La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 November 1915
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s.n. 1915, 10 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0g3gx45k82/
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"LA METROPOLE," the influençai Belgian news» paper now enjoying the hospitality of S-tatt&arfc, was vemoved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtaia the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22mb ANNEE. MERCREDI 10 NOVEMBRE 1915. N°- 314. I LA GRANDE GUERRE. I LA PRISE DE KRUSHEVAÏZ ET SES CONSEQUENCES. — UN NOUVEAL MOUVEMENT ALLEMAND. — LA JONCTION BERLIN - CONSTANTI NOPLE.-PAS D'ENCERCLEMENT DE L'ARMEE SERBE.— "NOUS IRONS JUSQU'AU BOUT."—A SALONIQUE -DISSOLUTION EN GRECE? -L'ATTITUDE ROUMAINE. — STATU ÇUO EN RUSSIE ET EN FRANCE. [ La capture de Krushevalz par les Allemand: I est surtout importante parce qu'elle doit forcei ■ les Serbes à abandonner -compiète'metft la ligne ■ <le chemin de fer Belgrade-Nisli. Jusqu'à pré- ■ sent, de l'aveu de l'ennemi lui-même, une par- ■ tie de la voie ferrée au nord-ouest de Nish st I trouva encore entre les mains des Serbes, cou-I vrant la retraite de l'armée engagée dans le K coin nord-est du royaume, mais il est évident | que, sous peine d'être pris de flanc, nos hé-I Teâques alliés devront continuer leur moirve-I ment de recul et laisser les Germano-Bulgares I maîtres du chemin de fer. Co mouvement I sera du reste d'autant plus nécessaire que, I d'après M. Marcel Huitn, une^ armée alle-I mande traverse la Morava entre Kruslievatz et I Kniislrevatz, en contaert. avec la droite bul-! rare, de façon à réiirécir le front général sur la I ligne KraljevoNish et à menacer Tressenik et I Aleksinata. Les Allemands réparent le pont I de Semlini-Belgradc et les Bulgares ont déjà I réfectionmé la voie jusqu'à Pirat, de sorte que ! d'ici quinze jours peut-être la jonction par rail I avec Constantinpole sera établie et que la Tur-I quie pourra être munitionnée. Les Serbes jouissent déjà—comme les I Belges—de toutes les beau.tiés de la Kultur I germanique. A Belgrade, la partie est de la I ville est occupée par les Autrichiens, la partie I euest par les Allemands; la ligne de sépara-I tion est la rue principale où -se trouve le seul I hôtel encore ouvert. Dans cet hôtel les Alie-I mands et les Autrichiens se réunissent et ■ boivent de la bière toute la journée. En face I des fenêtres de .cet hôtel se dresse une potence I où l'on pend les patriotes serbes. Il n'y a que Iles habitants les plus pauvre© qui soient res-I tes danis Belgrade. Fréquemment, lorsque les ■ soldats font des patrouiOes dans les rues, ils I essuient des coups de feu ; les assaillants sont I rarement ipris. [ Il ne faudrait pas croire cependant que l'ar-I mée serbe ait rien perdu de sa valeur. Des I feuilles allemandes ont parié d'encerclement. I Le correspondant de guerre, de la " Galette de ■ Francfort" sur le front'balkanique leur donne ■ mi démenti formel. Il est vrai, dit-il, que ■ l'armée de roi Pierre ne peut aller où elle veut, ■ mais seulement où .elle peut; de là à l'encercle- ■ ment, il y a un monde. ■.Les Serbes, ajoute-t-il, sont maîtres dans ■ "an de la retraite à l'égal des Eusses, e.t il est ■probable qu'ils -sauront maintenir le front ac* ■ tuai pendant encore un. certain temps. Le ■front austro-allemand, d'une longueur de cent ■kilomètres, se trouve en face de trois «roupe-Bnients serbes qui sont sous le commandement ■des généraux Misdtch, Boyoviteh et Stefano- ■ vitch. [ La vérité c'est que s'il le faut, les Serbes ■ se retireront en Albanie, et comme les Italiens ■ y tiennent Durazso -et Valona et possèdent la ■ maîtrise de la mer, rien n'empêchera, dans la ■ pire hypothèse, leur ravitaillement de ce côté. ■ Du reste, la détermination du peuple serbe de I lutter jusqu'au bout est plus ferme que jamais, ■ témoj.n la dépêche que M. Paschich vient d'a-I dresser au président du cabinet français :— "Je tiens à vous assurer, monsieur le Pré- ■ sident, dit le chef du ministre serbe, que le ■ Gouvernement Toyal est très heureux d'ap- ■ prendre que le cabinet français, sou<s votre ■ direction, s'inspirera das mêmes principes que ■ « précédent. Cette déclaration nous est d'au- ■ <ant plus chère que la Serbie, résolue à sup-■•Krter tous les sacrifices, persévère dans la ■ voie tracée eE s'opipose de toutes ses forces ■ "m eovahisseurs austroialle-mands et bul- ■ fares. Soutenus par nos nobles alliés, nous ■.irons iusqu'au 'bout dans cette guerre que la K«k* brutale nous a imposée." I Li action des Alliés dans la Serbie du sud ne au surplus être sous-pstimée. Quoique lpn. d'officiel n'ait encore- été communiqué à F® sujet, les dépêches officieuses sont des pJus icourageantes. Athènes mande que les Fr&n-gau, oat atteint Gradsko, sur la route KrivoJak-e',?' l'avance au nord-ouest de Ghevgeli . ,c- Enfin, le correspondant du " Cor--iour- i 1 Sera" dit quie, depuis quelques „.-.c' ,es débarquements des Alliés se pour-Ht. lvec une intensité exceptionnelle. ■ré'iir""^68 'sur ^ ^ron't' serbe continue ■r.n. , rei?ent, mais avec la lenteur imposée Btinw i • r?>' un'1ue- Les Anglais ont été des- ■ nln*S 8 louest de Babouna. dégageant ainsi ■ eontingents français qui furent uti- ■ bni» a. ef?n^Te front des Alliés. L'artillerie H,. F.are tâche d'cmpêcher la marche des Alliés I ma,; de Krivolak vers le front serbe, ilininJ no réussit pas à les empêcher de se * i-! .aux Serbes en Macédoine. ... u de la Grèce, les nouvelles sont de (W'°uU con^radictoires. D'après certaines miuii5' ei1 effnt- le roi Constantin -serait Prov 1 déoidé à dissoudre la chambre et à lw - Uer de nouvelles élections générales, i don? iSans démobilisation de l'armée, mesure p.-, '? m°'ns Qu'on puisse en dire, est qu'elle ■ iin.1.' r!eu ^'^titutionnelle. D'autre .part, une ■m» i déclaration du chef du cabinet rou-K!. 1 ™rme des sentiments alliophiles et dé- ■ dérl to intention hostile à la Russie, mais ■£,.„ 're <JU<- des sacrifices ne peuvent être faits ■ s un© probabilité de succès. Hbonf° nouve£les du front russe sont toujours ■ si-Fi n?uveUe offensive d'Hindenburg ■ , . e iront Riga-Dvinsk n'a abouti jusqu'ici Isib;» '"îe avance moscovite, légère mais sen-■c-î'p" SUT ^°.us Ie? Points menacés; la situation ^■tnnnw016 'ndéciae, njai-s avec une tendance BAili;U' e ^ -faveur du succès complet de nos ■ n^ attendre encore. Pétrograde ■Peut0118 T'en de '^a Calicie, de sorte qu'on ■fève fI0lT® f'lle s111" ce front-là, te calme est ■ffion Le r?cerit -succès russe dans cette ré-Bd« r,1 ,ccniroTinée par des captures importantes ■tèri p Ilmerfi» avajit d'ailleurs plutôt le carac-B. ® cl un raid. I «u do choses du front français. Fusillades LA RESISTANCE ALLEMANDE DE LA PATIENCE. Le " Journal des Débats," dont on connai le bon .sens et le patriotisme éclairé, public 1 , note suivante, qu'il nous paraît utile de rc , produire Nous avons, toutes les fois que cela nou a paru nécessaire, mis en garde nos lecteur contre les informations douteuses et mêm erronnées concernant la prétendue disett d'approvisionnement de l'Allemagne en vivre . et en certains autres produits utiles à l'in dustrio de la guerre. Quelques-uns de no confrères, prenant à la lettre ces nouvelles ten dancieuses, prédisaient déjà, au début de ■ hostilités, l'épuisement de l'Allemagne à bre délai. On escomptait aussi, avec ui . optimisme trop peu clairvoyant, l'impossibilit que l'on considérait comme très prochain-pour nos ennemis de trouver des ressource financières indispensables à la cont-inuatioi d'une guerre où l'on dépense l'argent pa milliards. Il est certes agréable d'envisager de telle hypothèses, au moins faudrait-il qu'elles aien des bases sérieuses. Répandre ces opinion tendancieuses, c'est, à notre avis, provoque des désillusions et énerver la belle énergie d< résistance dont fait preuve notre pays tou entier en cette terrible guerre. Pou combattre un ennemi redoutable, pour 1 vaincre, il importe avant tout de savoi apprécier les forces et les moyens dont il dis pose. Depuis quinze mois, l'expérienci devrait avoir appris avec quelle prudence 01 doit se livrer à des appréciations de cetti sorte, d'autant plus qu'elles ont probablemen pu influer sur les décisions prises par li gouvernement. Et c'est avec raison que notr< confrère 1' " Humanité " signale encore ci matin le danger de ses exagérations. Ceh n'est point inutile en .présence des informa tions sur ce sujet qui reparaissant dans li presse. Dans les articles publiés ici sur les finance: et les emprunts de l'Allemagne, nous nou: sommes toujours attachés à démontrer que ci pays, grandement enrichi depuis trente ans s'il présentait, au point de vue économique certaines défectuosités pour la mobilisatior de ces capitaux, pouvait, au moyen d'expé diepts, se procurer encore bien des ressource? En ce qui regarde l'alimentation, on cons tate assurément chez nos ennemis une gêne et une hausse des prix plus élevée que cellc qui se manifeste chez nous. Mais avec 1s discipline qui règne en Allemagne on a pi prendre des mesures de rationnement. Nous ne disons pas qu'il n'y a quelque souffrance de ce côté, néanmoins on est loin encore de la famine annoncée beaucoup trop bruyammenl dans des statistiques peu exactes. L'Aile, magne se .ravitaille certainement avec d'asses grandes difficulté?, mais ce n'est point poui elle un élément d'épuisement radical et très prochain. Ce que nous voulons ici bien faire comprendre, c'est la mesure qu'il est nécessaire de mettre dans ces sortes d'appréciations. Chaque jour l'Allemagne perd une partie de ses forces, pour chaque élément de résistance. C'est pour elle, inéluctablement, la défaite Toutefois, elle n'a pas épuisé tous ses moyens et il est à croire qu'elle ira jusqu'au bout de ses efforts. Armons-nous de patience; c'esl une des formes, en ces circonstances, de la confiance, du courage et du patriotisme. L'INTERVENTION ESPAGNOLE. UNE NOTE OFFICIELLE. Le ministre des affaires étrangères de Belgique communique la note suivante du gou vernement espagnol relative à l'interventior du roi Alphonse XIII en faveur de Belge; condamnés par les Allemands:— Le 13 octobre dernier, le ministre d'Espagne à Bruxelles a télégraphié que des poursuites étaient exercés contre plusieurs personnes accusées d'avoir recuelli des prisonniers français et anglais et facilité leur évasion, poursuites qui s'étaient terminées par la condamnation à mort, à Bruxelles, de la comtesse Jeanne de Belleville et de Mlle Thuillez I/O ministre des affaires étrangères, par ordre de S. M. le Roi, a donné des instructions at marquis de Villalobar pour qu'il obtienne, ai nom de Sa Majesté la commutation de cette peine et qu'il montre le très vif désir de,Ss Majesté d'obtenir l'indulgence des autorités en faveur de ces dames et des autres personnes condamnées. Le même jour, par ordre de Sa Majesté, le ministre des affaires étrangères a télégraphié à l'ambassadeur d'Espagne à Berlin pour qu'il fasse appel à la clémence de l'empereur d'Allemagne au nom du roi d'Espagne, en vue d'obtenir la faveur sollicitée. En outre. Sa Majesté le Roi a télégraphié directement à l'empereur d'Allemagne en insistant sur sa fervente demande en faveur des dames condamnées et des personnes exposées à subir la peine capitale. Le 18, le ministre d'Espagne à Bruxelles s télégraphié au ministre des affaires étrangères i>our lui annoncer qu'il s'était conforme à se3 instructions et exprimant l'espoir qu'il obtiendrait satisfaction, ajoutant que l'exécution du jugement serait suspendue jusqu'après terminaison de l'enquête dont il se proposait de faire connaître le résultat le plus tôt possible. Plus tard, le roi. Alphonse a reçu un télégramme de S. M. l'empereur d'Allemagne annonçant que Sa Majesté avait demandé le dossier de l'affaire en vue de l'étudier elle-même et qu'elle donnerait à Sa Majesté le roi la réponse que l'affaire comporterait. à Loos, rencontres de patrouilles plus au sud, violent bombard-ement ennemi dans le secteur do Beauvraignes et dans la région du Trapèze (Champagne). Le torpillage de 1' "Unidine" par un sous-marin anglais paraît de nouveau avoir provoqué une certaine sensation en Allemagne et le .trafic des transbordeurs Vrelleborï-Sassnitz 1 est de nouveau interrompu. PACIFISTES ! +. COMEDIE HOLLANDAISE. t De tous côtés, depuis quelques jours, il n'est i question que des nouvelles conditions aux - quelles l'Allemagne consentirait à faire la 1 paix. Tantôt le prince de Bulow est chargé , ! d'une mission secrète que les amis de l'es-I chancelier chuchotent aux oreilles de discrets 3 i journalistes, tantôt en prête à des membres di 3 I Reichstag appartenant au groupe social-démo s . crate des propos pacifistes qu'ils démentenl s avec énergie. Enfin le Dr Soif, ministre allemand des colo-3 nias, no serait venu récemment à La Haye que . 1 (pour exposer ces stipulations éventuelles de-s vaut -notre ministre des -affaires étrangères et f certains hommes politiques hollandais amis ! de l'Allemagne. i Quoiqu'il y ait de vrai dans toutes ces infor-j mations, elles sont unanimes à attribuer à . l'Allemagne l'intiative du mouvement paci-° liste. r Dans les différents pays de l'Entente on trouve tout naturel que l'Allemagne lassée de , la guerre qu'elle a déchiainée, déçue par l'ina-J iiité de ses gigantesques efforts, cherche un , peu partout le médiateur dont la voix pourrait ^ être écoutée par les nations liguées contre elle. , Mais ce qu'on admet moins aisément, c'est j. l'intervention brouillonne de certains paci-r' listes neutres dont ces rumeurs réveillent l'ac-a tivité un instant ctalmé© par les rebuffades . qu'on ne leur ménage pas. Les plus critiqués de ces pacifistes à tout [ prix sont les Hollandais de 1' "Anti-Ooriogs-Raad." La presse de tous les pays de l'En-' tente et même de certains pays neutres, aga-' cée par leur bourdonnement de mouche.s du ^ coche lésa pourtant assez houspillés; rien ne ' saurait rebuter leur patience d'angas de !a paix. Aussi bien, la gneTrc ne peut pas durer toujours, et quand enfin la paix régnera de, nouveau sur le monde, ils croiront peut-être de bonne foi avoir pour beaucoup contribué à son avènement. En attendant, voici un petit article que le "Temps" leur consacre:—- L'Association néerlandaise pour la. paix (Anti-Oorlog's Raad) vient do publier la nomenclature des sociétés qui ont adhéré à son programme. Leur nombre est de 1072. Sur cette liste on relève d'abord les "hommes de la paix," les "suffragettes," les "végétariens," les " -ospé-rantistes," les " eihambres de commerce," ete. Ensuite, viennent l'école gardienne de Dord-recht, la clinique des nourrisons de La Haye, une association hollandaise des sourds-muets, la loge internationale pour la lutte contre l'épi-lepsie, l'Association pour l'examen médical avant le mariage, l'asile des animaux malades, à Amsterdam, l'assocration des commerçants de pommes de terre à Dordreeht, puis des sociétés de droguistes, do dentistes, de commerçants en tulipes; nombre de sociétés qui font l'élevage des moutons et des bcculs; des éleveurs de pigeons; les "amateurs de canaris," des clubs de football, etc. Le " Tijd," journal catholique d'Amsterdam, a publié dans un do ses récents numéros une lettre adressée à l'Association néerlandaise pour la paix par Mgr- Greiswein, député au parlement hongrois. Le prélat magyar y qualifie de "sublime et divine" l'idée émise au jour anniversaire de la guerre, de demander . au gouvernement néerlandais, l'initiative d'une conférence de la paix. Evidemment! Il y a lieu do signaler aussi comme manifestations du pacifisme néerlandais le port à la boutonnière d'un insigne portant l'inscription: " Ne me parlez- pas de la guère." On répand ainsi l'opinion aussi chère qu'utile aux Allemands quil ne faut plus parler des horreurs et des crimes commis. Le " Nederland?r" (germanophile) a publié ■ une correspondance qui propose l'envoi d'une . pétition à la reine des Pays-Bas, pour réclamer des mesures destinées à empêcher le " Telegraaf " de publier des -articles qui, dit le "Nederlander," "doivent dans ces temps être dangereux an plus haut point pour le pays et pour le peuple." Toutes ces manifestations, sans grande portée peut-être, montrent les tendances germanophiles dont continuent à s'inspirer—-inconsciemment et aveuglément—les pacifistes de cette catégorie. On conçoit que 1 association pour l'examen médical avant le mariage" ait hâte de commencer ses travaux d' " après guerre," mais il est difficile d'admettre que les clubs de football, les amateurs de canaris, les nourrissons de La Haye et les animaux malades d'Amsterdam aient une grande compétence dans les questions du principe des nationalités et du droit des gens. Tant que 1' "Anti-Oorlogs-Raad " n'aura que de semblables adeptes pour •soutenir sa cause, elle ne réussira qu'à se couvrir de ridicule et risquera de faire rejaillir ce ridicule sur la Hollande tout entière, qui n'en a guère besoin,' semble-t-il... POUR MISS CAVELL. Le comité belge de Rotterdam nous fait parvenir le texte de la motion suivante :— Les Belges de Rotterdam, réunis en leur local du Baan, le 28 octobre 191ô, expriment leur profonde indignation et leur horreur pour le lâche assassinat, commis par les Allemands de Bruxelles sur la personne de Miss Cavell, une nobe fille de la Grande Bretagne. Ils prient S. E. le Ministre du Royaume Uni à La Haye de bien vouloir transmettre à la famille de Miss Cavell l'expression de leur sincère admiration jiour la vaillante anglaise, qui donna héroïquement sa vie pour sa Patrie et a cause des peuples alliés. Ils ajoutent à l'expression de ces sentiments celle de leurs plus respectueuses et profondes condoléances. Les Belges de Rotterdam saissisent cette occasion pour témoigner au grand peuple anglais l'hommage de leur arrlente sympathie et de leur inébranlable confiance dans le triomphe final de civilisation, du droit, et de la justice. — A l'occasion de la fête patronale du Roi, un "Te Deum " solennel serà célébré le. lundi 10 courant, en l'église de Sainte-Adresse. " KLQKKE ROLAND." UN NOUVEAU LIVRE DE JOHANNES JORGENSEN. L'écrivain danois Jo'nannes Jorgensen ' publié sous le titro " Klokke Roland," du ne de 1a, célèbre cloche de Gaild, un livre qui fi sensation en Scandinavie et epic le " Frec ' richavii Avis " du 6 octobre apprécie comi suit:— Nombreuses et étranges sont les cloches q ont retenti en Europe depuis un an que du la guerre et qui continuent à carillonner : près et de loin. La --loche germanique-suédoise de Sv . Hedin tinté avec assiduité pour réunir 1 peuple: lu Nord sous l'aile bienfaisante • l'aigle noir ; Morten Pontoppidan, Karl Laree Karl Gjellerup et certaines journalistes danc ont assourdi nos oreilles du son de leu cloches vantant les bienfaits de FAllemag: et —"last, not least "—les Allemands eu mêmes ont peiné du matin jusqu'au soir . toute saison pour mettre eu branle le tocs qui doit répandre dans tous les pays du mon. le témoignage de leur innocence immaculée de la noire infamie de leurs adversaires. El avait fini par nous excéder, cette musiq1 turque, dont les dissonances grinçantes o écorché nos oreilles depuis longtemps; no sentions le besoin d'entendre sonner d'autr cloches. Et voilà qû'au milieu de tout ce tintamar s'élève la voix puissante de " Klokke Roland dans la massive tour du beffroi de Gand, bas en Belgique. Elle résonne comme i clairon qui sonne aux champs, comme le se de l'orgue, profond et grave, qui va convoqu l'humanité devant le tribunal suprême, ( tous, empereurs ou mendiants—auront à ju tifier ele leurs actions. L'auteur a droit à la reconnaissance de toi les intellectuels du pays pour leur ave donné ce livre merveilleux—c'est le mot— livre qui purifie l'atmosphère tel qu'une bri bienfaisante. Si nombre de Danois ont m servi leur pays et, attiré sur lui la honte et mépris par leur lâcheté, leur esprit menteu leur égoïsme et leur mauvaise foi, par cont il s'en est trouvé un auquel revient le gloi impérissable d'avoir écrit une livre comn " Klokke Roland," empreint d'une franchi étincelante et destiné à déchirer les tissus c mensonge. L'auteur a réparé bien des torts et s. paroles ont une importance d'autant pli grande qu'il connaît le pays martyre d'exp rience personelle et parce qu'elles émanant < lui—-précisément de lui—qui a des affinités étendues et si étroites avec ce que la natic allemande possède de meilleur et de plus pr fond, lui, le connaisseur et l'admirateur e Goethe. On élirait qu'il fait donner tous 1 registres dout il dispose et comme poète, comme humaniste, et comme chr^ien, et il e tire des mélodies, tantôt en majeur, tantôt e mineur, mais restant toujours dans la no juste et émouvante, comme le grand maître e la parole et de la pensée, comme l'homme e: tier et grave qu'il est. Ce n'est pas lui qi dirait oui et non à la fois, ou qui décochera des. sourires tantôt à droite, tantôt à gauch tels qu'un Georges Brandès. L'introduction résonne comme le grond ment puissant du grand orgue. " Klokl Roland " fait entendre sa voix d'airain a delà de la Belgique, dans toute l'Europe, dai le monde entier, et sQn écho a retenti jusqi chez nous. L'auteur analyse ensuite l'appel aux inte lectuels des 93 professeurs allemands. Av< une logique tranchante, une satire mordant et au moyen d'arguments historiques, il s'a tache a détisser le tissu de ce document ju qu'à ce qu'il n'en subsiste plus un fil. Le chapitre final sonnera comme r " Mane,. Thecel Pharès " aux oreilles des so1 verains et des hommes d'Etat epii portent dai la bouche le nom du Tout Puissant, mais qi dans leurs actes foulent aux pieds ses pr ceptes et ses lois. Dieu ne permet à personn même aux nations, de, l'outrager. Ce livre, empreint d'une gravité biblique d'une sincère indignation morale, devrait êt: lu par tous ceux qui voudraient y recherchi la vérité et y puiser un enseignement. L'AUTREJ)ANGER. LA HOLLANDE ET LE PANGERMANISME. La revue " Staten en Volkeren " publie u intéressant article du professeur Dr. I Brugmans' sur le pangermanisme. Nous e extrayons les passages suivants concernai la Hollande:— Ce pays, dit l'auteur, a échappé à l'invasio allemande. Et même des hommes el'Etat ail mands à qui incombait une responsabilité oi déclaré plus d'une fois ouvertement et ave une certaine emphase qu'ils ne songeaient p£ à toucher à l'indépendance des Pays-Bas; c général ils sont pleins d'éloges pour l'attituc correcte observée par la Hollande avant i pendant la guerre. Nous voulons bien admettre tout cela ma il faut considérer aussi que H frontière ©oc-dentale de l'Allemagne esst bien gardée par 1 neutralité des Pays-Bas. Mais laissons cela, n'est point difficile de trouver dans les écri; des pangermanistes des preuves qui démoi trent que dans des cercles très étendus e Allemagne on songe bien effectivement à u rapprochement " forcé ou non " de la Ho lande et de l'empire allemand. Et que l'on ne dise pas que ce sont 1 des jugements surannés. Au contraire, o pourrait y ajouter un grand nombre d'opini-or émises depuis peu. Nous rappellerons uniqu< ment le discxmrs sensationnel du roi de Bavièi qui ne réclamait pour l'Allemagne rien moir que les bouches du Rhin, et au discours pli; vague niais non moins significatif du chai celier de l'Empire qui proclamait l'hégémonj de l'Allemagne en Europe. De pareilles manifestations seraient tout fait inoffensives si elles provenaient de que ques rêveurs ou d'illuminés. Mais tel n'e: pas le cas. NOUVELLES DU PAYS. Un grand concert symphonique a eu lie dimanche dans la salle du Palace cinéma Anvers. L'orcheïstro était dirigé par Frar Van Dijck. Au programme: Milenka, de Ja Blockx, le cinquième concerto pour piano d a Beethoven (avec le concours do M. Emmanu< ™ Durlet), une suite d'orchestre de Dubois t nt Husitska," de Dvorak. e" C'était la première fois, depuis le commence 110 ment de la guerre, qu'un concert public d cette importance avait lieu. ui Un certain nombre de Boches amateurs d re musique assistaient au concert, parmi u le public très élégant mais plutôt clairseémé... * « « La Députation permanente du Brabant s es propose de convoquer le Conseil provincia La session ordinaire do 1914, qui devait s n> tenir en e>ctobre, conformément à la loi, n' ,ij! pas été ouverte en raison des événement: rs La Députation permanente, qui a poursuh 10 sans arrêt l'exécution des affaires courante: x_ estime qu'il est indispensable de réunir le »n conseillers dont elle tient ses pouvoirs, afi jn de leur soumettre le budget de la provinc ]e et de leur demander le vote de crédits dev< nus indispensables. La session serait ouvert !„ ce mois. # £b * 10 aj. On a célébré, avec solennité, l'ouverture d s la nouvelle église de St. François Xavier, eg Anderlecht. Le cardinal Mercier était prt sent. L'église se trouve au coin des rues S' Eloy et Georges Moreau. re * -# * ,, Au conseil communal de Gand on a dépos la proposition d'un impôt sur célibataires m Cet impôt sera de 5 francs pour les personne >n de 27 à 30 ans, 15 de 35 à 40, 20 de 40 er . - 4o ans. )u Ne tombent pas sous l'application de cett s" taxe, les nécessiteux, les ouvriers qui reço: vent une pension, les. domestiques et les pei sonnes qui atteindront leur 40e année le le ir janvier 1916. 3C * * X 3® L'administration communale de Gand qui émis des billets de 5, do 20 et même do 10 Ie francs—sans compter les coupures de 50 cer r. times, d'nn ou de deux francs—s'est engagé re à rembourser ses billets à partir du 1er janvie re 1916 et ses pièces de 50 centimes en métal dè 10 le 1er janvier 1917. se * * * ■U Le Conseil communal gantois a décret l'execution de travaux nombreux et inipoi ?s tants : creusement de deux darses au: is nouvelles installations maritimes, constructioi é- de quais sur les deux rives do la Coupure e ie au Petit Dock, remblayage des Boulevards si peinture des hangars au bassin du Commerce n ete. Comme cela ne suffisait pas, les Boche 0- sont intervenus pour exiger que toute la Plac le d'Armes soit asphaltée à bref délai! îs Les frais qu'entraîneront ces différent ît travaux sont très grands. Aux darses, oi -n ooeupe 7800 ouvriers. Afin d'employer le plu -n de chômeurs possible, il a été décidé de ne pa té user de force motrice. Or, chacfue ouvrie le touche environ 2 francs par jour. Les frai 1- de construction de quais s'élèveront à plus d 11 600,000 francs. On ignore pour les autre it entreprises quelles sont les sommes prévue e, aux devis. Mais la ville occupe ainsi un nombre con e- sidérable de chômeurs. ;e * * * u Le tribunal de sang de Liège vient de con is firmer un jugement condamnant un cultivateu [C do Laeffelt (Limbourg) à 8 mois et 2 semaine de prison pour avoir été trouvé en possessioi j. d'un fusil de chasse. !C On raconte que les neuf patriotes mis i R mort dernièrement par les Allemands n'on pas dû s'aligner devant le peloton d'exécution g. Celui-ci fut remplacé par une mitrailleuse Les Allemands, on le voit, sont amis du pro n grès ! i- # # Ls Nous recevons de Haine St. Pierre des nou velles montrant que la situation alimentaire L;_ devient chaque jour plus grave dans le c régions industrielles de la Belgique. ' Dans tout lo bassin du Centre, le pain es ^ à 90 centimes 1e kilo, et de si mauvais qualiti que le.s ménagères se révoltent et réclamen , à grands cris une nourriture qu'elles puissen décemment offrir aux leurs. Le bourre est ; 6 francs le kilo, le lard à 5 francs, le pétroli à 5 francs le litre, et l'huile de lin à 3.5( francs le litre. On paie 12 francs le kilo d< cuir pour bottines ! Il va sans dire que nos correspondants n'on même pas songé à nous indiquer le prix d< la. viande : elle a disparu de l'alimentatioi populaire !~ * * # J1 Dans le centre du Hainaut, tous les Belge: de 18 à 30 ans sont'obligés de se porter pré " sents à l'hôtel do ville; ceux de 30 à 50 an: lu doivent, à tour de rôle, assurer la garde de: voies du chemin de fer, donc accomplir un ser n vice qui dans tous les pays est confié à le 3- territoriale ou à la Landsturm et dont 1< it caractère nettement militaire no saurait être :c nié. is Voilà un nouveau document à ajouter ai n dossier déjà si volumineux "les violations di .o. la Convention de La Haye. ij; st # * Les militaires et Tefugiés des commune: is enumérées ci-dessous, peuvent se procure: i- des renseignements sur ces communes, en s'ad a ressant à M. de. Dorlodot. 4. Priory-gardens il à Folkestone. Ils sont priés en demandant ce: :s listes de donner l'adresse exacte de leui i- famille en Belgique. n Ville de Namur, Askêne-Taviet, Aisemoni n Annevoie, Anthée, Arbre, Arsimont, Belgrade 1- Bicsmes, Boninnes, Bonnevillc\ Bossière St, Gérard, Bourseigne Neuve. Denée, Dînant à Douribes, Ermcton-s-Biert, Flawinne, Floreffe n Floriffoux, Furnatix, Graux, Hastiè.re-par-delà s Le. P poux-lez-Fosses, Lesves, Louette St ;- Pierre. Maison St. Gérard, Maiz?re.t, Malonne e Maredret-Soswye, Mauresne. Mettet, Namècke s Onhaye, Polsisnes, SartdCustaeke, Selayn s Sorinnes. Suarlée, Spontin, Tamines (Alloux c i- St. Martin), Temploux, Vitrival et Willerzic c (Namur). Bleid, Okiny, Etal le, Et.lie. Florenville à Fontenoile, Gomery-Bleid, Houdemont, Izel 1- T.atour. Moyen (Izel), Musson, Mussy-la-Ville it Rossignol, Rulles, Signeulx, et ' Tintignj (Luxembourg). POUR LA "N0EL" DES PETITS PAUVRES à D'ANVERS, s n Nous ferons paraître dans quelques jours la e seconde liste cies dons que nous avons déjà d reçus pour la " Noël " des petits pauvres d'An-it vers. Comme nos lecteurs peuvent en juger par la lecture des journaux, les ressources eli-:- I minuent rapidement dan= 1-a patrie occupée, e et si nos compatriotes ont encore le nécessaire, grâce à certaines puissantes interventions, il e ne faut pas que cette longue guerre si dou-n loureuso soit cruelle pour les petits, ignorants encore des épreuves do la vie. Il faut que nos enfants, tous nos enfants— e car le produit de notre souscription ira à I. "tous" les petits Anversois pauvres indis-e tinctement—reçoivent, à la Noël les vêtements a qui donnent ohauel et les joujoux qui vieu-Iront illuminer leurs yeux. C'est pourquoi, i uous attirons encore l'attention de nos lce--, té are sur la "Noël" des enfants pauvres s d'Anvers. il En ouvrant cette souscription nous n 'avons e pas .seulement voulu maintenir une tradition, -- qui nous est chère, mais nous avons tenu a e prouver que nos concitoyens se trouvant a l'étranger sont plus que jamais de cœur aveo la population souffrante et n'ont pas oublié e un seul instant las " petits " qui doivent con-à stituer la Belgique ele l'avenir. _ Cette dernière chose est partieulicrerpeiit „ importante au moment où les odieux envahisseurs de notre pays, surtout à Anvers, font tout au monde pour discréditer le.s Belges du é dehors et pour désunir nos compatriotes. Convaincus que notre appel sera généreuse, s ment entendu nous prions nos lecteurs de nous à faire parvenir au plus vite les souscriptions que nous nous ferons un plaisir do renseigner e dans le journal en gardant l'anonymat à ceux . qui le désirent. r LA FETE DU KOI A LONDRES. La Ligue des Patriotes désirant que tous les Belges puissent assister à la fête du Roi. a ^ décidé que la cérémonie aura lieu a l'Opéra House, le tuindi 15 novembre à 3 heures do l'aprèis-midi. r M. Paul Hyanans, ministre de Belgique, en-s touré des présidents des cercles belges à Londres. prononcera un important, discours. Le président du cercle " Belgica " lira l'adresse , au Roi, et le secrétaire général de la ligue, u M. Clément, Philippe, prononcera une de ces " vibrants allocutions dont il a le secret. ^ MM. De Greef et Deru ont offert le concours de leur grand talent. Mme Gonta Bianca frp.iao dira deux pièces de vers inédites de- • diées au Roi. La cantate de M. Bourboux, » musique de Lebrun : " Le grand drapeau," sera " exécutée par des dames de la. société belge et des chanteurs de talent, et la fête se terminera, à 5 heures par la " Brabançonne " chanté par 8 les membres d'e l'Association des artistes ly-1 riques et dramatiques, présidée par M. Boine. ® Des places numérotées, au prjjkde 2 shillings 3 et 1 shilling, peuvent être retenues au con-r trôle du théâtre à partir du jeudi 11 courant, 3 de onze heures du matin à trois heures de n- l'après-midi, au bénéfice de l'œuvre " La Noël 5 élu Solelat," sou.s 1a. présidence d'honneur de 3 Son Altesse Royale la princesse Clémentine. Les jeunes soldats réformés qui désirent - s'inscrire comme commissaires do la manifestation peuvent le faire chez le secrétaire, M* Hagens, .Shoe-lane, 43-44 (4ème étage). Leurs Altesses I. et R. le prince Napoléon r et la princesse Clémentine de Belgique honci-3 reront la solennité de leur présence, i ^ — Le baron Beyens, minis-tre des Affaires i Etrangères, s'est rendu samedi au Quartier t général où, après avoir présenté au Roi, M. • Renato Sanchez, le nouveau ministre du Chili, ! il a longuement conféré avec le Souverain. ■—On annonce le décès, à Bruges, de Mme Daniel de Schietere de Lophem. neie Marthe van Outrijve d'Idewalle. Le mardi 25 octobiv ôiic - eu lieu les funérailles de Mme Bruynincx, î mère du bourgmestre de Termonde. > —Dans les environs de Haarlem, les acheteurs payent 6 florins pour l'hectolitre da t. glands. Ils le revendent 10 florins 50 en Alle- > magne. On serait parvenu, en Allemagne,, à t extraire l'acide des glands et -on les emploie t ensuite pour cil fabriquer une espèce de farine, i. dont on fait le pain. Bon appétit, messieurs! ■ — A en croire une correspondance partie du ) Havre nos autos-canons partis pour la Russie > auraient, en cours de route, reçu l'orelre de >o diriger vers Salonique. Cette nouvelle est t inexacte. Après une traversée assez mouve-i mentée, nos autoscanonniers et mitrailleurs i sont bien arrivés à Petrograde, où, d'après une lettre de l'un d'eux, ils ont été excellemment accueillis, et campent actuellement. 5 y ■ • - ! ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS i LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans Ja 1 Royaume-Uni sont informés que les " Boarcl of s Trade. Labour Exchanges" (qui sont les seules s autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons , anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricoles et ' du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; ; pour l'adresse se renseigner au bureau de poste3 d© la localité. Des Belles se trouvant dans les asiles da réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses • élu Travail qui sont établies dans ces asiles; i d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse • du Travail à 6, Catherine-street, Strand. ANNONCES. 9 pence la lijjie.—Joindre le montant ar.x ordres, s.r.p Prière de s'adr^ser directement à nos bureaux, 104, 6hoe-Xanc, au premier. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (nie Qu<*.lîin). Consultations <ou6 k.s jours de 2.30 à 6 heures.—-Oxlord-street, 351. Téléphone, 2732 ,\Iay!air. TVtf T>ï>K~bon n e famille, dem. place comme JLJ courernaute ou demoiselle d<* compagnie dans une iamill» a n g la i se.-^-Ec r ire : F. J., bureau du j ourna h DELLE belfa, bonne famille, demande niacè bureau, meilleures références.—Ecrire: M. M., bureau du journal DELIEE sténo - dacty]. français, flamami, cherche place correspondance ou autre.—Ecrire: A. D., buroau du jonrnal. _ ("lA'KDE couche belge; diplômée, meilleures X rëiérences, demande place, libre lo 15 novembre.— Ecrire: C. L., bureau du journal. • i OTREATHÀM PA1UC.—Young marned couple i W77 Tv ish t-n reoeire ?uest in tbeir well furnished home: mi«rr. * billiardfi.—" Firland." 18, Clairtiew-road (Thrulft-roarJ. S.W_

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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