La métropole: journal quotidien du matin

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31 December 1918
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s.n. 1918, 31 December. La métropole: journal quotidien du matin. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zw18k7657b/
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£0 CËKTïBDBS iüRMAL QUOTIDIEN DU MATH 54, RLE NATIONALE, 54, ANVERS £®£8 -&• Les relations commerciales anglo-belges Itf, le consul general d'Angleterrë a Anvers nous coinni unique que la Legation bri'lflnuiquo vlent de recevoi» - urn télégranune du Foreign Office d'après lequel les restrictions imposêes on GrandeBre-tagne u la fabrication; l'importation et ï'exportation de Ön a tout lieu d'ospérer que le commeroe d'exporliaiion ppurra Wienjtót reprendre sou cours pour autant quo la question du, tonnage le permettra, et saut dans los industries qui out été les plus desorganlsées par suite des besoins do guerro, on e'attond a co que les fabricants bi'llauniques eeront bientöt a nièrao do remplir, pour ninsi dire, toutes les conirnandes qui leur ser ont faltes. Le controle dos prix est mainfónu dans la mesure nécessaire pour stabiliser lo marcué et on ne pout pas prédire en ce moment quand il sera possible delexelacber oompl&teruent. Los matériaiix' qui ne son,t pas entièromeiit dlsoonibÜes on oe moiment comprenüeint leo cables wétalliquejs', ie lil d'acier, lo f er blane, les matériaux de ohemïn de ter et do construction navale. O'autre part les aeroplanes, les objois on bols, pieces mêtalUquos en série, t'acide suUurique, cto. qui out été fabi'tquës en quantités excossives pour les besoïns de la guerre pourront 6tro livrés de suite. —I vwM UACTVALllE LA D1PL0BÏATIE SECRETE La question d.e la diplomatie éeoxèto —■ öondamnéo paf Wijson, dans "sou discours de New-York, du 27 septerobro dernier —- est a l'ordre du jour, Elle a été atfca- quée a Ia öhambre francaise, dans une de sts plus rêcentes eéances. En dépit du mouvement démooratique'et centrifuge qui, depute quelqües années.ca■ ractéi'ise notre époque, la politique extérieure a conserve assez fid'èlement Ie cachet quelle avait sous Chai'les-Quint #et Francois I : tendance a la centoalisa-tion- et au mystère. Ello eet restèe le doraaino en quelque sorto privilegie des chefs d'Eiat, de ïeurs ministres des affaires êtrangèires, servis par une dip1oma tie généralement xecrutée 'dans la clagse oxistocxatique. Le3 parlements peuvent suivxq do loin, voter les credits et entéxinex les traites conclus, a moins que ce nesoient des traites secrets. Les roajoiités et -les niinistèxos - passent, les xote lestent; les présidente do républiques ont ihérité des droits de ceux-ou Ainsi le président de la république francaise est lo représentant general de' la France vis-a-vis dos gouvernemenlsétran-gers>. (loi du 25 _ février 1875, art» 3). H osfc obargé de nêgocier" et de- xattfiex les traites. B en donno oonnadssance aux Oharnbres aussitöt que les imérêts et la süreté de l'Etot le permettent. Les traites do paix, de commerce, les traites qui engagent les finances de l'Etat, ceux qui Gont relaitifs a I'état dos personnes et au droit do propriété dos Francais a^'étranger, no sont définitüs qu'apres avoir été Lvotés par les deux Oharnbres. Nulla occasion, nul échango, nu Ho adjonction de kéiscitoir0--ne psut avoir lieu quss—^ertii-d'une lol. (bi du 16 Juillet 1875, art. 8). •Cette ratification est oxceplionnelle, xemarquent les Pandèctes frangals (verbo Présidentdentde la République, n. 101) . 31 est a remaxquer toutefote, que 'es exceptions sont nombreuses, qu'il est difficile d'indiquer les oas entrant dans 'la xögle générale et ceux formant exception. Il n'en est pas moins vrai que tout traite sera dé&nitif par la ratification prasidentielle, a moins que oe ne soit un traite ayant Ie caractèie de ceux formules pox la disposition prócédonte. Ainsi un traite d'alliance defensive sexait dafinïtif sans l'appxobation des Chanibres. Aux termes de l'axt, 3 de la loi du 2 février 1875, le ■ Président dispose de la force armee. Mais il no peut declarer la guerre pans ressentiment px Salable dea deux Oharnbres (lol du 16 juillet 1875, art. 9). Au fond, cette dernière disposition n'est guèxe olticace. La politique du gouvernement peut êlre do nature, en efEet, a rondro une guerro inevitable. En .pareil cas, l'asïenliraent des Chambres no sera deruandé que poux 'e vote des crédits. En tons cas, la guerre une fote declares, Ie Chef d'Eiat la poussuit de ea aeulo autorité. Il pont d'aulre part, sans 1'assentiraent prêalable des Chambres,soutenir un© guerro qui sorait déclarce a la Franco par une puissance étrangère. Avant la róforme constitutionnelJe d'octobre 191?, l'Empereur d'Allemagne avait le droit de declarer Ia guerro au nora de rEmpiro avee l'aseenlimcnt du Conseil federal. Lo Reichstag ne devait pas être epusulté ; quant aux traites, celui-cd n'jxutervcnait que poux les ratifiei'. Dans ce domain© los pouvoirs du Pccésident des Etate-Unïs, — qui, sans ötro eouverain, posséde en d'autres inati&res plus do pouvoir que la pin part des souverains coüslitutionnele — sont plus limités. XI a !e commandomeiit on chef des forces de terre "et do mor - des EtatsUnia cl_ de la rcïlice des divers Etats quand ello est appelée au service aelifde I'Uuion. Le President recolt les anibassadeurs et au tres minis tres ayaut un caractèro-public. Maïs il a be3o'in de l'avis ctdu consentluient du s'nat -pour la conclusion doa iraités, Ja nominal ion des arnbassadoujs ót au tres ininistres êt consuls'. Lorsqu'il s'agit de la concluMoftdHrntraite, l'approbation du séuat tl e?t valablo qu'oulant qu'ello est dnnm'o a la majorité dos deux tiers de ecs membres. .Lo droit do déclaror la gftcrxe oppaiMïciit au Congres. (Constitution, art J, section VUL par. 2). *** La double tendance dont nous venons do parier* est-elle dans la nature des choses ? Il ser ai t téméraire de répondxe tres ca têgoxiquemont a cette question dans le eens affirmatif. D'autre part, on se tromperait en faisant dépendre la solution uniquement de l'éduoation politique d'un peuplo.CöUo-ci, sans doute.cpns&tue :un facteur dans lo problems de la démocratteation du personnel do radniinistration des affaires étrangorés et de la representation diplomatique — en écartant, bien entendu, rhypotlièsa d'une participation direct© de la masso a la direction de la politique étrangère d'un pays, encore plus impiatL cable que son concours direct au gouvernement intérieur* Mais on ce qui concorne la tendance a Ia pratique de Ia politique extérieure secxète, il y a lieu de tenir compte de la nature des cu-cpustünces, do. rïntérèt de l'Etat, al'ors méme quo la moralitê des traotations seralt hors de question. Preuons Ie cas d'une alliance, memo simpleraent diéfensdve. Pereonne no mettra en douto' la légitiroitó do eon caxactèire secret par rapport a la puissance tierce visie. La „question ne so pose qu'a regard do la nation dont la signature sexait engage© a eon insu.. II n'y auxait aucun inconVönicnt a communiquer lo texts du traite aux membres de la representation' nationale. Mais alors le sort de l'allianco est livré a tous les hasards' d'une indiscrétióri',1* d'autant plus a redouter que les confidents. sont plus nombreux — & moins que l'on no demontro la complete inufeilitu do la prudence et do la circonspec tion en cette maiiëro ou qu'on ne Con* damme les diploiuates et les gouvexnements a pensèr tout haut. Or n'oubliona pas 1'influence possible, memo certain©, a mesure ;que" les- partis politiques s'intóressent davantage aux' affaires extérieu' res, des fluctuations: dans r attitude des groupements qui so disputent le pouvoir. Leur dêfendra-t-on, s'intordiront-ils a euxmêEuea d© cxltip,uer la potitiqu» étrangère Journal atimis par la censure f OUR LA SANTÉ PUBLIQUE ^Occupation aÜemande d'odieuse . ml'nföir© a mis la santé publique daas un t të laniou'Jable. La rtvrófaoüoa des .vies et leur surenchcrtesemeint, Ie Beul _Jf de la question * que nous voulions èivlsager ici, a été et' est encore unfaetettr puissant d'une morbjidité et d'une X^ühalitó inoonnucs, dans «os annates I^ÏÏmjvexs. Les bulletins des naüssancès '%:dos dé'cès sont lamonlablcs. JVtois co ■TOO les staiüstiques officiell'es no disonl point c'est Ie uombie de malades,Io cjiil*Se* considerable d'aiïalblija, ia foulo de oïtoyens honox&hles devenus por alimentation iusuffisRiiie incapables do bien WMplir leur role social. Ét cependant c'est lo moment ou jamais poux cbacun do faire son devoir, pour feus Indus [inclement, a tous les degxés ^oTéehello sociale, da -coadatfbüox- luimé-oiatetdent- au xelèremont de la viopubli- Oh esLimait généxalement que sitófc dé"Kvxés" du jong allemand, Ie prix dos denV ^es sorait revenu au voisinage du lauxsJJ^rmal.Kyt'- On avait perdu de vue plusieurs jac- fefo essentials de eet état de cboses qui J&tbsSgtönt après röcoupaifLonl.Efc' d'aboid Timpossiblllté d'Importer immediatomeut %a tquanttté suffisantê pour xamener la fibre concurrence, et uh© offro plus -tybondante. n" ■ est mat&rioïkiraent irréali- sablo pour do multiples raisons d'obterdr iTO ce moment une importation volsinede $&, normale. ^pnsuito la soif du gain, lo désir do :gc'ands benefices sans beaucoup de tra- Vïjdl, penchant malnorinête qui a oris naïs- ^fiance et s'est dévcloppé au contact do rimmotralité allemande. • Enfin, Ie froid egoïsme ; Ia guerre a diminuó Talfcruïsme des masses, I'l*v=i>.-^ 'de. la conservation a repris Ie dessus aveo ses cötés sauvages que la civilisa-" -fÜpn avait atténués. La cruautó allemaal «w a ici 'porté s?s fruits. ." Nous ne pouvons qu'cffllouirer les eau? -fles de IViat de cboses qui peso en co rhonient sur tous nos concitoyens. Quel-; los que soient ces causes, la situation -deplorable esiste, iJ conyient d'en chêr- xher au plus vit e Ie rcmède.oar Ie ina] *$$ encore s'aggravox. lyoici pourquol: Les maladies les plus dtverses ont fait "-uu nombre énorme do victimes pendant la guerre on pays oecupé et elles n'ont pas désoxme, tanfc s'en faut. La tuberculose, Ie can cox et la grippe allemande mïnent nos forces vital es xé- (Nous sommes a f entree al l'hivex, les Classes moyennes ont- dopute 16ngiem|| épuise leuis economics, logt flenrées üo ,-premièiro nécesslté sont hors de prix, 18 -chaxbon est rare et plus cher que soul ï'.occupation allemande. ■ Voila les feite, les tristee falls. JE$ " -bien.! il s'agit de réagir et au plus vile» . Aldetoi, dit Ie provexbe, Ie ciel faide? ra*1 . Le ciel en 1 occurrence, sera repi'3* 'penté paar nos di'versea aulloxïtés, snais alles ne suJBf.'ont pas a la lache si nous fty coop ér ons pas de toutes nos forees. f En voïci un oxemple : L'autorité pro* .vineialo a pris %no mesure pour liiuiter le prix du lalt et du boirrre l'un a 0.75, pour ne parier que de co dernier a • BamêdiaHeiüent disparu des étadagcö des jmarclianqs. La denxéc n'a pas cessó d^èzfsteir -oar en payant üéaucoup ■ plus] pn l'obtient facilement. C'est cette prati' '4ue blaraablo, anü-sociale, anti-iiatic-nale, aiïti-patrïotique, qui dolt disparaüre. . Vous craignez, dites-vous, de manquer fle beurie, si vous ne payoz pas le naut prix ? Vou3 perdez de vue, manquant au jjplus élémentaire devoir do cbarité, quo Tvotre voisin, moins fortune que vous, va jen manquer parcequ'il n'apas les res- . ■sources necessaires -poui'le payer; vouB : ~5&vorise'z d'un coté lo métier malsain.dC *f aocaparcur, de liaffameur, et vous aidejs de l'autre a l'affaiblisscmont, a la oiiala- dio et a la mort de voten voüsin. Y nvez* jy»us .bien róftéclü? Si voire portomon- jaaie se vide, ce n'ost pas grave, niafe 'si, faute do pouvoir se payer les ali* ïnonte- indispensables, un père, -une mè-ro ' honnêtes tombent malades, c'est une hon- IJö pour Ia socièté moderne, ot e'ils meu- tent, c'est un crime! \T\ est done du devoir de toutes les personnes aisées de se liguer pour refitI ser unanimement de payer les. prix oxorbitants_ reclames; par les affameurs. Mais comment avoir la denrêe ? Poux Cela une dizaine de patriotes energiqües l ïntelligents", baoiios et bien êlevéa, suffijraiont a la tache pour toute la viilo d'Anvers. Se répaxtissant dans les divers quaxliers do la vlïle, ja exlgcraicnt, fcaxtöut oü ïle tverraient du beurrc, qu'on le leur livro au prix maximum flxé. Us remettraient Ce beurre a des magasins de confiianco qui, sous leur controle les vèndraicnt au public au prix fixé. Bans aucun bénóiice ©t la question du beurre perait vite xè eolue. B sorait des plus aisé b, ce pelit 'co mité privé de salut public de se faire ai der dans toutes les sections par les patriotes dooit le devoir sorait do déndneer, Üe faire saisir tout fópGt ou tout transport de beurrc. . Ija police, qui a retju des instructions jEormeÜes du bourgmestre, marchem imtoédiatoment sur demands, Non souleanont Wo obligera lo négociaiit rêcaJciU'ant ft pédor la, marchandisé au prix 6x6, mais «11e lui appliquera.' la peine comminée par riiónorabla gouverneur do la province. 'Auvlïeu de se croiser las bras on ïmploxant les pouvoirs publics.H faut ayir. lU ne manque pas cboz nous de personhes actives et Inteliigenlcs, Qu'eUcBs'cnv •jwessent de prendre l'initi^tive de meürc "Sn pratique l'idée quo nous- leur soumetjtons, Rien ne les enmêcliera d'étendr'e leur action en dehors c!c lo ville vers les centres producteurs- et d'y avoir dés rami H cat io-ns. Quand on aura röussi pour le beurre, Ce qui n'est pas difficile, on passera a jH*auüres denrées et en quelqües sciwai[Ees[, Ie commerce uxsuraire aura Vécu. ' Alloms, MM. les Patriotes, ce n*estplus' 'lp radment de discourir, mals..Wend'agix iWWT Je salut de la santé publique. Dr Memo j*^,i. ...„„.,.,. ■,.^^/^/\.--* La 2 D A reste k Anvers ! ,ijn journal de la ville annomjait tier tnie la 2e D. A. quitterait Anvers le 6 'janvier prochain pour aller relever on ipiemagne la 4e D. A. .Cette nouvelle ; ffeproduisant, ert seniblant le confixmei, ' ija vague bruit qui courait depute quel- ^.mies'joure, n'a pas été sans causer quel- t gue érooi. [ Kous pouvons dire qü'olle est- complü. tement exionnée. M. le general Dxubbel : a'est rendu a Bruxelles, avant-hier, et on ' B précisément rapporti des infor-maiions jtoutes contrair es. j lil n'est pas question do relève pour le .moment, et il eet certain que la division 'ava. tient actuellement garnison a Anvers he nous quattexa pas avant sept ou hui J^emaines, et peut-être davantage. -Le chanj ■gemout ne se fera en. tout eas pas sans Avoir été ..annoncé au moins trois semaijnes a l'avance. [Nos concitoyens se xéjouiront d'appren3re que nos braves do la 2e Ü. A, et Jours sympatn'iques officiers, avec quiïls avaSenjt dóia, lié les rooilleures rolations, pont onöoro poux quelque temps ijaxmi ?ie»a- repair Ia m&me .occasion,; nous pouvons annoncer a nos aoldats, quo la question ja'ébablh? tres procliaiuemËnt les bnins et ftjuandferieè müitaixeg" tëls qu'ils étaiont psfollés au front, est a l'étude. Bspérong gue lo ptcojet ne tardera pas a &tre .realise' De plus, on organise pour bientöt des ËOScours. de nalation entre fioldata- du gouvernement ou de défalre ses actea, quand celuiel est xonversó ? Les conventions socrèbos soront consóquemment exposées a de graves perils, qu'on ne pourrait conjurer qu'en fermant, en temps de paix comme en temps do guerre, hermétiquejnent les frontier os. Il n'est • pas sans intéröt de notex' quo les 14 points ds M. Wilson sont muets sur la question. La Conférence de la paix n'aura done probablemeut pas a examiner s'il convient de ''communiipier a tout. le roste du monde toutes le3 conventions Internationales et 1q3 confxats do toute espèce ". Spectator ^^\^j LA CHASSE kU AGTIViSTES Encore un embusqué M. Jules Goadry, ox-reporter au "Vlaom sche Nieuws", signalaife du manifeste pour rUniversité flamande de Gand, propagandiste patente des ceuvres de Deolercq, professeur de chants aclivistes a Merxem, auditeur et claqueur-assidu des reunions aclivistes d'Anvors et faubourgs, racontait a qui voulait l'entendre, dura-nt la guexro, que l'altijude du gouvernement beige était scandaleuse et honnie par la Fiaadre ; qu'il y avait lieu de constituer des corps de- volontaires flamands, /pour aller eombattre les Anglais-, et que luimeimo y figuxerait au premier rang.... "Vous cxoyez_peut-être que cet aiglo est mainionant sous les verrous, ou bierr eecrétaixe particulier de Doclorcq, dans L'hospifcalièü'O Bussum, a moins qu'il ne solt directeur du ministeVo Barms a, l'autre c6té du Rhin ? Erreur ! M. Jules üondry, après avoir été longtomps employé au bureau du ravitaillement de la ville, avenue des Arte, est encore actueïlen>ent fonctionnaire a l',Hótel de ville, a la Bibliothèqu© populaire. Qju'en pense M. Téchevln Oools ? Un bon geste des instituteurs gantois L'assombléc generate de la Liguo des instituteurs de Grand ot des environs, a vote a. l'unaniraité, sur la proposition de son comité un ordro du jour véheinent corttre ses membres aotivistos, dont nous détacihone les altendus suivante : nQue ce parti, sous préloxto de défendre les interets Üu peuple flamand et de redresser les griefs des Flamands, a prouvé par ses écarits, paroles et actes qu'il avait pour but de démembrer la Beigique, avec 1 C3poir d'éxïger lés Flandres eti état distinct, sons se souciér du sort des provinces walionnce, et a cette fin a fait appel au concours de Pennend; " Quo ce parti a abjnró toute fidèlité au gouvernement .légal de la Beigique ; nQuo dans ses écrits il a exprimé Ij désir que les armóos alliéeeno sortent pas victoiieuses de la lutte; " Quo eet état de cboses a don-né lieu a des pouxsuites et punitions a l'ógaxd di'liabitants, qu'ils fussent indifférente ou hostiles au (mouvement activiste ; " Quo les adeptes de ce parti, de vponcert avee les AUemands, se sont emparé par des möyóns illégaux de l'ad-minislfca* tion de ia ville de Qand, laquelle administration, de connivence avec des instituteuis activistes, s'est permis les plus odieuses iniquités a I'ógard du personnel enseignanti. " Eé.' torminant, I'oxdre du jour declare " que tous ceux qui par dos paroles, éorifs, ou actes ont prouvé être enrölés dans Ie ^parti activiste, se sont rendus "co-upabres de ' traïiisun enrvsrs la patrte**ëfW personnel enseignant, et ne peuvent plus longtemps faire partie d'un cercle, dont l63 membres ea leurqualitèd'institutricea et instituteurs ont jure fidélïté au Roiet aux loie du peuple beige ; " Decide de proposer a Ia premiere as-* semblée générale de la" Ligu© des instituteurs" que les membres dont les. noros suivent soient exclus du Cercle." Suivent les noma de 2J. . inembxes , Lfassemblee générale a donaié plains pouvoirs au comité pour poursuivrelf quête a leur égard et oxclixre ceux qui sexont convaincus d'activisme, sous réserve d'en réféxer a la proohain© asseui] bléa générale. Nos instituteurs anversois vont-^ls inxiter cette vigueur ? Autre exemple g-antois La "Flandre Liberale" annonce que comité de 1'Harmonie liberale du Rabot "Thcopliile Vercautexe", porto a la con] naissance des membres proleeteurs' et effectrïs que le jour de la liberation de nofxe terjpoïre, il a oxelu de la Qocietó : 1. tous les xnusïciens qui ont pris part au cortege des traitres activistes ;' 2. touo ceux qui étaïent membres de rhaa-monie nationalisle des Wannyn-Van Boy et. consorts. Exemple a suivre ! v'V* Un gala militaire pour la Croix Rouge Le groupement de Corcles phikmthropi] ques d'Anvers organise une féïe de grand gala avec lo concours de l'armée beige, au profit de I'ceuvre do Ia Croix Rouge de Beigique, a qui Ia recette bruto sera integral enïent versco. C-ctto fêje aura lieu I© mardi, 14 jan vier 1918, a l'Opéra flaïaand, et sous la haute protection de II. le baron van de ffet-ve et"de" Schilde, gouverneur de la province tl'Anvers; Ie lieutenant généxal Dxubbel, commandant de la 2e division d'armée, et M. Jean Do Vos, bourgmestro de la vïUo d'Anvors. Lo programme comportc : 1. "Mfti'rijnt lesliefde", - vaudevilló iüilitnire en deux actes, par Aug. Nobel ; 2. "Beuleinanto [ volontaire do guerre",vaudeville jnililairo en 4 actes interpret© parIC 3e bat. du 7( regiment de lïgne. ' Ces pi ices f üxent ïntorprêtées plus d( 25 fois a\i fxont par nös valeureux dó ïenoeurs de l'i'ser. La partie musicals sera execute© par un grand orchestra symphonique mvlïtair sous la direction de 1-adjudant Meeus.obet de musique du 16o de ligne. "Lea prix" dq5 places sont fixes comme suit : Fauteuils d'orchestre, bailcohs et loges, 25 fr. ■, stalles, 20 fr.; parquets ,15 francs; haloons et loges de 2e, 10fr Ier!_ amphithéMre, 5 fr. ; bjalcons do rang, 4 fr.; 2me amphithédiro, 2 fr.; 3me amphitheatre, 1 fr. Bureau de location i A partir de jeudl, 9 janvier 1919, s'adresser a M. Maur.Dewalhens, maiché aux 02ufe, 7. -vs^- Chambre de commerce d'Anvers Comité Ctentxal. Séancedu 28 dêc, 1918. Pxcsidence de M, Oastelein. I/assembléo générale statutaire estdéfi[nitivement[ fixé© au Ier févxier procnain. La tenue du poli aura lieu les 29, 3D et 31 janvier 1919. Le Comité désigne les membres dela commission spéciale qui sera chargé© defaire lonnaHx© los desiderata du corxanieroo d'Anvexs aux représentants do la Belgilque a Ia conference de la paix. J-jo Comité oonstïtue aussi la cónvmisflion chargée d'ettaMir les xevenfdlcations du commexce d'Anvers poux lo reglement des réquïsitiona on masse qui ontfrappe lés maisows de la place. Ms. Ie Présidenit reud coimpte de lacorrespondance échangée avec le gouvernement au sujet do Ja xepxis© du trafic.Il a inslsté une fois do p-lus sur l'urgente nécesslté, quelque opinion que l'o:aen ait, de créer des gxoupemenits xégionaux. Oextainefl branches se sont constituées. _dcjö, .et pendant la période tran- itoiro aetnèl'le, il n'y a pas d'autre moyen de faire leprendre le commerce d/exportation. I^es formules de demandes .de Iiconco d'ünportation peuvent être öbtcnues au groff© do la C/hamhro de comiaorce d'Anyera- AVIS A NOS ABOMNES fXcus prions nos anciens abonnés de nous faire connaitre le plus tot possible leur adresse actuelle exacte. Au lcrjanvier 1919 comraencera le service régulier des-abonnementsvdont voici le tarif: UN ANJ Fr. 24.— SIX MOIS t » 12.50 ÏROÏSAIOIS : »6.50 Les abonnés qui habitent les villes et communes de provinces sont priés de se faire inscrlre au bureau de poste de leur localHé. L'Administration des Postes naettant dès ce jour en circulation les quittances d'abonnement a la «Métropoie» pour 1919, nous prions loos abonnés de leur réserver bon accueil. Rentïéo da prisanniees tie guerro ïjunai sou-, a 11 "ïieures, 4 a 500 prisonniers do guerro ..beiges sont rentxés a Anvors" venant d'Alieniagne, via laHbllando. Ils débarquèvent _ a la gare centraio en. cliantHipt une vïhriante MarseilIaiso ót déployonii un grand drnpeaü beige. Leuir entree1en ville no fut pas sans 'provoquer quelque sensation Lss Baches exclas de pzi toat.„ Dsvrsïent êtrel^ Nous avons, tout dernïèroment, rendu hommago au geste patriolinuo du Credit Anversois, qui, aussitót après la liberation de nolnro pays, avait convoqüé ses aclionnaii'es et fail pxoelder a la revocation do deux adffii his iratours allemands, dont la reelection lui avait précédemmonl ét-j ünposée pax rautoxité occupönte. A co propos nous :dovons oonstaler-que toutes nos sociotes -anversoises n'ont pas eu la même attitude de fiortè" et d'indépendance. Ceci est nblammcnt lo cas pouü la Caisse de Liquidation des Affaires en Marchandises. Getto socijté ayant cu': a pour voir au römplaeóment d'un coromissairo beige décëdé, la Conseil d'administration fit nourmer en 1915, M. Thicl Brahm, dont VlionaraibiiUó pcraonnpïlo n'est pas ea cause, mals qui est un Allemand non naturalise. L'un dea administrateurs ïnterpellé, peu après la nomination, repondit d une ma» nièxe cassante qu'il n'flainettait pas d'obj jeotions a co sujet, que le Conseil d'odministration avait faifr ülirement ce cboix et que d'ailleurs il prenait la xcsponsaIjitité de ses actes. Cejurent des AHememds qui se oharg^rent indixeclement de donuer' la réponso h cette singuliere manijro de voir: L'admiaistrateur on question de la CaisF.e de Liquidation faisoit partie egaleinent du Conseil d'admintetiation de la Société Lorraine d'Aun«^a-La Paix (Aumeta-Fricde) , dans laquello Telemonb allemand est preponderant. En 1917 cello société eo réunit on assemblee générale, et messieurs les Alle* •mauds, pxoütent deeo qu'ils êtaient en majorité, élijninèront tbus les administrateurs beiges, y coinnxis évidommant Tadminietraleur do la Cai^so de Liquidation. La leoon ólait huuiilia-uto autant que bien méritée. Espérona qu'ello aura porté ses fruits et que la nomination de l'allernand Thiol Brahm doit être-rapporfcé©; il est a _espérev quo les actiounaires do la Caisso de Liquidation, désormaie mleux informés, auront a floaux do donner cette saf iof act ie n ■ i 1' o piiï.L> u-, ■ pub -Hufl -. -, M Heraus f •» Nous7recevons la lettre suivante r " TJno firme do la place a eu a eon service,pendant toute l'oceupation, ün|3oldat aliemand en unifonme, qui hahitai,t Vieux-DIeu, et qui était chargé do surveil-ter, dans cette localité, los pigconüiers pour compte de rautorlté . militaire allemande. Cot Allemand a dcclanJ publiquement quit no parlirait pas de Ia position fortified pendant toute Ia duréo de l'armistico. Il a- été arrêté, cöndirit dans lefort de Cxuybolre, et puis, apr.;s dudnza jours, xelaché. Il eat aclueltemcrit a Anvexs, oü il ropxond ses occupations habituelles. Il posstde; lui: soldot aliemand, une autorisa{ion de séjour* Je soupejonno méme son patron d'avoir* óté un des gavrants requte pour l'obtenlion de collo piece. ' Monsieur Ie miuistre Vandervelde n'a* t—il pas declare aux journalistes : "^qu'il font expulsex tous les Allemands qui ont servi renaiemi et pax "sei-vi" ii faut entendre : 1. ceux - qui ont été Incorporcs dans 1'armée ; 2. ceux qui out participé' a un service civil ? " " Je me tïens a la .dteposit'on de qui de droit pour fournïr tous les xenseigne* ment-i coraplémenlaires au sujet de ce cas Ijien typique." Eh bien ! c'est du propre t Au concert militaire donna dimancho ■ au pare, par la musique du 15e, s'est produit un petit' incident qui n'est, pas sans charme. A certain moment', lo chef de uusique fit ;'nu haut du Uiosque, siguo nu public d'approohc-r. Ou se demandait pour (uoi. On vit alors uu des, musieiehs se detacher du gxoupe, ot d'uno magnifique voix do baryion, entamer un air vibrant • " La renaissance de li-Beigique", qu'acc-ompa-gna tout rorciiestro.- InuMle do. dixe qu'uno ovation' monstie fut faite a cet artiste, tan dis qu'éclataient les accanls do la "brabansounc", jouéo par tous les cuivxe3 ! Les retsrdataires H-ïor matin, un a3Sez grand nombre de' personnes se sont presentees dans divers ótabliesemonts, demandant avec anxiétc c© qu'êlles devaient faire des maxks qüi leux restaient. N.'ëst-il pas extraordinaire qu'il y ait encoxo des gens .qui ne soient p«&- -p&ij vonus a S3 débarrasser des vïlains pa piers boclies ? En dehorj de cas touta-fait exceptionneis qu'il ost presqu'impos sible d'imaginer, chacuni a -eu le loisiT d'écbanger les anciens billets contxe de la monnaie beige. Les delate acoordés poux le xetrait des marks a Anversr étaïent suf. fisante, puisque le piibïlo qui se pxésenta aux guichets samedi sbix était plutötxestreint et que tout le monde put-êtrö eervi ateément. Comme toujourö' en pareil cas, les retaxdataires qui «ïxrivèxont lundi matin ótaioht" casoufilés,. mais, comme dit le bon La Fontaine. " Rïon ne seTt de eour^ ill faut partii a point.g A la basilique de Bsrohent Hier malln, a 9 heuxea, une messo so lennelle a été oélébrée, on la basilique du S.C, a Berchein, en action de gird! ces dos óvacués francais, pour la victoixo des allies et l'accueil -sympathique rencontre par eux en notre faubourg. La mess© était efhantée par le R. M. Pihill bert, doyen de Piovenohèxes (Vosges), assisté de MM. les cures de Luce ot do Grahd-Fosses'. Lo vénérablte doyen test agó de 85 ans; molgrè son gxand age, il dut, comme ses ■ ouailles, quittox son pxesbytère le 18- aoüt dornier, lors» dos pxépaxatifs de la retraits allemande,poÜT arriver a AnvefsTseulement le 15 octobre, après un douloureux voyage dont on concoit les difficulLéa et les perils. Les évacués des Vosges, comme nous l'avons dit, retournont choz eux cetto semaine. Us laissent 40 des lours dons le oiraetièxe do Bercliem. Est-il besoin do dixe qu© celles de leura mais ons." qu'ils retrou* ver ont debout ont été complaljement pilléea par les bnrbarcs, qui no respectè.xent même par les trésors et los oxnements des. eglise?. A nos frèxesi Jrangais notie plus- cordial salut et nos vccux de prompte restauration e* de pxospérttóX'. f Au petals de Justice L© Tribunal civil leprendra ses audiences, samedi prochain, 4 janvier. Les audiences se ti&ndront réguuèscemient les trois dorniers jours de la semaine. Le port d'Anvers et les prisonniers D'après une information de ragenceHavas, du 29 aée-erobre, M- Pichon a declare a la Chambxe que l'étab-majór généxal étudie la question de l'emploi des ports du Rhin, pour Is lavitaillement des regions libéxées et das armées. Une commission a été nonuné© pour la question 'do l'Escaut qui est maintenant solutionnée. L'embouchure de l'Escaut et le port d'AÏnvera soront employés pour rapavier las prisonniers. La comité des rétugiês anglais . La commission executive du comité des réfugi'e a Londres, annonce quo lo -ministère de 1'Intérieur s'occupe du rapatxiement -do la population beige qui se trouvo dans le Royaunw-Uni. Le travail du Comité des réfugiés est par conséquent terinin© sauf qu© son organisation départementale coiMimiera & assistor lo ministère do 1' Intérieur pendant les operations do rapotrieraent. La dernière wuvre de Renê Lomltaerts Nous avons pu admirer la magnifique eau-foxijo xeproduisant les txajs veneres de Ö. E. le Cardinal Mêrcier et due au Uilefiit 4u regrettó artiste anversois RemiLombaeris. Ö'est' une ceüvïo rèmaxquable que tous los amateurs d'axt appxécient hautemeotLo prélat est xepresenté de face, et qui a pu déja approcher la grand cardinal recpnnait dans. ce poriU*aitj les signes caxactéxistiques de sa physlonomio admirablement rrappés. Co portrait constifiue un beau cadeau d'éiranaes. Il ost on rente au prix de 30 frs. S^iciolis L'élite de la société anversois© a, bier soir, a'u Cerole Catholiquc,. Mcclainó Fir delis, et en lui tous les colla,boxftteurs de la "Libre Beigique'", tous les mysterieus; artisans de la grande resistance de la Beigique occupóe. Fidêlis, Vavooat Albert Van de Kerkhove, l'óorivaini la plume alert© et acérée, n'est pas le d'Artaignan qu'évoquo sa prose cinglante. Ceux qui ne le connatesaieut paas'imagrnaient un jeune honrme au regard fru3 gurant, au verbe haut. La grande et simple dignité de oe père de familie qui risqua sa vie dans lea patriotiques avonturen que l'on salt, plait mieux: enooxe. Et ell© émeut lorequ'on Tentend dixe d'une voix qu'il a peine a affermii: "Si j'ai été Fidelis un peu acerbe, un pou mordant en face "de 1'ennemi, doyant Mais n'anlicipons point. Poux tëinoigner leur sympathie a la belle ceuvxe du "KindeiheiT, oxganisatrice de la soiree, et en mSme temps avides d'entendro l'orateur annoncé.de nombreuses personnalitéa étaiont venues a la reunion. Notons M. lo general Drubbel et le major Leclercq, M. le baron Van de Werve et de Schilde, M. De Vos, Mgr Cleynhous, MM. Rijckroans, sénateur, le" comtc de Bxouchoveu de Bergeyok, de Winter, president du tribunal, Beexnaerts, cure de St-Chaïles, le R. P Van Eyge, le R. P. Button, S. J., M Vignexou, le Dr De MeU, eto. (etc. Pour nos pilotes Une retenua de plus de 50 % a été faite pendant quatre ans sur le salairedes pilotes de l'Etat. Maintenant que la patrle est ribérée, il y auxait lieu de récornpensex les pilotes qui so sont volontaireinent exalés et se sont mis a la disposition du gouvernement pendant la guerre. Ox, que faltnn ? On continue a faire la refisnue. Nous signalons cette situation a M. le -rninistro de la Marine. fflisux vaut tard que jamais II axis te au ministère de te defense nationale — pardon! au ministère de la guerre, puisque les pieces officielies continuent a l'appeler ainsi quoi qu'on ait M. Masson lui-xnóme ! — nno "direction dee relations avec la presse ". Veine! dirait 1'auLx©. Or, oetto délisieuöe direction nous envoyait liior soix, 30 dgcembre, des Com. municattena datéoa desv 20,19 et 18 ducembr©. Parmi clles figuTe par èxomplè 1© communiqué officiel de l'armée d'occupation du 20 décembre.- Ö'est tout frais, comme on voit. Les "relations avec Ja presse" consisteraient-ollcs .p)ir liasard a xcproduixe après hult joura les-ihiormalions données par la presse ? En ce. cas, c'est tout a fait bien !... Nouvo.sux trains Un nouveau train route actuellement entre Anvers et Bruxelles. Départde Bruxelles a 3 h. 10 du matin, arrive© a An! vers a' 6 h. 20; il forme le retour du train par tan t 'd'Anvors a mlnuit 20.. A partir du 29 décembre los trains de ygyageure ciapxès gont mis on marphe entre LouvarUi- ^errcöndo ct AlosT^cT retour :. Louvain, depart 6 h. 58 et 17 h. 18, MaUnep arrive© 7 h- 56- et 18 h. 26, departs 8h. 6 etnSh. 28, Termonde, arrivée 9 h. 16 ot 19 h. 36, depart 9 h. 32, arrivée a Alost (Nordj 10 h.-6. Le train de 17 h. 18 ne va pap au-dela de Termonde. Alost depart 18 h«, Termonde arrivée, 18 h. 34, depart 18 h. 54, Malines arrivée h. 5, depart 20 li. 15, Louvaiu arrivéo h. 16/ L auti'o (rain part de Termondea 5 li. 14, aisPrVo a Mo lines a' 6 h. 25, depart a 6 h.35, arrivée a Louvain a 7 li.SG. Un train jouxnalier est également mis en circulation entre Brnxelïse (Nord) ot Mouscron, faiaant arret a toutes les stations; Il quitte la gare du Nord a 17 h., -pour arriver a destination a 22 h.35. II part de Mouscron a 6 h. 30 pour arrive* a Bruxelles a 13 h. 5. ! ^/W ' Présenté on termes excellente' et «ou vont applaudis, par M. l'avooat Bauohau,membre du comité du Kinderheil, Fidelis paralt a la tribune, longuement ac| clamé; et iandis qu'il-trace on parolesaouloureusomont aseourdiea un tableau frappant d'Anvers-Ia-morte, un mot, soudain, vibre plus fort, c'est celui qui dille redoublêment de ".haine" quo ce tableaubleaupr/ovoqua en lui. L'émotion qui l'aétreint un instant sedtesipe alors, etc'est en-termes vibrauts, avoc'enthousiasme et humour, que le vaillant dliajtupionretrace 1'histoire anocdotique du mystêrieux journal. Pendant plus d'une heurcii tiont l'audiloire eu haleine, faisant revivre et palpiter en un langagc imagetout un passé de souffranccs et de sue ces.' „. 'Victor JourJain voutut opposcr alignobio "Bruxellois" un journal destine a cncourager ses compatriotes. Avec l'appui du P. Paquet Si J„ et la oollaboration de M. Van Doren, il oommonea la publication. M. Van Doren portait la copio a limprimeur dans le bout de sacanne préalablement ereusé; les articles en réserve étaient caches dans lo chamoranlo d'une portc. Malgré ces precautions, dès le 3e numero une perquisition fat- faite chcz l'imprimcur qui parvint a temps a ieter tout les papiers au feu. L'abbé Demoor.', vicaire a St-Albert, lealUt. PP. Dehaxveng et Dubar, collaboraleurs de la première heure, déooaVrïrent de nouveaux imprimcurs en MM. A Hard frères. Les constaintes perquisitions de la[iommandaoture Brent naitre l'id-e decomposer dans un endroit et d impximerdans un autre. Un jour done; les caractóres d'impiimeiie furönt portés, dansdeux grandes caisses,. au dexiriOT etage d'un vaste immeubte dont le barbier ducollege des Jéanltea avail la garde. Laon. composa, puis on portait lespaquetsde compositions cbez A Hard pour inmression. Plus tai'd, nouveau déménagemom Van Doren possedait a Cuxeghem unvrabrique dc cartonnago ; on y mura une chaih'brëlfe" tri^uguiaire «cffttenant --iii3.ol-.|place- pour la presse, et oü l'on entraiipar une trap© pratiquêo au plafond. Par* malheur, le voisin était uu Aliemand. Van Doxen so xeridit chez lui sous «npretexte, tandis que la machine marchait, afin de se rendxe compte si Ion onenjtendait le bruit. Comme il était trop p:r-oeptible.on: capitonna la, munaille de sortcJque dans Penclos on dovait txavalJJ^rdans une atmosphere suxchaultcc et irröspirable !; •* mcho domicilo, d'abord a vélo, puis a pied, &v metfcant les pieds en ■ sang. En .même temps il fateait de l'ospionnage et aidait au passage d;3 jeunes gens. Un sou', il acoueillifi sous son tori} uno jeune it le.&riuisée parce qu'ello vonait do traverser la ligna de leu, au service de I'oapbnnage franco-' beige. Cette heroïne était file©. En memo temps qu'elle, la polizei qui guettait, axrêta Baucq et toute sa familie. Une des Eiflettes do l'architecte jeta por lafenêtre le paquet de prohlbés, mais, dans le jardin, il toinba juste sur uu des shires de faction. Quelque temps après Baucq était Jugé et fusillé. (Longs appl.) Pour un disparu, dix se présenterent,et la " libra Beigique" ne manqua jamais de collaborateurs ct de '^propagandistes. Il s'en txouva aussi plusiouxs a Anvers .La Koramandantuxe, de plus en plus furieuse, eut plusieui's déboires faraeux. Un jour firont irruption au College- SaintMichel, 150 Alloniands et uno nuée de boy-scouts. Tous les Pè-res furent réunïs a Ia cliapclle, ct un des sbixes se mitè creuser dans le mux a grand peine, croyant découvrir l'entrée de la " cave automobile ". Tandis que ce* travail se contïnuait, le P. Dubar, excipant que ses clères devenaient remuants J&rhaut.obUnt l'autorisation de sortir .. et alia tout mettre on süreté. Les poiizei ne trouvéxeht ea tout ct pour tout qu'une valteodeDOO piohïbés, et te toupet du relïgieux ; parvint a les convaiucre... qu'ils ravalent appoitée euxiuêiiues ! Un© autre fois,sur denunciation d'une lettre anonymo, les AUoroands se rendiient place des Barricades :et sonnèrent de por te en porte.pour demander oü habitait Andxa Vésale,qu'on leux avait indiquó comme Ie coupable. On imagine leur tête, quand ils.compxirenfc qu'il s'agissait d'uno statue. Uno autre fois encore, un loustic leux dénonce certain endroit oü üo ue doivenb pénétrer qu'avec precaution, lis y vont, enfoncent La parte ot, tombent.., sur un W. O.'(Au. thentiquj© ! ) Tous les ans, 1© lex janvier, le Kaiser recevait leaVvceux de Ia "Libra", avec promesse qu'ello lul paiviendrait gratis! Lo premier numero, söxti de pxessa était toujours remis aar le bureau du gouverneur généxal. Nou ooTjtent do sa collaboration au pxohibé, Fidelis, accompagné d'un noiticier fxancais en tenue allemande, se xendit a plueieura leprises chez von Bissing, Tandis que l'olficlox moütait la garde, revolver au poing, l'audacloux avocat pènétxait dans les bureaux, et, profitant d'un tres bref instant oü Ie rempilaoaht du gwiveyriiéur faisait la cour a un© dactylographe, xamassait tous les papiers, puis 'a enfuyait. Scene rapide comma l'éclair, d'une audace tnouïe, et qui xéussit sept fois. Quand 1© Vieux Faucon eut xemplaoó von Bissing, plus méfiant il fexma son poxte. Lo coup fut aloxa tenté rue do la -Science, mate il Eaillit amenex I'axreotation dea deux complices i qui, s'étant égarés dans un dédale d'escallers, n'eurent que le temps do déguerpir. Ce passage du discours de M-. Vande Kerkhove est salué par une. salve 'd'applaudissonients qui n en unit pas. Lors du grand proces de Ohaxlcxoi oü le P» Dubar fut condamné avec 35 coaccuses, c'est grace aux collaborateurs anversois r? Fidelia, lie par un root d'ordre, ne les cite pas, mate tout le monde les legaxde, car. ils sont dans» la salle, avec M. le cure Beoinaexte ■— que la "Libro" put continuer de paxaitto La polxzei mit un jour la main aux uno list© dè comptebilité 'qu'un diatributsur imprudent n avait pas" caches. Ceux que a y trouvaient renseignés furent arrètés, -et Fidelis était du nombre. II alia deux mote on pxison, apxèa avoir donné une provision - d'articles, et ees géoliera * iiyiorèreuli aonrjglèjentehft 'jLu'ile waient A certain moment, M. 1 abbe Demoor, se voyant en danger, dut fuir. A sa ptece se préseuta Philippe Baucq. Co grand patriote, architecte de talent, marn père de deux fil'-cttes, assuma 1| pent orilleuso de distribuer ie journal a Le Boi Le Roi, retour de La Panne, a recu au Palais, M. le rninistro Jaspax. La Roi est xetouxné h La Panne hier La T. S.- F. Il est question de rendxe public le sexvice do télégxaphie sans fii. La taxi&cation est a l'étude. Un poste de télégraphie sans fii em inslallé d-éjö. a Forest, a l'usine Pathé, 11 fonctionn© au moyen d'uno batteri© d'aecumulatêurs développant un© puissance de 380 a 409 volts et 4 ampères. 11 permet de correspandre dans un rayon de 150 a 203 ki'lomèkea L'installation de fortune utilise Ja cheminée da l'üsin© comme suppoxt pour ses antennes. Serviee de recuperation II est organise dans chaouuo des provinces indiquéesciaprès un "Sarvicepro Pour la Flandre occidentale : au gouverneur militaire, a Bruges ; poux la Flahdra oxieaiaite : rue Laurent Del vaux, 3, a Gand ; poux la pxovince d'AnvöXB : a l'hótel de ville a Anvers ; poiu' la province de Limbouxg : casex. ue do gendaxmexie, a Hasselt ; poux la province de Brabant (zono beige) : rue d© VEcuyex, 48, a Bruxelles ; poux la pxovince de Liege (zone beige) : quM des Pécheurs, 52, a Liége. ö'est a ces "services provineiaux" que dbivenii a'adresser directeraetnt pour gagnex du temps tous les intéresses pour Lea declarations de restitution cYobjets xêoupérés, et poux toutes' autres Coxxesponrdances ou communications relatives au bu. tin de guerre se trouvant respectivenient dans cos provinces. Pout ce qui concern© la zone du pays occupée par l'agrnée anglaise, Ie service de la réoupération est assure par la "Mission beige auprès du G. Q. G. britannique", avenue dos Acacias, 76, a Jambeslez-Namur", a laquello il faut s'adressex dans les mêmes conditions. Les particuliers qui ont dea déolaxations a fairo relativement a du materiel ayant appartenu a l'enneml et se trouvant chez eux, peuvent aussi si'adresser a leur administration communale, qui adxessora la communication au "service provincial do recuperation" competent Les négoeiants en tissus Lo président do la Ohambro syndicale dos négociants en tissus fait savoir qu'en suite do la decision prise par la Ohambro de commerce de Bruxelles d excluro los AllernaT(3s', Aus tr o-Hongxois, Bulgares, Tuxca ot les sans nationality, la Ohambr© syndicale a. xayé dix-sept Allemands do la lisle da sês membres. Quant au groupement constitué sous les auspices de la Ohambro poux l'obtention des licences d'imfpoxtation et auquel il faut s'affilier poux lea obtenir, if n'admet dans son sein que les xessoxtissants beiges, allies ot neutxes. Ce qui signlfis que les demandes émanant de sujets des uationalités enuemieane. . BSXÓnt pas appuj^ear*' - Tioinm© dont la tête était raise a prH pour lOO.OOO marks t Malheuretusamont, plua tard, l'avoca* Van de Korkhove fut trahi par 1'inóM cxétion. d'un aani. Un soir, tandis quï rentraït ohez lul, un sbixo lui sauta au cou, et la bave a la bouche, le serxanï l'étrangier, a'óoria, ivxe do haine: *23nfc-. L, j© voa» ,tions, Fidelia 1nO'était vratt Toute sa familie fut emmenée avec lu% mais quelquea jours après, loreque, _- ra* laohéo, une servante rentra è, la maison. elle retrouva intacte, sur le coin du pHy | oü les èoches avaient oubtié de 1'a» përcovoir, ie dernier article du polêrnistèv Sous l'enveloppe d-u "thermos", Fidelia prisonnier continua d'envoyer sa copi& dont on lui adressait lea indications par' 1© mSme moyen. Ohaque jour, Ie "theFmos" passait dans les» malus du eoldat chargé de vérlaer les entréos et sorfletf d'objete, et qui n*y voyait que du feu!: En mem© "temps que Fidelis, fivrentjStf* gés d'autres collaborateurs. L'elnpereuy furieux, avait décidé que dans cette affaire il devait y avoir 5 eondamnaniona capitales ct 2 executions. Les deux executions furent résoxvees au P Delahaya, bCjiïandfete, ot a l'avocat. C'est gxaco h uno intervention de von Eertting, aloxè cbanoalier, et connaïssant pioxsonnella*" ment lo roligbnx, quo tous deuix échappèxent a la mort. De Vilvorde, la oollaboration de Fidelis a la "Libre" continua. Ii envo-yaitfljg cople: dans la paroi creuséc d'une cats-' sette dont Ie lieutenant de garde vörifiaij. sommairoment le contenu avant de la rfl«' mettre luimême a la personne chargée d'apporter les colis. Dans sa cellule Fidelis .trSvailla aussl a soutenir le courage de ses co-detenus, et il tit deux magninques poéaies qu'il leur déclama certain soir, a Ia lueur d'un cierge que, a défaut d'électricité, un prêtre "également captif avait pu se prov curer pour sa messe da lendemoln- " Le jour oit le Roi rentra & Bruxel* les, conclut l'orateur, Ie dernier numero de Ia "Libre Beigique" parüt a des een» tain es de milliers d'exemplaires.Sa tacbe était finic. Comme les étoiles patissent et rs'óteignent lorsqu'apparait l'aurore, j anV rats voulu que noire "Libre Beigique"' .dispaxöt et entrat d'un coup dan3 la légendegendeJe regrette qu'on en ait agi autremont. " Quolquil en soit; nous sommes neureux de pouvoir nous dire que, si nous n'avons pu combaltro, nous aussi, dans les boues de l'Yser, nous avons fait quand même ici notre devoir. " Et je suis fier, en remeiciant Anvers de l'accueil qui m'a été fait ici, de sa-' luer 'dans lo Brabo non plus le géant do ran!Bquo légende, mais Ia pdcsomiiflctttion de la glarieuso Beigique ayant coupé la teain de l'oppresscur .et la jetant dans l'Eséaut xeoonquis. Vive Anvers ! " ■ Celle péroraïson est accueili.e par uno lüiterminahte ovation, qui redouble lorsque-le general Drubbel donnc l'accotede a'son frexe on patriotismo. Deux compa,enons de geöle de l'avocat vienjoent ensuite lui offrir des flours, le complimen(ent( ct Tcrobxasaent aussi. Tout randitafc ra vibro d'èmoiion et salde d'acclarnalions réitórées, dont M. le cuxó Beeas naerts peut, a ea soriio, xeonieillii amplement sa paxt. C. B. Êxtêrieur ^'allocution du Pap e aux fêtes de Noel i A rocc.-.Gion d°s-fÊJC3. de_ Noghje Saint» . Père a'recu, comme de coutume, les cardinaux qui l:ii out offert leuis vo?us. . En réponesa l1adresse du SacriColle>-ge, SS. Bcnoit XV rappola qu'il dirigpa tous s:s oiforts et toutos see suggestions dans la voio de la Paix ot qu'il fit tout son possible pour en hater le ritablisso' ->VW- ment • ïïomêmorant justice du Ctixist principes d,-eternellft; ) Pap e lourn^ ensuita sa pecséc vers lcs grandes reunions que les peuples ont conyoquées pour assurer la paix au monde ct soühaile que^ux o©9 conférences plane l'esprit évangéliqutf, dont le Vicaire de Jesus-Christ est 1© ordien. Lo Saint-Pèr© souhaite quo. les decisions du Congres de la Pais coiuprenncnt la rótab'.issemcnl 'de L'ordre et assurentlflrenaissance des sentiments d'htananite. 3afilrme qu'il est decide a assurer aux dó*, liberations du Congres mondial rappulmoral de la Papanto sur les fidèles deTunivers ontier, afin que soit faciiité©Üobéissancc aux decisions- prises, pour,assurer au monde une paix juste et du»ralüe. , Lo Pape cxaïnt que l'irauieuso tempêw qui vlent de passer sur la terre laissadans Ie cocur des hommes des restes dearancunes anciennes et des germesdedisvcorde, de vengeance al de repxésailtos. 0 exoit que son oeuvre de père est de réVparer les maux moraux de la guexxe^non moins que les devastations materiel? les. Il espèxe que eelt© oeuvre sera récrn(des decisions qui sexont prises a la Ooju férence de la Paix, ot il teruiino en disanlque Ia tache a laquelle on devra s'atta*cher dans I'avenïr, xÓslde dans I'insïrutif'tiondes enfants, la pioteetïon ot lasagtf direction des ouvrlers, et dans les cortf1 soils a, donner aux classes aisées poujqu'êllesfassent bon usage de leurs rK chesses. Il expxime lo souhalt que TEWfantJésus apporto une ére nouvelle d* justice, de douceur et de bonheur. Enfln^lo Souvexain Pontife a donné la bénédlovtion apostolique.(Havas-Reuter.)' Kf*x"si nee La reconstpuetion M. Lobrun, -ininislre des regions iibè«' rees» a annoncé l'intention du gouverne* ment francais de xéclaraex une aide vigou* reuse a 1'ennemi pour la reconstruction de ce qu'il a détruit. Lea Allemands de* vront fournir du bois, des tuiles et toua autros matériaux en remplacement des ma» ti-ires pxemièjcesqu'ils ont voltes. JJea Francais attellent aussi les prisonniers allemands a la besogne. En ce moment il en est qui mettent de l'oxdire aux lea f anciens champs de bataille et qui dn. ( barrassent Ie sol des obuA n'ayant pas, éclató. La, conférence internationale En xéponse aux télégxanrmes de MMJ Henderson et Caruille Huysmans,la con» mission adniinistiative du parti socialist©, fxangals a décidé d'inviter M. Henderson a oonvoquex Ia Conférence internationafa le plus rapidemenfc possible. Le paxt| aura dix délógués et oinq suppléants.La Oon.'édóration généxalo du travail aura droi$. a une même delegation. La pension des mutilés La chambre a voté jeudl, le projet rft latif a la reparation des matUés-Le-goua vexnement a acceptè et Ia chgmbre a vote les propositions de la conarü.ssïon clÉK blissant la föndation des pensions suïgj vont te degré d'invalidité. Le maximuia de la pension est de 2.400 francs. Lj$ dépense totaio est évaluéo & 2 iiiilllarda' 331 millions. Les seoours aux families des mortff La chambre a vote ensuite une loi aSj cordanB 1.000 francs aux families dea soldats lues. . Une médaille commemorative Un pxöjet do loi a été déposó dovant Ia" Chambre des Deputes pour la creation^ d'accord avec les allies, d 'une joedailleT intenaationale cpmmépioxativo do Ja guexrêi Crues de la Seine et de ses affluents Paris, le 28. —i Des crues jmpoifcantes do la Seine et do ses affluents, sont sïj gnaïéos dopulis plusüeuxs jouts et dos craïnjj tea sont ómises eoncornant le ravitailleü ment de Paris; Le résultat des elections ang-laisea Paris, Ie 30. —> Toute la Fxesse sa' montre satisfaite du résultat des elections en Angletoiie, paxticulièrement du triomf phe de Lloyd-Gcorgo et de, la -jdéfaiiq des pacifisles. tVaa. Diaz.^

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