La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1414 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 20 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mk6542kc1n/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE ONE PENNY CIHQ CEST1KE® VIJF CEHT 80DIX CENTIMES ÇOïTlHEn i • PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 8 mois, 12 ih | 23me ANNEE MARDI 20 JUIN 1916 No. 171 [ la grande guerre I,« MINISTERE NATIONAL EN ITALIE " CHUTE DE CZERNOWITZ I SUCCES BELGES AU TANGANYIKA L dernier succès remporté par nos al-, sses c'est la capture de la ville de zernovitz, capitale de la Bukovine, qui Lis le début de la guerre change de lus pour le cinquième fois. Avec cette telle défaite il ne reste aux Autn-Siens qu'une retraite vers les Carpa-si toutefois ils ont le temps d am-l'm passes. Suivant une rumeur non ore confirmée, trois corps d'armée au-Lens se trouveraient en Bukovine L une situation inextricable. Le nom-t de prisonniers s'elève déjà a^ plus ue Inno et il semble que ce chiffre ne [présente pas encore le véritable total ; tant au butin en matériel de guerre, il | énorme, et suivant des officiers _ re-Lr du front, il suffirait à approvision-r UEe armée entière pendant plusieurs Imaines. [pour autant qu'on peut s'en rel^re Lté, la situation sur le front du géné-[| Brusiloff est à peu près comme suit : ur l'aile droite les Allemands, grâce a [voie ferrée de Brest-Litowsk et de Lu-lin à Kovel, ont concentré des forces Snsidérables au nord de la zone de Ltzk et essayent de se frayer un che-jn à l'arrière des Russes, mais leurs orts ont été vains jusqu'ici. De plus s lignes de communication sur lesquel-p ils opèrent leur contre-attaque sont à [ur tour menacées par une avance russe I long de la voie ferrée de Rovno à M, où les Russes ont passé le Stohod in grand affluent du Pripet) et captu-Ele village de Hvidniki sur la rive la lus éloignée. Au sud de cette zone l'avance russe Ers Lvoff (Lemberg) fait de rapides pro-fès le long de la voie ferrée de Dubno ; javant-garde a traversé la frontière au-fchienne au delà de Radziviloff, et se buve en ce moment à moins de quatre-[ngts kilomètres de la capitale de la Ga-cie orientale. [Quant à ce qui se passe sur le front ■ l'ouest de Tarnopol, on sait très peu. lu nord de Buczacz, où les Autrichiens st toujours eu le soutien de leurs al-5s, ils tiennent pied et livrent de fu-suses contre-attaques. iDe Buczacz à la frontière de Rouma-fi les Russes développent la seconde leurs deux brèches dans le front en-pmi, et à présent, le mouvement enve-ppant autour de Czernovitz s'est ter-F par le résultat que l'on sait. La pistance désespérée que les Autrichiens »t offerte dans cette ville indique pro-'Mement quelles craintes ils éprouvent que la chute de la place n'ait une Puence décisive sur l'attitude de la Nmanie. 11 semble qu'actuellement lgë puissan-scentrales s'attachent surtout à sauver pberg et il y a des raisons de croire le les Allemands ont envoyé de grands "forts pour sauver leurs alliés en dé-ftse> et pour cela ils doivent avoir |]argé à leur propre front de Dvinsk au t Pet- On peut donc s'attendre à du angement là aussi, dans peu de temps, uivant le correspondant du Russkoe Mo qui est ayec i>arrn£e active, quoi-fe,es attaques récentes dans le voisina-* e Krevo ont été livrées avec un en-ement caractéristique, l'enthousiasme kl ands a beaucoup diminué; les J s se rendaient en groupes, officiers [fc' explication qu'ils donnent c'est Cs orames sont démoralisés par la stnf01» ^ert^un 'a situation n'a pas ,element changé; sur la rive gau-[ e a Meuse les Allemands ont fait aque violente à l'aide de " flam-; er contre les nouvelles posi-r'fançaises sur le Mort-Homme; lc3i'S Llr?nt repoussés et les gains jejc:r- ®a'ntenus. Sur la rive droite f !( d attaqua contre les tranchées [oussée i °uvra§'e de Thiaumont fut iinair &alement avec des pertes san-e à h ne autre attaque fut repous- in'y a C,ote 32o. Au cours de la nuit ais ie PU,S jj1 d'attaques d'infanterie, Plenop AUf a ° artiUerie est resté d'une c extreme. Les combats aériens, très nombreux ont été à l'avantage des Alliés : deux aéroplanes allemands furent abattus, l'un près de Malancourt, l'autre près de Sa-mogneux; trois autres furent descendus à Fresnes, à Septsarges et .à Bettan-court; en Lorraine, enfin, deux fokkers furent abattus. Total : sept machines. La crise en Italie vient de se terminer par la constitution d'un ministère national, sous la présidence de M. Boselli, qui est âgé de soixante-douze ans. Le cabinet est composé de dix-neuf membres, dont cinq ont appartenu au cabinet Sa-landra, ce qui indique que dans une certaine mesure la politique étrangère précédente sera continuée. Les journaux en général approuvent le nouveau ministère et le parti républicain a déclaré qu'il soutiendrait le ministère s'il déclarait la giierre à l'Allemagne, s'il adopte le principe d'envoyer les troupes de la Quadruple Entente là où on en a besoin et confisqué les propriétés en Italie de l'archiduc d'Autriche. En Grèce la situation n'a pas encore changé, et les puissances n'ont pas encore fait de démarches auprès du gouvernement grec. Par contre la situation au Mexique devient grave pour les Américains. Le président Carranza a défendu aux troupes américaines de bouger de leurs lignes actuelles, sinon les hostilités commenceront. L'opinion règne aux Etats-Unis que le meurtre de citoyens américains et le désordre qui règne au Mexique nécessitent la présence des troupes, et l'ordre de Carranza en revient à mettre les Américains à la porte. Les succès du général Tombeur, à la tête des troupes belges dans l'est de l'Afrique continuent. Au cours des opérations mentionnées dans le dernier communiqué une des colonnes belges du centre a rejoint et attaqué à Kiwitawe (sur le Tanganyka) une forte arrière-garde ennemie, munie de mitrailleuses et d'artillerie. Le combat eut lieu le 6 et les Allemands, après avoir subi de fortes pertes évacuèrent leurs positions à l'arrivée de renforts belges. Ceux-ci continuent la poursuite et restent en contact avec l'ennemi le long de tout le front. La trafic du port de Strasbourg L'activité dans le port du Rhin à Strasbourg a été très grande en mai 1916. Il est arrivé que 43 bateaux aient attendu en un seul jour leur chargement ou leur déchargement.En mai, il y a eu un mouvement de~94.ooo tonnes, contre 40.000 en mai de l'année précédente. Depuis le début de l'année, le port de Strasbourg a enregistré un trafic de 350.000 tonnes, chiffre qui dépasse en importance le total du mouvement de chaque année antérieure à 1912. Cet accroissement d'activité est dû surtout au raccordement du port avec à peu près tous les canaux alsaciens. Doux pays ! L'Autriche n'a pas convoqué son parlement depuis que la guerre universelle a éclaté. Les causes de ce fait sont exposées ainsi par le comte Sturgk, président du conseil autrichien : " Il faut, dit-il, éviter les luttes politiques qui seraient inévitables aussitôt que la Chambre serait ouverte." En réalité, si la Chambre autrichienne se rouvrait, on verrait combien le nombre des députés est restreint. En effet, au cours de ces deux dernières années, dix députés ont été condamnés à mort, seize à des peines dépassant dix ans de prison, vingt-deux à des peines au-dessous de dix ans de prison, vingt-six ont été internés et vingt-trois se sont réfugiés à l'étranger. C'est donc la sixième partie du Reichs-rath qui manquerait à l'appel. Hommage de l'ennemi Le correspondant du Berliner Tageblatt sur le front français rend hommage à l'héroïsme des défenseurs du fort de Vaux. L'infanterie française combattant dans ce secteur est, dit-il, de tout premier ordre, très brave et admirablement équipée. Bonne idée Un correspondant de la Morning Post soumet à notre confrère une intéressante proposition. Il demande que le gouvernement britannique force les détenteurs d'actions, obligations et participations dans des entreprises allemandes, résidant en Grande-Bretagne, à déclarer ces intérêts, de façon à ce que le gouvernement puisse connaître les noms de ceux de ses administrés pour lesquels la débâcle allemande entraînerait une perte d'ordre financier. L'idée est excellente, car elle jetterait sans aucun doute un jour particulier sur les motifs réels de certaines résistances, de telles hostilités, de telles campagnes de presse, de telles défaillances. Nous ne voyons aucune raison pour quoi le gouvernement belge ne suivait pas cette suggession et ne publierait pas au Moniteur le résultat de son enquête. Bien entendu, celle-ci devrait s'étendre à l'Autriche-Hongrie. On saurait alors, peut-être, pourquoi certains Belges manifestent à l'égard de la monarchie dualiste des sentiments qui ne cadrent guère avec les événements d'août 1914. Gageons cependant qu'aucun des gouvernements alliés ne donnera dans ce panneau... Les Américains et la " Zoologie " d'Anvers Nous apprenons que la municipalité de New York a pris sur elle de remplacer à ses frais les animaux du jardin zoologique d'Anvers —carnassiers, plantigrades et serpents — qui ont été tués à la veille du bombardement sur l'ordre du conseil d'administration et, d'après ce qu'on nous a dit, nonobstant l'avis contraire du directeur, M. M. Lhoëst. Un certain nombre d'animaux que le jardin zoologique de New York possède en double sont d'ores et déjà destinés à Anvers. D'autres ont été commandés à des marchands et seront livrés incessamment.Cette ménagerie, qui comprendra près de deux cents animaux, dont plusieurs superbes lions d'Afrique et d'Asie, des lionnes, des tigres, des jaguars, des panthères, de petits fauves, une vingtaine d'ours, de nombreux ophidiens, sera embarquée pour Anvers dès que la paix sera conclue. Il faut remercier nos amis d'Amérique de ce beau geste, qui s'ajoute à tant d'autres pour lesquels les Belges leur sont reconnaissants. Hommage suisse à notre armée M. P. Calame, envoyé spécial de la Gazette de Lausanne sur le front belge, qu'il a été admis à examiner en détail, termine comme suit (no du 7 juin 1916) la brillante série d'articles qu'il a publiés au sujet de cette visite : On ne peut s'empêcher de s'émerveiller du sang-froid de ces soldats belges qui, depuis deux ans bientôt, luttent pour la liberté de leur pays. Ils se savent réorganisés. L'armée belge aujourd'hui est une force qui ne manque de rien. Partout dans les lignes, vous vous heurtez à des canons de petits et de gros calibres, alors qu'au début de la guerre l'armée belge ne possédait pas de pièces lourdes, à des mitrailleuses habilement dissimulées dans des abris blindés, des obusiers, des lance-bombes, des grenades, des munitions. A l'arrière, ce sont les hôpitaux qui ont été transformés, les parcs d'aviation qui ont été agrandis ; le service de ravitaillement qui a été perfectionné. Notre visite sur le front belge, qui nous permit d'être en contact avec des hommes de l'arrière et de l'avant, qui nous donna l'occasion de visiter les différents services de l'armée, nous a convaincu que les troupes d'Albert 1er, roi de Belgique, sont prêtes à résister à tout effort allemand et à se lancer en avant le jour où les chefa de l'héroïque nation belge auront décidé de reconquérir leur patrie envahie. Un député autrichien en prison On mande de Vienne que le conseil de guerre a condamné le député au Reichrat Gfa.se Nauer à cinq ans de réclusion pour excitation contre la personne de l'empereur François-Joseph, pour avoir nui à la sécurité de l'Etat et pour incitation à l'insubordination. LA CONFERENCE ECONOMIQUE UN DISCOURS DE M. DE BROQUEVILLE La première conférence économique des gouvernements alliés s'est terminée dimanche soir. Afin que les résolutions puissent, toutes être connues le même jour dans les capitales des divers pays alliés, la publication en sera retardée jusque mercredi, et jusqu'à ce jour, la teneur en sera strictement confidentielle. On a cependant la certitude que les résolutions couvrent substantiellement tout le terrain examiné par la conférence et contiennent en germe des mesures adéquates pour la défense économique des Alliés pendant et après la guerre. A la clôture des délibérations, plusieurs discours furent prononcés; seul celui de M. de Broqueville a été publié : D'aucuns, déclara M. de Broqueville, ont cherché à prouver que nous devions nous mettre à l'œuvre pour préparer, lors de la paix, l'établissement d'une combinaison belliqueuse. C'est une erreur profonde. Une défense, oui ; une guerre, non ! L'entente établie entre les serviteurs du Droit ne donnera pas naissance à une guerre. Quand on considère le fond des choses, on serait tenté de dire qu'en vérité ce que nous organisons aujourd'hui est une union préservative et bienfaisante contre la guerre. Depuis deux ans, un cauchemar pèse sur le monde, parce qu'un génie mauvais a réussi à organiser la maîtrise de la force au service du crime. Eh bien ! conscients de notre devoir à l'égard de l'époque où nous vivons et à l'égard des générations futures, nous cherchons à grouper et à fortifier le pouvoir qui sera un gardien austère et fidèle de la liberté, de l'honnêteté et de la justice. Pour les coupables, l'expiation ; pour les Etats honnêtes, la paix et la sécurité : notre action n'a pas d'autre motif. Après la conférence, les délégués ont été reçus par le président de la République. Quelques opinions Unanimité complète. M. Pokwoski, contrôleur général de l'Empire russe, a déclaré au Petit Journal que son impression au sujet des travaux de la conférence est des plus satisfaisantes. Grâce à la magistrale. présidence de M. Clémentel, dit-il, nous avons atteint une unanimité complète sur toutes les questions. M. George Foster, ministre canadien, dit ; Le sentiment dominant est le désir commun de rendre impossible, à l'avenir, l'entreprise avec succès, par les Puissances centrales, d'une conquête économique en Europe ou partout ailleurs dans le monde. Quand les résultats seront constatés, on verra que les Alliés ont déployé un grand esprit de loyauté et de confiance et ont travaillé laborieusement pour atteindre le but commun. Le résultat influencera grandement et favorablement la conduite de la guerre sur terre et sur mer et garantira contre toute surprise dans le domaine économique et commercial qui autrement nous menacerait. Restaurer les régions saccagées et tuer le dumping allemand. Le Petit Parisien croit savoir que la conférence a abouti à un agrément qui sera, en principe, incorporé dans des conventions spéciales qui feront l'objet des délibérations des différents gouvernements et parlements. La politique commune des Alliés peut se déterminer par ces trois points : i° Rendre absolue et complète, par de nouvelles mesures, l'interdiction déjà formulée de faire du commerce entre sujets alliés et ennemis ; 20 Assurer par un large échange du travail, du capital, de l'outillage, des matières premières, la restauration des régions qui ont souffert de la guerre ; 30 Transformer radicalement le système des traités de commerce existant avant la guerre. Des mesures dont l'efficacité sera démontrée par la pratique ont été adoptées pour écarter les dangeis qui poui raient surgir dans la période entre la cessation des hostilités et la conclusion de la paix. Ces mesures ont pour objet de préserver les marchés alliés de l'invasion des marchandises accumulées en grandes quantités dans les entrepôts des puissances centrales. Les gouvernements alliés et neutres approuveront les résolutions proposées. Lord Crewe a déclaré au Petit Parisien : Les mesures préconisées recevront l'approbation des nations alliées et neutres. Nos ennemis comprendront que les Alliés sont sûrs, par la mise en œuvre de toutes leurs ressources, d'annihiler définitivement le rêve de l'hégémonie commerciale de l'Allemagne. Le baron Sakatani (Japon) dit que les efforts réunis des Alliés tendent à réaliser l'idéal de paix et de vraie civilisation qui a été détruit par les empires centraux. La conférence, dès à présent, constitue une victoire morale pour les Alliés. Déclarations de M. Ed. Huysmans Le Petit Journal a demandé à M. Edouard Huysmans, avocat à la Cour d'appel de Bruxelles, fils de l'éminent ministre d'Etat belge, ce qu'il augurait de la conférence et quels étaient, d'après lui, les points essentiels que l'on commencerait à discuter pour arriver à vaincre sur le terrain économique la puissance allemande. M. Edouard Huysmans a répondu : — Voyez-vous, la guerre actuelle est en partie la résultante de la politique commerciale suivie par l'Allemagne depuis quarante ans. La puissance industrielle allemande était arrivée à un développement tel qu'il lui fallait de nouveaux débouchés ou bien des traités de commerce plus avantageux. Voyant l'impossibilité où elle se trouvait de s'assurer les avantages qu'elle rêvait, elle a préféré les obtenir par la guerre. L'Allemagne était arrivée à cette prospérité grâce à la pratique du dumping. — Voilà une expression dont le Français ne s'était pas jusqu'ici inquiété ! — Malheureusement. Le dumping est une combinaison de tarifs protecteurs pour les marchandises étrangères importées en Allemagne, et de traités de commerce et de primes à l'exportation pour l'envahissement des marchés étrangers par les produits manufacturés. La tactique allemande est très simple : grâce aux primes à l'exportation et aux traités commet ciaux, elle attire la concurrence sur un marché quelconque, et lorsqu'elle a ainsi accaparé le marché, elle remonte progressivement les taux de ventes et le bénéfice qu'elle réalise alors compense largement les sacrifices consentis d'abord ; d'autant que par sa production, en augmentation constante, elle peut occuper ses nombreux ouvriers. — A votre avis les Alliés auront à s'employer pour élaborer certaines formules qui devront faire pièce au dumping ? — C'est ce qu'ils ne vont pas manquer de faire. Ils devront être dans la mesure du possible libre-échangistes entre eux, tandis qu'ils s'efforceront d'être protectionnistes vis-à-vis des Empires centraux. D'ailleurs, soyez certains que l'accord qui existe entre- tous les représentants des nations alliées va se trouver scellé encore davantage à la suite de cette conférence qui s'ouvre' sous les meilleurs auspices. Aucun point ne sera passé sous silence, et on en comprendra bientôt l'importance capitale, qui sera un échec définitif à la politique commerciale de l'Allemagne. Les lettres du commandant Raynal L'attention ne peut se"fdétourner de la glorieuse agonie du fort de Vaux. C'est avec un véritable soulagement qu'on a appris que son vaillant défenseur, le commandant Raynal, n'était pas mort, et avec une juste fierté qu'on a su le respect dont l'entourait l'ennemi. On n'a point dit encore que le commandant était à peine remis d'une très grave blessure au ventre, reçue en octobre fernier à la butte de Tailley. Mais, impatient de repartir, il avait lui-même demandé à rejoindre ses zouaves. Il faudra réunir et publier un jour les lettres laconiques, les billets rudes que ce soldat adressait aux siens et qui sont la plus merveilleuse explication de ce moral excellent où il savait maintenir ses hommes. " Rude journée, mais bonne santé ", dit-il, et c'est tout le compte rendu d'un bombardement d'une intensité folle. Ou bien, s'il se laisse aller à quelques détails, c'est pour dire : " Le beau, le tragique spectacle, c'est celui que présentent les fossés de mon fort. Quel ravage ! N'importe, nous sommes dedans quand même, et nous tenons." A la sobriété concise de ces'paroles sans pose, comme on sent une âme ferme ! On a publié déjà des récits de la résistance de Vaux. Dès maintenant, on peut dire qu'il n'en est qu'un qui vaille, c'est celui que fera d'un ton paisible et loyal le commandant Raynal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods