La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1194 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 15 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m03xs5kg1x/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES S?îiiDK. VIJF CENT «gjjST-: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphone : Holhern 212. abonnement 1 mois 3 sh. ; 3 mois,19 sh. 24me ANNEE DIMANCHE 16 ET LUNDI 16 AVRIL 1917 Nos. 105-106 LA GRANDE GUERRE ■ Les Anglais sur la route de Lille ■Grands succès britanniques! I VICTOIRE EN MESOPOTAMIE L'assaut britannique contre le bastion septentrional de la ligne d'Hindenburg, sur le front de soixante kilomètres compris entre Cambrai, Arras et Lens se poursuit avec une rapidité, une persévérance et un succès inégalés. Jeudi soir, les troupes du général Haig ont conquis la village de Gouzeaucourt, sur la route Péronne-Cambrai ; vendredi elles ont occupé les pentes est et nord de la crête de Vimy, les villages de Bailleul, Willer-Fval, Petit-Vimy, Vimy et Givenchy-en-Gohelle (secteur de la Scarpe) et Angrez (secteur de Souchez) et poussé jusqu'à [onze kilomètres à l'est d'Arras; samedi, tirant aussitôt tout l'avantage tactique et stratégique de ces conquêtes, lesquelles, en vue de la nature du terrain puissamment organisé, représentent un effort considérable, elles ont enlevé la ville de. Liévin, et la Cité St-Pierre, qui peuvent être considérées comme des faubourgs [du grand centre charbonnier de Lens; elles ont pris la gare de Vimy, point d'appui important ainsi que des posi-[ tions situées à cinq kilomètres de la [crête, enfin au sud de la route Bapaume-I Cambrai, elles ont occupé les villages de Fayat et de Gricourt, à quelques centai-| nés de mètres de Saint-Quentin. Elles [ ont capturé un millier de prisonniers et I line quantité de matériel qui doit être -considérable. Toutes les contre-attaques ennemies ont été repoussées. Au sud-ouest de St-Quentin( sur le I front français, la lutte s'est réduite à des duels d'artillerie d'une grande violence, les batteries françaises dirigeant un feu destructeur sur toutes les organisations ; ennemies entre la Somme et l'Oise, particulièrement dans les forêts de Saint-Gobain et de Coucy. Aucune action d'infanterie n'a eu lieu cependant. Il ne faudrait pas croire cependant que ce répit soit autre chose qu'une apparence. Les Français préparent sans aucun doute un nouveau coup, mais il est évidemment impossible d'en rien dire à l'heure présente.Le fait dominant de la situation, cependant, c'est que le sort de Lens et de St-Quentin, particulièrement du premier de ces centres, paraît scellé et que l'un et peut-être l'autre aussi seront tombés entre nos mains à l'heure oii paraîtront ces lignes, arrachant aux Allemands deux points d'appui importants de leur défense. Enflanqué par le sud, Cambrai ne tiendra sans doute pas plus de quelques semaines et les Anglais envelopperont alors de trois côtés la grande plaine qui comprend le district houiller de Lens, ainsi que Douai et Lille. 11 est vain, évidemment, de spéculer sur le tour que prendront après cela les événements militaires et d'essayer de computer le temps qu'il faudra aux Alliés pour atteindre les grands objectifs dont la capture doit leur ouvrir les routes de Belgique. On peut cependant exposer à ce sujet quelques considérations générales qui paraissent, à l'heure actuelle, posséder une certaine importance. Il est permis de faire remarquer, par exemple, que ce n'est qu'au centre de sa 'ameuse ligne défensive qu'Hindenburg dispose d'une marge suffisante pour se givrer à son jeu de retraites retardatrices. Sur ses ailes, et en particulier sur son ''le droite en Flandre, la situation est °ute différente. Ici, un recul est quasi-mpraticable parce qu'il n'existe pas à arrière de positions naturelles favora->'es et que toute cession de terrain met i danger les communications latérales. La perte de Lens, Douai et Cambrai st évidemment une menace directe pour •ille et Valenciennes, et la chute de Lil-- doit entraîner presque fatalement évacuation de la côte flamande. C'est ourquoi l'extension vers le nord du "ont de combat britannique a laquelle ous avons assisté récemment et qui 'est peut-être pas terminée a une gran-e importance. Mais c'est pourquoi aus-il faut peut-être s'attendre cet été à événements d'un autre ordre. Il est évidemment difficile d'estimer dans quelle mesure les récents revers des Allemands dans l'quest influencent les possibilités de leurs réserves stratégiques, et il est impossible de savoir si le peu de résistance de la ligne d'Hindenburg modifiera ou ne modifiera pas les conceptions stratégiques générales du maréchal prussien. On a prêté à ce dernier des projets de campagne " décisives " contre la Russie et contre l'Italie, qui seraient les avant-coureurs d'un dernier effort sur le front occidental. Il reste à savoir ce qui subsistera de ces plans d'ici "un ou deux mois et si Hin-denburg ne se verra pas forcé de diriger directement son dernier coup en France ou en Flandres ? Dans ce cas, il est presque certain qu'il songera avant • tout à défendre la côte belge pour ne pas se voir débordé. Il est important cependant de considérer que, quoi qu'il arrive, ce sont les Alliés qui, cette ann£e, bénéficient de l'initiative stratégique, laquelle se trouvait, l'an dernier, entre les mains des Allemands à la suite de leur attaque en force contre Verdun. De toute façon, une offensive allemande ne pourrait être qu'une réaction déterminée directement par les opérations des Alliés. Ceux-ci prévoient évidemment sa possibilité comme une conséquence de leurs actes militaires, et on peut donc considérer son éventualité avec la plus grande confiance.Il reste une dernière hypothèse, celle d'après laquelle Hindenburg compterait exclusivement sur sa campagne sous-marine pour donner à l'Allemagne la paix victorieuse que son peuple espère encore. Si cette hypothèse se vérifie, on éprouvera bientôt à Berlin que l'entrée des Etats-Unis dans la guerre est destinée à donner, sous ce rapport, des fruits inattendus. Déjà le Brésil et la Bolivie ont rompu avec l'Allemagne. L'Argentine hésite et les Etats mineurs de l'Amérique centrale sont pour ainsi dire acquis à la politique de la république étoilée. L'Espagne, même, mère-patrie de toute l'Amérique latine, se trouble et se demande si elle ne se doit pas à son glorieux passé de ne pas rester en arrière. Enfin, l'agitation contre les horreurs «ous-marines grandit en Norvège, en Hollande et au Danemark. Tout cela vaut aux Alliés des ressources matérielles et morales dont on aperçoit à peine l'étendue, et, à l'Allemagne, la fermeture de nouveaux marchés. On peut se demander si à défaut de son peuple, son élite commerciale et industrielle résistera longtemps à de semblables perspectives. Les Anglais ne triomphent pas seulement dans l'ouest : le général Maude vient de remporter en Mésopotamie une brillante victoire. Ayant réussi, par une ruse adroite, à attirer vers Deltawa, sur la rive gauche du Tigre, le corps principal des Turcs récemment renforcés, Sir Stanley attaqua brusquement le n, rompit la résistance de l'ennemi surpris et, poursuivant son avantage le 12 et le 13,repoussa les Turcs sur Serajik et De-li-Abbas, leur infligeant de grandes pertes. Ce fait d'armes établit solidement les troupes britanniques dans toute la région du Tigre inférieur. Sur les fronts russe et italien, les condition climatériques ne se prêtent pas encore aux opérations sur une large échelle. On peut s'attendre à une reprise sérieuse d'ici un mois. —-o—o- Tanks de mer Des journaux allemands annoncent que les chantiers de constructions maritimes que l'amirauté allemande a installés à Wilhelm-hafen bâtissent en 'ce moment une cinquan-; taine de gros bateaux en acier qui navigue-j raient immergés aux trois quarts. Leur j vitesse serait néanmoins assez grande et ils ! se trouveraient être presque invulnérables aux obus. On les destinerait à transporter des explo-: sifs. L'Université von Bissing Un jugement hollandais Les signes ne manquent pas par quoi on aperçoit que le monde universitaire hollandais juge l'Université von Bissing à son exacte valeur, c'est-à-dire qu'il la considère comme une manœuvre de guerre dénuée de toute importance pédagogique ou culturelle. Tout dernièrement un professeur de la nouvelle université, Hollandais notoirement germanophile, s'était rendu à Amsterdam pour y dénicher un assistant. Malgré les offres les plus alléchantes — les Allemands n'épargnent pas le mark-papier pour ces besognes-là — il ne put en trouver un et dut rentrer en Belgique bredouille. Cet insuccès ne l'avait cependant pas découragé, du moins au point de vue de ses intérêts matériels, car à quelqu'un qui lui demandait comment les choses marchaient à Gand, il répondit: "Superbement! J'ai déjà... un élève ". Evidemment, ces " professeurs " sont bien payés, leur avenir est assuré par l'Allemagne, et moins ils ont d'étudiants, plus ils ont la vie facile. Mais il y a mieux. Au début de ce mois, un congrès d'étudiants néerlandais se tenait à Utrecht. Et les cinquante élèves de l'Université von Bissing, avides comme toujours d'attacher les Hollandais à leur char, leur adressèrent (via Aix-la-Chapelle) un télégramme émettant l'espoir que ce congrès pût " resserrer les liens qui unissent notre Flandre nationalement renaissante au foyer de la civilisation néerlandaise Mais les Bissingiens furent bien déçus. Pour toute réponse, ils reçurent la dépêche suivante, qui est un véritable petit chef-d'œuvre de froide ironie : Le Congrès néerlandais d'étudiants, se déclarant incompétent pour juger de quelle façon les intérêts néerlandais sont le mieux servis en ces temps-ci, se contente d'exprimer ses remercîments pour les sentiments que vous manifestez. Voilà certes un télégramme qui ne sera pas repris par l'Agence Wolff ! o—o Les réfugiés belges en Angleterre L'hommage de Lord Rhondda Lord Rhondda, président du Local Government Board, — le ministère anglais chargé de prendre soin des réfugiés de guerre, — a été- interrogé par le représentant américain de l'Associated Press à Londres, au sujet de bruits, probablement mis en circulation par des agents allemands qui couraient aux Etats-Unis,relativement à la prétendue mauvaise conduite de certains réfugiés belges en Angleterre. Voici les déclarations très nettes faites par l'homme d'Etat britannique : "Je considérerais comme extrêmement injuste et odieux qu'une sorte de réprobation puisse être dirigée contre les réfugiés belges en Angleterre. Je puis déclarer que ces 200.000 Belges arrivés dans ce pays, tout nouveau pour eux, dans sa langue et dans ses coutumes, après avoir subi les épreuves les plus pénibles et contemplé les spectacles les plus tragiques de massacres et d'incendies, portés naturellement à être déprimés par un long exil, se sont conduits admirablement bien dans des circonstances si exceptionnelles. Il résulte des statistiques officielles que la grande majorité des réfugiés valides travaillent et vivent de leurs propres ressources ; on peut évaluer la proportion de ceux qui travaillent à 80% au moins. Je ne puis mieux faire pour souligner la bonne conduire générale des réfugiés belges que de citer un extrait du rapport du Comité d'enquête institué l'été dernier par le gouvernement britannique pour examiner la situation des réfugiés. Ce comité était présidé par le duc de Norfolk et comprenait deux membres du Parlement anglais : M. B. Peto, conservateur ; M. W. Pratt, libéral, et un représentant belge : le chevalier E. Carton de Wiart. Voici cet extrait : Nous désirons saisir cette occasion de payer un tribut d'admiration au courage et à la dignité avec lesquels les réfugiés belges, à quelques exceptions près, bien moins nombreuses qu'on eût pu s'y attendre dans les pénibles circonstances de leur exil, se sont conduits en Angleterre."o O" Le pacifiste Bryan demande à servir M. Bryan, le célèbre pacifiste, a demandé au président Wilson de l'enrôler comme simple soldat. Comment on écrit l'histoire L'Allemagne et la pnix A un meeting au Central Hall, à Londres, M. Noël Buxton, socialiste pacifiste connu, raconta il y a quelque temps que pendant un voyage en Amérique une haute autorité lui déclara que l'Allemagne serait disposée à faire la paix aux conditions suivantes : Abandon de tous les territoires qu'elle a conquis ; Complète restauration de la Belgique, avec compensation adéquate et pleine souveraineté ; Restauration de la Serbie avec accès à la ' mer ; Cession du Trentin à l'Italie; Cession à la France d'une grande partie de la Lorraine, y compris Metz. Ouverture des détroits à la Russie. M. Buxton avait ajouté que si toute idée d'humilier l'Allemagne était abandonnée par les Alliés, les Etats-Unis auraient appuyé cet arrangement de toutes leurs forces. Or, le British Citizen and Empire Wor-ker (7 avril) nous apprend aujourd'hui que M. Jarrett, désirant être certain de l'autorité des affirmations de M. Buxton au Central Hall, au sujet des conditions auxquelles le gouvernement allemand était prit et disposé à conclure la paix, a écrit à M. Buxton. Ce dernier lui a répondu que " les conditions exposées étaient celles qui avaient été possibles ". Quant à la source de l'information, elle émanait " d'un nombre considérable d'autorités en matière de politique étrangère, qui ont des informations sur la situation à Berlin, mais aucun d'eux ne désire que son nom soit mentionné. Les opinions que M. Buxton a rapportées sont le résultat d'un examen appronfondi et d'une conviction réfléchie de sa part." M. Jarrett fait remarquer que ces explications sont fort éloignées des affirmations catégoriques de M. Buxton et que des Américains, si haut placés soient-ils, ne sont pas le gouvernement allemand. Les explications de M. Buxton ne donnent pas une haute opinion de la valeur qu'il faut attacher à ses déclarations. o—o La traîtrise du prince Mirko Berne, 10 avril. — On vient de recevoir ici des détails complets sur l'infâme acte de traîtrise commis par le prince Mirko de Monténégro, second fils du roi Nicolas de Monténégro. On se rappelle que lorsque le roi Nicolas et le reste de la famille royale quittèrent le Monténégro pour ne pas tomber entre les mains des envahisseurs autrichiens, le prince Mirko abandonna la cause de son pays et des Alliés et se rendit à Vienne pour faire sa paix avec le gouvernement allemand, sur quoi il lui fut permis de retourner à sa résidence de Cettinje. Lorsque dans les premières phases de la guerre, les Monténégrins eurent envahi les régions sud de la Dalmatie, ils avaient été accueillis à bras ouverts par les habitants serbes de ces provinces autrichiennes. Un de ces Serbes de nationalité autrichienne, Djouro Zenovitch, fut nommé par le gouvernement monténégrin administrateur du territoire autrichien occupé par l'armée monténégrine.Lorsque les Monténégrins se retirèrent, I Zenovitch prit la fuite et essaya de se cacher dans les montagnes du Monténégro. Poursuivi par les troupes autrichiennes il parvint à atteindre Cettinje et alla demander refuge au prince Mirko, dont il réclama aide et protection, étant cousin germain du roi Nicolas et cousin du prince Mirko lui-même.Le prince Mirko cependant, insensible à ce touchant appel du sang, livra aussitôt Zenovitch aux autorités autrichiennes. Le patriote passa en cour martiale comme traître et fut condamné à mort et exécuté à Spaniola. — Wireless Press. Le général Lyautey au Maroc Le Journal officiel (français) publie ce matin un décret nommant le général de division" . Lyautey commissaire résident général de la République française au Maroc. Le général Lyautey occupait ce poste lorsque, au mois de décembre dernier, il avait I été appelé au ministère de la Guerre par M Briand. Après trois mois de ministère, il démissionnait, à la suite d'un incident survenu à la Chambre au cours du débat public qui a terminé la discussion en comité secret des interpellations sur l'aviation militaire. Rappelons que, pendant son passage rue Saint-Dominique, le général Lyautey a apporté de profondes modifications dans le haut commandement et nommé généralissime le général Nivelle. Le général Gouraud, qui était résident général au Maroc, va être incessamment pourvu d'un important commandement. . " Savants " allemands Un exemple typique de la " manière" des " Herr Professer Doktor " vient de nous être fourni par la propagande germanique.Les Allemands publient depuis la guerre, à Leipzig, une revue intitulée Der Belfried (Le Beffroi), qui a ostensiblement pour but d'initier les gens d'outre-Rhin aux " situations belges " mais qui, largement répandue dans les pays neutres, sert essentiellement à calomnier notre gouvernement. Comme on pense bien,Der Belfried appuie de tout son cœur la propagande ak-tiviste flamingante et s'attache à exposer en long et en large tous les griefs, imaginaires ou réels, des Vlamer, pour en faire retomber la responsabilité sur les " fransquillons " de l'Etat belge. C'est dans l'ordre. Or, dans un des derniers numéros de cette revue (Heft 7, pour être précis) un certain " Rittmeister " Georg Dehn-Schmidt a découvert une nouvelle horreur " fransquillonne ". Il expose avec un grand luxe de statistiques que la loi électorale belge a été expressément conçue et machinée pour avantager les Wallons au détriment des Flamands. D'après ses chiffres, les 3 millions 990-551 habitants du pays flamand ne disposent que de 1 million 383.431 votes, alors que les provinces wallonnes en y comprenant l'arrondissement de Nivelles sont représentées par 1 million ïS0-551 voix. Sur la base de la population, les Flamands devraient disposer de 1 million 668.837 voix et sont donc " frustrés " de 285.406 voix. Là-dessus, avec la Vollstàndigkeit allemande, le " Rittmeister " du Belfried se lance dans toute une série de digressions et conclusions au sujet de l'injustice des lois belges à l'égard des Flamands, sur la nécessité de les reviser, sur la beauté du rôle de l'Allemagne qui se doit de faire rendre justice à un peuple opprimé dont tout la rapproche, etc., etc. On connaît l'antienne. Or, qu'en est-il en réalité? A supposer que les chiffres de notre auteur soient exacts, ils ne démontreraient qu'une seule chose, à savoir que, contrairement aux notions courantes, le système plural avantage la Wallonie. Mais prouveraient-ils que, plus nombreux, les Flamands sont moins fortement représentés au Parlement que les Wallons. Pas du tout. Comme le singe de la fable, Herr Georg Dehn-Schmidt a tout simplement oublié d'allumer sa lanterne. Mal informe sur notre législation électorale, ignorant peut-être mêihe que la Belgique possède une Constitution, il perd de vue que le total de voix d'un arrondissement électoral n'a pas d'influence sur le nombre de représentants qu'il élit. Notre Charte fondamenale stipule en effet en son article 49 que le nombre de députés est fixé d'après la population et que ce nombre ne peut excéder la proportion (peut-être un peu élevée) d'un député sur 40.000 habitants. Cette simple constatation suffit pour faire s'écrouler comme un château de cartes tout l'ingénieux édifice de conclusions et de récriminations construit par notre " Rittmeister '.' sur des chiffres peut-être exacts. Il n'y a pas d'exemple plus typique de la méthode allemande. Tout est correct, irréfutable, bâti à pierre et à chaux, les conclusions découlent des unes des autres dans un ordre admirable et avec une logique parfaite... Mais il y a un cheveu dans la soupe : les fondations sont de sable, et il suffit d'un mot pour démolir cette belle construction. M. Georg Dehn-Schmidt fera-t-il son mea culpa? On peut en douter, car un savant " allemand — c'est encore une de ses caractéristiques ! — ne se trompe jamais. o—o La signature de la déclaration de guerre Dès que la déclaration de guerre eut été rédigée, ce document fut porté à la Maison Blanche, où il fut immédiatement signé par le vice-président Marshall, qui attendit le retour de M. Wilson, lequel était en orome-nade avec Mme Wilson. An retour, le président signa la déclaration avec une plume que Mme Wilson lui tendit et que celle-ci a emportée pour la garder comme un précieux souvenir.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods