La métropole: journal quotidien du matin

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29 November 1918
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s.n. 1918, 29 November. La métropole: journal quotidien du matin. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4wq87/
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LA METROPOLE 10 CENTRES le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MÂTIf 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Vendredi 2!?îI «ft'sr^wrïlîiiT'A AfldlSI Journal admis oar ta censurée La siance de la Chambr ((Correspondance particulière de la « Métropole*) Les réunions des groupes I Grande imimation jeudi mat.n t Bâbords du Parlement et dansi lo péi i iyie du râlais do la Mt.ou. I^put-a P. sônatouri sont arrivés eu grand nom i jour assister aux réunions dos grou; B w'imoiilaires. Nos honorables deb ■'mont dos «utos grises qui sont ail m L-8 chercher en province et la salle < K t'as Perdus s'emplit du tumulte do le ■ conversations joyeuses. Les membres I la droite se dirigent vers les locaux HrrfénSfc; les députés et sénateurs de g K ulie gagnent la Chambre où liocraux I socialistes tiendront de3 séances sôpart! Lo groupe socialiste ci ni a eu le i | inier tor'imnc ses délibérations a f- choix do MM. Bertrand poiir la vice-i I oidenee de la Chambre et Colleaux p ï la vice-présidence du Sénat. M. Troclet sera proposé comme R questeur à la Ohambre et M. Yinck c me questeur au Sénat. MM. Mansart et Lafontaine rester 1 sécrétâtes respectivement à la Cham E, et au Sénat. M. Vanderveldc, ministre de la Just i' a annoncé le dépôt d'un projet de I qui réglera l'importante question I loyers. En vertu de ce piro'jet.les loj t annuels ' inférieurs à 600 francs pour I B xellee, à 400 et 200 francs poux la ] B vince ne devront pas être restitués. | loyers plus élevés seront immunisés !', concurrence: do 50 %, sauf aux proj jl taircs à faire la preuve que le locat m. est on înesuro de payer lo loyer c I. plot. Des dispositions spéciales seront * vues pour les militaires et les fom t dos soldats morts au champ d'konm La gauche libérale s'est réunie sou ( présidence de M. Lemonnier. M. Meclielynck a été désigné pour y cupor la première vice-présidence de Chambre. La place do secrétaire a f offerte à M. Devez© qui l'a déclinée f a proposé la candidature de M. Or: Pour la place de questeur, M. Joure: I été choisi à l'unanimité. Un débat s'est ensuito engagé sur ! politique générale et des vues ont échangées on attendant que la décU tion du gouvernement ait présenté f programme. Unanimement, les meml ; de la gauche libérale ont manifesté ] ; tention de faire confiance au gouvei ment d'union nationale. Ils ont été d | oord pour affirmer la nécessité d'insl ! ror immédiatement lo S. U. pur et s | oie à 21 ans. Pendant que ces réunions so tonal \ une. assembîéo plénièro des deux dro avait lieu dans la salle des séances Sénat M. Delacroix y a exposé les circ I. stances dans lesquelles il était arrivé [ pouvoir et a Idévéloppé les difîér< . points du programme gouvernemental ■ serait exagéré de diro que la droite ; donné à ce programme une adhé sans réserve. Los questions d'ordre 6titu,tionne' que soulève la solution ' problème électoral ont donné lieu à échange de vues. M. Woesfo et la grando majorité de l'assemblée ont < mô qu'il y avait lieu de faire crédit gouvernement. M.Helleputto a déclaré qu'il soutien# celui-ci à condition que la question é toralo fût réglée de façon à respei i entièrement le texte conslitutionnel. Pour la présidence do la Ohambre, • Poullet, ancien ministre des Sciences l des Arts a été désigné îi une forte t- joritè. M. Tihbaut sera proposé pour la y K présidence do la Chambre. La rentrée Lu. salle des séances de la Cliaml t a conservé la jolie déeoraiiion d'e flammes et de cartels qui donnait t) f d allure à la séance royale. Les tril ne3 publiques sont combles. Dans p] mjcyele M. Poullet, qui sera appelé ti tôt a la présidence de l'assemblee, M ï Léon Delacroix, Franck, Jaspar et Xi derve'lde, membres du gouvernement, se les premiers à leur banc. Parmi les î I figures, on se montre MM. Brai i>oel, Michel Lovie, le questeur Pirn: r dans sa tenue, Lemonnier, Pépin, De * ïIon^ 1111 Peu Plus grisonnant que iad du Bus do Warnaffe, Bcgereln, Max P; I ri,ri iGt écller. également en uniforn Oroblet, lo vénérable député de Brug< v Visart. Ar- N» grand brouhaha. Tous ] • eputés entrent dans la salle en coup uïï• a gî£ncnt raPidemcnt leurs ban, Svmiuiî® ?Yoq;ïeViUe' lc baron Ruzet JUyxnans, Anseele, vont s'asseoir au ba du gouvernement. M. Mullendorfl, dép do Verviers, doyen d'âge, prend ph I wH, *auteuii de-la présidence, assisté MM. Deveze et Pêcher. Séance du 28 novembre 1918 La séance est ouverio il 2 h. 15, so la présidence do M. Muilemlorf, dov e"'ollr^ do Mi!. Dovézc et Péelii M DelaJo® ENT d°na° paro!e M. DELACROIX. — Messieurs, on ti en co moment les 00 coup.; de canon q amionccnt la li[> ration do In Bcleiqv (ba vo d apptoudissoments). 11 n'y a p' d Allemands on Belgique. Saluons bien lia tous ceux qui ont contribué à ce grai œuvre. (Longues acclamations). i . lo PIlEblDEXT fait procéder à j PrMrtatxon du serment dos députîs de L! i go-Verviers qui on août 1911 n'ont p t PU prêter lo sormont constitutionnel P 0510 ,es noras llts nier p pendant la guerro et ceux do leurs su | pleants. Un tirage au sort a lieu no- l opmposcr la Commission chargée de' v B »SCr' lcs P°uvoirs des suppléants. I i filïtion05' 6ilsPenduo Pondant ce.to véi nn™ l^VDlbre rontre cn séance à 3 h. " i £ ™rTrdU oI>port d0 ,a comm I vSHdstL ' h0"- CcIui'ci conclut A ^PrrSLd4 5!ivtrdm I ïlnf °Cao/,0lH' I fc ^lliST ffirtanSy.CaUt°ren' Le rapport propose à la Cha-mVn I '«ncttre 4 „no data ullôricure la pine | ;on <lcg pouvoirs do MM. lîahlcnbeek , | ''anequaort pour renseignements coinnl, I acfivistôCS't(°lî Sa;' <lue if" P,»n.cVMor ■ suites) ™ !S Ie Coup de 1>0,i I ^'"f^re adopte les conclusions c l nu i ^03 Honveaux membres de ! lAiïlf0 4>rê.lc?t 13 serment constitutioi l'iouillion prèlo serment on frai ct 011 flamand. (Hilarité à gaucl'.o) Election du bureau à l\LKjl (W™1, la Chan}bro prooM 1 éjection de son pr"S|idCnt Pondant le dépouillomcnt ,i„ scrutin 1 Ohambro désigne, A l'unanirldlé S '! acclamations, MM. Meclielynck «t ti * Thibaut, on qualité de Ter, 2e l' g vice-présidents. cl 3 <ilif ailx Postes de secré , Borooux. Huyshauwer,de Kcr chovo, ),!aneart ct Crlclc. ManT 6\eet,ous proposées par la gauche , cet ordre, et idmise3 sans discus "'on par la droite, provoquent les applau «Monta do toute la Chambre. ♦ M. Poullet élu président 'élection présidentielle, donne le ] tat suivant: . c ux M. Poullet, ancien Ministre des >. «îg. ces et Arts est élu président de la t et bre, par 130 suffrages sur 148 vc ,vp et 135 votes valables. Son errivto 'l Tribune est saluée-, d'acclamation, b ;locution rond lionîmage à 1 armée, , " population qui a résisté à quatre a: w de misères et d'oppressions, aux i du parlement dans les geôles ail cm; iJis et appelle la bénédiction divine sut , vro de la reconstitution nationale du quelle va se consacrer le pnrlemen' au* Vous trendez, dit-il, votre lio et gc à nos soldats, au Roi, à la 1 aux armfes alliées, parmi lesquelles terai celles de nos garants restes f ! à leur engagement, à 1 Angleterre < ire" France. (Appl.), à la jeune armée a )ur eaine (appl.) , à la population belge entièro qui réalisa la parole de M ^ Broftueville : "Si ce peuple est vaii ?nï" no sera jamais soumis ! " (appl.) t ai nistres dea nations neutres, au C °nt National. br<) Jo saluo ayee joio ceux qui ont fort pour le pays ct reviennent L,e' nous; j'adresse un souvenir ému à J0i qui fnnt morts pour la Patrie : MM de3 haegen, Hoyois, Delalieux. (Approbal ,ers Lo pays attend do vous la réparat iru* ses ruines.Mais votre tâche est plu 'r0" ficile encore : lo gouvernement deva les vœux du pays vous invite i\ ui .. forme démocratique, mais ordonnée. r.'u" clans l'entente patriotique quo nou: 1110 prenons no3 séance3. Lo pays veu om" l'union qui nous a permis do vain. nous a soutenus dans la souffrance. ?re* sido l'œuvre de reconstruction. 3106 Lc Dieu tout puissant, qui a so ,ur' la Belgique, continuera à la soutci 3 Ja Je propose à la Chambre d'adi ses remerciepiente au bureau prov cc* et particulièrement ses deux doyens la cn soulignant de façen spéciale la été nj^r0 (].ont ils ont rempli leurs fon et do magistrats communaux pendant 1 c,i- pation. (Appl.). : a Les questeurs ]a • Sont élus questeurs : MM. Pirm Bue, Jaurez et Troclet. rQ- La question des loyers ^ M. VA'N DER YELDE, ministre ''in- justice, d'poso sur lo bureau de la ( * bro un projet do loi sur les loyer > ~ demande lo renvoi à une commissio: au "'o'0- im- La déclaration du gouverner M. DELACROIX. — Les propos qui voûte seront remises ne sont '^s l'œuvre do théoriciens, mais ont ét uu tées par les faits. 11 nous faut d' procéder à une consultation nation on" La réforme électorale est basée é S. U. à 21 ans. Elle se justifie patf :Iîts lité dans la souffrance pendant la g • ^ Confondus dans un même héroïsme a soldats doivent être confondus dar sion (iroi(; électoral. Quo dire du pays ?on- pû ? La population ouvrière, forc< du travailler pour l'ennemi, a refusé. 11 n acquis des droits. Il n'est plus pc d'établir des catégories ; la queefcioi résolue par le fait. au Sans doute, il y a eu des exceptii la dignité nationale. Il peut y avoi fait core des gens qui ne cherchent qi ce- désordre en vue d'en profiter, mais ;'er ne peut nuire l'ensemble. Les I doivent être égaux devant lo droi M. vote. et îsous sommes tous profondément r< 3ia- tueux do la Constitution. 11 ne peu' question de la violer ni dans sa ico- ni dans son esprit. Mais quand le du pays est en jeu ct quand l'acco unanime ou quasi-unanime, les difll disparaissent. Le gouvernement fera à cet accord patriotique. Lo gouvernement s'est préoccupé dos questions sociales, il y a un ire semble de lois économiques qui s'i ri- sent et lc Congrès de la Paix s'en Lut occupera. Etait-il possible do laisseï )u- vrier seul devant certaines coalitions lé- t'^rêts qui sont légitimes? Non. Et, m- tre part, nous ne pouvons laisser M. querelles de la rue le soin de régie tn- questions. Il faut que les dissidences 'nt tcrêis entro patrons et ouvriers nos -n- niî.stsnt plus par des conflits vio' in, mais par un organisme constitué à ez fin, un conseil supérieur ' exempt do [u- picion. is» En France, un essai a été fait ls- cette voie, à. l'occasion de la répar Ie> des dommages do guerre. ,rf> La question des langues doit être lue. Son principe est simple : les Jj® mancs ont r'sisté a toutes les s Mue ,.e do l'ennemi. Souvenez-vous des mani! [*' tjous qui 0nj; constitué l'effondremer l'activisme par les Flamands eux-raê lté J10 P011'" contester les droits des ice Pu^a'li0îl9 flamandes. Le principe est branlable et c'est dans ses applica quo 1 attention du gouvernement s'ex ra. Il y a doa points épineux, c'est ] quoi nous devons adopter d'abord points sur lesquels l'accord est déjà asé, réservant pour plus tard les pi discutés. L'oiitUlago du pays, la reconstru en no116 P1VoCCUPent aussi, tant pou: grande quo la petite industrie. Lo g \ le petit Commerce seront invités à" ' apporter leur collaboration. Nous a re 11 noi,s -soucier des dommages de gu eu nous conformant au discours du t qui dit "réparation intégrale et rapi °- nous nous mettror«'i à l'ouvrage tou Js suite. ]\ Déjà le Ministre de la Justice a dé un projet de loi sur les loyers. verroz que c'est à l'union de tous 'a nous demandons la solution des diff -- t's. Dans le domaine de li Justice,] is devons aussi faire une réorganisation dignité de la justice, dont nous a> •s eu la notion pendant l'occupation, p- être fortifiée. <r En ce qui concerne l'extérieur, je être sobre de paroles. Nous réalise] & la bien du pays par l'accord coi i- avec les pays alliés ou les neutres;i nous devons vous .demander crédit. -5 L'armée restera sur pied de gu s- jusqu'à la paix, mais nous allège] la autant que possible les charges de e, braves soldats. Des clauses sont libérées, d autres le seront succea? ment. 3. -Vous mettons à l'étude les moyens permettre à ceux qui ont intcrroi c leurs étudc3 de les reprendre sans d . vantage. jt Las prisonniers internés en Hollaa > sont dans une situation morale péni t, noi„ls hâtons leur rapatriement. Nos efforts tendront à rétablir d genco le trafic malritimo d'Anvers. En matière administrative, le Gou' ^ r.ement veut assurer à l'administration moyens de prondro la part qui lui i_ tombera dans la restauration nation îsous comptons sur le travail de t pour collaborer à l'œuvre de restai lion de la Belgique sur laquelle les y du monde entier sont fixés. (Appl. 3 divars bancs.) i L'adresse au Roi r M. WOESTE. —. Le discours du 1 est oxceptionnel. Il comprend plusic 3 parties. Dans l'une, il demande au p de rendre hommage à l'armée. La Oh " bre n'est na-s d.ans les conditions 0 * naires d'une Chambre répondant à discours du trône. Pour éviter de long discussions en commission, je proposi ■ charger les bureaux du Sénat et de ■ Chambre d'exprimer au Roi leur dév } mont et leur gratitudc.de rendre hornm à l'armée, et d'exprimer la reconnalss —, ce du pays à tous ceux qui y ont di Autrement, nous risquons de tomber d dos débats qui ne répondraient pas vues du discours du Trûuo etdo la claration du gouvernement. pyj M. LEMONNIER. —. Cette proposi' Kjg est,insolite. Il convient quo la Cham' selon la tradition, réponde au disco du Trône. Nous sommes décidés à : courcir tout débat. (Très bienàgaucl M. le PRESIDENT. —. La Commis; est réglementaire. 11 faudrait, pour déroger l'unanimité de la Chambre. (N Non ! à gauche.) Je propose de d •ésul- Sucr le bureau pour s'entendre avec groupes de façon à composer une c Ici en- mission composée de 4 catholiques, 2 liam- béraux et 2 socialistes. (.Adhésions.) tants Motion d'ordre ■n'f M. MEOHELYNCK propose demodi 1 1, le règlement do façon à hâtex lo tra - - des commissions parlementaires, 'il:: M. PlHMEZ déposo sur lo bureau îndes Pétition do la Ligue des clauses mo; 1'n>u- nes- { la. M. EOSSEEiUff, demande que ion motte aux députés la collection des nrnm- r&tfe-lois parus au Hàvrc. [cino M. Ic PRESIDENT. — Les mest ont été prises dans ce but. _ , La, séance est levée à 5 3ï. lo. 't ii la La s-anco IM1001101110 aura licu a ' méA- «""O- . . . PAGES VECUES omité y] 60Uf. Les contrastes oarmi En fin do copipie, si nos ceux gînes so confocdaâent authentio , '' G';'" ment avec ceiles des Allemands, i aurions nous pas gardé au moins .° (ijf_ vague soupçon do ressemblance p nçant sique ? Et n'est-eo pas précisé™ îs i<5- lo contraiio qui est vrai ? Evid C'est mont, il y a entro eux et nous s r°- dissemblance à ce point compl&te ; fluc caractôristiquo que le donner do 're ?l ga-sTochos, un peu habilué i vc P1 bonder dans nos rues, n'aura jan utenu lo fla,ir en défaut au point de no ii,r. distinguer immôdiaXement dos ] essier mands du terroir les "Deutse" q isoire dévisage au long do ses courses. Les deux types se différencient ,.ma" tout sans se confondre en rien. ES? Flamand, figure ouverte, joviale,f vent hante on couleur, s'exprime brement et goguenarde sur tout a un franc-parler qui, exaspéré paT M"-Uo contradiction de mauvaise foi, aisément à la verve brutale. L'i* mand, généralement renfrogné, tei de la grossier quand il devient exubér )liani- plat quand il so sent lo plus s- î1 ble, réalise dans l'ensemble 2SP''~ ses allures une sorte de fourbi automatique, prétentieuse et péda îent passée à l'état de caractéristique itions tionale. Ainsi, quand von Bethma pas Hollweg revendique vis-à-vis de j di<v Belgique, a"ux applaudissements j ora son parlemont, des garanties qui y®' [0 pécheront désormais les Belges de l'oga- nouvdler contre l'Aliemagno le aerre. Agressions de 1914, il est antom nos queiment fourbe devant l'univers s lo tier ; son parlemont est fourbe £ occu- iui ; la presse et la foule allemai •!° do sont fourbes avec leur pai-lemein fi1.'?,8 avec lo chancelier ; mais ils £ ssible l c ^ ' L çgi tous fourbes sans encore s en ape voir. Tout sophisme utilisé par >ns à pour _ la sainte Allemagne, là s< r cn- nation qui puisse encoro intéres 10 lo le bon Dien, leur paraît un ai pe'a ment transcendant, honnête, im :°lgos tructible. ' Ils ont lo physique de cette me: ispec- tandjs quo nous no portons j î-£tre d® semblable, ni au fond do ne fora» mêmes ni t\ notro surface. Et cha bien devino l'opinion définitive que g rd est dent les Belges, dans nos neuf i ;ultes vinces, de cette fameuse faune n kppel [aire et civile allemande, poui' l'a% aussi vu0 Wgljîtenant longuement so dé cn_ ner autour d'eux : impudente et mpo- pocrito à la foi3, toujours en qi çré- do mauvais coups et do rapines l ou- gros ct on détail, érigeant le vol i d'in- hauteur d'une institution d'impéi dau" Usine raffiné où tout lo inonde op r^es avec mêmo sans-gêne en faveur j la même cause, depuis le gouverw j ma- général imposant des contributions enis, guerre de centaines de millions j cetto qu'au simple soudard volant des p sus- les ou des lapins et réquisition]! les villageois isolés do cinq ou ftion mar'is' paiement comptant ! Ajou à ces jolies actions individuelles t< riso. les AMBTEN, ZENTRALEN et VI Fia- WALTUNGEN connus, où une m tions U'aigreîi'ns, dont un grand noml esta- appartenant à ce que l'on appelle ' do core lo meilleur monde financier ïncSi commercial d'outre-Rhin, se con crent à contrôler et à spolier nos é lion"3 bldssements financiers, commercia î,rce. et industriels, vider nos entrep tour- publics et magasins particuliers, les subtiliser, on vue d'uno revente p réa- fitablo aux industriels et consomn »ints teurs allemands, tout ce qu'ils tr< vent t\ portéo de leurs mains ra] ; ces, eroûhues et experles ! raT1(j Ah oui, nous nous vanterons nous éormais de bien la connaître,en IJ vons gique, la grande et inimitable Al erre magne ! Nous y avons mis le pr rônc Mais s'il a fallu l'effroyable draj t °dè 'lont ce pays a subi les affres pa fournir aux, traîtres l'occasion posé proclamer les lions qui les attacha 'ous à nos cambrioleurs et bourreaux, quo drame aura suffi également à ercu.-ieul- entre la masse du peuple flamand îous np,3 suppôts de l'Allemagne du vir !0a tième siècle, un abîme d'horreur doit d'exécration qui no se comblera pl jamais. dois II fallait l'aberration monstrucu jns qui possède la caste- infime d Flamboches ci obscurcit chez ci ; 1:' touto notion d'honneur et do cla 3rro voyance, pour le3 jeter dans les br >ono de leurs soi-disant cogermains à l'hit nos ro historique même où ceux-ci s'a léjà réolent devant nous et devant lo me lve* de de tous les opprobres qui, depi lo cambriolage do notre pays, sal n_u sent à tout jamais le nom alleman 5sa- Mais finies maintenant pour toujou les odes au pangermanismo et 1 ide; fades chansons dédiées t\ une Ge jle; manie conventionnollo et chimér'iq •ur_ par dôs rêveurs déséquilibrés, devorn ouvortement les complices de l'offro ,.pr. ablo fourmilière do coquins que s'e les dévoilée ici journellement l'AUejn in- gno. La vérité qui demeure, c'est qi Jle- nous avons vu les activistes i i°ra°- Pr°sterner à plat ventre non deva eux 1Q°i I110 ce soit de germain mais d sur vant la cultnro ALLEMANDE, morale ALLEMANDE ou plus exa tement lo glaive ALLEMAND et E . gredineirio ALLEMANDE. Ils dt !Urs vent uniquement à la protectù ays ouverte des baïonnettes. ALLEMA: am- DES d'avoir pu étaler impunéme rdi- leur infâme servage en face de l'i un dignation exaspérée de leurs propr J1®8 compatriotes. ' j® Il n'est pas d'ignominie compar où. blo à la leur, ijf Un Occupé L'ACTUALITE ans d? LES RESPONSABILITES Dès lo lendomaln do la révolution al lon mande, il fat quostion do fouiller les ,re' chives diplomaiiques et do publier les ( ^ euments susceptibles d'établir les respon 1C \ bilités touchant l'origine de la guerro. ;ion m^me tomps un gi-oupe socialiste émii y vccu de traduire, devant la justice, on! homimes d'Etat allemands cons.idic êié- comme ayant rniené la guerre ou av lc3 contribué à la prolonger inutilement et cm- rilleusement-. li- Quelques semaines se sont à peine éc ltes ct déjà lo gouvernement bavaT livre à la publicité d'intéressants do monta relatifs à la question palpita fier des responsabilités engagées dans la t vail gédio terrible et courte desi derniers jo" do juillet 1914, question au sujet de U11C quefllo on discuter^ longtemps encore, m reu" qui s'élucide do raçon do plus en p défavorable pour les puissances central re* Les révélations, bavaroises, à vrai d' ar" ne nous apprennent rien do bien n< Elles sont cependant do naturo à c ire^ firmer l'impression quo donnent les euments publics à Londres depuis lo c< • ^ moncemcnfc des hostilités, les r'^vélati-do Takc Jonescu-, du prince Lichriows du «marquis Garrini, pour no point p le? de celles do l'auteur, à présent c nu, do l'ouvrage "J'accuse" et enfin ^ la lettre écrite, peu de jours avant imort, par M. lîallin. Lc3 faits suivants sont îi noter j 1. Ni la France, ni l'Angleterre ne s geaiont à provoquer uno guerre ni à pr )TÎ- ter de l'occasion pour cn provoquer u ue- Preuve : elles n'étaient point prêtes. L'eil A. O. Meycr, en parlant do cette dorai un puissance, clé;laro qu'il n'est pas dém hv- tiv^ clu0 ''Angleterre ait été cause de ^ " guerre. M. K. ITelferîch range cette pi ^ sanco simplement au rang, des compli em" do la Russie. uno , La Russie clicrcliait-elle la guerre ? et chose n'est pas démontrée. Quoi qu'il noa soit, elle no pouvait rien faire seule.. ,ga- autres puissances do la Triple Entente Lais' on' donnj i°x-r appui, mais co fut à suite d'un traité existant (Franco) ou l pi1 au nom do considérations qui s'expliqr , " autrement quo par l'hypothèse d'un p u lA préconçu et dirigé contre la Triplice contro l'Allemagne. en II synbïo à un observateur vivant Le Berlin, écrirait lo haron Beyens, minii ou- do Belgique à Berlin, le 24 avril lî ]i_ quo les l'.enfl do l'Entente cordiale se e vec rluo^<luo P0U détendus, que la pointe uno cc^° armo défonsive n'est plus exclus: mont dirige o eontr.3 l'Allemagno con Ya ollo lo fut du temps du Roi Edouard "°" que la Triple Entente est devenue pli •ne, uu concert qu'une Union . de Puis&am mt, agissant ensemble dans certaines questi fai- déterminées pour la poursuite d'inté: do communs." Co texte se passe de comar "trio Mûre®* 3. L'Autriche-'Hongrb a; rendu toute ' iervention impossible et bouleversé les na" prita par sa précipitation. Elle de nn" prévoir la guerre avec la Serbie — la elio ne la souhaitait pas — et ne de de' pas s etonnor do l'entrée en Bqèaio do cm- Russie. Puisqu'ello cherchait à écr£ re- lm peuple et à obtenir l'hégémonie U1-g kanique, ces considérations ne port pas do leur polos, quand on invoque cn_ sentiment d'indignation provoqué par 1 sassinat des archiducs mis, à tort oi ,v*ec raison, cn corrélation avec des plans LdeS mégalomanie serbe. L'Autriche-Hon^ ■ et chorohait-olle à pv>v"oquer une guerro ci ont pcenne '? Noua n'en avons point la prei PC.©- Maïs ello a contribué i\ la rendre in 3UX table. Ello so sentait d'ailleurs forte •Tjl© ' aPPUi de son alliée dans son action c ger tre la Serbie. L'Autricho a toujours refusé do rec p " naître uni caractère curop''cn au coi ies" austro-serbe. Enfin l'intervention — m< injustifiée, par hypothèse, de la Rus ita- devait la faire réfléchir; il y allait ■ion la paix de l'Europe. Ello a lancé à 1 lis- grade un ultimatum aux conditions sci 3im mont inaccoptables^ avec un délai rend ar- impossible l'intervention des puissau j neutres : cela seul était un crime do 1( ..." humanité. l . Mais lo gouvernement aus'tro-liong^ 01r n3 fut pas l'unique coupable : nous c ne- minerons demain lo rôle do l'Allerrap hy- ' Le retour de nos prisonniers de Ln vertu do l'armistice, le3 prisonni jjg. militaires doivent ètro mis en liberté ou rapaî/riés immédiatement ; les civils , déans les quinze jours, "dans des c ditions do détails t\ régler." ^ Ces "détails" sont cn voie d'examen ■®z la part dos délégués des Puissances »u.s liées, on co moment réunis à Spa, a ÎR- les délégués de l'ennemi. iée La Belgique est représentée à cetto c )ro féronce par Je général Delobbo, sous-c 3n do l'état-major général do l'année et " . Victor Yseux, secrétaire de l'Œuvre < prisonniers do guerre, constituée au I 3a~ vro, par arrêté royal, en 1916, et p ta" céo sous la présidence do M. Coorenu ux Les représentations décisives du ma jts chai Foch au gouvernement allemand, à sujet de la façon dont 3'opérait lo retc !»o- des prisonniers abandonnés sans vivr la- e': e^l'o^s do fournir à pied d'int:rmi: )U_ bles étapes, ont porté leurs fruits. Les familles do nos prisonniers pi vent donc être rassurées. Lcs libé: sont amenés maintenant cn chemin do de jusqu'on Belgique. Doux mille d'en el- eux viennent d'arriver dans ce3 con lo lions.- En attendant qu'ils puissent in lx. 'rer dans leurs foyers, ils reçoivent. < uc populations de Verviers et de Liéj lir l'accueil lo plus hospitalier. dp T ' ± * a ^ L agence belge de renseignements pc lnt lc3 prisonniers de guerre transmet ce communiqué suivant : :er Lo rapatriement de& prisonniers et Suerro belges ct alliés s'organise on g. moment. ej. Celui de3 internés on Hollande est < " cidé ; on cemmencera par ceux qui se restés au camp do Ilardcrwyck — 8.C onviron. se D'après les renseignements officiels c es nous ont été Fournis par les autori! ix militaires belges les dispositions suive ir- les vionnont d'ôlro prises cn co qui c( as cerne les prisonniers do guerre belges u_ alliés, ai'nsi quo pour les internés u Hollande arrivés en Belgique. Les prisonniers et les internés doive ■?" se présenter à Bruxelles à la casorne 1er régiment des guidés ; à Lierre, ie- l'école adoptée, avenue du Chemin de f< d. ou à Louvain, à l'écolo communale, 5 rs G, rue de3 Chevaliers, d'où ils sero es dirigés, savoir : r_ Les Belges, sur lo camp do concenti lion à Fumes, 0. I. A. M. (Centre i striiclion anciens militaires" ; 16 Les Français (y compris les civil* y- sur Ingolmunster ou Mecrbeke (Ninovo St Les Anglais sur Calais, où ils s'adrt a- seront à la R. T. 0. qui les enverra 10 l'A P. M. (Assistent Proyost Marshal ;e Les Portugais sur la base anglaise Calais ; e Les Américains, sur Saleux (Somme' . Les Italiens sur Ambérieux (Ain) et 1 Russes ,sur la base russo à I.av c" (Mayenno). lu II est à présumer quo d'autres liei •i- do concentration plus rapprochés do not in frontière do lJEst seront encore flésign vj. sous peu. 1^ Comité : National nous a fait savo n_ d'autre part que les prisonniers de guer et les internés IToérôs de passage en te ritoire belge y recevreut par bs soins a Comités locaux, dos repas gratuits seront, do façon générale, traites comt los évacuée qiù.0111 travcrs0 rocoalœ<) lo pays, I Notre marine et nos por le- Anvers base navale Nous apprenons do bonne source ■ ^°" tous les Anversois s'on réjouiront qu'Anvers deviendra probablement peu la principale base navale pour l^e transports do notro armée et le raviU . nient du pays. :trs Jusqu'ici cetto base principale était -)1.r blie à Calais. Une autre base se^ tr ?c" au Havre. Cette dernière ne peut-être primée parce qu'il y existe cncori grands établissements, tels que, ne °^s ment, la direction des établissements tillerie, qui ne peuvent ôlre déplacés Qte stantanément. Rien do s'oppose, par ra" tre, à. ce que la base de Calais, qui lrs placée sous la direction du commar la" d'Orjo do Marohoveletle, soit trans ais sans plus attendre à Anvers.. Et lus croyons savoir quo cette décision est es* prise. rc' Une expérience décisive pourra être sous peu qui démontrera si réelle on" notre port est on état de recevoir ^°" honneur : Lo ss. anglais "Ocôana", ,m" portant d'Amérique du ravitaillement )I1S la Belgique, est en route et arrivera Or, bablement dans la Mlanchc d'ici 4 < ar- jours. Il jauge lO,COO tonnes. Les on' dnges opérés dans l'Escaut démont de assure-t-on, que le fleuve est a sa si blo i\ uni bâtiment de cet importai l' "Océana" parvient à entrer à An la partie est gagnée et notre port, on- certain, ne tardera plus à remplacer )fi-- lais pour nos arrivages. Nous ne doi ne. pas cpic l'expérience sera tontéc et se M. vera concluante. Ainsi saura-t-01 ère l'étrangor quo lo port d'Anvers n'a on- sensiblement souffort ct est encore .la pour un avenir, prospère. Nos marins militaires Les marins militarisés destinés à La partie do la flotte belge dont novs en lions dang notro récent article, sont j03 au nombre de 1S5. ^ La réfection des ports belges ien Une commission interalliée s'est c< ent tuéo en vue do lia ter la r élection lan Ports belges. Il no faut pas la confc C11 avec la commission interalliée que pr l'amiral anglais Koyès, ct qui a poii à do fairo observer sur mer les condi 5tro de l'armistice. 14 La commission dont nous parloi ont adopté, en 1917, les plans élaborés ^ 1916, par lo colonel belge Cornollit ve- vuo de " la défense de la côte belge ano réfection clos ports " ot a, au cours et diverses séances,, décidé la part qu comberait h chaque allié dans cette 0 ■es restauration. ' ng Le3 Anglais so sont gracieusemciU gés do la plus grande partie du tr; 0û. tout en reconnaissant, hâtons-nous < dire, l'absolue souveraineté belge. Francç aussi interviendra. Ainsi, au ce. de la" paix, nos alliés travailleroi .a^t maintenir on Belgique la grando sy ' 8i thio qu'ils se sont acquisc, au débu la guerro, en se faisant l s déîenseu la notro neutralité. ser Une personnalité qu'il faut connaître le Nous parlons plus haut du colonol 'as. nellie. C'est uno personnalité qu'il à connaître. ' (]0 Le commandant des services mari rrïo militaires et des dépôts d'équipages, ir0. arrivé hier Anvers. • venant d'Os ve où il dirige la réfection de cotte bas no restera quo quelques jours choî : jo en vue de se rendre compte de la : 0n. dont fonctionnent ici les services1 du mais nous espérons qu'il ne tardera on- ^ y revenir définitivement, [lit Nous avons eu lc plaisir d'être reç |mo lui et do saluer en lui, non seulf sic un homiro charmant, mais un de ceu de ont contribué énergiquemont à cleve tel. renom do la Belgique au dehors. I^o colonel Cornellie, organisateur d ant basai navales à l'étranger, est un lie cfcs d'action et d'initiative, et' il nous a ,se. " L'avenir de notro petit pays est do promesses. L'étranger, a appr: ois nous connaître çt à apprécier ce que xa. savons faire dans le domaine loch: ne comme dans lo domaine militaire.Le- ges du pays occupé seront surpris ' qu'ils connaîtront réellement la haut< — nion quo no3 allies ont de nous." Mais lo colonel Cornellio est aussi homme de exur, et il nous a dit : — Pondant quo nous travaillions a hors à fairo la Belgique grando et pùre, savez-vous à qui nous ponsioi plus et chaque jour ? C'était j\ nos ers patriotes du pays occupé. Le souci et stant que nous avions d'eux, de en- privations, do leur endurance, eo tr on- sait constamment dans nos conversatii Voilà des paroles qui nous console de bien des souffrances ! al- Nautîqi ''e0 on- r t L'AGEE BELGE k i8 leS r\s^s^s\s* lCx- Un discours du Roi la- ixi C'est hier matin que lo Roi a fa ré- Mons, à la tête d'uno de nos divis: au son entrée triomphale. ur Le Roi et son arméo ont passé à os vers les rues au milieu des ovation ia! thousiiastes, interminables, des <vcjcl; tions sans fin d'une foule en délire.! )U. à l'Hôtel de Ville, il y a été harai ■és Par ^es autorités, auxquelles il a ré "or du en ces termes ; ùi. Jo sais, messieurs, combien la pr( ;n. co do Hainaut a- souffert. Tous les n [cg do la guerre so sont appesantis sur régions. Il semble que la colère de ' ' neimi so soit acl'iarnée -sur vos. usi source do forco ct do richesse pour ur Belgique elniiùTC. Vos belles commu le jadis si prospères, sont aujourd'hui : nes ct inactives, la plupart de leuri do bitants réduits à la misère, co Nous sommes entrés dans celte gu pour l'honneur de nos engagement lé- nous avons accepté sans hésiter les »ni séquences les plus désastreuses d'uc/Ê 90 te où so jouait lo sort do la liberté monde. En complèlo unanimité, avec ui résolution farouche, les Belges fi és faco pendant cinquante-deux mois à n- tes leja violences do l'envahisseur. in. montrèrent une endurance, un cour et un patriotisme q'ui nous ont valu do mi ration do l'univers. Lo sort eles armes vous a récom ut sés. La victoire décisive a pleinei du justifié la foi airdente que vous n'j ^ cessé d'avoir dans le triomphe du d ■r, A cetto couvre do libération, vous et vez êtro très fiers d'avoir apporté v nt largo part. Votre attitudo — l'ait! de3 Belges sous la domination aller a- do — a soutenu lo moral de nos n- dats et a témoigné, d'une façon écla te, de la justice do la cause do l'Ente i) Il faut maintenant relever lo pays 1 ; ses ruines. Nous devons envisager ■s- venir avec confiance. Car les Belges à toutes les époques, ont su élever 1 ; énergie à la hauteur des circonstai à les plus critiques. Nous pouvons cc ter, pour la reconstruction du pays, ; ces deux facteurs essentiels : l'appui 3S nos puissants alliés, les réparations al nous sont dues par l'ennemi. Ces d, facteurs si importants nous sont ac< ix par la victoire et par les éminents ro vices que 4a Belgique a rendus à la ci ;s do la civilisation. Et maintenant je vous dis : " Resl ir unis dans l'œuvro do la paix cou rc nous avons été unis au milieu des épj r. vos de la guerre." 3S Quant à moi, jo vous promets mon < et cours lo plus dévôué : toutes ntes foi ie resteront toujours au service de lapât 3t do sa prospérité, de ses intérêts mor. et matériels. V A LA BANQUE NATIONAL ts La rentrée des marks et des cuti monnaies n'ayant pas cours légî — et Nous avons pris, à la meillouro so — co, des renseignements sur la mani 30U5 dont la Banque Nationale compte rétal les la circulation monétaire normale dans Lille- pays. Lo remplacement des marks et aut éta- monnaies de guerre so fora en trois mvo tes : déclaration, dépôt, conversion. sUp- DECLARATION. —- D'ici peu, — j J0- la Banque Nationale insiste auprès tam- autorités compétentes pour epic co ' l'ar- lc plus tôt possible, afin d'enraver la s jn_ culation effrénée qui cherche a se l ccm duire en ce moment —» lo public s invité par un avis à faire par écrit déclaration do tout co qu'il possède fait de marks (billots ou argent) et ^niiR monnaies quelconques n'ayant pas co légal en Belgique, c'est-à-dire : billet: la Société Générale, coupures émises . . les communes, monnaie divisionnaire ? leanande, et monnaie de zinc. ment DEPOT-, —» Aussitôt après la déelt cet tion, la Banque Nationale détermin aPJ une date, à partir de laquelle les s pour mes déclarées devront être déposées. . pro- agents de change et .établissements de 1 m 5 dit auront, pour effectuer ce <lépôt, son- délai do trois jours. Quant aux part rent, Hors, dos instructions spéciales sci cces- données ultérieurement. 11 est dès à, ] ;e. Si sent décidé que toutes les sommes n'e: ^rcrs, dant pas 500 fr. seront échangées di c'est tement au moment du dépôt sur la I: Ca- do 1 fr. 25 par mark. lions Tout déposant se présentant au gui< trou- devra fournir la preuve de son ider l à ct des indications sur la provenance, point somm.s qu il dépose. Celte mesure a p prêt but d'enrayer 1 introduction en Belgi de marks importés de la Hollande oî sont tombés à environ 65 centimes. Si la provenance est reconnue frai faire leuse, les marks seront impitoyablen par- saisis et leurs détenteurs poursuivis < déjà formément eux loi3 et arrêtés cn vigui Ces arrêtés réservent au gouvernen " lc droit de perquisition jusque dans ' livres des déposants et on 11e cache msti- que touto une armée de fonctionna: ëles sera préposée à ces recherches. On indre par là que les spéculateurs qui aui éside en dépit de la surveillance do la froi rbut re, réussi à introduire dans le pays tions quantités de numéraire, n'ont pas ent accompli la plus difficile partie de 1 1S a spéculation frauduleuse. dès Dès à présent, du reste, pour facil 0TI les recherches ultérieures sur la piv e{. ja nance des marks, toutes les Banques été invitées à tenir une comptabilité i in- oi&ie et complète do tout co qui est ir ,..v _ et billet de la S. G. CONVERSION. — Par quoi les s 1 mes déclarées ct déposées —. supériei a l* à 500 fr*'~ seront-elles remplacées c: |V 1i' les mains des possesseurs? T 0 Ici le choix est ouvert au public ei .. L deux solutions. 11 neut, d'une part, a . tevr les nouveaux bons du Trésor,qui " ront émis par lo gouvernement à Tint mP?" de 5 % et à l'échéance de 3 ans.Ces 1> ' ainsi quo cela a été annoncé déjà, pi rs de ront 6trc payés pour les 3/1 lement en marks à 1 fr. 25, et pour 1/4 restant en billets de la S. G. 01 coupons échus, de la Dette belge et bons ,du Trésor. Mais il est prob Cor- que la Banque Nationale trouvera faut combinaison pour permettre quand m la souscription aux personnes qui n timeâ raient pas en leur possession assez cs\ billets belges ct de coupons pourparf :ondo lo 1/4 dont quostion ci-dessus, 'o. il Ajoutons que sur les nouveaux bon; lous Trésor la Banque pourra consentir acon avances. port- Quid, maintenant, pour les détentt pas i^rks 11e désirant pas achc'.er bons du Trésor? C'est ici la seco 1 r»ar solution que le public peut choisir, nient Ce cas» le déposant recevra une décl; lion de dépôt, et ie payement,sur la 1 r Vp de 1 fr. 25 par mark, sera liquidé au ct à mesure des rentrées du gouvernent. Le gouvernement se rése 2 nos de proportionner les versements : cessifs aux besoins du déposar. %.: ainsi un industriel ayant bcscin ple<n tout son capital pour restaurer ou me 3 a en marche ses établissements,pourra é-< nous iuellement recevoir lc tout en une f îique par contre un petit particulier vivant Bel- destement, au jour le jour, recevra lors- 4 pou les remboursements. opl~ La vignette des billets de bam un Sont et resteront valables les billet la Banque Nationale des types cn cc u de- avant ïn guerre, et ceux émis en 1 pros- portant le portrait de Léopold ï. ;s i0 De plus de nouveaux types de bil com- 0I1t ét3 imprimés au Havre, et nous con- larderons pas à les voir apparaître. leurs Le service des accréditifs allRis; Le service des accréditifs est rét )rt ' dans* le pays entier. 11 est donc poss d'envoyer de l'argent par ce moyen d toutes les villes du pays où existe •sô succursale de la Banque Nationale. — Un appel aux vrais patriotes Le Gouvernement ct la Banque Ns nale ont, comme on peut le Jire ci-< sus, pris toutes les mesures pour que < ' cun reçoive son dû ct que les fraude soient frustrés du fruit de leur tr clandestin. t, à Tous les vrais patriotes ont de 1 ons, côté pour devoir de faciliter dans la sure de leurs moyens la tâche de la E tra- que 'Nationale, qui a en vue avant 3 en- de rétablir le plus rapidement poasi una- pour le bien du pays, une circulalioi .leçu dueiairo normale. igué Notre portefeuille étranger a été pon- grande partie liquidé durant la guo pour subvenir aux importantes déper nécessitées par les circonstances. ,vin- C'est par le concours de tous que laux collsolidera le crédit de notre natioi vos l'étranger. P C'est le moment de faire réapparaîtr " de remettre en circulation les pièces < ct d'argent, les billets belges, le rue que chacun cachait avec un soin jal J® ' durant l'occupation. II n'y a plus m; _tenant aucune raison de détenir ces 1 leurs d'une façon improductive ct inut erro Le Col"'eul ECHOS ren6 Proqramme de /a lournea : tou- Ils FETES ET CONFERENCES age, Concerts. — A 7 heures, récital litléra ■ atl- musical, au Cercle royal, artistique, li raire et scientifique, rue Arenberg. rent EXPOSITIONS ivcz Salle Wynen. — La maquette du mo roi t. ment de la Paix. , de- " * otre A propos du foppel dos classes ;udo Un "exempté" de 1911 nous écrit : îan- 11 Si la .guerre avait éclaté lc 4 oclo sol- au lieu du 4 août 1.914, il est évident 1 tan- tous les désignés pour le service n nie. taire de la levée de 1914, seraient l de sous les drapeaux, et que ceux qui l'a- raient bénéficiés d'une exemption défii à ve do par la loi cn vigueur à la el leur du 1er octobre 1914, seraient aujourd' ices dans la même situaïion que leurs con: mp- res de 1913. sur " .T'en conclus donc : en 1911, dans do provinces où la levée des miliciens,a qui se faire régulièrement, les hommes eux cette même classe exemptés définiti [uis ment, d'après la loi existante à cette é ser- que, doivent être traités comme Ici uao semblables de la classe de 1913." Nous répondons, A cette lettre comm Olîf? toutes celles qui nous parviennent à 11MO sujet : Attendons patiemment les lois eu- décisions do l'autorité Qui ne tar< ront pas & intervenir. ces Passeports pour la Hollande rie, Depuis hier le bureau dos pa.9s3opoi lux pour la Hollande est établi au Palais Justice, Chambre n. 103? C A la gare du Sud L'armée et lo personnel des chemins da fer continuent à mettre tout en ordre eû ©S vue de l'évacuation des nombreux wai. l1 gons do marchandises et de munitions quo les Allemands ont abandonnés à la garo du Sud. « Ces chargements seront sous peu dirigés vers un point de la ^ Flandre Orientale, que nous jugeons pluâ S prudent de ne pas désigner pour lo mo» Je ment. L/arrivée des trains do ravitaillement res pour la 2 D. A, continue à se faire ac" gulièrement à la gare du Sud. et 1/V/VN/V ies La culture do nos soldats soit La vio rude du guerrier on campagne pé- qui se perpétua pendant plus de quatre ro- années consécutives dans le bourbier des era tranchées, fit naître bien de fois l'opi- la nion que nos soldats ne seraient plus si en familiarisés qu'antérieurement avec nos do mœurs citadines. Et certains so figuraient urs voir no3 braves rentrer _ cn leurs foyers ; do avec la mine rébarbative, 1c caractère par aigri, emporté, des mœurs sauvages, al- 'Or, c'est tout le contraire, qui so pro« duit. ira- Jamais le contact avec nos officiers e\ era nos soldats no fut, pour l'élément civil, 3m- aussi agréable qu'à présent; jamais los -<es relations ne furent plus cordiales, et do ïré- la part des militaires l'accueil plus frano un et plus aimable. eu- Ce n'est pas seulement l'uniforme do ont notre arméo qui a changé.c'est son ûtoe. >ré- Tous ceux qui ont approché d'elle depuis :cé- ces quinze jours en apporteront l'unani- :oc- me témoignage. ase Le ravitaillement :hct La réouverture du port d'Anvers amé- ilité liorera notablement la situation en ce qui des concerne le ravitaillement, lequel eo fait our actuellement par Dunkerque. que Hn ce qui concerne la répartition dans l ils le pays des vivres arrivés de l'étranger, le manque de moyens de transport sera, du- autant que possible, compensé par la ient ^ise à la disposition du Comité Natio- 1011- nal d'automobiles militaires; de plus, lea !ur- transports, affectés au ravitaillement pour- tent ront emprunter les voies des chemins do les fer militaires. pas rcs La levée des classes roit Le département de la guerre a décidé ont d'accorder un congé de plusieurs mois Lliè- aux jeunes gens faits prisonniers par les des Allemands ct qui, rentrant d'Allemagne, :ore tombent sous l'application de l'appel dea eu.r classes. Avant d'aller à la caserne, il leur faut iter le temps de réparer leurs forces. C'est >ve- ce qu'a très bien compris M. bonis ont Franck, qui assume la cliargo do rainis- spé- tre de la guerre, cn attendant que^ M. ark Ma s s on prenne possession de son cabinet. om- los trains pour réfugiés -3;c3 Un train particulier a quitté la ga.rc ltro du Nord, à Bruxelles, mercredi, à 11 h. 10, emmenant des réfugiés belges ct fran-5Qis ^ Ostende. 11 emportait également îhe* une centaine de volontaires, parmi les-s^' quels des miliciens d'une vingtaine d'an-nées pour la plupart et quelques anciens )ns' élèves de l'Ecole des Pupilles. )ur" On va organiser d'autres trains pour réfugiés. 1 en Bruxelles-Paris âes un confrère bruxellois annonce que lo° tblc foains Bruxelles-Paris commenceront à une rouior le • 1er décembre, mais no seront pmo accessibles qu'aux voyageurs munis d'uno a^" autorisation spéciale. ?%ire 5 q ranimes co beurre rdu Nous nous .sommes beaucoup plaints do des l'infinitésimale fraction de beurre qui nous était octroyée —• Germania rognan-■urs te — Par l2 comité établi à cette fin. le3 Un anversois, retour de Hollande,nous r>d ) I montre les bons de beurre et de pain En dont il est fait usage dans les restau-!ra. rants de ce pays. Les petits bons dç nos !aso comit.'s sont des papiers d'affiches à côté fur de ces infiniment petits, dont la dimen-•ne. sion est inférieuro A un centimètre carré. rvc Sur l'un on lit "Brood, 50 gr.",e-tsur ;uc. un autro "Boter, 5 gr.", C'est la ration j ; d'un déjeuner de restaurant chez nos à'c voisins du nord ! Lo malheureux pos-ttfe sesseur d'un appétit excédant ces limites ■Clv restreintes doit, après avoir avalé ses 55 jjg. grammes, quitter si place, aller respirer mo- une seconde l'air du dehors, et revenir pou comme s'il était un nouveau consomma-leur; alors soulemcnt, s'il a pris la précaution de se munir d'une seconde pairo de * bons", le garçcn consentira à lui ap-5 de porter encore une tartine. urs Et il paraît que cet cxomple est carac-914 téristlque de tout le ravitaillement chez nos voisins. Lcs pauvres !... ne Une grosse pièce Le grand canon avec lequel les Allemands bombardèrent Dunkere-ue se trouve ... à Oouckelaere. Les autorités do l'endroit songent à le garder, à l'entourer d'uno lDlc clelure et à ne lo laisser voir quo ans moyennant financée. unc Le gouvernement Ivelgc voudrait en fairo cadeau à la ville de Dunkerquc. Quoi qu'il cn soit, il ne fera plus peur, lo U "lcolossal" engin ! Les enfants iront jouer 1 s sur son affût ct les bourgeois.au cours de leurs promenades, s'en moqueront ' „ tout à leur aise ! 'f® Un détail intéressant sur ce canon. Un artilleur belge était sans ccss* chargé de lo tenir en observation, me Quand nn coup partait, ct quo l'artil-a ' leur voyait Ja lumière, il appuyait sur uu j bouton qui, par uno communication élec-I, trique établie entre son poste et Dunker-que faisait retentir un signal dans la ville. Les habitants étaient prévenus, et pon* dar.t que le projectile accomplissait le tra-s ' jet du canon à Dunkerque, ils avaient lo temps de se retirer.dans les abris. sn Ceci donne une idée de la distance quo L ^ franchissait le projectile. e ct Enlèvement de marchandises ['ct aiix hassin3 *el. Le Bourgmestre d'Anvers fait part )ux qu'il est formellement défendu d'enlever, un- sans autorisation spéciale ct écrite do ya- l'autorité militaire, des marchandises aux i'c. Bassins où de quitter leur périmètre por-i» teur de marchandises. Quiconque recevra uno telle autorisation, devra enlever les marchandises entre 7 heures du matin ct midi ct entre 2 et 4 heures de l'après-midi. En dehors des heures prévues,il est strictement défendu de quitter le périmètre des bassins avec des chariots,autres véhicules où paquets. ■ Nos relations avec le Brésil r®' M. Charles do Baumont, ingénieur de travaux publics, spécialiste en constructions ruiales et agricoles, ainsi qu'en agriculture tropicale, a fondé sous le titre lu- "OrJem ct Progresse", un cercle d'études ayant pour but d'être utile aux Belges et Français désirant se rendre au Brésil en vue d'y faire du commerce, ou d'y organise a une propriété agricole.. Le cercle d'étudo3 s 3 propose de créer ÙVC un syndicat do travaux publics à partiei-i.V.e pation ouvrièro ct un syndicat ng.iTcôle, ms c°™mercial industriel d'exportation. £ vV — $ Intérieur' rè- los Le Sénat pu Lo Sénat est convoqué pour aujour-de d'hui, à deux heures, cn séance publiée- que! •;. _ po- A l'ordre du jour : Vérification dos lrs pouvoirs do IvfM. Behaoghel, Calions, baron Cogels, Cousot, Croquet, comte do c ^ Brouchoveu de Bergeyck, Do Bruyckor, vieoir/to de Gho'Bjjmfc d'ITIscf/Sieni Vaor jiewyek, <lo Mc<v,l i-, I>o Morbd, Dryon. *e" IJahdn», Edmond Or ban do Mm.v. < im-valier Sc^ellckons'. Swinoon. ThlAbétit. Vcrcriiyeso lZdgnr. vicomte Adrien \'i-Inia XIfil : nomination du bureau ; dots claration du gouvornement ; nomination lo de la Commission d'adresse ; nonnnatiofl des Commissions nermanentes.

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This item is a publication of the title La métropole: journal quotidien du matin belonging to the category Katholieke pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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