La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 14 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n58cf9k901/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY front: cinq centimes hollande : vijf cent continent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 -- Téléphoné : Hoîfeora 211, ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 2 4mb ANNEE JEUDI 14 JUIN 1917 No. 165 \UA 33B C3-TTEBRE I Fin du régime autocratique en Grèce LE ROI CONSTANTIN ABDIQUE FRANCE ET RUSSIE La situation intolérable qui régnait en I Grèce depuis les troubles du 2 décembre de l'année dernière quand les troupes françaises de débarquement furent massacrées — par accident — au Pirée, vient de se terminer de façon qu'il faut espérer satisfaisante, grâce à l'attitude énergique de M. Jonnart, haut commissaire des puissances protectrices de la Grèce. Dès son arrivée à Athènes M. Jonnart se mit à l'œuvre, et grâce à son expérience diplomatique et des affaires, — il est ancien ministre des Affaires [ étrangères de France, député, senateur, ancien gouverneur de l'Algérie et administrateur du Canal de Suez — il eut vite fait de convaincre M. Zaimis, chef du cabinet grec que la crise avait attient ! ses limites et qu'il fallait agir; il lui déclara que les Alliés avaient l'intention d'acheter la récolte de blé de Thessalie et d'organiser la distribution équitable parmi toutes les provinces- M. Jonnart ajouta que les événements qui avaient eu lieu depuis 1915 obligeaient les puissances à demander des garanties plus complètes pour la sécurité de l'armée d'Orient, la restauration de l'unité du royaume et l'exécution de la Constitution dans son véritable esprit. M. Jonnart fit appel au patriotisme de M. Zaimis pour que le travail de la réconciliation nationale pût se faire de façon pacifique; il l'informa également de ce que des postes alliés seraient établis pour le contrôle de l'isthme de Co-rinthe et que des forces militaires seraient placées à sa disposition en vue d'assurer le maintien de l'ordre à Athènes s'il était nécessaire. A la suite de cette conversation le gouvernement grec a fait publier un communiqué dans lequel il explique que les puissances n'avaient pas l'intention de s'attaquer aux droits de la Grèce ou à son régime constitutionnel et ne désiraient qu'une Grèce forte et indépendante. L'annonce que des mesures militaires seraient prises a été reçue avec calme et le débarquement des troupes françaises à Corinthe et l'entrée d'une colonne franco-britannique en Thessalie n'a donné lieu à aucun incident. On ne sait si la mesure qu'a prise l'Italie en occupant Janina, en Epire, doit être mise en rapport avec les nouvelles mesures desi Alliés, mais cela est très probable. Cela signifierait du reste que tous les Alliés sont d'accord que la situation ne souffre pas de délais. En effet la récolte de la Thessalie — le grenier de la Grèce — allait être faite sous peu et le roi Constantin n'avait pas donné de garanties suffisantes au sujet de l'usage qui en serait fait. Il se pouvait en effet très bien que le roi avec sa ca-marilla pro-allemande prît des mesures pour envoyer la grande partie de la révolte en Allemagne ou que du moins il refusât de laisser entrer du blé dans les provinces qui se sont détachées du gouvernement royal et qui se sont constituées en république sous la présidence le M. Venizelos. De toutes les promessies solennelles ]u'il avait faites sous la pression des ul-imatums des Alliés, le roi Constantin l'en a tenu aucune; la remise des ar-nes et le transfert de l'armée au Pélo-lonèse ont été opérés avec une hypo-risie diabolique, car les armes étaient u enfouies ou secrètement renvoyées t les soldats transférés au Péloponè-e revenaient en Thessalie sous des dé-uisements civils. Le conseil du roi, composé de l'Alle-land Streit, le " chancelier invisible " t son conseiller intime qui contrôlait uvertement le ministère des Affaires trang.ères, du général DouSmanis, no-ùnalement privé de son poste de chef e l'état-major général mais qui n'en Jntinuait pas moins à diriger l'armée, ' M. Gounaris, ancien premier minis-e, et de M. Mercouris, ex-maire d'Athè-:s, oe conseil dirigeait virtuellement les îstinées de la Grèce, dans le mépris le plus profond du régime constitutionnel et l'établissement d'une monarchie absolue, selon le type prussien, assistée d'une oligarchie militaire. Le roi Constantin, qui au cours des derniers jours a vécu dans une anxiété continuelle au sujet du sort de la Grèce et en particulier du sort de sa couronne, s'est rendu compte que sa situation devenait impossible et il vient de faire la seule chose qui lui restait à faire, c'était d'abdiquer son trône. M. Zaimis communiqua au roi les intentions des puissances et leur désir de le voir abdiquer son trône et d'indiquer son successeur. Mardi matin, à neuf heures et demie M. Zaimis communiqua à M. Jonnart la réponse du roi, qui était la suivante : Le haut commissaire de France, Grande-Bretagne et Russie ayant demandé par sa note d'hier l'abdication de Sa Majesté le roi Constantin et la nomination de son successeur, le soussigné chef de cabinet et ministre des Affaires étrangères a l'honneur de porter à la connaissance de Son Excellence que Sa Majesté le roi, soucieux, comme toujours, uniquement des intérêts de la Grèce, a décidé de quitter le pays avec le prince héritier et désigne comme son successeur le prince Alexandre. — (S.) Zaimis. Ainsi donc c'en est fait du régime autocratique en Grèce, et dorénavant le pays pourra respirer dans la pleine jouissance de son régime constitutionnel de liberté et d'indépendance. Le nouveau roi n'a que 23 ans, mais il est plus que probable que M. Venizelos reviendra à Athènes et y reprendra la direction des affaires. Le dernier caucne-mar des Alliés s'est évanoui et l'armée d'Orient pourra se mouvoir sans courir le danger de se voir trahir à chaque pas. Le texte de la réponse française à la proclamation russe du 9 avril est arrivé à Pétrograde. La note déclare que la France est décidée à détruire l'oppression qui a pesé sur le monde et que les autws des crimes seront châtiés; la France affirme qu'elle n'aspire pas à enlever du territoire à ses possesseurs légitimes; ses' provinces d'Alsace et de Lorraine qui lui ont été arrachées par la violence doivent être libérées et rendues. Elle exigera des indemnités de réparation pour les dévastations commises et elle est prête à se mettre d'accord avec la Russie quant aux conditions d'un arrangement.La situation militaire sur les différents fronts est inchangée. La danse des milliards En voyant s'aligner et se multiplier les chiffres à mesure qu'à la guerre les jours s'ajoutent aux jours, on croirait vivre dans un rêve. Au cours de la séance de lundi, à la Chambre des communes, M. Bonar Law répondit que pour la période allant du ier avril au 2 juin, les frais de la guerre se sont élevés à ^496.000.000, ce qui représente une dépense journalière d'environ ^7.884.000. D'autre part, en France, le Comité du budget de la Chambre des députés vient de soumettre son rapport concernant les crédits provisoires pour le troisième quartier de l'exercice 1917. Le Comité a prévu des crédits se montant à 9.871.330.000 francs, le gouvernement demandant la somme de 9.843.272.000 francs. Depuis le début de la guerre, le Parlement français a voté un chiffre total de dépenses de guerre de 93 milliards de francs ou 100 milliards, si l'on y comprend les avances faites aux Alliés. Nul ne songera à regretter ces dépenses fantastiques le jour où les Allemands rece-\ ront la râclée qu'ils méritent. Une protestation intéressante On mande de Stuttgart que le baron von Weizsaeker, président du ministère d'Etat et ministre des Affaires étrangères, en ouvrant la Chambre des députés, a affirmé que le peuple allemand tout entier était derrière l'empereur, malgré les efforts de l'ennemi pour séparer sa cause de celle de son peuple. La Conférence de Stockholm M, Macdonald rentre chez lui... Malade, abruti, neurasthénique et avec cela honteux comme un renard qu'une poule aurait pris, M. Ramsay Macdonald, de même que ses comparses, MM. Jowett et Fair-child, a dû se décider à quitter mardi matin le port où les marins britanniques lui avaient fait si joliment croquer le marmot et, après un voyage torride de quatorze heures, il a regagné sa résidence d'Hampstead hier matin à 2 heures, refusant de se laisser interviewer et incapable de rien dire quant à ses futurs projets de voyage. La leçon a été bien appliquée et il est bon que M. Macdonald, qui vit dans son rêve paci-faste comme un poète dans sa tour cl'ivoire et ne trouve jamais aucune contradiction parmi les trois quarterons de dupes qu'il a réussi à endoctriner, se soit buté enfin à la volonté et à l'opinion réelle de ce " peuple " dont il prétend toujours interpréter les sentiments.M. Roberts est également rentré à Londres, ne voulant pas, par son départ, " paraître approuver l'attitude des mariils " en présence de la délivraison de passeports par le gouvernement. Les choses sont du reste en voie de s'arranger. Il appert que M. Macdonald, ayant signé l'engagement qui lui était imposé par les marins, ceux-ci l'auraient laissé partir si quelques-uns de ses partisans n'étaient pas allé les défier sui le quai , d'embarquement, leur disant que le gouvernement les avait forcés de marcher. D'autre part, M. Henderson a câblé que l'arrivée des délégués anglais était attendue avec une grande impatience. u—o Bonnot & Cie Les "déménageurs" à Lille On apprend qu'à Lille, la recherche du cuivre et des métaux se poursuit méthodiquement de maison ei. maison. Les Allemands procèdent actuellement à l'enlèvement des tableaux et des œuvres d'art du musée. Ils prétendent que c'est pour sauver les collections qu'ils les emportent à Va-lenciennes, où ils les centraliseront d'abord. Le maire de Lille a protesté contre ces agissements. On annoncé également que, dans certaines localités de la banlieue de Lillte, les Allemands enlèvent des vieillards, des hommes et des enfants. On a récemment annoncé que les réquisitions de tabacs opérées par l'autorité allemande à la manufacture de tabacs de Lille dépassaient quatre millions de francs. On apprend aujourd'hui que les cuirs trouvés par elle à la halle aux cuirs de Lille représentent également une somme ■considérable; elle atteint 850.000 francs. Menaces allemande i contre le cardinal Mercier Les Dernières Nouvelles de Munich, dans un lettre ouverte au Chancelier, dénoncent le cardinal Mercier pour avoir, dans une lettre pastorale, qualifié d'acte criminel l'occupation de la Belgique par les Allemands, et demandent à M. de B^thmann-Hollweg quelles mesures il compte prendre pour empêcher le cardinal de continuer sa propagande hostile à l'Allemagne. La crise hongroise C'est pour le moment le baron Burian qui essaye de voir clair dans les ténèbres de la , crise hongroise. Le baron Burian, qui est un ami intime du comte Tisza, est en ce moment ministre commun des Finances. Il vient d'être envoyé par Charles 1er à Budapest pour tâter le terrain. • w v* Un comité "lithuanien" La proclamation de l'indépendance de la Pologne en novembré 1916 n'ayant pas donné aux Allemands les résultats qu'ils en escomptaient, ils paraissent vouloir adopter en Lithanie une méthode infiniment plus prudente.Voici comment ils procèdent, à en juger par une note insérée dans leurs ra-diotélégrammes : " Avec l'agrément du commandant en chef il a été formé, dans la région occupée de la Lithuanie, un comité composé des personnalités les plus distinguées, du pays." Les Allemands, conime on.le voit, sont décidés désormais à y régarder à deux fois avant de donner même un semblant d'autonomie à une population quelconque. Un démenti qui n'en est pas un Par une lettre.en date du 12 juin le "Comité agricole et horticole de Londres dépendant du ministère de l'Agriculture et des Travaux publics nous prie d'insérer le " démenti " suivant, ce que nous faisons très volontiers : Dans un 'numéro récent la Métropole demandait des explications au sujet de l'achat aux Etats-Unis de machines agricoles, achats faits pour le compte du gouvernement belge par des maisons hollandaises figurant sur la liste noire britannique. Le Comité agricole et horticole est en mesure de déclarer que le correspondant de la Métropole a été induit en erreur. Les bruits auxquels il faisait allusion sont dénués de fondement. Le 19 mai nous avons posé les deux questions suivantes :r 1.—Est-il vrai que le gouvernement belge achète, fait acheter ou laisse acheter aux Etats-Unis des machines agricoles destinées à la reconstitution de la Belgique par des maisons hollandaises ou par les agences hollandaises de fabricants américains ? 2.— Est-il vrai que parmi ces agences hollandaises il en est qui figurent sur la liste noire britannique, soit parce qu'elles travaillent pour l'Allemagne, soit parce que des capitaux allemands y sont engagés ? Le Comité agricole et horticole répond à la seconde question, et peut être même pas de façon concluante, car nous n'avons pas eu exclusivement en vue la liste noire officielle. Il ne répond pas à la première, la plus importante. Il serait pourtant intéressant de savoir si, oui ou non, nous remplissons les poches de Hollandais à la faveur de la reconstitution de la Belgique ? • 9-^ La haine boche contre les Anglais La haine de l'Allemand contre l'Anglais s'accroît chaque jour. Lors de sa visite à Douai et à Cambrai, il y a une quinzaine, le Kaiser, dans un discours plein de fiel, en prêcha le catéchisme sans miséricordî. — Il faut être impitoyable, disait-il, pour cette odieuse nation d'où nous vient tout le mal, et jamais, jamais plus nous n'aurons de relations avec ces gens-là. Les geôliers appliquent au pied de la lettre les enseignements de la chiourme impériale. Les prisonniers anglais sont incontestablement les plus maltraités de tous. En contraste éclatant avec le traitement humain et loyal que nos amis appliquent aux prisonniers germains, les prisonniers anglais sont astreints au travail sous le feu de nos canons et, pour la moindre peccadille, attachés au poteau ou privés de nourriture pendant des journées entières. Dans l'intérieur des terres d'empire, leur sort n'est pas moins rigoureux. Dans un camp de Mecklembourg, un infirmier français, récemment rapatrié, a enterré de ses propres mains — faute de quoi leurs geôliers les eussent laissés sans sépulture — trente-deux soldats anglais, morts de misère et de faim, dont cinq avaient succombé tandis qu'ils étaient liés au poteau. L'un de ces infortunés avait été dispensé de corvée par le médecin du lazaret. Un "feldwebel", passant outre, lui intima l'ordre de se rendre au travail, et, comme il s'y refusait, fort de l'assentiment du docteur, le fit attacher, complètement nu, au poteau de souffrance. Il mourut dans la nuit. Le service sanitaire des camps d'internement est confié à de tout jeunes médecins, aussi indifférents qu'inexpérimentés, et les médicaments font presque totalement défaut. o—o La folie pangermaniste La Ligue pangermaniste (Section de Bonn) vient d'envoyer au Kaiser une pétition dont copie a été adressée au chancelier, pour demander que l'Allemagne continue la guerre jusqu'à cè que les conditions suivantes de paix puissent être imposées à ses ennemis : i° Annexion de toutes les provinces russes de la Baltique ; 2° Annexion des territoires français de Belfort, Epinal, Toul, Verdun, Saint-Quentin, Amiens, Dieppe, Boulogne et Calais ; 30 Cession par l'Angleterre à l'Allemagne de tous les territoires et de tous les ports qui peuvent être utiles à l'empire comme bases navales ; 40 Prise de possession, à Kiel, de toute la flotte anglaise, qui devra se rendre à l'Allemagne ; 50 Occupation par l'Allemagne de Ports-mouth,, Liverpool, Glasgow et autres villes anglaises, jusqu'au paiement, par là Grande-Bretagne, d'une large indemnité de guerre. Parmi les signatures de ce document on remarque celle du professeur Trauttmann, le principal de l'Université de Bonn. La Belgique n'a pas conclu de conventions violant ses devoirs de neutre Aveu allemand Le professeur Fr. W. Foerster, de Munich, vient de publier dans le Neue Zûrcher Zeitung (no. 985 du 1er juin 1917).' une étude sur les articles publiés dans le même journal par le prince de Hohenlohe. Le prof. Fr. W. Foerster est un des rares esprits allemands qui aient le courage de dire la vérité avec impartialité et indépendance. Il dénonce ceux qui réclament l'annexion de la côte belge comme les pires ennemis de la paix et des intérêts allemands, car ils attirent ainsi la méfiance de l'étranger, '* en voulant (d'après ses propres paroles) perpétrer une nouvelle injustice contre le peuple belge, déjà si lourdement éprouvé, au Heu d'enfin se réconcilier moralement avec le reste du monde civilisé, en s'efforçant de dédommager largement ce qu'au début de la guerre le chancelier a courageusement avoué être L'injustice originelle" que n'a justifiée aucun des documents trouvés. En effet, toutes les conventions y relatives visaient seulement l'éventualité d'une invasion allemande" (cette dernière phrase figure en note dans l'article). Cet honnête aveu,qui s'impose à tout esprit impartial, met à néant la légende des prétendues conventions anglo-belges. •"+-© L'échange des prisonniers Le bénéfice du nouvel arrangement intervenu entre les gouvernements français et allemand relatif à l'échange et au rapatriement • des prisonniers de guerre s'étendra aux prisonniers belges. On lira avec intérêt les détails que publie, à ce sujet, Y Echo de Paris. La convention conclue à la suite de longues et délicates négociations poursuivies par l'intérmédiaire du gouvernement suisse ne concerne, jusqu'à présent, que" les prisonniers malades et blessés et n'est que l'élargissement, sur de nouvelles bases, beaucoup plus libérales, de l'accord déjà existant sur le rapatriement des grands blessés et l'internement en Suisse des prisonniers malades. La capacité' hospitalière de la Suisse étant arrivee presque a son point de saturation, ce sont d'abord les prisonniers internés dans ce pays qui seront rapatriés. Déjà des commissions médicales suisses fonctionnent depuis une dizaine de jours et un premier convoi partira vers la France à la fin de cette semaine. Les premiers rapatriés seront les tuberculeux guéris, les amputés, blessés ou malades inguérissables de toute catégorie. Simultanément, d'autres catégories de malades pourront bénéficier sans tarder de l'internement en Suisse, ou même être rapatriés directement. Quant aux prisonniers de guerre valides, ils font l'objet d'un autre accord, qui a déjà reçu l'adhésion du gouvernement français, mais qui attend encore la ratification du gouvernement allemand, laquelle sera, on l'espère, obtenue sous peu. En voici les grandes lignes : 1. Seraient échangés directement, sans condition de nombre ou de grade, mais à condition qu'ils aient plus de dix-huit mois de captivité, tous les sous-officiers, caporaux et soldats ayant plus de 48 ans ou, s'ils sont pères de trois enfants au moins, plus de 40 ans ; 2. Seraient échangés directement, tête pour tête et grade pour grade, toujours sous la même condition qu'ils aient plus de dix-huit mois de captivité, tous les sous-officiers caporaux et soldats non compris dans l'article précédent. Les échanges se feraient suivant une liste de classement, établie d'après l'ancienneté de captivité avec priorité pour les pères de famille ayant trois enfants au moins et, en cas de même ancienneté de captivité, d'après l'âge. Les premiers prisonniers rapatriés seront ceux de 1914, puis ceux du premier trimestre de 1915 et ainsi de suite. Quant aux officiers, tous ceux ayant plus de dix-huit mois de captivité seraient internés en Suisse, sans distinction de nombre ni de grade. Enfin, il est stipulé que les prisonniers de guerre rapatriés dans ces conditions ne devront, en aucun cas, être employés sur un front quelconque des opérations militaires ni dans les zones d'étapes. Le général Pau vient d'arriver à Berne pour régler les détails d'application de ces importantes conventions. Il ne reste qu'à souhaiter qu'elles' entrent très rapidement en vigueur et il convient de féliciter sincèrement le gouvernement français de la largeur de vues avec laquelle il a secondé, en cette circonstance, les efforts du gouvernement suisse, si fidèlement voué à la mission charitable qu il a assumee en faveur des prisonniers de guerre.

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