La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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19 December 1917
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s.n. 1917, 19 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tq5r786s7n/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY WORTS CI»q CENTIMB» HOLLANDE t VUP CEHT eOKTIBEHT l DIX CEHTIMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holhora 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 moto. 9 ah. 1 24m» ANNEE MERCREDI 19 DECEMBRE 1917 No. 353 LA GRANDE GUERRE I Raids et contre-raids dans l'Ouest I Un convoi coule en mer du Nord I t\ situation en Italie Sur le front de l'Ouest, mettant à par les raids et cooire-raids, ainsi que de canonnades plutôt violentes dans la ré gion de Lathue, en Vosges, au sud d Saint-Quentin et sur la rive droite de 1 Meuse, la situation est généralement in changée. Sur le. front italien, entre la Piave e la Brenta, la bataille d'artillerie conti nue- Sous la pression de forces considé rables ennemies dans la direction du Ce Caprile, les colonnes italiennes durent s rejeter sur une ligne située plus loin e arrière. Dans la journée, grâce à l'arri vée de renforts, la ligne fut rétablie. Vue dans son ensemble, la grande at taque austro-allemande n'a pas donné le résultats que l'ennemi en attendait. "C'étaient, pour mieux dire, (écrit à c propos le général Berthaut, l'exceller critique militaire du Petit Journal, deu offensives sur des objectifs différents dans ce secteur et sans lien entre elles Il existe, en effet, un intervalle de hui kilomètres entre la droite de l'un de fronts attaqués et la gauche de l'autre Huit kilomètres, c'est peu de choses e pays moyen et les deux attaques peuven y être considérées comme combinées, o bien l'une comme principale et l'autr comme accessoire, ayant surtout pou objet d'empêcher une concentration sp{ ciale vers le point plus particulièremer visé. En pays de #iontagnes escarpée comme celles dont il s'agit ici, il n'e est plus de même; les difficultés de terrai sont telles que les actions restent fora ment indépèndantes l'une de l'autre pour l'assaillant comme pour le défer seur. L'attaque de gauche partait de la va lée de la Brenta, remontant vers le suc entre Cismon et San Marino, les pente rapides qui conduisent à la partie supt rieure du massif, à l'est du mont Grapp et dont les accès sont les deux dépres sions nommées col Caprile et col dell Beretta, voisines l'une de l'autre et enca drées par les sommets cotés 1288 e 1458. L'attaque de droite s'adressait a mont Salarolo, en essayant de l'atteindr d'un côté par le col de l'Orso, qui s trouve au sud, entre ce mont et le sorr met coté 1680 et de l'autre par le val Ca cino, petit ravin, qui aboutit à la Piave ! vers Quero, et borde le pied des pente du mont Spinuccia. Ce dernier était e même temps attaqué de l'est, par de troupes remontant d'Alano, lesquelles semble-t-il, devaient être prises en flan par les feux de la défense du mont Tom ba. Les Italiens ont d'abord dû céder quel 1 que terrain sous le feu de l'artillerie, pui ils y sont revenus presque partout ei contre-attaquant. C'est donc encore un grosse attaque sans résultat et les perte i ennemies paraissent élevées. Un groupe de navires de commerc neutres, en route pour la Norvège, con voyés par deux torpilleurs et quatre cha lutiers armés britanniques, a été attaqu mercredi dernier et a subi le même sor que le convoi venant de Norvège le r octobre. A cette occasion, on se le rap pelle, deux contre-torpileurs allemand du dernier type avaient attaqué et coul Un convoi de douze navires neutres, con voyés par deux torpilleurs déclassés bri tanniques, entre les îles Shetland et 1; côte de la Norvège. Les circonstance de l'attaque du 12 décembre sont encori très obsoures et c'est là, paraît-il, une de: raisons pour laquelle la communicatioi n'a été faite à là Chambre des Commu nés qu'en réponse à une question poséi par un député; une enquête est d'ailleun ouverte sous la direction de l'amiral Do veton-Sturdee et de plusieurs autres a miraux. Suivant le récit fait à la Chambre de; Cortimunes par Sir Eric Geddes, premiei lord de l'Amirauté, le convoi était com posé de cinq navires neutres et un na vire britannique, formant un tonnage total de 8.000 tonnes. Le convoi était protégé par une escorte anti-sous-marine de deux contre-torpilleurs : le Partridge e1 % t le Pellew et de quatre chalutiers armés, s Pour une raison encore inexpliquée, une flotille que l'amirallisme de la flotte avait e envoyée en mer pour couvrir le convoi, a n'arriva pas à temps pour empêcher la destruction du convoi. Un deuxième convoi, qui était également couvert, ne t fut pas attaqué. Le. 12 décembre donc, vers 11 heures 45 du matin, le Partridge aperçut qua-il tre contre-torpilleurs ennemis; la bataille e commença peu après ; le Partridge et le i Pellew engageant l'ennemi, tandis que le convoi, agissant d'après les ordres reçus, se dispersait. Peu de temps après le début de l'ac-s tion, le Partridge fut touché, une explosion se produisit et il coula; entre temps e le Pellew avait également été frappé dans t la ligne de flottaison et ses machines x étaient en partie hors d'action; on par-, vint, toutefois, à le ramener au port. Après cela, l'ennemi attaqua le convoi; t les six navires marchands et les quatre s chalutiers furent coulés. 88 Scandina-:. ves, dont 2 femmes, et 10 Anglais furent n recueillis par quatre contre-torpilleurs t détachés à toute vapeur d'une escadre de li croiseurs qui se rendait sur les lieux, e Suivant des nouvelles reçues d'Amster-r dam, une cinquantaine d'officiers et membres des équipages ont été débar-t qués à Kiel. s D'autre part, il fut annoncé à la n Chambre des Communes que le même n jour des contre-torpilleurs allemands at-:- taquèrent deux chalutiers de pêche britanniques à hauteur de l'embouchure de 1- la Tyne; un des deux chalutiers fut coulé et l'autre endommagé. Huit hommes I- furent tués sur les deux navires. Dans 1, la même matinée deux navires de com-s merce neutres furent également attaqués et coulés par des torpilleurs allemands, a Suivant des détails complémentaires ;- reçus de Christiania, l'attaque du convoi a s'est produite au large de la côte de Norvège. Le convoi se composait de t deux navires norvégiens, deux suédois, un anglais et un danois. Des survivants 11 du navire danois Maracoubo racontent e que les deux torpilleurs britanniques op-e posèrent une vigoureuse résistance qui dura plusieurs heures et qu'ils ne furent battus qu'à la suite de l'arrivée de ren-, forts ennemis. Pendant ce temps, les s navires neutres avaient pu s'éloigner et n se préparer à descendre les canots pour s sauyer les équipages. , En Russie, les 305 membres déjà élus c pour la Constituante comprennent 162 socialistes révolutionnaires, 96 maxima-listes et 13 Cadets. Suivant des nouvelles de Nievlaieff-, les troupes maxima-s listes auraient été battues par les troupes 1 d'e l'Ukraine. e o—o s Vers l'offensive? Le-. permissions supprimées Le député radical Muller-Meiningen af-é firme, dans une demande d'interpellation t adressée au chancelier, que les autorités Y allemandes ont suspendu toutes les permissions et congés. Même les blessés en 5 convalescence n'auront pas de permis-i | sion de Noël. L'Allemagne infernale 3 Le Temps raconte que des aviateurs ; allemands ont jeté sur Calais des compri-; més de soupe portant des inscriptions an-1 glaises et contenant un poison violent. Ceux qui en ont mangé sont morts. ; D'autre part, ils continuent à jeter des ; bonbons empoisonnés et jusqu'à des boîtes à plume explosibles, ce qui a déjà causé la mort de nombreux enfants. Et pour s'assurer de la continuation > de ce bel esprit parmi la population, les Allemands offrent comme jouets pour la Christmas des reproductions en plomb de villages belges et d'églises anglaises en ruines. C'est, paraît-il, d'un réalisme parfait ! Voilà un sujet de méditation tout indiqué pour la Noël qui approche... Les buts de guerre des ouvriers anglais Le Comité exécutif du Labour Party et 1 Comité parlementaire permanent des congrè trade-unionistes viennent de publier conjointe ment un long mémorandum exposant les but de guerre des ouvriers anglais organisés. Ce document représente dans son ensemble avec, deci delà, quelques retouches, le mémo randum publié par le Labour Party après s; conférence des 28-29 août 1917 et qui essayait comme on sait, de concilier tant bien que ma les vues divergentes des socialistes majoritai res et minoritaires. C'est donc nécessairemen une œuvre incomplète qui se ressent d'un cer tain effort et d'un manque visible d'unité. Ses auteurs ne s'y prononcent, ni sur l'origi ne de la guerre, ni sur la nécessité inéluctabl de Ja victoire pour assurer leurs objectifs. Il ne sont donc pas en principe adversaires d'un paix par négociations, mais le caractère dé mocratique de leurs vues ne permet pas d croire qu'elles pourraient cadrer avec la con ception d'une Allemagne qui resterait soumis au joug des Junkers. Il convient cependant cl noter qu'à leurs yeux la " démocratisatioi complète " de tous les pays paraît moins im portante que la constitution de la Ligue de Nations, encore que l'adhésion hvpocrit d'une Allemagne triomphante à une telle orga nisation ne serait qu'un leurre Les arrangements territoriaux enuméré par le document correspondent généralemen à l'idéal démocratique. Nous notons avec s; tisfaction que, pour ce qui concerne la Belgi que, le Labour anglais se montre extrême 'nent ferme. " Le mouvement travailliste britannique dit le mémorandum, insiste énergiquemen qu'une condition primordiale de la paix doi être la réparation par le gouvernement aile mand, sous la direction d'une commission in ternationale, du tort qu'il avoue avoir fait à I Belgique ; paiement par ce gouvernement d tous les dommages qui ont résulté de ce tort ' et restauration de la Belgique dans un éta de souveraineté complète, indépendante e | sans entraves, en laissant à la décision d | peuple belge la détermination de sa propre pc litique future à cet égard." On se rappelle que le premier mémorandur du Labour Partv prévoyait l'indemnisation d la Belgique à l'aide d'un fonds internationî constitué par tous les belligérants.Maintenanl c'est l'Allemagne qui paie, et qui doit répare tous les dommages qui ont résulté de l'injust: ce qu'elle a commise (ail the dommage tha has resulted from this wrong). Cette formul est très large et permet certainement l'inclt sion dans les indemnités que nous réclamons de là compensation pour le chômage que l'A lemagne nous a injustement imposé. L'affirmation que le peuple belge (et no des diplomates plus ou moins bien informé de nos aspirations nationales) sera appelé léterminer notre politique future, et à choisi selon la formule de M. Carton de Wiart, se " amitiés est également pour nous plaire Par contre, le mémorandum est moins sa tisfaisant au poin de vue du problème colonial Il voudrait que l'administration de l'Afriqu tropicale fût confiée à la Ligue des Nations La Daily Chronicle qualifie justement cett proposition de " trait en l'air " et fait ressor tir " qu'elle pénaliserait principalement 1 Belgique, qui ne méritait guère, pensait-on d'être choisie pour cette spoliation en ce me ment." Il y a là une illustration typique d l'idéalisme théoricien et manquant de tout proposition, qui caractérise les chefs socialis tes. Les buts de paix du Labour relatifs à l'Alsa se-Lorraine, et surtout à la Pologne, man quent de précision en présence des argutie allemandes, mais on ne peut être trop exi géant... Constatons seulement que si le Labour s déclare adversaire de toute guerre économi que, il concède cependant, à l'exemple di Parti Ouvrier belge, que dans chaque pays 1 gouvernement doit maintenir " pendant que! que temps " après la guerie son contrôle de commodités les plus indispensables pour assu Ver leur appropriation, non sUr le marché 1 ibr mais systématiquement, afin de pourvoir au: besoins les plus urgents de toute la commu ■ nauté. C'est là le bon sens même. Ceux qui préten dent le contraire ne font ni plus ni moins qui le jeu de l'Allemagne. ——o—o La télégraphie sans fil au Vaticai Milan, 14 décembre.— Le Vatican a ma nifesté le désir d'avoir une station de télé graphie sans-fil sur le dôme de Saint-Pierre afin d'assurer la transmission indépendanti de messages étrangers par un code et qu ont un caractère diplomatique. Il deman de à recevoir des rapports confidentiels d< ses représentants à l'étranger. On fait valoir la nécessité-de la rapiditi d'informations, en présence du fait que li télégraphe actuel met vingt-quatre heure: pour transmettre une dépêche de France 01 d'Angleterre et plus longtemps pour un câ biogramme aux Etats-Unis.— Havas. — M. Bonar Law, chancelier de l'Echi quier, a déclaré lundi à la Chambre des Com munes que jusqu'ici la campagne pour le: " War Bonds " avait produit £ 149, 227.000 Toujours Stockholm et ce qui s'y brasse actuellement 5 Stockholm, 15 décembre. — La visite de M. s Scheidemann à Stockholm cette semaine n'est que l'apogée d'une série de démarches prises pour établir des relations directes, par Stockholm, entre les Bolcheviks et les socialistes > allemands majoritaires. Peu après que les Bolcheviks arrivèrent au pouvoir à Pétrograde, Herr Parvus, Alias Dr. j Helphand, ex-éditeur de la Glocke (Cloche) qui est un ancien associé de Herr Scheide-t mann et qui, depuis quelque temps, a été em ployé par le gouvernement allemand comme agent dans certains arrangements commerciaux à Copenhague, arriva à Stockholm pour y conférer avec des représentants des 3olche-~ viks. Après, il s'établit ici et c'est dans sa maison que Herr Scheidemann pendant ces deux derniers jours a conféré avec Orlovsky, alias Vorovsky, 1"' envoyé " bolcheviste à Stockholm.5 Herr Scheidemann paraît avoir voulu ca-3 cher sa présence ici, et quoiqu'il prétende être 1 venu investiguer par lui-même les perspectives présentes d'une conférence socialiste interna-5 tionale, il n'a pas cherché à voir M. Branting, ? ou aucun autre membres du Comité hollando-scandinave.Orlovsky, pour sa part, dans une interview " qu'il accorda hier à Guttmann, correspon-1 dant d'A Vilàg (de Budapest) a exposé très j 1 franchement sa situation. Il est spécialement autorisé, déclara-t-il, à entreprendre des négociations de paix, particulièrement pour ce qui concerne les questions — en l'espèce, les ques- > tions politiques — que les délégués militaires t à Brest-Litovsk n'ont pas pouvoir de traiter. Le journal de M. Branting, Socialdemokra. ten, publie aujourd'hui une condamnation ex-| trêmement sévère de toutes ces manigances, sous le titre de " Publicité à Brest : Diplomatie secrète à Stockholm ". y * t " Herr Lenin, continue Socialdemokraten, t a tonné ses intentions de parler au peuple al-1, lemand par-dessus la tête de Kaiser Wilhelm, et a proclamé que chaque mot qui est échangé à Brest et chaque article de l'accord conclu n sera rendu public jusqu'aux extrémités de la e terre. La diplomatie secrète était morte, il " Oui, morte à Brest-Litovsk ; mais vivante de nouveau à Stockholm. Au moment même r où ies pourparlers publics s'ouvraient à Brest, des négociations privées étaient mises sur pied t à Stockholm." e L'article conclut avec la déclaration que ces pourparlers constituent une preuve définitive de la banqueroute morale du régime bolche-viste.La Suède n'ayant pas reconnu le " gouver-1 nement " bolchéviste, Orlovsky ne jouit pas s du droit de télégraphier à Pétrograde en code. II est donc obligé de se maintenir en commu-1 nications par un service fréquent de courriers, s dont la nationalité est aussi souvent allemande que russe, et dont la race est presque toujours juive. Comme illustration de la façon presque ri-p dicule dont les Allemands ont réussi à imprégner l'organisation bolchéviste, on peut signa-E 1er que lorsque les Bolchévistes mirent la main sur l'Agence télégraphique de Pétrograde offi-1 cielle, ils nommèrent en qualité de représen-' tants à Stockholm deux journalistes, dont l'un — le Guttmann cité ci-haut — est un Au-s trichien et l'autre un Allemand du nom de B Paquet, est correspondant de la Frankfurter Zeitung. Ces deux messieurs éprouvant certaines difficultés à se faire reconnaître et à obtenir ds facilités télégraphiques ici, se fendirent à Haparanda, d'où, pendant une ou deux s semaines, ils envoyèrent des dépêches qui furent tranmises par les agences régulières comme provenant de " représentants du Bu-? reau télégraphique de Pétrograde à la frontière ". Tragédie ou opéra bouffe? — Timc\ 1 ^ ^ Les Alliés et le Saint-Siège Un important démenti de M. Sonnino c Rome, 14 décembre.— Le gouvernement a été interrogé par le député catholique Longinetti dans le but de savoir si le fait que la censure ait permis la publication de la clause de l'accord secret signé entre l'Italie et les Alliés — laquelle semble exclure a priori toute interven-1 tion possible du Saint-Siège en faveur de la paix — doive signifier que cette clause est authentique et que le gouver-[ nement italien persiste dans son attitude. ; A cette question, M- Sonnino, ministre des Affaires étrangères, a fait, par écrit, la réponse suivante : "Dans l'accord signé entre l'Italie et ; ses alliés, il n'existe pas de clause — ; qui, suivant les agences télégraphiques, j aurait été publiée à Pétrograde — affirmant que la France, l'Angleterre et la Russie soutiendront l'opposition de l'Italie à l'admission de toute démarche diplomatique de la part des représentants du Saint-Siège tendant à la conclusion de la paix, et à la solution des questions relatives à la guerre-"— Radio. Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologique de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. VINGT-OUATRIEME LISTE Report £ 294 14 3 Fr. 210 De la part d'une société anonyme belge 100 o o En souvenir des Noëls passés 5 o Anonyme 2 0 Une Belge aveugle n'oublie pas ses petits compatriotes ... 20 Pour que la lumière lui soit rendue ... ... 20 From Humpty Dumptv ... 100 Victor Roelants ... ... S o Léon à ses petits concitoyens ... 10 o Anonyme ... ... ... IO 0 Anonyme 100 Mme A. Francotte ... ... 200 Total £ 400 10 3 Fr. 2K1 Notre souscription étant à la veille d'être clôturée, nous prions nos lecteurs voulant encore contribuer à notre Noël des petits pauvres d Anvers, de vouloir nous adresser leur obole sans retard. M. Desguin condamné pour crime de patriotisme Prenant prétexte d'une recommandation que M. Desguin, échevin de l'instruction publique de la ville d'Anvers, aurait faite en sa qualité de fonctionnaire à des élèves de l'Ecole normale d'Anvers qui venaient de remporter leur diplôme d'institutrice pour leur enjoindre de se souvenir des prescriptions ministériels qui interdisent aux instituteurs de s'occuper activement de politique, les Boches ont condamné M. Desguin, en appel, à 1.000 marks d'amende. Seul son grand âge — il a quatre-vingts ans — lui évita la prison et la déportation. Les Boches qui entendent protéger et pousser leurs agents activistes, n'admettent pas que l'on contrecarre une action qui a pour but de miner l'unité nationale. Belges, souvenez-vous ! Bonnot et Cie Le pillage de la Belgique On avait appris récemment que, en Belgique occupée, trois groupes de cinq mille killowatts chacun avaient été enlevés par les Allemands à la Société anonyme d'électricité l'Escaut. On a acquis maintenant la certitude qu'un des trois groupes a été placé, à Rombacherhutte, sous prétexte qu'un raid d'aéroplanes anglais détruisit l'installation de cette entreprise ! D'autre part, une personne honorable appartenant à un pays neutre récemment revenue de Belgique, interpella, avant son départ, un officier supérieur dirigeant le travail de destruction des industries belges pour connaître le but exact de ces mesures^ Il lui fut répondu que, premièrement, les Allemands avaient grand besoin de mitraille et que, secondement, ils comptaient revendre, après la guerre, aux industriels belges, des installations neuves. L'officier ajouta que les Belges se mettraient aux genoux des Allemands pour les obtenir ! Le pillage des usines belges fait donc bien partie d'un plan machiavélique consistant à débarrasser l'industrie allemande de la concurrence belge et à rendre l'industrie belge tributaire de l'industrie allemande après la guerre. o—o L'affaire Caillaux A la Chambre italienne M. Cipriani a déposé à la Chambre une demande d'interpellation ayant pour but d'établir " s'il est exact que le gouvernement italien ait protesté contre des manœuvres nocives de M. Caillaux et menacé d'expulser ce dernier ". La demande d'interpellation insiste en outre sur la nécessité de faire la lumière sur tous les faits et responsabilités à ce sujet.

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