918, 22 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gt5fb4xm98/4
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Tht Wtwpapw fbr Belgiant LA MÉTROPOLE (PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES QNE PENNY [ 3 moto 9 aflii h- WSZ »«rea«x; 43, Chaacery Laae, W.C.2 - Téléphoné : Hoihora 212. •«•-•■toi» i| é mois 17 |25^ANNEE MARDI 22 OCTOBRE U918~ ~wJ*£,r ° No. 295J LA GRANDE GUERRE I La victoire des Flandres L s'arrêteront les Allemands? Tournai menacé Lundi midi. victoire des Flandres prend des propor-épiques. Cependant il ne faudrait pas, ms-nous conclure trop hâtivement à une nuation de l'avance, à une victoire sem-t à celle des, derniers jours. On lit dans rniaux que le sort de Gand est fixé parce i cavalerie belge est à quelques kilomè-de la ville et que les Français sont à ki, au-delà de Thielt. Nous pensons qu'il se farder contre un optimisme décevant. I est un point d'apui couvert partielle-par des lignes d'eau telles que le canal ode section de Bruges à Gand, le canal eraeuzen, la Lys et l'Escaut. r a lieu de prévoir que les Allemands pas opéré leur déménagement de la côte ment que par étapes. Ils y ont été forer la nécessité et ce serait méconnaître esprit de méthode que de supposer qu'ils [ait un seul voyage d'Gstende à Aix-la-lelle par exemple alors qu'avec le même riel et dans la même période de temps ils iu en faire dix, d'Ostende à Gand et dé-ger dix fois plus de leurs canons et de munitions. Il se peut, évidemment, que istance sur la ligne Lys-Escaut-canal de tuzen ne soit pas de très iongue durée, on ne doit pas perdre de vue qu'une li gne de défense allant de Tournai vers Givet a été proposée. Quelle en est sa force? Nous l'ignorons. Quoi qu'il en soit, la résistance opposée par les Allemands à l'est de la Meuse, c'est-à-dire là la charnière de leur mouvement régressif est significative. • Cette même résistance s'accentue au nord de Le Cateau où une attaque faite dimanche matin sur un front de 15 kilomètres aboutit au passage de la rivière -Selle, entre Le Cateau et Denain, et à une^avance d'un kilomètre et demi au-delà. Mais le communiqué de Sir Douglas Haig avoue une résistance désespérée. Deux mille prisonniers et quelques canons furent capturçg. L'ennemi a été repoussé de Solesmes où l'opposition ennemie se fit sentir ainsi qu'à St-Python. Plus au nord les troupes anglaises avancèrent jusqu'à trois kilomètres de Tournai et sont en contact avec l'ennemi sur la ligne générale Landas-Mouchain-Merquain. Le communiqué français de dimanche après-midi annonce une violente contre-atta-que entre la Serre et l'Aisne, une dans la région de Verneuil et une autre au nord de Germainmont. A l'est de Vouziers les abords du village de Perron ont été atteints ainsi que ceux de Landeves et de Falaize, et 20 canons capturés. vis aux réfugies belges 1 égard aux brillants succès remportés les armées belges et alliées, les réfugies ps envisagent la possibilité d'un tvo-1 retour au foyer. Certain d'entre-eux lettent même déjà en route, s'exposant ;vaines et lourdes dépenses ou se mettais >i à charge des institutions charitables dé-îirchargées.e gouvernement belge dont mettre ses patriotes en garde contre cette précipita-1 excessive, contraire à leur intérêt bien pris. 1 croit utile de leur faire savoir que leur itriement sera nécessairement subordon-i des accords à conclure, au rétablisse-it des communications et à l'organisation « gouvernement belge doit mettre ses « rapatriement doit être une opération thodique, dirigée par les autorités respon-fes et non pas un retour entrepris dans le «Ire au gré des initiatives individuelles, délais sont donc indispensables. Il rebutent un dernier sacrifice que les réfu-> doivent sagement supporter. Ceux qui Paient s'en affranchir en se mettant en tradiction avec les Instructions des auto-5 s'exposent aux ipires mécomptes. £s mesures qui seront prises en vue du itriement seront portées en temps utile 5 connaissance du public. 1 office de rapatriement fonctionnera thainement à Londres, Paris et La Haye. s intéressés y trouveront tous les rensei- 'ments et le concours nécessaires. ♦ Une lettre de Th.-A. Edison à un soldat belge '■"e circonstance toute fortuite ayant ame. ^ soldat belge, G. Peeten, à entrer en re-ions épistolaires avec l'illustre inventeur Wcain Th.-A. Edison, il a reçu de lui une Jre, datée du 3 septembre 1918, des plus élo-IUs« pour la Belgique. En voici le texte : Ce fut une vive .satisfaction pour moi recevoir uine lettre si dordiale d'un des Jves fils de la Belgique., qui luitte déjà p quatre ans pour la cause de l'Hu-de la Justice et de la Liberté. °® nous rendons tous entièrement TOpte, en Amérique, de lia bravoure, ad-lr®t>le et de la vaillance stoïque avec les-s la Belgique brisa le premier as-Uji ^M®m'ands e.t sauva ainsi lie mon- • a un désastre. • °s cœurs ont saigné pendant ces qua-ans a la pensée des dévastations que g,e Patrie a dû endurer. l<-n que cette terrible guerre doive 0re continuer, nous1 croyons tous fer- ,.ent que ll"heure approche où votre ,e pays sera délivré du haïssable ad-haire.j5Vec m|9s remerciements pour votre «T 61 m0|n cor<l'ial salult pour vous, C ^U? 'X>ulr tou's vos héroïques compa-'nsd armes, je reste votre affectueuse-P' dévoué Thomas-A. EDISON. Les Luxembourgeois dans l'armée belge Le génér&l Baltia La Patrie luxembourgeoise, die. Paris, donne, .sur le général Baltia, de 1'.armée belge, originaire du Grand-Duché de Luxembourg, un article biographique du plus grand intérêt. Le voioi : Originaires de Roodt (Grand-Duché), de père en fi'ls, les Ba'ltia s'affirment soldats dans l'âme. C'est une des plus belles et des plus glorieuses familles luxembourgeoises dont nous puissions nous enorgueillir. Déjà au temps de Marie-Thérèse, oe fut un Baltia qui commandait une de ces fameuses compagnies wallonnes, hardies et braves, qui guerroyaient dans toute l'Europe et que rien n'effrayait, ni les places fortes, ni les grenadiers du roi de Prusse. Ce fut un Baltia qui, à la tête d'un escadron du 10e chasseurs à cheval, fit toutes les campagnes de la république de l'Empire, chargea à Aus-terlitz, arracha un drapeau aux Kai9erficks et fut blessé à Iéna. Aussi, quand le jeune Baltia — actuellement général, commandant une division d'infanterie— s'engagea dans l'armée belge, il avait une tradition héroïque à continuer, une fière et noble réputation de famille à garder. Tout un passé de gloire, de chevauchées épiques, de fracas de canon et d'éclairs d'épées le poussait à se montrer digne de ses ancêtres.La guerre lui en fournit pleinement l'occa-sion : au début de la campagne, il participe au combat de Haelen où les lanciers et les guides aidés par la troisième compagnie cycliste et la 4e brigade mixte, tinrent en vie torieux échec, toute une journée, un ennemi trois fois supérieur en nombre. Comme chef d'état-major de la 1ère D. C., le général Baltia prend .part aux trois sorties d'Anvers, arrête les Allemands à Werchter et Aerschot, défend opiniâtrement le passage de la Den-dre.La retraite s'effectue sur l'Yser... Il \ contribue brillamment ; en liaison avec le corps de cavalerie française et la 6e D. A , occupant le secteur de Boesjnghe, la D. C belge couvre les abords de la forêt d'Hout-huilst. - Après avoir commandé successivement le 10e de ligne, puis une brigade de carab; niers, le général Baltia est mis à la tête d'une division d'infanterie qui s'est part; culièrement illustrée à Merckem en prenant à l'ennemi plus de 800 prisonniers et 200 m'-trailleuses.Le roi décora l'un de ces régiments de l'Ordre de Léopold. Le général Baltia fut l'un des premiers parmi lias chefs de corps à comprendre qiue dans la monotone et interminable guerre de position, ill fallait soutenir le moinal des hommes par de saines distractions sportives, des représentations théâtrales et cinématographiques, etc. C'est un chef airné et respecté die ceux qu'il commande. Après quatre ans Il y a quatre ans, aujourd'hui, la Métropole paraissait pour la première fois sur I3 terre britannique, annonçant une carrière Anglaise qui a duré plus longtemps que nous ne le pensions, mais qui paraît cependant toucher à sa fin, ainsi que toutes les choses qu'on considère comme "provisoires" d'un cœur ferme et avec une constante volonté. Les circonstances glorieuses et magnifiques dans lesquelles nous rappelons cette période rendent presque superflus les commentaires dont nous pourrions l'entourer. Ce n'est ni la place ni l'heure d'esquisser l'histoire de ces quatre années de lutte journaliste. Mais ce que nous voulons dire, très franchement, sans orgueil mais aussi sans fausse modestie, c'est que nous les considérons avec une vive satisfaction. Nous avons en effet le sentiment d'avoir, avec un seul de nos confrères qui n'est pas une création de la guerre, rendu service au pays en jetant dans la balanoe, à un moment où tout paraissait perdu, le poids de la réputation d'un des anciens journaux belges. Nous tirons gloire aussi de la rectitude de notre politique et de l'inaltérable confiance avec laquelle nous avons considéré l'issue de la guerre. On nous rendra cette justice que jamais, même aux heures les plus noires, nous n'avons "flanché", que nous ne nous sommes pas laissés prendre aux folies stockhol-mises ou bolchevistes, que no^us n'avons pas défendu obliquement l'Autriche, que nous n'avons pas eu besoin de nous demander si l'on avait tiré tout le profit probable d'insidieuses offres de paix — et quelle paix. Notre antigermanisme n'a pas été fonction des circonstances de l'heure. Il repose sur la conviction profonde que l'âme teutonne moderne est un danger pour le monde et qu'il faut l'humilier à tout prix. Nous n'avons pas hésité lorsqu'il fallait à dénoncer des influences germaniques qui s'exerçaient fort près de notre gouvernement.Enfin nous ne voulons pas laisser de rappeler nos campagnes en faveur d'un ministère des Affaires économiques et de la réparation intégrale des dommages de guerre, qui paraît en bonne voie de réalisation. Il est à peine besoin de dire que la publication de notre journal par son directeur et par quelques-uns de ses rédacteurs, pendant quatre années, dans des conditions extrêmement onéreuses, ne s'est pas faite sans gros sacrifices personnels. Sans nos amis, sans nos fidèles abonnés et lecteurs, qui se sont accomodés avec tant de bonne grâce des imperfections matérielles de notre journal, sans leur chaude sympathie, sans leur encourageant concours, nous n'aurions certainement pas atteint le but que nous nous sommes proposés et qui est plus que jamais. Le triomphe, après la guerre, du sentiment national dans notre pays. Mais malgré les dévouements inconditionnels qui sont venus à nous, rien qu'en sympathie de nos idées,il n'en restera pas moins un grand trou dans notre caisse à l'heure prochaine de la liquidation. Cela non plus, il n'est peut-être pas inutile qu'on le sache, ne fut-ce que pour le mettre en face de cette victoire morale" dont nous sommes fiers à juste titre... C'est du reste la seule ombre au tableau. , ♦ Les Boches mesures à leur aune Un journal norvégien rappelle, avec à-propois, la .scène die Versailles où, en 1871, les Allemands imiposèrenlt la paix à la France et lui réclamèrent une partie de son territoire. Il aurailt pu parler aussi de l'occupation du territoire français jusqu'au paiement de l'indemnité. En 1914, rappelle-t-il, les Allemands proposèrent à la France qu'elle restât neutre et qu'elle leur permît l'occupation de Toul et. de Verdun comme garantie- Il se réfère aussi au traité die Brest-Litovsk et à celui de Bucarest pour montrer ce que .1"Allemagne eut exigé des Alliés si elle avait été victorieuse. Ne nous laissons donc pas tromper par ses larmes de crocodile. La bataille des Flandres OSTENDE ETAIT MINE Les Belges capturent une grande "Bertha" Communiqué belge Le Havre, dimanche soir.— Pendant la journée d'hier, les divisions belges ont continué à poursuivre l'ennemi, harassant ses arrière-gardes. La cavalerie, pressant l'ennemi avec apreté, a chargé à différentes reprises des nids de mitrailleuses, pris des prisonniers et capturé des mitrailleuses et des canons. Vers le nord, nos troupes avancent le long de la frontière hollandaise. Plus vers le sud\ elles ont atteint une ligne à près de 20 kilo mètres, à l'est de Bruges, libérant de nombreux villages et dépassant la ligne Moer-kerke-Maldeghem-Ursel-Aeltre.On n'a pu encore relever l'abondant matériel de guerre que l'ennemi a été forcé d'abandonner e.n conséquence de sa retraite précipitée. De inombreux canons pour la défense des côtes ont été capturés le long de la mer. Le grand canon de Leugenboom, qui, pendant si longtemps, bombarda nos cantonnements, ainsi que Dunkerque et Berguesi a été capturé intact, malgré les efforts de en nemi pour le détruire. Toute le côte libérée Advance de 48 kilomètres en six jours Depuis le commencement des opérations, le groupe des armées des Flandres a effectué une avance de 48 kilomètres sur un front de 65 kilomètres. La côte des Flandres est li-beree, ainsi que toute la Flandre occidenta le. Communique hebdomadaire Belges Grand quartier général belge, 18 octobre 1918.— Communiqué officiel hebdomadaire : Les derniers combats précédant le deuxième acte de la bataille des Flandres ont été marqués par une nervosité extrême de l'ennemi. Sans succès, les Allemands tentèrent coups de main sur coups de .main, nous abandonnant chaque fois des prisonniers. Le quatorze octobre, à l'aube, les troupes belges et françaises, flanquées à leur droite par les britanniques, se sont ruées à l'assaut sur vingt kilomètres de front. Au sud du canal d'Handzaeme, l'ennemi opposa vainement une résistance désespérée; l'élan de nos soldats fut tel qu'en fin de journée, l'avance réalisée en combattant atteignait de quatre à dix kilomètres sur tout le front d'attaque. Les villages d'Handzaeme, Corte marck, Geite-Saint-Joseph, Hooglede, Beve-ren, Rumbeke, Winckel-Saint-EIoi, étaient délivrés. Au centre, les Français enlevèrent la ville de Rou.lers d'assaut. Poursuivant leurs succès, au cours de la journée du quinze, les Belges progressèrent de plusieurs kilomètres au nord de la ligne Handzaeme-Cortemarck, les Français s'emparèrent du plateau de Hooglede, de Gits et de Gitsberg, Plus au sud, nos braves fantassins prirent Lendelede et atteignirent le chemin de fer Courtrai-Inglemunster. Le butin dépassa, pour les deux journées de bataille, sept mille prisonniers, quatre-vingt canons. Un état-major de régimen au complet fut pris par les Belges ; pendant la journée du 16, le front d'attaque s'étendit au nord du canal d'Handzaeme, l'Yser [ut franchi à Schoorbakke, Kevem fut dépassé, Thourout fut débordé et notre ligne portée jusqu'à la gar^- de Wynendaele, Lichtervel-de, Ardoye tombaient aux mains des Français et plus au sud, dans un superbe élan, nos braves s'installaient à Bav.ichove. Le 17, l'ennemi, battu, cédait à notre pression et, talloné, battait en retraite. Au nord notre infanterie entrait dans Ostende, atteignant, plus à l'est, la ligne Oudenburg-Ze-delghem-Ruddersvoorde. La cavalerie belge arriva aux portes de Bruges. Au centre, les Français bordaient Thielt; au sud, nous étions coude à coude avec les Britanniques, aux abords d'Harlebeke. Partout, les populations belges libérées pavoisent, accueil'ant les soldats «alliés avec un enthousiasme indescriptible.La capture de Bruges et de Zeebrugge Lia Press Association dit : A 10 heures 35 du matfn (samedi), les Allemands ont fait sauter la Kaiser Wi'hein; Batterie à Knocke. C'est elle qui bombardait Ostende. Peu après midi, des troupes beiges pénétrèrent dans Zeebrugge. La ligne passe maintenant par Eede (frontière hollandaise), Maeldeghem, Aeltre et Thielt. Bruges a été occupé. Les aviateurs ont observé que tous les bassins flottants ont été 1 coulés ou brûlés. I A Zeebrugge, les Allemands firent siuter toutes les batteries de la côte. Trois grands steamers, qui avaient été dans le bassin no. 1, à Zeebrugge depuis le début de la guerre, ont été coulés le long du quai. ;Sur la frontière hollandaise •Tous les jounnaux hollandais de samedi publiaient des dépêches de leurs correspondants sur la frontière de la Flandre zélar.dai. se au sujet de la retraite des Allemands et de 1 ooeupation alliée. Samedi après-in!d ' il y avait encore, en certains endroits, des sentinelles allemandes le long de la frontière, mais on prévoyait que si ces hommes se voyaient coupés, ils passeraient la fron ière pour être internés. D'après une dépêche de Breskens (sur l'Escaut), il y avait déjà samedi des troupes anglaises près de l'Ecluse. De nombreuses troupes allemandes auraient déjà quitté Bruxelles. Il y aurait, à Anvers, 35 petits sous-marins et 13 torpilleurs arrivés dte Zeebrugge par les canaux intérieurs. La partie sud-ouest du sys'ème défensif d Anvers est mise sous eau par les Allemands. Les grands aérodromes de Gand et de Bru-ges auraient été transférés à Wilrvck et à Austruweel. Bruges-la-paisible acclame ses libérateurs Deux heures après que les Boches eurent quitté Bruges, les premières troupes belges y pénétraient, après une absence de quatre ans. Comme par enchantement, la ville changea d'aspect, les couleurs belges et alliées noyant les vieilles' maisons et jusqu'au public grouillant dans les rues. Le bourgmestre Visart de Bocarmé raconte que les réquisitions boches, à Bruges, se montent à plus de vingt-cinq millions de francs. "Toutes les machines des grandes usines La Brugeoise furent détruites. Avant de partir, les Boches envoyèrent à Gand tous les hommes de 17 à 50 ans." D'après le comte Van den Steen, l'évacuation de Bruges était prévue depuis quinze jours et les Boches étaient dans un état de découragement croissant depuis leurs derniè-res défaites. Pour le quart d'heure, toutes les souffrances semblent oubliées. Les gens pleuraient et riaient et nos jas sont fêtés et embrassés par toutes les jeunes et vielles femmes de la vieille cité. Jamais ils ne furent à pareille fête. Ils avanoent déjà au-devant de nouveaux succès et de nouveaux accueils. La côte belge et la guerre On n'ai pas perdu une minute pour tirer, au point de vue stratégique, profit de l'abandon de la côte belge par les Allemands. Une réunion extrêmement importante des principales autorités navales et militaires eut l:eu samedi dernier et l'on peut s'attendre, dans un avenir fort prochain à des développements d'une valeur considérable'pour les Alliés. On a remarqué qu'à la sortie de la réunion Sir Douglas Haig et l'amiral Sir Rosslvn Wemyss avaient le sourire. Le premier à Ostende Le premier soldat allié qui pénétra à Ostende fut un officier français, aviateur, qui fut blessé en atterrissant, alors que les Allemands n'avaient pas encore complètement quitté la ville. Les habitants le cachèrent. Plus tard, deux officiers belges arrivèrent en aéroplane et furent reçus à l'hôtel de ville par le bourgmestre. Ensuite parut un major anglais arrivant de Dunkerque. Ostende était miné ! Ostende était miné. Suivant officier belge qui l'aurait déclaré au Morning Post, les soldats allemands trouvés ivres-morts étaient chargés de provoquer les explosions. Laissés seuls, sans officiers — ceux-ci fuient toujours le danger — ils s'enivrèrent. Mis en mesure de révéler les mesures prises pour faire sauter les bâtiments, ils hésitèrent, mais en employant l'argument définitif — la peine de mort — ils s'exécutèrent aussitôt. Lille bombardée et mitraillee Vendredi après-midi, un aéroplane allemand a survolé Lille et a mitraillé la foule à une faible altitude. Plusieurs personnes ont été blessées. La ville a aussi été bombardée par un canon à longue portée. D'après le correspondant spécial de l'Agence Havas, les Allemands, pendant l'occupation et sous le prétexte de sauvegarder la santé de leurs soldats, forcèrent toutes les femmes et jeunes filles de Lille, de 'toutes les j Voir suite, 3e page, 3e colonne.)

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