La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 September 1916
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s.n. 1916, 16 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 02 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jw86h4ds56
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LA MÉTROPOLE Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme gui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. ONE PENNY fROHT: CINQ CENTIME! HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois. 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ih 23ME ANNEE SAMEDI 16 SEPTEMBRE 1916 ino. aoy LA GRANDE GUERRE Prise de la ferme de Priez ,es opérations dans la Dobrudja La crise grecque n'est pas finie Faisant suite à l'avance annoncée jjns le communiqué de jeudi après-mi-[, les positions au nord de la Somme ut encore été étendues en face de Com-les et les troupes du général Foch ont fis d'asaut, au sud-est de cette loca-la ferme de Priez, organisée par 'ennemi en point d'appui. Au nord et au sud de Bouchavesnes il i a eu de vifs combats et les gains ont ili maintenus. Au sud de la Somme une wvelle avance a été faite par un com-lat à la bombe à l'est de Belloy-en-San-irre. Sur le reste du front, calme ab-jdu.Sur le front au sud de l'Ancre, l'ar-lerie a été très active. A Ginchy de egers progrès ont été faits; dans les «virons de Souchez les troupes britan-îiques exécutèrent un raid couronné de iccès. Entre Arras et Ypres il y a eu b échanges d'artillerie, et sur le reste Il front le calme à régné. L'ennemi, comme bien on pense, a fait !s vigoureux efforts pour arrêter les pgrès des Français sur le front de la kne, et les contre-attaques se sont siès à l'aide d'une division arrivée 'diement de Verdun. Pendant un mont les Français cédèrent sous la preste et ils furent forcés d'abandonner la ferme du Bois-l'Abbé, qui a cependant Êt reprise. Au sud-est de Combles, où s Français ont attaqué l'importante rète 76 il y eut également une crise et 1 bataille passa par le flot et le jusant utour des nouvelles positions. Là en-are les Français rétablirent leur front t ils peuvent toujours se vanter de ne as avoir perdu une seule tranchée dénis le début de l'offensive. La ferme de Priez fut capturée malgré Jpression allemande; et quand on sait lue cette position ressemble en grande partie au fameux " labyrinthe " de Sou-fa avec ses défenses complexes on imagine la difficulté et l'héroïsme qu'il i fallu pour la conquérir. , L'ouvrage qui reste à faire dans cette $on n'est guère facile. La ligne qui fjté conquise avec tant de succès était feee sur le demi-cercle de la forte po-®on d'artillerie qui se trouvait en ar-ière. Au nord et au nord-est les bois * trouvant entre Raucourt et Manan-pt sont épais et offrent une bonne Ouverture; ces bois? comme les avia-''urs l'ont observé, sont parsemés de batteries lourdes. Dans le centre la ligne la petite rivière la Tortille peut être ®cile à négocier et au sud se trouve '""portante position du Mont-Saint-Quentin. La petite colline haute d'envi-,on cent mètres est protégée par trois bières, la Tortille dans le nord, la Som-"6 à l'ouest et la Cologne au sud. Elle la plus qu'un corridor, à l'çst, par le-|®1 elle peut recevoir des approvisionnants en munitions, mais l'artillerie •toçaise peut le fermer. Combles se ®uve actuellement à peu près dans la situation, les Alliés exerçant leur tesion de trois côtés différentes. En Roumanie, sur le front de la Do-?™ja, les Bulgares ont attaqué les po-,°ns roumaines à Lipnitza à 25 kilo-"stres à l'est de Silistria, mais après violente bataille qui dura toute la Fi les Bulgares furent repoussés. Des combats ont eu lieu également sur 1 Danube. Les premiers succès actuels des Bul-ares contre les troupes de couverture Plaines, remarque le général Cherfils, 0nt aucune signification. Ils leur don-nt sur la rive droite du Danube des ®plins qu'ils seront dans l'impuissan-'d utiliser. Il faut nous assurer que , °pérations roumaines ne doivent pas e isolées, ni indépendantes, qu'elles , 'ntimement combinées avec les opé-'0ns russes et aussi avec celles que •uîence l'armée d'Orient. Or, tandis 'armée Mackensen a des forces limi-qu'elle ne peut presque plus en re-'5lr des Allemands trop occupés sur leurs deux fronts essentiels à soutenir une résistance qui fléchit sur tous les points, et que le peu qu'elle en doit attendre passe par un fil qui peut être coupé, au contraire, l'armée russe de la Dobrudja plonge, par une large avenue inviolable, au plus profond des réserves inépuisables de la Russie et elle peut les recevoir par deux bonnes voies ferrées. L'armée russe de la Dobrudja n'est qu'un commencement; les 150.000 Turco-Bulgares de Mackensen sont presque une fin. Une autre observation est à faire. Le Danube ne peut pas être un appui pour les opérations bulgares; la mer Noire est au contraire un flanquement efficace et inviolable pour les Russes. Une aile occidentale bulgare appuyée au Danube serait, malgré les dix kilomètres de marais de son cours, exposée aux coups des canons à longue portée des Roumains. La flotte russe, maîtresse de la mer Noire, bombarde Varna. Elle peut davantage encore. Dobritch a été déjà repris par une avant-garde russe. Attendons que l'armée russe soit complètement massée. Elle va s'avancer en dispositif échelonné par son aile orientale, appuyée à la mer, en refusant l'aile opposée. Lorsque les colonnes russes aborderont Varna et Chumla, que vaudront Silistria, Turtukaïa et Roustchouk? En Macédoine les troupes britanniques ont fait une avance par le village grec de Machukovo, sur la rive est du Vardar, immédiatement au sud de la ville frontière serbe de Ghevgeli. Un terrain considérable a été capturé, y compris un saillant dans la ligne ennemie; ainsi que des prisonniers et un butin considérable. Dans la région d'Ostrovo les Serbes se sont procuré de nouveaux lauriers et par deux charges énergiques il s'emparèrent de la cote 1.500. (Tcheganska Planina), tandis que l'avant-garde a atteint les pentes inférieures de la chaîne de Malkamotje. Contrairement à ce que nous avons dit d'abord, les Bulgares ont complètement occupé la ville de Kavala. En Grèce un nouveap coup de théâtre s'est produit, M. Dimitracopoulos n'acceptant pas le mandat de constituer un nouveau ministère. On croit savoir que M. Dimitracopoulos voulait un ministère avec pleins pouvoirs pour trancher les questions extérieures et intérieures. Mais comme Constantin désire un cabinet docile, il n'aura pas accédé aux désirs du nouveau candidat. Mais entre temps les semaines se passent, et les Alliés qui, avant de s'engager à fond dans la Macédoine et en Bulgarie, voudraient une situation nette, se voient entravés de façon fort ennuyeuse. Verhaeren à Berne Devant un public nombreux et enthousiaste Emile Verhaeren a répété dans la salle de la Bourgeoisie du Casino, la conférence qu'il avait faite la veille à Lausanne avec un si grand succès. Au premier rang de l'auditoire se trouvaient le ministre de Belgique, baron de Groote ; l'ambassadeur de France, M. Beau ; le ministre d'Italie, marquis Pau-lucci. Dans la salle, de nombreuses personnalités du monde diplomatique, des colonies romande et française de Berne. Le président de l'Association romande de Berne, qui a introduit le grand poète belge, a placé cette conférence sous l'égide de Spitteler, qui était présent dans la salle et auquel le public a fait une longue ovation. La conférence elle-même a été extrêmement émouvante et interrompue à maintes reprises par de vibrants applaudissements. C'est par des acclamations répétées que le public s'est associé aux espoirs qu'a exprimés Verhaeren de voir sa patrie reconstituée reprendre sa place dans le concert des nations. "On nous affirme,écrit la Gazette de Lausanne, que M. Verhaeren avait l'intention de donner sa conférence à Zurich, mais qu'il aurait été sollicité de n'en rien faire." Pourquoi et par qui ? Mystère. L'aviation britannique Le communiqué officiel britannique a fait mention du fait intéressant que, pendant les combats de samedi sur le front de la Somme, les avions anglais suivirent l'attaque des Tommies et, volant à basse altitude, participèrent à la bataille en dirigeant le feu de leurs mitrailleuses sur les troupes ennemies. D'après le correspondant du Times au grand-quartier général britannique, ce n'est nullement la première fois que les aviateurs britanniques accomplissent semblable exploit qui exige, comme on pense bien, une dose élevée de bravoure et de sang-froid. Bien au contraire, ils sont coutumiers du fait et, dans leurs bombardements, ils font constamment preuve d'une audace sans pareille. L'état-major anglais est en possession de nombreuses lettres et journaux de campagne trouvés sur des prisonniers et qui témoignent à quel point les aviateurs britanniques ont contribué à semer la terreur parmi l'adversaire. L'un de ces documents dit textuellement qu'à certains moments "on s'attendrait presque à les voir atterrir et à nous traîner hors de la tranchée." Le correspondant du Times a interrogé sur ce point plusieurs prisonniers allemands qui lui ont fait des déclarations reflétant le même sentiment. Mais il y a mieux. La supériorité de l'aviation alliée est devenue tellement considérable que par une réaction bien naturelle, les soldats allemands en sont venus à éprouver le mépris le plus complet pour leurs propres aviateurs et à les calomnier ouvertement. A les entendre, si un officier allemand désire engraisser, il lui suffit de rejoindre le corps d'aviation, " dont les membres ne font pas autre chose que s'asseoir dans les fauteuils du théâtre de Lille, avec leurs poitrines couvertes de médaillesCe sentiment est évidemment injuste. Les aviateurs anglais reconnaissent que leurs adversaires ne manquent pas de bravoure et comptent quelques " as " comme Boelke, qui a descendu rien moins que vingt-deux machines. Mais en volume comme en organisation, l'aviation allemande ne peut plus soutenir la comparaison avec ses adversaires; il s'ensuit que les troupes allemandes ne se sentent plus protégées par leurs éclaireurs aériens et que leur amertume retombe inévitablement sur leurs officiers. On sait que les Allemands étant actuellement chassés de la majeure partie de la crête de Picardie, ils ne disposent presque plus de positions dominantes d'où ils puissent observer directement les effets de leur tir. C'est au moment même où leur aviation pourrait leur rendre les plus grands services qu'elle s'avère en dessous de sa tâche. En ces derniers temps, les Allemands ont essayé de remédier à cette situation par l'emploi d'un plus grand nombre de ballons captifs, dont la manœuvre réclame moins d'habileté et de qualités d'initiative personnelle et qui répondent donc mieux au génie germanique. Quelques mots de M. Lloyd George On a prononcé sur la guerre beaucoup de discours pathétiques et saisissants. Les quelques phrases de M. Lloyd George, à l'occasion d'une visite aux casemates de Verdun, compteront parmi les plus fermes, les plus pleines de sens, les plus émouvantes aussi : "Le souvenir de la victorieuse résistance de Verdun sera immortel, parce que Verdun a sauvé non seulement la France, mais notre grande cause commune et l'humanité tout entière. Sur les hauteurs qui entourent cette vieille citadelle, la puissance malfaisante de l'ennemi est venue se briser comme une mer furieuse sur un roc de granit. Elles ont dompté la tempête qui menaçait le monde. "Pour moi, je me sens remué profondément en touchant ce sol sacré. Je ne parle pas en mon nom seul : je vous apporte l'admiration émue de mon pays et de ce grand empire dont je suis ici le représentant. Ils s'inclinent avec moi devant le sacrifice et devant la gloire. "Une fois de plus, pour la défense des grandes causes auxquelles son avenir même est attaché, l'humanité se tourne vers la France." La haine des Hongrois pour la Roumanie Le Magyar Hirlap, organe du comte An-drassy et du parti constitutionnel, écrit : " La Roumanie, contrairement aux notions les plus élémentaires d'honnêteté, nous a déclaré la guerre. Les vieilles plaies s'ouvrent de nouveau, le sang combat contre le sang dans cette guerre qui est une guerre magyare et sacrée entre toutes. Le Serbe n'a été qu'un simple adyersaire. Avec les Italiens, avant la guerre, nous n'avions même pas de dissentiments sérieux. Avec les Russes, nous avons respecté les uns chez les autres les vertus des combattants et de l'homme qui souffre... Le Roumain est notre ennemi héréditaire, un traître, un sournois brigand de montagne... Nous sauverons la Transylvanie de cette Roumanie qui, si ellfe avait voulu se ranger avec nous, aurait reçu de nous en don la Bessarabie..." La question sociale en Belgique après la guerre LE R. P. RUTTEN A LA SOCIETE " BELGICA " Il n'y a pas tout à fait deux mois, à l'occasion de la fête nationale, le R- P. Rutten prononçait du haut de la chaire de vérité de la cathédrale de Westmin-ter un discours dans lequel, avec une éloquence persuasive et la plus grande élévation de pensée, il parla du triomphe moral de la Belgique. La voix de l'apôtre s'éleva majestueuse dans l'immensité du vaste temple et tous ceux, croyants et incroyants, qui se trouvaient là se sentirent réconfortés par les paroles de ce prêtre patriote et sentirent grandir encore leur attachement à la Patrie. Dans un cadre moins solennel mais devant une assemblée d'élite le R. P. Rutten nous parla jeudi après-midi de la question sociale en Belgique après la guerre. La tribune de la Belgica qui depuis deux ans vit défiler des orateurs appartenant à tous les partis et traitant les questions les plus diverses avait été bien inspirée en faisant appel à un des hommes ayant consacré toutes les heures de sa vie au relèvement moral et social de ses compatriotes. Nous notons dans l'auditoire la présence de M. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres ; le lieutenant-général Orth, chef de la mission militaire belge à Londres; M. E. Pollet, consul général de Belgique; MM. Bergman et Franck, sénateurs; M. Standaert, député; M. Lambotte, directeur des beaux-arts en Belgique; le chevalier Edm. Carton de Wiart, M. Davignon, M. le docteur major Jacobs, M. Louis Criquillion, etc. La formalité de la présentation du conférencier fut faite par M. Bauss, avec autant de finesse que d'éloquence. Le président de la Belgica voudrait, dit-il, résumer l'œuvre du conférencier dans le passé et surtout depuis le commencement de la guerre. Il parle de sa grande activité pour les questions sociales et rend hommage à l'orateur sacré qui dans des circonstances solennelles fit passer à l'auditoire des moments d'émotion inexprimable. M. Bauss salue en lui un des membres de ce clergé belge qui, à l'exemple du cardinal Mercier, sut à l'heure du danger avoir droit à l'admiration du monde et à la reconnaissance de la Belgique, sans distinction d'opinion. La parole fut ensuite donnée au conférencier.Comment se posera la question sociale en Belgique après la guerre, se demanda le P. Rutten? Après avoir absous les " braves gens qui passent leurs loisirs aussi inattendus que prolongés à élaborer des projets de réforme " l'éminent .orateur a défini la science sociale catholique pour mieux déterminer les points qui solliciteront immédiatement l'attention du législateur. La tâche de celui-ci, s'il est de bonne volonté, sera rendue aisée par l'évolution profonde qui s'est faite dans les esprits et dont, malheureusement, des hommes trop habitués aux calculs purement politiques ne se rendent généralement pas un compte exact. Pour le sociologue catholique, la question sociale est la question de savoir comment doivent être organisées les cinq sociétés fondamentales dont nous faisons partie : la société familiale, la société religieuse, la société civile, la société professionnelle et la société internationale des nations. Puis, faisant un choix dans les questions multiples qu'implique le problème ainsi défini, l'orateur écarte les questions politiques qui se rattachent au bon fonctionnement de la société civile et qui paraissent devoir être reléguées au second plan par les graves problèmes économiques et sociaux que nous aurons à résoudre. " Mais vous trouverez assez naturel, dit-il, que je me demande comment se posera chez nous après la guerre le problème des luttes religieuses et. de nos luttes sociales. Verrons-nous se réaliser, après la rentrée, la touchante idylle biblique du lion, du tigre et de l'agneau, paisiblement couchés dans le même pré? " Si la question religieuse était pour nous catholiques, affaire purement individuelle, ne regardant que la conscience privée de chacun, nos luttes religieuses revêtiraient un autre caractère. Mais l'Eglise revendique le caractère et les droits d'une société parfaite. Elle ne connaît pas d'individus isolés. Ce qu'on appelle à tort l'intransigeance doc trinale n'est au fond que de la très simple logique. Si je crois avec une absolue bonne foi à une vérité pour moi démontrée, je ne puis accepter la possibilité d'une solution autre sans détruire du même coup la certitude de la mienne. Sans doute, le domaine de l'Eglise est un domaine spirituel et il n'est pas difficile de tracer dans les" livres les limites de la sphère d'action du pouvoir civil et du pouvoir religieux, tous deux indépendants dans leur domaine. Mais dans la pratique, il y a la théorie et il y a l'application. Entre les deux pouvoirs les points de contact sont inévitables. Après avoir défini les concepts des pouvoirs religieux et civil l'orateur dit : " Nous luttons donc pour une idée sociale fondamentale, pour une conception différente de la vie et de son orientation... J'ai l'impression, cependant, qu'après la guerre, il dépendra de l'élite de chaque parti d'enlever à nos luttes leur caractère souvent trop personnel et trop mesquin. La guerre nous a fourni la preuve que des hommes d'opinions diamétrialement opposées peuvent collaborer au bien-être du pays. Il dépendra de nous de réagir contre les fanatiques, les chicaneurs et les acrobates de la surenchère quelle que soit l'étiquette politique dont ils se parent. J'ose rêver d'un avenir où, sans renoncer le moins du monde à nos idées ni à l'apostolat en faveur de nos idées nous accepterons tous généreusement le fait de la diversité des opinions et où les candidats aux fonctions publiques, du moment où ils sont honnêtes et capables, ne seraient pas désavantagés ni dépassés parce qu'ils croient ou parce qu'ils ne croient pas." (Applaudissements prolongés.) Entre les questions qui solliciteront notre attention l'orateur choisit le problème scolaire. Il situe l'état de la question et notamment ce qu'a voulu le législateur. Autre chose est de décréter des lois et autre chose est de les faire partout loyalement observer. Il y a la loi et il y a la politique administrative qui l'applique. Une politique administrative consciencieuse et modérée rend acceptables même les lois médiocres. Une politique administrative exclusive paralyse les intentions des législateurs les plus benveillants. Il n'y a d'autre remède que l'action concertée, vigoureuse et persévérante de ceux auxquels leur science et leur situation permettront demain de réagir avec autorité. Parlant des reconstructions de demain, le R. P. Rutten dit qu'il faudra vivre avant de philosopher. Pour les patriotes sérieux et sensés, les questions économiques et sociales passeront avant les questions politiques. Perfectionnement de l'enseignement professionnel, industriel et commercial; création d'un crédit à la fois souple et solide pour les besoins urgents du lendemain de la rentrée; reconstitution de nos débouchés perdus; réorganisation de notre régime consulaire ; revision de nos traités de commerce; nationalisation du port d'Anvers; extension de notre marine marchande; répartition des indemnités a'ux victimes de la guerre; mesures préventives contre les abus de la spéculation et mise au point de la loi sur les sociétés anonymes; modernisation de notre régime de la bienfaisance publique ; placement et utilisation digne d'eux des mutilés et des réformés de la guerre; réformes multiples; que de problèmes urgents, et domme il faudra tâcher de réagir contre ceux qui en compromettraient la solution en y mêlant des questions de parti ou de personnes ! Abordant la question des devoirs professionnels, le conférencier définit les devoirs des ouvriers et des employés envers leurs semblables; il prévient les organisations syndicales, ouvrières ou patronales du danger qu'elles courent et font courir en se basant sur leur force. Il recommande aux syndicats ouvriers d'inculquer à leurs membres le sentiment de la dignité de leur profession. Il note le fléchissement des pures théories marxistes et l'acheminement vers plus de concorde par l'abandon des rêves égalitaires. Il voudrait que l'on étudie d'urgence la question de la participation aux bénéfices. Il dit un mot de l'occasion qui nous est offerte de bâtir des logements sains et d enrayer si pas de supprimer la vente de l'alcool. Enfin, abordant, pour finir, la question flamande qu'il voudrait voir résoudre dans un esprit de' conciliation et de souci de l'unité nationale, il demande que cette question soit résolue entre nous sans tolérer l'immixtion d'éléments étrangers. Il faut enfin que les dirigeants vraiment autorisés du mouvement flamand n'apparaissent pas aux Wallons comme des adversaires de la lan-t'uo et de la culture françaises. Il trace une définition admirable de la langue française. Mais pourquoi, dit-il, n'admettrions-nous pas chez 1°s autres les sentiments qu'à juste titre nous aimons chez les Français. Vou- I (Vfir suite, 3e page, 3e colonne).

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