La Métropole

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01 October 1914
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Bâte _21e Année No 274 ddLitlon A B LA MÉTROPOLE rue des Peignes, 59 ANVERS liTi i du s on rue des Peignes, 59 ANVERS i Elite lu ni Jeudi lr octobre 1914 LA GUERRE L attaque contre Anvers Un Zeppelin en Camping Misa victofisuse És lis se iwleppe au Nord Ani ayant-postes (j L'etiiteaii désorienté (De notre envoyé spécial). Nos forts du secteur 8ud ont tir© tonte la Huit vers les Lignes ennemies. Cette raanœu-rre a complètement dérouté les Allemands »r qui n'ont pu profiter do l'obscurité pour Ta prendre do nouretëea positions. ^ Ce matin dos le lever du jour, lo duel d'ar- iilierio a repris asoe* violent de part et d'au- ve tre, mais les pièces «demandes no tarder ant pas à ralentir leur feu. re Les forts rés:#tect admirablement et tirent P* de eoncert avec r.os pièces de campagne. m] tandis que Piafanterie dans les intervalles exécute un feu nourri et meurtrier sur toute troupe © «net ni qui tente des incursions en terrain découvert. s*" T^s portes en hommes du côté des Aile- Ht mands est considérable. Mais il est. un fait éfo certain, c'est que coux-ci ménagent leurs _( munitions. kn A midi, au rnement de quitter les pretniè- oîï res lignes pour rentrer à Anvers, un de nos coi Avions survole le» positions. Et fait carac- :cie téristiqne, les Allemands ne tirent pas des- ta sus, pas' plus d'ailleurs que sur notre ballon — captif cfui plane sans que les AïïemanH? cherchent à l'atteindra avec leurs projectiles, s La fin de la journée comptera un suceos § &e plus à l'actif de notre raillante armée. Le canonnade -de cette nuità tn lia lec Lo venft qui soufflait du Sud noua a gn permis d'entendre pour la première fois Q1J de la ville même le son du canon. La ca-aonnade recommença cette nuit vers 9 P* heures et demie. _ # J* Do nombreux An ver sois restèrent éveil- \m lés au moins jusque vers 11 heures, moment où le feu ralentit sensiblement au ©t* point d'avoir l'air do vouloir cesser tout sui à fait de Toutefois vers 3 heures il reprit avec de des inserval les aseez grands entre chaqu* { coup. . uq moment où le feu parut le plus v*î (ju fut certainement vers TO heures du soir. ^ On pouvait aisément distinguer les coups ,-jél de nos pièces. Très forts, parce que plus & rapprochés do la ville les coups étaient à 1 suivis dans le lointain d'un autre plus faible: l'éclatement de l'obus dans les ms rangs allemands. Les coups de l'ennemi, î!° plu? faibles, parce qu'éloignés, étaient ,^jj suivi; de l'éclatement de l'obus, produi- Ba^f an bruit de même force — parce que tm tiré dans notre direction. Nous avons p0 0' ' ? que fréquemment les obus allemands n'éclataient pa»*. — o L'attaque de cette nuit contre Anvers » nu y , Elle est victorieuse- g ment repoussée. » Un f Zeppelin en Campine W 11 est chassé loin « d'Anvers. mi Anrera (jeudi midi), — Cette mit, par un bombardement violent, exécuté sur toutes le^ Fartiea de La ligne contre lesquelles ;e Dortaii . effort de l'ennemi nous avons pr»uvé aux 3l< Allemands que tous les organes do nos fort* étaient intacts. fei Notre tir était fort exactement repéré ot re< nste rafaie do projectile» s'est abattue »ur le*-oantoanemanU des Allemands, ce qii n'a peu- £0 manqué de leur causer une dés&gnabie surprix.Cette nuitj un Zeppelin a été signalé suc w eessirement a Atoll, à Réthy et à Turnhout. k°' où il est resté pianer pendant dix ou quinze N; mis u tes. at' Il était alors deux heures du matin. Do Turnhout, le Zeppelin est reparti pour Re-thy d'où il a gagné Bcurg-Léopold, Mers- ? pla.s, Brecht, Oostmalle et WestnialLe. A 3 heures et demie dn matin il a jeté des «►' bombes dans les environs du fort de Broe-ohem, mais sacs causer de dégâta appréciables. & soi De Broecbem le Zeppelin s'est dirigé vers jos Oeleghem, puis il' a tenté de se rapprocher de pr< l!agglomération anversoise, mais U a été accueilli ô coups do shrapneils ©t il a fui à Dr Brasschae-t* Let In Zeppelin an nord d'Anvers Vers 3 heures 45 co matin, deux formida-îs détonations, beaucoup plus fortes que le onde«ent éloigné du canon et qui ne po-u-ient itee co»fondues avec lui, se firent en-adre à Anvers. Dans la partie Nord de l'agglomérat ion, les illeura éveillèrent les habitants endormis leur recommandèrent do se préparer à se higc-r dans leurs caves, l'arrivée d'ua Zep-lin étant annoncée par le3 forts do ta. pre-èj-9 ligne, qui avaient tiré sur lui. Ra mémo temps, les projecteurs do l'en-»te redoublaient d'aotivité. Répandant, aucun tir rapproché no se fai-it. entendre, les habitante reçasnèrent leur au moment où l'aube faisait pâlir les -iles. )n noua a rapporté ce matin que le Zeppe-avait. été vu à Schootwi, et à Wvoeghem. il aurait lancé quelques bombes, mais nme l'alarme avait été donnée par les offi-rv, observateurs^ il no se sera pas risqué sflir ville. a jocElin à notre armés avec les alliés es freupes canadiennes ? 'îomme nous l'avons deià fait comprendre iemi-m&t, l'occupation de Tournai pir nos mpes — et par d'autres — est de ta plus ute importance. D'autre® indices dent nos teurs «'ont peut-être pas saisi toute la si-ificatjbn, comme l'arrivée réguRère, quei-e retardée, des journaux de Franco, les «rmpuc-lkea autour d'Alost, l'attaque déses-rée des forts d'Anvers par les Allemands -mettent de croire que l'aile gauche des iés a heureuaement cpéré ta jonction avec troupes belges dans le Sud de la Belgique, ja ligne ferrée entre Paris et Anvers serait blie sous le couvert des forces alliées, as-an t ainsi un échange constant et rapide troupes, le ravitaillement de toutes parts la ligne entière des Alliés. )n ne sait jusqu'ici quelles sont les troupes forment l'heureux chaînon ; mais on a it lie* de croire que ce sont les troupes Canada ,dont nous avions annoncé le ïart il y a quelque temps et qui auraient >arqué en nombre avec 300 mitrailleuse?: leurs fameux canons lourds de campagne ongue portée. Sous n'en dirons pas pins pour le moment, .is nous ajouterons que l'échec complet d'un nvei effort des Allemands pour couper la ne des. Alliés ne peut que hâter la débâde aie et la retraite définitive des Pniwws. 3ela ne sa fera pas en un jour ni même^er e semaine, mais peut-être plus vite qu'en irrait le orroire... es treupss aîgérisnnss en Flandre )n mande da Bruges qne plusieurs oomm^i-» de la Flandre occidentale ont été poâve-es de l'arrivée de troupes algéneanefl qui Ajouteraient probablement. ,'autorité a donaé dos ordres^ partieiîl»ea-s xr qu'on, leur métne^e un© réœptten. cor-Je.~ L Willebroeck Les Allemands s'étaient approchés & illebroeck, mercredi matin, vers 5 heu ( mais aprèr line furieuse attaque dee bres à l'arme blanche, il» avaient été iigés de se replier. ? -i de temps après tombèrent les pre ers slirapneh dirigés vers les forts de eendonck et de Lieaele et le bombarde «nt se poursuivit pendant toute la jour-Les deux fort:-» répondirent avec éner- Jn soldat qui avait sauvé une pauvr* nme qui travaillait dans les champs, •ut un éclat de shrapnell dans le bras uche, lui causant une bleaure aeae* pro ide. . [* bombardement dura jusque 5 heures demie do l'après-midi. Plusieurs obu? nbèrent sur la fabrique de papier De lever ; le fort de Breendonck ne fut pas xsint. ? défense d'Hérenttals fo>ii8 avens donné dans notre édition d'kr«i r le3 noms d8s braves qui avaient défendu qu'au dernier moment Hérenthais pour >téger la retraite. I y en a enoo<ro qui ont éckappé, oe sont : iessen, sergent, Van. Gant, «aiwal, ©i»s> Vorfchwsj eoWat»! Les etmffiuniqtiés offlois s français La bataiUe de l'Aisne L'aeiien se tlévsieppe vers le Nord. — A Tes! les Al emands son! repousses. Violents combats en Woevre, Anvers, 1 octobre. — ( Commun nicaji ion 1 de la Légation de Franco). — Do Bordeaux, 30 septembre, 1$ heures du soir. , Lo 29 septembre, à notre aile gauche au j N •" î de la Somme, l'action a continué à , se développer do plus en plus vers le ; Nord. Entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi a pro- " uoncé une vigoureuse attaque sur Tracy- J le-Mocfc, au Nord-Est de la forêt Laigue. tl 9, été repoussé avec de fortes pertes. Au centre, accalmie sur le front qui 1 s'étend do Pieims à là Meuse. Entre Argon ne et Meuse, nous avons j légèrement progressé. Nos troupes occupent Malancoart. En Woevro, violents combats; nos troupes ont avancé sur plusieurs points, notamment à l'Est de St-Mihiel nous avons pris Lounmont. A notre aile droite (Lorraine et Vosges)» pas de modifications. (signé) DELCA3SE. (Havas). L'avance des alliés en Woevre Paris, 30 septembre. — (Communiqué de 11 heures du soir). — La situation générale est satisfaisante. Aucune modification sensible sur notre front, sauf en Woevre méridionale, où nous avons occupé Seicheprey et nous avons poussé l'ennemi j.usque sur les pentes du Rupt-de-Mad. (H&vas). Legrancl efforlcIesÂileniands. serait brisé Une nouvelle retraitei Londres, 1 octobre. — Télégraphiant de j France, dimanche, le correspondant du Telegraph est certain que le deuxième grand effort des Allemands a échoué : l'ennemi a été battu le long de toute la ligne. Aucun doute ne subsiste plus que la résistance de l'ennemi le long do l'Aisne ne soit rompue et qu'il no soit bientôt nécessaire pour l'ennemi de faire une r nouvelle retraite au Nord et k l'Est. c (Fteuter'g Tel. Co.) c Note."— Cette nouvelle défaite des Aile- , mands expliquerait leur furieux effort , jur Anvers. t L'aile droite ' allemande tournée ! (Service spécial de la Métropole) Londres, 1 octobre. — La nouvelle pu- J hliée hier suivait laquelle l'aile droite allemande serait tournée et poursuivie par des automobiles armées de mitrailleuses, n'est pau confirmée. Néanmoins, les communiqués officiels français prouvent que le mouvement tournant des Alliés continue lentement, mais de manière satisfaisante, tandis qu'un mouvement < semblable dans la région de Verdun, menace l'aile gauche allemande. < Si au eentre l'ennemi ne réussit pas à \ échapper à oette emprise ce ne seront que ( les débris des forces envahissantes qui ] repasseront la frentièrec < .a retraite l'es SBiricfiiers Les Russes pénètrent en Hongrie  il vois, 1 eefeobre. — ( Commun ication «e la Légation de France). — De Bor ie-aux, 30 septembre, 18 ueures 30. Des fcc«tatives de sortie de la garnison ie Praetay .! ont échoué. Les armées autrichiennes continuent à >airt.:o en retraite, en désordre, perdant de nombreux prisonniers, des canons el du matériel. Au col d'Uzsok (Sud de iJr&emysl)daaa les Carpathes, un détache-aent russe a défait une brigade hongroise _ a* pénétré en Hongrie. (signé) DELCASSE. (Bavas). mM iuu 9 »«-«» ■ | Succès russes en Prusse Orienté.. Les Allemands repousses sur le Niémen.- On front rie 100 kilomètres \ Pétrogrzwle, 30 septembre. — A la frontière de la Prusse Orientale, où les Russes ' remportèrent des succès, *e front russe i'étend sur 100 milles. Les Allemands ont été repoussés en essayant de forcer le passage du Niémen. CReuter's Tel. Co.) .-attaqua de Sarajevo ; es! cioimen éa ; Cbtassoh 20 septembre. — Les Monténé- ' «t les Sà'bes tMît commencé l'attaque «ie l Sarajevo. Les Autrichiens omt es-sayé d'attincr les i roopes serbes hors de la Bosnie par I*enva-nkwî du territoire serbe; cela a compiètemcn-•chooé. cJiute de Sarajevo et la perte de e a Bosnie par les_ Autrichiens sont une chose îiaintenamt certaine. Les Bosniaques re lèvent de toutes parts | xxjt aider îe« Serl>e». L'opinion wa.te^:rj&-grandit en faveur ct'um-r jccupetion immédiate de la Daîmafcie. Cela' >oi>rrait précipiter les choses. Le gouvernement italien a donné les m-ïructkms sévères aux fonctionnaires do 'a ^ roouiére en vue d'arrêter Péfawi croissant rk- f eunes voloritaires i-xalvcns vers l'armée fran-A tout prix, ii ne doit pas leur êtrt termes de quitter te pays. ( « Daily Mail. » ) Le siège de Przemysï Paris_, 30 septembre. — Un message de tienne parvenu à Rome, annonce que Ie« {.usées ont. occupé le sud-ouest de Prasènysl. orçant Us Autrichiens à se retrancher dan? ; as foi-ta situés à l'Est. Txi position de la gar- ; liison est critâque, étant complètement en-eloppé. (Four nier.) o .a chute f'e Kiao-teheosi» est imiBinenîe ù (Service spécial de la Métropole) Londres, 1 octobre. — Un télégramme ie Pékin, reçu à New-York, dit: La Légation japonaise assure que la chute de ËLiao-Tcheou e«t imminente. d Ces Japonais occupentn Laochan et font dn„ butin allemand a Tokio, le 30 septembre. — (Officiel). — l.a flotte japonaise a débarqué un con ' :i:igent qui a occupé le port de Lao/chan ^ lans le voisinage de Tsingtao. Nous \ ivons pris quatre pièces de campagne, \ ibandonnées par les Allemands, et avons n aieeé une petite troupe d'occupation. i (îîeuter's Tel. Co.) h [Jne canonnière et trois J paquebots allemands " capturés. Londres, I octobre. — L'amirauté an- -r tonoe qu'un croiseur anglais captura JL1 lans la rivière du Cameroon 3 paquebots le la ligne Woerman et Arnfield de la Hamburg Amerika Linie», avec un ton- ■-iac:- total de 30.915 tonnes. G La canonnière «Soden» a été aussi cap- n urée. a On s'attend à ca que le dock flottant et d e «Hortogin Elisabeth», qui avaient été d coulés, seront remis à flot. d (Reuters Tel. Co.) 1j iJ q Pourquoi les Allemands \ ont détruit la [ cathédrale de Reims La «vraie raison» est fournie par Punch ». Les Allemands ayant- aperçu le drapeau le la Croix-Rouge, flottant sur une des ; ours de la cathédrale, les Allemands ont (j :ru qu'il s'agissait «seulement» d'un hô-)ital et — naturellement — ils ont tiré lessus 1 (d LA BELGIQUE SANGLANTE )eputs bientôt trente ans )ue par Ventente libre en un effort con- \ s tant l'était comme augmentée V humanité. La (j uerre Semblait aux hommes de ce temps N'être plus guère / ''un vieux charnier caché, par les fleurs, sous la terre. 'yOccident était fier de penser sous les deux D'après un ordre harmonieux °areil au large accord des étoiles tran-q uilles r,!t de voir jour à jour les plus belles idées S'élucider rrâce au verbe de ceux qui parlaient dan* les villes. Ils aff irmaient que désormais L'homme à Vhomme s'opposerait Encor, mais dans la paix; 2u" pareil à la sève enflant l'arbre et récoree ',-s droit élargirait l'appareil de la. force, \>ue lu justice était une arme et un besoin. [)}}'il fallait croire en son cerveau plu» qu'en son poing; Qu'une réalité plus haute et plus sereine I rirait servi de champ à toute vie humaine )ue déjà s'annonçait Vimminent avenu >u les efforts rivaux devaient enfin s'unir "eut comme au long des fils des machine* nouvelles y )r.it-T, courants opposés font tout à coup jaillir . hrtee à leur conflit même, une unique étincelle. linsi s7exaltaient-ils par les beaux soirs d'été. ,eurs gestes soutenant leurs parole* d'apôtre» U se prouvaient fiers d1 eux-mêmes et fiers des autres 7>t comme hevreux de leur témérité, ït-VEurope par-dessus boisy fleuves, mon-j tagnes rnr envoyait le cri de son assentiment, i ?>t ce cri répété troublait étrangement, j li; long dit Rhin armé, les peuple* d'Allemagne.W eux- hélas, l'entente humaine était sans chrrm.es Et nul rêve ne leur semblait vaste et puissant Que si les armes Rouges de sang Xe couvraient de leur bruit, tous les bruits de la terre. La haine organisée habitait leurs cerveaux Ils travaillaient dans leurs usines mili taires, Toujours à quelque meurtre effrayant et nouveau. Ils étaient nets et prompts et durs, et le stlence Couvrait l'œuvre de mort de leur intelligence.En pleine paix, quand l'homme à l'hommt est indulgent, Ils épiaient partout les choses et les gens: Quand ils savaient, ils se taisaient et attendaient, Leurs maîtres à penser savamment ba vardatent, Mettant leur dogmatisme à la solde des crimes; De lapa en laps, quelqu'Apre et cruelle maxime Devenait d leurs yeux la neuve vérité S"<i bien qu'ils s'exerçaient à la férocité I u nom d'une future et sinistre sagesse. Us tuaient la vie ample et l'immense fer vevr Et l'essor libre et clair des volontés fécon des Et telle était leur mécanique et sombre ardeur Qu'ils paraissaient vouloir paralyser le monde. Ils le traitaient selon leur loi; Ils le pillaient et le brûlaient avec la rage Qui remplace pour eux l'élan et le courage Maisons belles, monuments clairs, noble f beffrois* Villes par la science et le temps consacrée* France foulée aux pieds et Belgique éventrée. Dites, quel deuil vous accablait en ces longs jours Oïl l'incendie errait à travers vos contrées Et bondissait de tour en terurt Tandis que vous, vous vous battiez avec fierté Pour ceux de vos berceaux, et pour ceux de vos tombes, bux ne songeaient qu à rassembler dei hécatombes Pour déplrjrr leur cruauté, En des hameaux perdus et des bourçt solitaires. Ou passait le galop effréné des uhlans In a trouvé planté, dans la gorge dei mères De longs couteaux couverts et de lait et de sang; Des vieillards mis en rang au long d'une chaussée Ployèrent les genoux pour recevoir h mort Au bord de fosses qu'eux-mêmes avaient creusées; Des filles de seize ans dont l'âme et doni le corps Etaient vierges et clairs subirent let morsures Et les baisers sanglants et ivres des sol* dots. Et quand leur pauvre chair n'était plu* que blessures On leur tranchait les seins avec des coutelas.Partout, du fond des bourgs vers les ville* voisines Les gens fuyaient avec des yeux épouvantésDe voir comme une mer immense de ruinet nroule>r sur le pays qu'ils avaient dû quitter. Derrière eux s'exaltait le tocsin fou det cloches, Et quand ils rencontraient quelque teuton frappé Par une halle adroite, au bord d'un chemin proche, Souvent il» découvraient, dans le -creux de ses poches% ■1 vec des colliers d-1 or et r'"s satins fripés, Deux petits pieds d'enfant atrocement coupés. Or ' quel triste soleil fut le témoin, en Flandre, Et des: hameaux en feu, et des villes en cendre Et de la longue horreur, et des crimet soudains Dont avait faim et soif, le sadisme germain ! EMILE VERRA EREN. tmm fiomjat a Termite hs troupes maintiennent admirablement leurs positions IilardiL, dans kt macint'c, à par-tir <le io heu-une canonaKicbe vigoureuse a commence ïire tes 'iT-nupes beî&.-s et allemandes, cam-6e.-; aux environs do ia ville. A midi, dit U Bien Publie», les <fce>ux importantes fabr» tî-3 «La Termondc4 se » et c Philips-GJcisor : fils» fkïmbkiâr:. On a l'impression que ce ni reste de mAirs et de pignons, à Termonde. ?ra drfirt*tivoient rasé. Les obus ennemis 'épargnent ri-n : c\ vt ainsi Qu'à une heure ne bombe démolit la toiture du couvent airit-Vincent de Paul oii l'on soignait en ^re quelques malades. Dams les environs, les populations qui Baient restées jusqu'ici, se dirigent vers rand. A 3 heure?, des projectiles atteignaient 'a tbriôue Kcos et Cie, située sur la route de ele à Termonde. La canonnade avait, à œ lomeot, une intensité inégalée précédem ient; nos troupes sou! 'uaiemt impenpurbable-lenr Paittaque et empêchaient les Allemands e traven-ser l'Escaut. f.e pont de Grember^on a d'ailleurs été Biné. L'église de Baesro*he a été bombardiée. A n moment donné, l<vs Allemands essa vèreiv e C00t0:5rr>çtr n >s troupes, niais leur mouvaient échoua. l>-s soldats belges ont fa-k plu-eurs prisonniers. L'eruga^gement élaiiit terminé vers 6 heures u soir. Plusieurs corrosprcndants de guerre amé-ea^ns ont admiré la bette vaillance de no-oupes.M. Bruvnsncx, bourgmestre de Termonde eu mardi marrai un long entretien avor 1. le Gouverneur de ta province au suiet d<^ htérêts de la mailbeureirse cité. M. le Gourer-'tir a bien voulu promettre^ son poisson» ?puà pour tout ce qui pourrait contribuer à . relever. A Oa-xieccm on a assisté à un petit enga-n-en.r d'éclaireurs, mardfi matin. Ooelque1 ( llemands ont été tués. A part cela, cette , ■r;\on est ca-lme. On attend toutefois de c^ ; >té à u-ne action pkis vive. Pas d'Allemand- . ïtre Oordegem et Wot leren, ni Ovcrmeire. , k Zeie. ' , ->~«5©C6— ^ L'optimisme en louvelles Mies du Sud Sydney, 3Q septembre. — A la Seconde hambre du Parlement de la Nouvelle aile, le premier ministre Helman, an-snçant le projet réduisant de 10% les ppointements des employés supérieurs u gouvernement en conséquence de la ré-uction du revenu, causée par la guerre, éclara qu'il était optimiste au sujet de i guerre. Il aimerait mieux voir, disait-, tous les habitants de la Nouvelle Galle > nourrir seulement de pain et d'eau, ne de voir s'élever des voix en Australie * faveur de l'abandon des principes our lesquels l'Angleterre combat. Il irait la confiance que toutes les classes iconnaîtraient la nécessité de l'abnéga on. (Reuter's Tel. Co.) Les balles dum-dum Londres, 29 septembre. — On annonce de ordeaux, que les chirurgiens des hôpitaux Perpignan, ont trouvé des balles dum-dum ins les corps de plusieurs soldats blessés à bataille de la Marne. Lee balles seront ivoyées avec un rapport à la commission 'enquête^ (Morning Poste.} .es Allemands auraient perdit 518,000 hommes Paris, 29 septembre. — Une autorité militaire étrangère, d'une compétence in contestable, qui a suivi de très près toute ^a campagne occidentale et qui a accès ■lux sources officielles, a déclaré qu'il estimait à plus de 500.000 hommes les pertes que lea Allemands ont faites à oe jour. ( Daily Express) Les Allemands ns sont plus à leur aise Rome, 28 septembre. — £1 semble que l'on XMiimeace à reconnaître en Allemagne que position de l'armée du général von Kluck es; lif facile». Le critique militaire d'un journal allemand écrivait hier: <I^es chemins de fer offrent à l'ennemi la [>ossibilité d'effectuer des mouvements d» croupes rapides qui donnent un oaractèro d< Fiévreuse offensive à ses opérations. o Les Français profiteront, de cette possibilité et du fait que les lignes de chemin H. fer allant de Paris vers le Nord sont extrêmement nombreuses.» ( Reuter. "> Si l'on considère la sévérité de la oensur? allemande on comprendra d'après oes quel pies lignes, que dans les sphères informées demandes on se rend parfaitement compte les immenses difficultés do 1a situation. Les hydrations allemands Un steamer suédois saisi par six aviateurs Grimsby, 30 septembre. — Le capitaine du •halutier hollandais «Marthe» arrivé ici hie: apporte que, tandis qu'il avait jete ses fiiets-i 30 milles d'HeligoIand le 23 septembre ■ept hydravions allemands survolèrent son îavire et, après s'être assurés de sa natio-lalité, s'envolèrent vers le Nord. Lis arrêtèrent alore un steamer qu|on croit itre le vapeur suédois «Bodel» et qui se dirigeait vers l'Est-Nord-Est. Les aviateurs aile nands forcèrent le capitaine à changer s;i >outse vers le Sud-Sud-Est, soit dans la di •ection d'Héligoland, et les six hydravions -scortèrent le steamer dans ce cap, le rete-lant apparemment prisonnier. , ,, - -3*—OiXtmrf,- On torpilleur italien coulé Rome, 30 septembre. — Le bruiit court ju'un torpilleur italien a été coulé pai me mine flottante autrichienne, entre Denise et Commacchio. (Havaset Reuter's Tel. Co.) Deux chalutiers italiens coulés par des mines autrichiennes Rome, 30 septembre. — Deux bateaux ie pêche italiens ont heurté des mine^ "lottantes et coulèrent dans l'Adriatique i la côte italienne. 18 hommes d équipage furent tués. L'Italie a fait des représentations sé "teuses à l'Autriche demandant des mesu :es pour éviter le renouvellement de pa faite. iReuter's Tel. Co.) Oes timbres au profit È fa Croix-Rooge M. Segors, ministre des chemins de fer, marine, postes et télégraphes, vient de pren< dre une initiative qui sera sans aucun doute unanimement applaudie. Il a décidé la création de timbres spéciaux qui seront vendus AU DOUBLE de leur valeur nominale, le supplément étant destiné à l'œuvre excellente entre toutes do la Croix-Rouge do Belgique. Ces timbres seront mis en vente samedi ou dimanche. Us seront au nombre de six,divisés en deux séries de trois timbres comprenant les valeurs de 5, 10 et 20 centimes, qui seront débitées respectivement aux prix de 10 20 et -10 centimes. La première série représentera notre Roi bien-aimé qui donne en ce moment à tout <on peuple un exemple si noblo ot si admiré ■ le vaillance et de force. La seconde série portera une vignette trè« bien venue symbolisant l'indépendance de la Belgique. Las couleurs des timbres de 5 (10) et de 10 (20) centimes seront conformes aux prescriptions internationales, c'est-à-dire vert et ■once ; lo timbre de 20 (40) centimes sera ma uve. Conformément à oes mêmes prescriptions, •••es timbres n<* seront valables qu'en SERVICE INTERIEUR. Ils seront débités aussi rapidement que nossiblo dans toute la région non ocennA» du •wvs. Des dépôt» eerrvnt étaM-'ç d^ dimanche H Anvers Gand Bmcres et 0«t^nde. f/es vi-•znettes pryat^lee seront ensuite fournies aux autres bureaux. L'exécution de ces nouveaux timbres d# "h a ri té no laissera rien h désirer, nvaleré ''état de srnorre où 5e trouve on ce moment notrA nnvs. ITne pa^'e de l'ateUor t'mbr® 'e Malin es a. en effet; été transféré ?i Angers et son pe»*«onTiel a travaillé d'arraobe-->:ed pour préparer la nnnvAlla émission Hon< "•'mnrpwc^on s'est faite à l'aide de la nhoto. ,:+î*/vrra.phie. Vour oanviens instamment tous nos Ia». '«urs à faire irsatre d^s nouveaux timbre*. ne transmettront, na" «pn'ement d» caomn à leirrq enrrespo'ndnnts un sonrpnâ :ntéressnnt de la ornprre nia'S ils eontr'hnA-"ont enrwre 5 fnnmir d0<» fond« à l'cpircr* si méritoire de la Croix-Rontre de Belcn'one, iui soigne nos blessés avec tant de d^voft-ment.L'ângleterre fraternelle Nouveaux dons de l'Australie Londres, 1 octobre. — Deux autres sommes d'argent pour le réfugiés belges ont été reçues par le commissaire de la Nouvelle-Zélande à Londres, une de 4.180 livres sterling, de Wellington, l'autre de 212 livres streling reçue par la Trésorerie du Dominion, et une troisième somme de 30j livres sterling. Dans un arteile de fond le Daily News exhorte les habitants de l'Angleterre à faire tout leur possible pour les Belges, •hassés de leur pays par les Allemands barbares. La tâche est si grande qu'elle doit être entreprise par le gouvernement; l'hiver approche et le peuple périt. (Reuter's Tel. Co.) Les fils de M. Yiviani (Service spécial de la Métropole) Paris, 1 octobre. — Le fils aîné de M. Viviani, chef du cabinet français, qui avait été blessé au commencement de 1a campagne, est rétabli et en état de retourner au f ont. Le second fils de i£ Viviani, dont on est sans nouvelles, fai* sait partie du détachement qui fut cerné à Villehoueimont disparut compiè&e-nenW

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