La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1814 0
26 October 1915
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s.n. 1915, 26 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3b5w66b03h
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,SLA METROPOLE/' the înfluential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of QTIie ^taniiart, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MARDI 26 OCTOBRE 1915. N°- 299. LA GRANDE GUERRE. LA SITUATION EN SERBIE—SERIEUX SUCCES DANS LE SECTEUR D1 STRUMNITZA — DEROUTE BULGARE —LES RUSSES REMBARQUENT El COURLANDE.—LA MENACE CONTRI DVINSK—SUCCES IMPORTANT Eî FRANCE. Les nouvelles des Balkans sont plus favoi ables déjà, et de toutes parts arrivent le preuves que l'ennemi faiblit ou qu'il Tecul devant les assauts faits par les armées serbe françaises. Sur le front septentrional, opèrent en c moment deux armées: l'une, austro-ailetaandi commandée par le général Koevess, et l'autrs allemande, commandée par le général Gallwits L'armée du général Koevess, forte de quatr corps allemands et autrichiens, se trouve dan la région de Belgrade et du fleuve Sava, et so; but principal est la région de Obrenovaz. L'arniée commandée par le général Gallwit développe ses opérations dans la direction d la vallée de la Morava, sur un front de 45 kilo mètres, jalonné par Semendria. Cette armé est composée par des troupes prussiennes e bavaroises, dont la force est estimée à troi corps et demi. Tout fait supposer que derrière l'aile gauch de l'armée du général Gallwitz s'avance un troisième armée allemande que Mackensen jusqu'à présent, tient soigneusement cachée. Il paraît cependant que les armées -opéran dans ces régions, se sentant incapables d' vaincre provisiorement la résistance serbe, s< sont retirées sur des positions défensives, e: attendant que l'avance de l'armée bulgare leu permette d'opérèr la jonction tint souhaitée. Ces forces bulgaries comprennent quarant< Tégiments d'infanterie, dix brigades d'artil lexie, dix régiments de cavalerie, huit batail Ions de sapeurs spécialistes. Ces forces son réparties en trois armées, dont la premièri dénommée armée d'occupation, commandéi par le général Bojadieff, est échelonnée sur li front Nish-Uskub. Elle comprend la pre mière, la septième, et là onzième division. Ls deuxième armée, commandée par la généra Teodoroff, est plus faible et ne comprend qui la sixième division et quelques éléments d< réserve. Ce corps a été chargé de l'action dans la vallée du Timok. Le troisième, dorps com prend la cinquième division échelonné* - sur la Dubrigia, et la neuvième à Routs chouck, qui composent le corps d'observatior à la frontière roumaine; la quatrième divisior envoyée à Varna, qui est chargée de s'oppose) à un éventuel débarquement russe, et, finalement, la troisième division, disposée de façoi: à s'opposer à un débarquement des Alliés sui les côtes de la mer Egée, et, en partie, dé signée pour l'occupation des territoires cédé; par la Turquie. La première armée qui, comme nous l'avons dit hier, a remporté des succès substantiels en occupant des deux côtés la voie ferrée qui conduit à Uskub. serait à l'heure actuelle, maître de cette ville, quoique la nouvelle n'en s'est guère confirmée. Les Bulgares, en possession de la capitale de la Macédoine serbe, ■ont entre les mains un facteur d'une importance considérable, car cela lui donne on même temps la maîtrise sur la voie ferrée d'Uskub à Mitrovitza, par quoi la position des Alliés à Nish se trouve mise en grave danger. Il^était temps qu'une diversion se produisit et l'on peut se féliciter du succès signalé qu'ont remporté les troupes françaises dans le secteur de Strumnitza. Trois divisions. Jjul-_ garesjçoncentrées sur le front Gradetz-Valan-dovi-Rabrovo y ont tait connaissance avec le " 75" au moment où ils essayaient de franchir le Vardar près de Krivolak, mais la riposte -française y fut si vigoureuse que les Bulgares, après un combat sanglant qui. dura vingt-quatre heures battirent en retraite d'une f.^çon désordonnée vers le secteur Strumnitza, poursuivis par les Français, qui les repoussèrent au delà de Rabrovo. Pendant que les Français attaquaient l'extrême droite bulgare un corps de cavalerie serbe fit une attaqué énergique qui mit lès soldats de Ferdinand en déroute. D'autrepart le bombardement de Dedeagatch où, paraît-il, un débarquement serait encore en train de se faire, a produit les résultats les plus satisfaisants : 1500 soldats bulgares, cantonnés sur les quais furent tués, les ponts de chemin de fer, la gare et des dépôts de grains furent réduits en cendres. Entretemps les Russes ne sont pas restés inactifs: les troupes qui avaient débarqué à Domesness, l'extrême pointe du promontoire qui forme le golfe de Riga, se sont rem marquées après avoir atteint le but, qui n'est pas spécifié •dans le communiqué, et qui prouve que la maîtrise du golfe reste toujours entre les mains des Russes. D'autrepart les Allemands ont organisé un nouvel aîssaut contre Dvinsk, et ils capturèrent dans ce secteur, où ils ont massé une force de 80.000 hommes avec de nombreux canons, le village d'IUutsk. Malgré cela leur avarice sur Riga n'a guère progressé dans le district de Below. En Champagne les Français, que l'on croyait a tort décidés à rester inactifs, ont fait une j nouvelle offensive qui a produit des succès importants. En avant de sa deuxième ligne de défense 1 ennemi avait réussi, après la première avance en Champagne, à garder un saillant, organisé très fortement et qu'il croyait imprenable: cet ouvrage appelé " la Courtine " et comprenant dans la portion sud-ouest sur la pente méridionale de la hauteur 196, à deux kilomètres V ï1?™ Mesnil-les-Hurlus, et sur un front <le 1200 métrés profond de 250, trois à quatre lignes de tranchées, reliées entr'elles par des couloirs et des tunnels ainsi que des tranchées de communication organisées pour la défense Mais malgré l'excellence de la fortification et la defense desespérée de l'ennemi, les troupes irançaises, après un combat acharné réus-sirent à en rejeter les Allemands et à l'occuper ntierement a la fin de la journée. Outre de très forces pertes, l'ennemi perdit environ 200 prisonniers. wïd'Mtffi d" " °'r * q"° P<!"' °U LA " METROPOLE " A LONDRES Il y a eu un an, le 22 octobre dernier, que , Métropole, reparaissait à Londres, après quin: ' jours seulement d'interruption de publication Fidèle à notre engagement de ne pas rep J raître en Belgique tant que l'ennemi souillera de sa présence abhorrée le sol de notre pay J nous avons pensé que noua pourrions être uti ici à divers points de vue. Le " Standard " nous a ouvert ses colonni ■- et îioils a assuré ainsi en même temps qu'ui s large circulation, les facilités résultant de se e organisation de grand journal anglais. - Nous n'avons pas considéré cet anniversai: comme un événement, et n'y avons fait qu'ui e allusion le 22 octobre dernier. !, Mais nous venons de recevoir une lettre qi , constitute pour nous un hommage auquel noi . sommes très sensibles, puisqu'elle émane de e plus haute autorité belge à Londres, et noi g pensons qu'en effet notre tâche n'a pas été ii utile, puisqu'elle est appréciée si hautement Voici cette lettre:— 2 Légation de Belgique, e 22 octobre 1915. Monsieur le Directeur,—On m'apprend qi ® la Métropole—de Londres—a aujourd'hui un a d'existence. Elle a rempli sa tâche avec vai lance et surmonté heureusement les difficult< 3 qu'offrait l'entreprise. Je vous en félicite sii 3 cèrement et vous souhaite la continuation d j votre juste succès. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'e: , pression de mes sentiments sympathiques, 3 PAUL HYMANS. î c EN BELGIQUE. Le 16 octobre, une petite cérémonie a eu lie en l'honneur de M. Edward Eyre Hunt, repr< " sentant de la " Commission for Relief in Be [ gium " pour la province d'Anvers. M. Hur ~ quittait pour regagner les Etats-Unis. M. Ja De Vos, en quelques mots, 1' remercié de e ' qu'il avait fait et lui à remis une médaill gravée par Baetes et portant ces mots : " D i stad Antwerpen aan den heer Edward Eyr ' Hunt." | Une adresse, imprimée sur les presses Plar ; tin, a été également offerte à M. Hunt. EU ; était rédigée en ces termes:— ' " Le Conseil communal d'Anvers se joint % ce samedi 16 octobre 1915, au collège de Bourgmestre et Echevins pour remercier M Edward Eyre Hunt—à l'occasion de son dépai . d'Anvers—de tout ce qu'il a fait pour notr ; ville, comme représentant de la " Commissio: for Relief in Belgium " près du Comit , National de Secours et d'Alimentation de 1 province d'Anvers. " L'assemblée à prié également M. Hun d'être son interprète auprès de ses compatriote des Etats-Unis des sentiments de gratitud profonde que la Belgique, si cruellemen frappée et si admirablement soutenue, éprouv à l'égard de leurs nobles et généreux ami d'outre-Atlantique. (s) "Jan De Vos." M. Hunt, avec émotion, remercia ave chaleur et assura qu'il se rappellerait toujour de son passage, à Anvers. * * * La rédaction de " De Vlaamsche Post " os enfin se faire connaître: Les trois représentant de la rédaction, têtes de Turcs pour les Boches têtes de Boches pour les Belges, se nomment J. de Boevé, A. Thiry et R. Kimpe. Dans.ce même torchon paraît-un article d< 'Gustave yermeêrsch. intitulé-: " De jeergangei van Vlaàihs 'voor de Waaïse dievèii van d. openbare ambten in liet~ Vlaams'e Jand," a qui signifie: "Les cours de flamand pour le voleurs wallons dè fonctions publiquesen pay; flamand." * * * ' 3TÏ "1-â# Ç ' "PC'' ' " ■ * On a.. ariiioncëJJ"îyi. qiïçlque^.joyrs, cj'aprè lin journal hollandais, la mort' dè M. Edo.ùar< Neut, director de la "Patrie," de Bruges: Cette nouvelle est inexacte,, et M. Neut si remet peu à peu dèï suites d l'attaaue .d'apo p lexie dont il'avait été atteint le *9 juille dernier. * * * " L'Echo de Liège," journal emboché, qu s'imprimait sur les presses de la " Dépêche,' sans que celle-ci y fût d'ailleurs peur rien,': cessé de paraître, faute de lecteurs. * . * * Voici quelles sont à l'heure actuelle les attri butions de chacun des échevins d'Anvers :— M. De Vos, bourgmestre: police, sécurité pub lique, garde civique (?), tir (?), état-civil. M. Desguin : instruction publique, hygiène bienfaisance, bibliothèques communales, archi ves, propagande pour Anvers (?), théâtre de; Variétés (?), beaux arts, musée Plantin fêtes (?). M. Albrec-ht: commerce (?), navigation (?) locations au port, assurances, entrepôt (!) Musée commercial, Théâtre-Royal (opéra français) (!!). M. Strauss: travaux publics, plantations, travail, œuvres sociales, propriétés communales abattoir, minque aux poisons. M. Cools : finances, contributions, pompiers service de la propreté publique, bassin de natation, cimetières, voitures de louage, foires, marchés publics, légalisation de signatures^ certificats de vie. M. Frank: contentieux, théâtre flamands (de comédie, d'opéra), Conservatoire royal. -— 1 LE PAPE ET LA PAIX. Nonobstant le démenti de 1' " Osservatore Romano," le " Secolo" prétend être à même de confirmer la nouvelle des démarches du Pape près du roi Albert, en vue d'obtenir la paix. D'autre part, 1' "Observer" fait allusion à de semblables tentatives de la part de l'Allemagne à Londres. i L un des fils du roi de Grèce, le prince Alexandre, partait pour une manœuvre à la tête de sa batterie, lorsque,, au Pirée, il est tombé de cheval et s'est luxé la jambe. L LA TERREUR EN BELGIQUE. ia LES JEUNES GENS SON' ARRETES EN MASSE. Et- ji Ce que nous appréhendions, alors que no-i menions campagne, il y a un an, pour qu'on r rentrât pas en Belgique vient d'arriver. O 'e arrête tous les jeunes gens. Nous n'avions pas osé manifester n< ;s craintes de peur que l'autorité allemand le n'appliquât une idée qu'elle pouvait ne pa avoir eu jusque là. Aujourd'hui c'est fait. Des affiches ordonnent à tous les Belges e "C âge de servir de se présenter eux-mêmes dar te les 48 heures à l'autorité allemande, sous peic d'être fusillés. Ceux qui se présentent sont immédiatemer ls expédiés en Allemagne. a A ce moment plus de 2000 jeunes gens or ls été envoyés Outre-Rhin. Nous formulons l'espoir qu'ils ne seror qu'enfermés dans des camps de prisonnier: Mais cette fois nous ne cachons pas noti appréhension de les voir obligés de travaille en Pologne ou en Courlande, si on ne va pa commettre ce crime de les enrôler dans l'armé ie allemande. n M. Van der Molen, sénateur pour Anvers c j_ brasseur, se trouve encore à Londres. Si on 1 laisse retourner à Anvers, ce que nous ne soi 'B haitons pas, nous espérons qu'il aura la loyaut d'aller dire là-bas, à tous ceux qui mènen e campagne contre la Métropole., que, décidérnen la Métropole avait raison en déconseillant d .. rentrer. " Notre patriotisme, pour s-exerc-er à l'étrar ger," ainsi qu'il nous fut repoché, a été asse clairvoyant, nous semble-t-il. Nous n'en tirons, hélas, aucune vanité, ca rien ne nous est plus pénible que d'apprendr quel sort malheureux est réservé à ceux qu u ne nous ont pas écouté. l_ Nous disions l'autre jour que voilà un a: [_ que les fameux émissaires qui ont assumé 1 t tâche discutable de faire rentrer les Anversoi tl avaient promis ,a reprise de la vie normale e Anvers, et bien d'autres choses encore e " Komt terug tôt betere dagen " disait M e Franck ! e Et nous demandions : "Où en sommes-nous?' Nous, en sommes, M. Van dex Molen à voi expédier nos fils en Allemagne, grâce à vou g et à vos pareils ! Priez Dieu pour qu'on n'ei fasse pas des soldats allemands ! s LES BONS~DE REQUISITION t Après la lettre de menaces que von Bissinj B a envoyée à la Chambre de commerce d'Anver -, qui avait réclamé le paiement des réquisition £ en masse, on aurait pu s'attendre à ce que li x gouverneur provisoire de la Belgique accordâ une "meilleure attention aux demandes d< j. paiement qui lui seraient adressées. On si s rappelle que ces demandes devaient être en n voyée^ sans retard à l'un des trois corps in " téressés. Un commerçant anversois qui a voulu si ; rendre compte de le sincérité des déclaration! 3 de von Bissing lui a écrit une lettre, fort polie dans laquelle il demandait une avance sur un< somme énorme lui due par le gouvernemen 2 impérial. 3 Von Bissing lui fit répondre une lettre for' longue dont nous faisons suivre la conclu sion :— "Pour le reste nous vous rappelons encor; 3 une fois ce que le président de la ' Reiebsent ; schàdigungscommission ' a déclaré dans sor • discours inaugural à Anvers, notamment que la .saisie de marchandises se trouvant en terri- 3 toirç ennemi est un acte de l'autorité de l'Etaî 1 agissant sous l'obligation des nécessités militaires, par lesquelles les moyens de guerre sonl 1 enlevés à l'ennemi et sont, mis en sûreté"poui i les besoins de l'Empire allemand et ses forces 5 militaires. Devant cette nécessité la protection, même-garantie d'avance, de la propriété privée doit céder. Il n'existe pour les râar-< ehandiges réquisitionnées aucun titre à dé-1 dûmmageme'nt. Le règlement de célui-Ci ne s? fait que pour des motifs de convenance, ef ; c'est dans ce sens qu'il faut interpréter la dé-. claration du chancelier de l'Empire, du 2S i avril 1915, concernant l'indemnité pour ces marchandises et la façon d'opérer de la ' Reichsentschàdigungscommission ' fondée I dans ce but et de la caisse d'avances qui y est > affiliée." i Soit en moins de phrases: Le paiement des marchandises réquisitionnées n'est pas obligatoire. Si le gouvernement allemand paye, c'est dans ce sens qu'il faut interpréter la dé- • c'est... qu'il le veut bien, et aux " conditions " qui lui plaisent. •Sans commentaires ! LEtÎR NOBLESSE. Parlons-en! On a vu quels procédés hypocrites, les barons von Bissing et von der Lancken, ont mis en 1 œuvre pour assouvir leur haine contre la nation anglaise, en faisant exécuter une pauvre femme, dont le dévouement envers toutes les souffrances était notoire. Miss C avell avait soigné des Allemands aussi bien que des Belges. Elle avait initié des Allemands aussi bien que des Belges à la tâche délicate et lourde de guérir. Elle s'était conduite en patriote et en avait fait l'aveu fièrement et sans forfanterie. Pareille noblesse n'a pas trouvé grâce devant de nobles . . . allemands. Sans doute l'officier qu'abattit la malheureuse, alors qu'elle était sans connaissance, était-il noble aussi, puisque la noblesse fournit la majeure partie des officiers allemands. Noble aussi sans doute celui qui assassina Mme Louise Frenav à Liège. Les soldats, moins durs que ce bourreau, avaient visé de manière à ne blesser cette femme qu'aux jambes. Alors qu'elle était grièvement blessée et affalée, l'officier s'avança et lui brûla la cervelle. Le courage allemand s'allie ici à merveille avec la noblesse allemande. Et comme s'il manquait à celle-ci une gloire de plus, François-Joseph vient de consacrer les infamies du docteur Dumba en l'ennoblissant ! LES CHEMINS DE FER BELGE EN FRANCE. PETITES NOUVELLES. IS .e L'administration des chemins de fer i n l'Etat belge est parvenue, on le sait, à évacu en .France une très importante partie de si is matériel roulant, évitant ainsi qu'il devien: e le butin de l'envahisseur. .3 Les différentes exploitations françaises i misèrent ce matériel dans un certain nomb de garages, où le personnel de l'Etat belge pi n cède à l'entretien de ce qui est inutilisé, tand s que les administrations françaises se charge e des mesures de conservation du matéri qu'elles emploient provisoirement. it Si les wagons peuvent être maintenus en ét de servir dans ces conditions, il n'en est p it de même des locomotives, en raison des soi: constants qu'elles réclament et de l'outilla it que nécessité leur réparation. Aussi, d'acco :. avec les chemins de fer de l'Etat français, i e remisage important est organisé en ce mome r à Oissel, près de Rouen, où seront rassemblé s toutes les locomotives auxquelles des répar e tions doivent être pratiquées. Î1 sera poun des machines-outils et des engins nécessair it aux travaux à exécuter, et le service y se e fait par du personnel des chemins de fer belge i- Au fur et à mesure de leur mise en bon éta é les machines seront mises, soit à la dispositif t du service de l'armée belge, soit louées à d ., exploitations françaises, soit-, enfin remisées e e attendant leur Tepatriement sur le résea belge. En général, le parc des locomotives évacué z en France est en bon état, grâce aux travat exécutés sur place par des brigades volant r qui se sont appliquées à remettre en ordre 1 e machines qui ne présentaient que des avarii i légères. L'installation d'Oissel, convenabl ment outillée, permettra d'exécuter les travai: i plus importants aux locomotives, en nomb: i restreint, qui ne sont pas encore susceptibli s d'utilisation. i * * * Il a été procédé, vendredi dernier, à 1 . heures, dans les bureaux de l'Administratie des Chemins de fer. à l'adjudication de 1(X)30C billes en bois pitch-pin ou longleaf. r * * * s II nous revient également que le Départ i ment des Chemins de fer, marine, postes < télégraphes fait mettre à l'étude, dès maint' nant-, la question de la priorité à accorde dans l'avenir, pour l'accession aux emplois c ses divers services, aux militaires ayant fa , la campagne. ' * * * , M. Segers vient de décider que, jusqu' , nouvel ordre, les secours alloués en cas (i l maladie aux ouvriers occupés pour compte d , département, ne pourront être inférieurs à 3fr: i par jour. # * * Des démarches ont été faites auprès d l'Amirauté anglaise en vue d'obtenir à ne > armements des facilités en matière de requis . tions ainsi que pour l'approvisionnement de navires belges en combustible. Ces démarche J ont pleinement abouti. Il convient d'ailleui de remarquer que. de son côté, le gouverm ment belge fournit aux autorités anglaise j d'importantes prestations. ' * * * Les services compétents s'occupent de con pléter et de perfectionner Ifs installation ' radiotélégrapliiques à bord de nos malles e de_ commander les appareils nécessaires à 1 réédification de nos installations cotières d télégraphie sans fil. Dès leur remise en servie nos bateaux-phares seront également doté ' d'appareils de ce gezjre. * * * ; Les nouveaux timbres belges, émis le 1 courant au nouveau bureau belge de Ste 1 Adresse, obtiennent un grand succès.. Gliacu: ; veut posséder ces vignettes avec l'estampill postale qui leur confère une va-leur spéciale • L'idée de faire revivre par la gravure les ville et les monuments stupidement détruit?" pa 1 envahisseur et de commémorer les principale dates de notre histoire contemporaine a ét unanimement -approuvée. POUR FINIR. Le ' Telegraaf du 20 octobre, en terminan une polémique avec le "Niemve Rotterdamschi Courant," lui envoie ce bouquet:— Pour nous résumer, voici notre conclusion Que le "Nieuwe Rotterdamsche Courant' n ose pas contredire, mais confirme même, di façon détournée dans son édition du soi: d'hier, qu'on lui a imposé les trois condition; suivantes qu'avec une tournure élégante i essaye de ramener aux proportions les plu: ordinaires:— 1. La non-insertion des annonces de réfu giés belges; 2. Non-insertion d'informations de eorres pondants de l'Ecluse; 3. Censure par l'autorité allemande des informations et correspondances des correspon dants bruxellois. Que M. N. dans son angoisse que ses jour naux ne soient arrêtés à la frontière, les censurait lui-même et "noircissait" les bulletin' des Alliés; Que ses relations avec les messieurs allemands à Bruxelles sont de telle nature que plusieurs -Hollandais, membres du Club Hollandais à Bruxelles, l'ont menacé de le mettre à la porte s'il s'y montrait encore; Que dans Vautomobile qui transporte le "N.K.C " voyageespion et recruteur allemand se faisant nommer Hendriks, afin de pouvoir exercer son sombre métier d'engager des jeunes gens hoilandah pour le serwee (Tespionnage en Angleterre. — Des journaux allemands ont annoncé paraît-il, les fiançailles du fils- cadet di: kaiser, le prince Joacliim. avec la princesse Marie d Anhalt, fille du prince du même nom elles ont été célébrées à Dessau. Le prince d'Anhalt est le fils du duc régnant Frédéric II qui a épouse une princesse de Saxe-Alt-emburg.La maison d'Anhalt doit son titre ducal, e ironie, à Napoléon 1er; il remonte à 1806 c'esVà-dire à l'année d'Iéna. S L'ARMEE BELGE AURA LE CASQUE DE TRANCHEE. ^ Le correspondent au Havre du " Pet je Journal " apprend que l'armée belge sera doté er incessamment du casque. Depuis un certai )n temps, elle était à la Techerehe d'une coiffui le de guerre qui fût à la fois légère et protectric< lorsque l'intendance française offrit au baro ,e. de Broqueville, ministre de la Guerre, u rc modèle du casque français. 0 Le casque français, on le sait, est le plu • " efficace, puisque 80 pour cent des blessure , à la. tête qui eussent été mortelles ont été j grâce à cette coiffure, rendues plutôt légère! L'inventeur du casque ayant fait spontanf t ment don de sa découverte à l'Etat, la Be gique n'aura aucuns droits à payer du fa: ls de l'invention, ce qui permettra de réalise 1S un bénéfice considérable; on estime que, dan un mois, 100,000 casques pourront être livrés r" l'armée belge. m . at ANNIVERSAIRE TROUBLANT. es a_ Il est des anniversaires troublants. Témoir 'u celui que les Grecs viennent de célébrer: : 3S s'agit de la grande victoire navale de Navarir na à l'occasion de laquelle, le 20 octobre 1827, le s. flottes combinées de la France, de l'Angleterr t, et de la Russie assurèrent contre les Turc >n l'indépendance des Hellènes. 3S Cette indépendance fut proclamée le :n février 1830; on offrit alors la couronne d u Grèce à celui qui devait bientôt régner en Bei gique sous le nom de Léopold 1er. 3s Les Allemands intriguèrent et ils parvinren x à mettre Othon de Bavière sur le trône d s, Grèce. Le règne de ce prince fut laborieux e ?s pénible; en 1862 une insurrection le renversa ;s il fut remplacé par le roi Georges 1er. e- Mais l'influence teutonne devait reparaîtT x plus tard sous les traits d'une femme à la cou ■c, de Grèce, puisque le roi Constantin épous: >s la sœur du Kaiser. "" AU GOLGOTHA. ^ On lit dans le " Temps " :-J-10 Les Allemands ont des trouvailles stupé fiantes. Il y a des gestes qu'on ne peut at tendre que el'eux et dont l'effet trouble le; esprits les plus indifférents et les conscience; ^ les plus faciles. Une agence télégraphique i -annoncé que les officiers du Kaiser font fairi r l'exercice aux troupes turques dans la plaini g de Samarie et qu'ils ont établi une butte de ti: au Golgotha. Là où s'est accompli le plu: grand drame qu'ait connu l'humanité et don le souvenir émeut encore des millions d'êtres ^ là où expira le Fils de .l'Homme et où si p décidèrent les destinées d'un vnonde, les Teu u tons font l'instruction militaire des Turcs as servis à leur domination, et le G ilgotha n'es apparu à leurs yeux que comme un lieu favo rable à l'établissement d'une butte de tir. C'est du germanisme intégral, de la "Kul tur " jjarfaite. En dehors de tout sentimeir -s religieux, on s'effare devant ce cynisme faii " d'orgueil et d'incompréhension. Leur menta ' lité est telle que leur âme semble fermée i ® toute' clarté, à tout élan généreux. La nié-° thode, l'application systématique de formules d'apparence scientifique a atrophié chez eux la b faculté de penser et de sentir. L'idée qui crée de la beauté et de la grandeur, qui donne de la vie au gfeste et lui permet d'exprimer les aspi-rations les plus nobles du cœur, ils ne la con-® naissent plus. Tout ce qui constitue une force ^ morale dans le monde n'est plus pour eux a qu'un moyen de réalisation de leurs ambitions e et de leurs convoitises. ' Cette force morale, ils ® s'en servent là où elle peut produire des effets s utiles; ils la dédaignent comme une faible^âe partout ailleurs. Le Gqlgûtha'.Tle parj^ms -à l'imagination des Turcs; c'est un symbole 5 d'une .civilisation qui n'es.t pas.la leur, à la-- quelle',' depuis des siècles, ils sont hostiles. 1 L'Allemand peut donc s'en servir comme de s ii'importe quel lieu de -la terré. C'est'un acei- • dent de terrain dont il y a quelque' parti à s tirer dans un but détefiqiiné. r N'a-t-on craint tout au 'moins de déjilâirê s aux catholiques d'outre-Rhin .qui sont une 5 puissance dans l'empire? Nullement. Le "vieux dieu ""du Kaiser supplée à tout et, au besoin, M. Erzberger, qui a trouvé moyen d'expliquer du point de vue catholique le massacre des populations chrétiennes de Belgique, ar-t rangera les choses. , L'Allemagne dè Guillaume II se proclame la protectrice de toutes le religions partout où elles peuvent la servir. Le " vieux dieu " ; qu'elle invoque prétend être à la fois celui de , toutes les confessions chrétiennes, celui des 1 Israélites et des Mahométans. Il est bien cer-' tain que là-bas, tiu plus profond de l'Afrique, J les Germains doivent convaincre les peuplades i errantes que les idoles grossièrement sculptées dans le bois, que vénèrent les simples, symbolisent également le dieu allemand. Et si l'on montre aux sauvages une statue de Hinden-burg, ornée des clous qu'y planta la ferveur allemande, les sauvages doivent le croire sans peine. Les soldats turcs commandés par des officiers allemands au Golgotha, on s'imagine très bien la scène :— " En s'en allant, ils rencontrèrent un homme de Cyrène nommé Simon, et ils l'obligèrent à 1 porter la croix de Jésus. Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha. Us lui donnèrent à boire un-vin mêlé de fiel et, l'ayant goûté, il refusa de le boire. Après l'avoir mis en croix, les soldats se partagèrent ses vêtements, en les tirant au sort. Puis ils s'assirent pour le garder. Au-dessus de sa tête, ils avaient placé une inscription indiquant son crime: celui-ci est Jésus, le roi des Juifs..." Oui, à dix-neuf siècles de distance, c'est bien la même scène qui se représente au Golgotha, et ce que gardent ces soldats du Kaiser et du Sultan, c'est le Nazaréen pleurant du . haut de la croix un monde qu'il croyait avoir sauvé par l'amôur et la pitié. — Un des coureurs c.yclists français les plus connus et les plus applaudis, Léon Hourlier, vient de se tuer en aéroplane. L'infortuné garçon avait été champion en 1908, 1911 et avait, en 1914. gagné le Grand ' Prix de Paris, lors de la Course des six-jours. C'est en Champagne que Léon Hourlier est tombé glorieusement pour son pavs. [ POUR NOS SOLDATS INFIRMES. UNE CEREMONIE A ALBERT'S HOSPITAL, e La nécessité se faisait sentir depuis long- L1 temps pour nos soldats réformés ou mis hors f de com'bat, de posséder un insigne. C'e sera „ bientôt chose faite. a M. le commandant Maton, attaclié militaire à la légation de Belgique,, remettra des insignes s aux militaires hors de combat résidant à s Londres, samedi 30 courant, à l'Albert's Hospi- tal, 28, Tanner-street- ;1 La cérémonie sera présidée par M. P. |. ITymans, ministre de Belgique. L'insigne est t une œuvre due au grand artiste Victor Rous- r seau. S ECHOS. Une conférence de M. Celestin Demblon a Londres:. 1 Le jeudi 28 octobre, à cinq heures précises, i, M. Célestin Deinblon, député de Liège, qui a s vécu' toutes les horreurs du siège de la Cité e Ardente et fut emprisonné par les barbares, dira, en la salle du Cccil Hôtel, les péripéties g émouvantes de l'occupation, pendant les deux 0 mois de son séjour en la vaillante cité liégoise. M. Célestin Demblon, qui fit dé nombreuses conférences fort remarquées en France, a réuni 1 des sommes très considérables pour nos œuvres de soldats et de réfugiés. t La salle du Cecil sera trop petite pour con-•. tenir la foule de ceux qui viendront applaudir ' le vaillant propagandiste qui offre à la Ligue ^ des Patriotes, la primeur de ses conférences en ,, Angleterre. Tous les membres des sociétés ^ belges à Londres y sont admis sur la présentation de leurs cartes. Nos entrepreneurs en Angleterre. Les difficultés que rencontrent les Belges qui désirent travailler en Angleterre, non . seulement en y employant leur activité mais - aussi leurs capitaux, ne sont pas toujours ia-= ciles à vaincre. 3 Ainsi l'on nous signale des entrepreneurs 1 notoirement connus en Belgique et qu.i ne par- - viennent pas à obtenir l'autorisation dont ils J ont besoin pour commencer d'importants tra-: vaux d'un caractère purement utilitaire qu'ils 5 ont en vue. >, , y' ;2. II faut noter qu'il y aurait là un découché > pour des légions de Belges qui battent en 'ca ' moment le pâvé londonien-—pour ne citer que " celui-là—sans trouver à s'occuper: dessina-' teurs, comptables, conducteurs de travaux, J etc., etc. Ceux-là ne demanderaient pas mieux ■ que de cesser d'être à charge à la charité anglaise et de gagner leur vie. Sans compter que les entreprises dont il s'agit profiteraient au pays lui-même. Nos bons amis anglais ont-ils oublié l'exemple d^ leurs ancêtres qui, sous Edouard III, faisaient venir en Angleterre les tisserands de Gand et les drapiers d'Ypres pour y fonder des industries auxquelles plus d'un centre manufacturier anglais doivent leur origine? Au lieu d'entraver les efforts de nos compatriotes, nos amis et alliés feraient mieux, dans leur propre intérêt, de les favoriser. NELSON OU ATILLA II? La- presse-allemande célébré avec un enthousiasme-délirant le-500e anniversaire l'assert visfsment de-la-Prààse à-la dynastie des : '-'7 '•* Au même jour, l'Angleterre fêtait l'anniversaire de Trafaigar«et du glorieux .^elson.... 4 Singulière coïncid-ene?--n M et qui ne manqué pas de provoquer des réflexions.-,j^oupv.treùvons en présente; la ténacité WfigKise "twx prïïês avêcTorgânïsition et' la 'préméditaitîôn allémàn'dê'. Mais", hélas! aussi l'esprit clievâleresqùe'eh face de la plus ignçble brutalité. : Faut-il dire que cette brutalité même nous est un garant de plus d la volonté an.glaî.-è^j d'y mettre fin pour toujours? -, ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans la Royaume-Uni sont informés que les "Board oi Trade Labour Exchanges " (qui sont les seults autorisées par la gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à. la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse-se renseigner au bureau de x^ostes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résident à Londres, à la Bourst du Travail à Aldwyeh Skating Eink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, a.T.p. A PPARTEMENTS, chambres, confortable pen-* xV sion sur désir, cuisine française.—.Madame Henry, 17, Gar« way-road, Westbourne-grore. DEMOISELLE bonne famille demande place comme gouvernante pour jeune e niant et faire couture. —Ecrire. 78, Onsîow-garden*, South Kensingtou. DEMOISELLE, sténo-dactylo, français-flamand, i cherche p!ace correspondance ou autre.—Ecrire, A. D., ■ 78. Onslow-gardens, South Kensington. DEXTISTBY.—VICTOR COTILS, d'Anvers^ (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 a^H 6 heurœ.—Oxford -street, 351. Téléphone, 2782 Mayîair. DE SAGER JEAN, brigadier, À1S, 4e esr-adrojfl armée b?lge en oamna^nc, demanda marra r.c et sc^H heureux d'aro r des nouvelles d< - ■ famille. Jsfc jpKEAKD VAX O APPELLENT A 185 > ^ terie à cheval aimée bci 'e, serait heureux une marraine. /_ JEUNE anglaise enseigne.—K., 10m, M H PRWTS.—Belges solvablçs, m ome.jMitan^B gênés, peuvent obtenir in-i- à un taux BioTwaM hoursables après U guéris: intermédiaires fc'a.bs^Pen^r-'^B B. E , bureau du jourm: "Vf ors lll garde contre certaines agences ùc plaoeo^H qui no Visent qu'à leur escroquer <îe 1 ' i cautionnement ou de garantis qu'arcc les

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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