La Métropole

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s.n. 1914, 27 June. La Métropole. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k93125rc7j/
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LA METROPOLE 21e Année No 177 g-dition. £3 aeo tv U& u • ••««»*•• • 16 *■ Sis mol» Troli mail >••••••«•«••&. *50 On «'abonne à toai ies bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Poux 1a HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,puedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 d®10àlQ MIMES pages Rédaction : Téléphone 617 | Pa9ea CENTIMES a.1h tb onces z la petite Chronique sportive la ligne ligne „ . . fr. 0 30 fr* 3 00 Annonces financ.icL » I 00 Faits divers fin Id. » 2 00 Réclames la ligne, » 5 50 La Ville * id» » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix & convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à V AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. CheaDside E. C. Samedi 27 juin 1914 Le Cerro Santa Lucia )o(— Le Cerr& Saixta Lucia est l'orgueil de Santiago du Chili et aucune ville peut-être au monde ne possède une promenade publique d'un plus merveilleux effet. Le Ce to, il y a une trentaine d'années, n'é-ibait qu'un rocher aride surplombant La capitale chilienne. Il avait servi tour à Itnsr de forteresse et d'observatoire astro-jtfoiniqne. Ce fut don Benjamin Vicuna T-Tacbenna, écrivain et homme politique, qui devenu intendant ou gouverneur de Santiago, conçut le projet d'aménager la montagne abandonnée en un parc de pliai-Banoe. Il sut éveiller autour de lui un véritable enthousiasme en faveur de son idée. Les riches donnèrent leur argent, les artistes Iteur travail. Une armée d'où vriers monta, si l'on peut ainsi s'exprimer, à l'assaut du Cerro. Des grottes artificielles furent ouvertes dans ses flancs, cl s bassins y furent creusés, des arbres et des fleurs semés, de toute part, des statues de toutes parts érigées. Et en 1874. but les terrasses fraîchement maçonnées, au milieu des balusitires nouvellement! ajourés, parmi les grands vases de pierre d'où s'élançaient en gerbes belliqueuses ko feuilles gladiolées des agaves, euit lieu, ei faveur de l'indépendance de Cuba, k premier meeting populaire dont le Cerrc 'devait être témoin. Ce. 5a montagne enchantée résume à pré-aoi.fc toutes les splendeurs de la nature du Chili et tous les fastes de son histoire. Au cortir de l'Alameda qui, bordée de statues, mène de la gare principale au Cerro, l'on accède à ce dernier par un escalier monumental. De plates-formes en plates-formes, par des routes en spirales et de hardis escaliers suspendus, on s'élève peu à peu, au milieu des jardins, des jets d'eau, des marbres et des frondaisons. De géante eucalyptus et de hauts palmiers ombragent les chemins du Cerro. Des indiens ùô bronze rappellent l'héroïsme de l'antique Arancanie. L'on rencontre tou-r •à tour la statue de Pedro de Valdivia, le Conquistador fondateur de Santiago au XVIe siècle, celle de Mgr Vicuna, archet ivêque et bienfaiteur de la ville, et lia chamelle gothique où repose Benjamin Vicuna Mackenna, le fondateur et l'évocateur du Oerro Santa Lucia. Des esplanades amé-" nagées pour des représentations théâtrales, un restaurant, des canons, reliques Ides temps coloniaux, une forteresse de style moyen -âgeux, complètent la physionomie un peu hétéroclite de ce parc original. Et lorsqu'on arrive à l'extrême uommet, au belvédère d'où la vue embrasse tout le Cerro, toute lia ville, tout© la campagne environnante, l'on retient difficilement un cri d'admiration. L'immense Santiago, avec ses rues qui aofcoupent à angles droits, s'étale à perte de vu sous vos yeux et à vos pieds. Les dômes et les tours des églises fusent de toutes parts du milieu des maisons blan-ihes et des jardins aux verdures opulentes et sombres. Et loin, au-delà des derniers faubourgs, commence et se poursuit rndant des lieues, jusqu'à se confondre l'horizon avec le ciel, l'interminable campagne chilienne. Et plus près, vers l'est, casqués de neige, marbrés de neige, avec leurs flancs noirs et roux d'où les U/r rente descendent, les pics de la Cor-dillière apparaissent; et, tout près de nous, tellement près qu'il donne l'illusion Qu'on le pourrait toucher de la main, Vélèv* aride et nu le rocher San Cris-iobal, que surmonte, toute blanche, cornue incrustée dans le bleu du ciel, une itatue colossale de la Vierge. <( Chaque station de l'année et chaque instant du jour ou de la nuit, dit Herman Diax Arrieta, commundqueat au Cerro Santa Lucia une béante nouvelle. « En hiver, la pluie tombe et les feuilles cour< t dans les chemins, affolées par le vent; à travers les arbres tout brillants lue. gouttes d'eau, l'on aperçoit la ville, &vec- ses basses toitures mouillées, et plus loin la vallée et les moi tagnes enveloppées d'une vapeur blanchâtre. Plus tard, après la jaune floraison des aeacias d'Australie, l'on commence à percevoir d'ans l'air les parfums ténus du printemps qui naît; réchauffés par le soleil, les oiseaux chantent cachés dans le branchage, une allègre folie plane sur les premières fleurs. Puis la saison devient ardente. Les noirs araucarias se transforment en des candélabres d'or, et délicieuse est la fraîcheur de l'eau qui tombe de roc en roc et remplit l'étang d'une harmonieuse rumeur.Dans le feuillage épais, les fruits mûrissent et les oiseaux nou-veaux-nés gazouillent. Les nuits estivales, palpitantes d'étoiles, s'abattent sur le C«rro et l'enveloppent d'une langueur tremblante. L'été passe, rapide comme les Joies humaines, et dès les premiers jours l'automne l'on voit, du haut des terrasses, des couchers de soleil qui font penser à l'incendie d'un palais colossal et projettent sur les arbres et les rochers des teintes sanglantes et resplendissantes. En même mps que la tristesse des arbres qui - eo dénudent pour mourir,apparaissent les nuits claires et les brises froides. La luine sa lève sur les neiges lointaines et à mesure qu'elle avance dans le firmament bleu, les étoiles s'écartent et s'effacent Sous la, mystérieuse clarté, le Cerro se transforme en un lieu de prodiges, plein de grottes enchantées, d'escaliers sans fin et d'(^ranges places blanchâtres, où ^soi-même on se sent devenir, un autre être, fantastique et surnaturel ». E. Chardome. Une société originale A Berlin il vient de se fonder sous le vocable de a Willielm » une société qui groupera tous les citoyens allemands répondant av nom de Guillaume. La nouvelle société rappelle l'existence h Lan genbi elau d'une fédération coifrprenant tous les hommes portant le prénom de Karl. Chaque été les sociétaires organisent ce qu'ils appellent en leuir dialecte le a Koarle Fest ». Xjg doyen d'âge est président de droit et on le porte en triomphe de sa maison au jardin où la fête a lieu. Langenbielau joignait jusqu'il y a très peu de temps à cette particularité celle d'être le plus grand viH-a-g* d'Al- . lemagne. Qu'on vienne encore nous dire après cela ; que la Belgique est le paradis des « choche- < tés ». Nos voisin* de l'Est nous dament le ( pion. 1 L'jl dualité >—«e»»—< Russie, Roumanie et Dardanelles Un journal officieux roumain JjUf 1' s. Indépendance roumaine » donne connaissance d'une démarche importun to que viennent de faire les représentants de la Russie et de la Roumanie à Constantd-noiple auprès du grand-vizir. Les deux diplomates ont avisé le chef du gouvernement , turc que leurs paya ne permettraient pas ■ qu'à l'occasion d'un nouveau conflit balkanique, les Dardanelles fussent fermées oomme en 1912 au plus grand préjudice du commerce international et plus _ spécialement du commerce russe et roumain. Sans doute, tout le monde applaudira à . cotte détmarene si l'on n'en considère que l'effet immédiat. La fermeture des Dardanelles a causé trop de préjudice pour que l'on puisse songer un seul instant à s'y montrer favorable. La Russie et la Roumanie ont donc eu raison de s'y opposer et nous le répétons à ce point de vue-ià ils peuvent être co" vaincus de réunir tous les suffrages du monde commercial de tous les Etats européens. Il n'est pas tout aussi certain cependant que cette démarche des ministres de Russie et de Roumanie trouvera l'assentiment de tous les milieux poli-tiques. On doit même supposer au contraire que dans certaines chancelleries on aura suivi oette démarche avec une méfiance et une désapprobation incontestables. A Londres surtout on se montrera peu content de ce qui vient d'arriver et certainement on ne saura aucun gré à Downing Street au gouvernement roumain d'avoir voulu s'associer à oette démarche de la Russie.Il ne faut pas s'y tromper, en effet, la démarche simultanée des représentants russe et roumain à Constantinople est la manifestation d'une politique nouvelle inaugurée par la Roumanie en Orient et cette politique se fait manifestement aujourd'hui en dépendance complète de la politique russe. Déjà lors de la rencontre de Constanza on avait affirmé que le tsar entendait surtout et avant tout gagner la Roumanie à ses desseins cPexpansion au Bosphore, peut-être même de l'occupation de Constantinople par les troupes rusSes. On ne pouvait-guère croire à ces indications, parce que les journaux et les hommes politiques russes avaient tant de fois f on testé les intentions qu'on prêtait au gouvernement de Saint-Pétersbourg de réaliser le testament de Pierrele Grand que finalement ces démentis avaient dû faire quelque impression. On faisait ressortir avec une complaisance extraordinaire que le testament en question était apocryphe, oe qui est effectivement exact, mais les idées de Pierre le Grand semblent être redevenues définitivement celles du gouvernement russe d'aujourd'hui. Les indiscrétions de certaines feuilles pan clavistes ne laissent plus guère de doute à cet égard. Il cn-'i-i'^îfc donc do considérer dorénavant comme acquis ces deux faits que la Russie * fini par gagner la Roumanie à ses desseins sur Constantinople et le Bosphore et que la Roumanie s'est montrée disposée à soutenir la réalisation de ces desseins tout au moins provisoirement par la voie diplomatique. La démarche commune auprès du grand1-vizir en matière des Dardanelles en est une preuve indiscutable. Jusqu'à quel point la Roumanie a-t-elle servi ses propres intérêts en liant ainsi partie avec la Russie P La question sera examinée avec soin clans les chancelleries des autres grandes puissances et il semble que dès à présent on soit sur le point de démontrer au gouvernement roumain que son assujettissement à la politique russe a été une faute politique vraiment désastreuse. Le véritable intérêt de la Roumanie ne consiste pas dans l'établissement de la Russie sur le Bosphore et les Dardanelles. Bien au contraire, l'intérêt de la Roumanie coïncidait plutôt avec celui de la Grande-Bretagne, qui doivent avoir soin de maintenir à Constantinople une puissance de deuxième ordre, de laquelle if n'y ait pas, au point de vue des communications entre la Méditerranée et la mer Rouge de surprise à redouter. Le canal de Suez ne peut ; être mieux protégé que par la présence b ' Constantinople de la Turquie ou d'une puissance moins forte encore. Les projets de la . Grèce sur cette même ville ne seraient certainement pas favorisés non plus par l'Angleterre et la Russie naturellement y serait ré- 1 solumeht hostile. C'est ainsi sans doute que ( s'explique le zèle du gouvernement russe à faire tout son possible pour éviter une nou-velle guère balkanique et plus spécialement une guerre entre la Grèce et la Turquie, pou- ] vant amener la première à occuper la c-aipi- 1 taie turque. Cette attitude de la Roumanie vis-à-vis de 'a Russie aura d'ailleurs son contrecoup suit les relations des grandes puissances entre el- -les. On ne voudra pa$ à Vienne et à Berlin ( se laisser évincer ainsi à Bucarest par les , diplomates russes et i'1 convient de se rappe- ■ er à ce propos les paroles du comte Witte. \ qui a affirmé il y a quelque temps avec beau- j croup de raison que la clef de la situation euro- j péenne se trouvait à Bucarest. La Rouma- ( nie et ses relations extérieures jouent incon- : testablement un rôle important sinon le rôle i principal dans la politique internationale de } nos jours. L'horizon prVique ne tarderait pas à s'assombrir si cette situation devait se ( [confirmer. — J. Joerg. ^ Neutralité scolaire ; A la suite de récentes déclarations de M. ' Desguin au sujet de la neutralité scolaire, le « Matin » et le nouvel organe flamand des socialistes' anversois> se mangent le nez. Le journal socialiste vient d'adresser au < Matin » et à M. Desguin l'écho suivant qui, 1 s'il n'est pas tendre, résume bien la situa- £ tion : ' « Le « Matin » est réellement pauvre en ' arguments quand il écrit que la neutralité < s'applique uniquement à la religion. » Non, cher confrère, la neutralité a un l sens beaucoup plus large et la classe ouvrière t tâchera dans la mesure de ses moyens de la faire respecter et ne souffrira jamais qu'il 1 soit fait violence, — par qui que ce soit, — * \ ses idées. i: » Nous nous abstenons formellement de 1 toute participation aux fêtes patriotiques ( ?) ' du 21 juillet. Nous verrons si l'écheyin de c l'enseignement aura la témérité de briser la eanière de nos enfants, — qu'ils soient fils r de vils insurgés ou de révolutionnaires. » Si le a Matin » est chargé de défendire F la politique scolaire de M. Desguin, sur^ la- : quelle il y aurait tant à dire, c'est bien, s Mais qu'il le fasse alors au moins .d'une ma- ' niière sérieuse et cju'il n'use pas d'inepties et H le contes à dormir debout. » _ l Ceci revient exactement à ce que les jour- 1 vaux catholiques n'ont cessé de répéter. Les ? Libéraux respectent la neutralité scolaire aussi longtemps que cette neutralité ne va t [>as à l'encontre des intérêts politiques du q parti libéral. 11 Les socialistes ont mis du temps à s'aper- r ïevoir de oe que nous appellerons par euphé-nisme « les travers » de leurs alliés et amis, souhaitons que le cas d'Anvers serve à les h-la Ver et qu'ils s'en souviennent à l'occa- " non. LasI le cartel fait oublier bien des choses...]d Échos LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Tonclub-Syndicat. — A 8 heures et demie, au :ocal, courte rue Neuve, fôto Intime. Société dea ex-sous-offioiers du 7mo de ligne. — \ 8 heures aiu grand café Impérial, conférence >ur le Congo: « C&osts vécues » par le lleuteanant 5. Coeneta. COURS Berlitz School* 8, MelT. — Langues rivantes. Machine arrière Nous avons relevé le pavé que le « Matin » *vait si délicatement asséné à son éminent irni, M. Louis Franck, député d'Anver», à propos de la façon dont il avait lâché le cd-&oyen Cools, après l'avoir emberlificoté dians L'a taxe sur la plus-value. Mais oe petit essai d'indépendance n'a pas inré longtemps. Dès hier, Le « Mttfdn ; faisait machine arrière. Voyea coAme il exécute cette pirouette; i Sous ce titre, nous avons publié un arti-3ulet où nous nous sommes faits l'éoho des araintes provoquées par le prochain départ le M. Louis Franck pour le Congo, au moment précis où la taxe sur la plus-value venait d'être momentanément, rejetée et où les finances communales semblaient avoir besoin de son appui. » Or, des détails complémentaires, que nous avons recueillis depuis, noua permettent Port heureusement, d'affirmer que les premiers renseignements qu'on nous avait donnés n'étaient pas exacts. > Et le « Matin » explique — ou plutôt n'explique pas! — que M. Franck n a jamais eu l'intention de retarder la marche des affaires administratives, que son silence était voulu, et que son voyage au Congo ne provoquera aucun tremblement de terre. Les dieux en soient loués I M. Franck est décidément un homme extraordinaire. Même ses silences veulent dire quelque chose... interprétés par l'exégèse matutinale. Malheureusement, il y en a une autre, celle de la « Vlaamsche Gazet », qui nou? révèle fort opportunément que le premier article du « Matin » lui avait été inspiré par un échevin libéral et qu'elle constituait un accès de mauvaise humeur impuissante. Si impuissante même que le « Matin » la répudie au bout de trois jours. Le ménage libéral d'Anvers est décidément bien uni et les Anversois peuvent être fiers d'être administrés par un Conseil où l'on ne cesse de se manger le nez. Sans compter que cela fa-cilite énormément la bonne marche des affaires... Le concours de Rome Le jury du concours de Rome, consacré petite année à l'architecture, vient de se prononcer sur les travaux du concoure définitif. Il a attribué le Grand Prix à M. Joseph °>mokteren, do Borgerhaut"1, élève d« l'Institut supérieur dea Beaux-Arts d'Anvers. Les ;»uvu-es des huit concurrents seront exposées publiquement au local de l'Académie, entrée rue Muitsaert, 31, du dimanche 28 juin a-u dimanche 5 juillet inclus, de dix à quatre heures. M. Homais au village Nous avons déjà eu l'occasion de dénoncer l'anticléricalisme de primaires qui distingue, >i l'on peut dire, les libéraux de Hoboken. Ayant à choisir un nouveau sceau coanmu-aal, ils'refusèrent d'adopter les armes de6 i'Ursel, 'jadis ducs de Hoboken, parce que :-es armes portaient un Christ en oroix. A la Fête-Dieu, à la sortie de la procession, :1s défendirent aux enfants de l'orphelinat le figurer dans la procession ainsi qu'ils .'avaient pu faire jusqu'à cette année. En prenant oette mesure, les Homais de ffoboken croyaient emb... nuyer le curé. Vlais ils firent plus : ils n'ennuyèrent pas seulement les enfants qui figuraient dans la procession, mais aussi tous les autres petiote le l'orpheli/iat, parmi les rares distractions mnuelles desquels la procession comptait ïoanme une des meilleures. Les petits orphelins de Hoboken ont été -etenus dans leur établissement au lieu d'aï-er voir défiler les groupes chatoyants de l'escorte du Saint-Sacrement. Assurément oe n'est pas le curé qui en a ouf fert ! MM. Vekemans, Van Damme et consorts ont en train de devenir plus forts que le pharmacien immortalisé par Gustave Flau->ert!Le pauvre Brabo Il n'est pas mauvais d'en reparler de >emps en temps, de ce pauvre îirabo, qui •ontinue, oomme un gavroche facétieux, à usperger les passants et à inonder la Grand'-^lace. Il y aurait sans doute, de très jolies >linases à écrire sur ces jets d'eau dans lesquels se jouent les rais de soleil, et les goutte-ettes éparpillées qui sont comme une pluie le gemmes précieuses. Mais tout cela ne se-'ait ni moins beau ni moins poétique si l'eau, tu lieu de fuir dans toutes les directions cornue s'il y avait là, à demeure, une conduite . nu crevée, restait prisonnière dians la vas-iue que tous les étrangers s'étonnent de ne x>int voir au pied du monument, et que nous wons déjà réclamée. On a fait observer qu'il ' aurait moyen de lui donner une allure adé-[uate à l'ensemble de la fontaine, qu'elle xxmplèterait heureusement: pourquoi n'ee-aie-t-on pasP A quand la vasque du monument Brabo? Inconvénients de saison S'il est vrai (juQ-bananes et oranges ne sont < dus tout à fait de saison, il est tout aussi ' ertain que les dangers qu'offrent ces fruits ] tour les malheureux piétons, le sont toujours. 3t il semble pour le moins étrange que les ' ocidents sans nombre, dont ils sont cause, 1 ans en pouvoir rien, n'engagent pas à une 1 lus grande circonspection leurs consomma- < eurs. I Laissons la parole à un de nos lecteurs qui * été témoin, à la place de Meir de la petite oène suivante: un monsieur d'^m certain i ge, très bien habillé, le visage encadré d'une '< elle barbe blanche et le chef surmonté d'un < esplendissant huit-reflets, s'arrête devant 1:- i barrette d'une marchande de fruits et f-g \ end acquéreur de trois belles et grosses ba i .anes. % s Vous orovez qu'il les fera envelopper dJu- 1 apier_ d» façon à les emporter chez lui le lus discrètement possible pour s'en faire un avoureux dessert r Que non! Il en met une ans chacune des poches de son veston, atta- f ue la troisième, délicatement en enlèv^ t écorce, puis d'un geste large la sème autour e lui avec une sérénité majestueuse, au <i ranxi ébahissement des promeneurs. 1 En ce moment épique aucun agent ne se t tou/vait dans les enviions sinon, il semble u'un 1>^" procès-verbal eût pu ramener le t lonsie ilonnel à un plus grand respect du 1 ïiglr.m: eu tout au moins de la convenance, t 6 A l'Académie royale des Beaux-Arts 'Anvers \ La distribution aolennolle des prix de l'ac*- 1 sraAe» avec le oourourg du corps de musictuele § du 5e régiment de ligne, aura lieu le diman elie, 12 juillet, à 10 h. 1/2, dans la salle de fêtes de la Société royale de Zoologie (entré place de la Gare). On peut se procurer des cartes d'entrée i l'Académie, rue Mutsaert, 31. L'exposition annuelle aura lieu à l'acadé mie (entrée rue Vénus), du dimanche 6 ai dimanche 12 juillet inclusivement, de 10 i 5 heures. Gauchers et droitiers On a souvent proposé d'habituer les enfants à se servir indifféremment de l'une or l'autre main; les deux membres acquerraient ainsi une égalité de. puissance qui, au pre mier abord, semble ne présenter que des avantages. M. Felix Regnault combat oett< tendance pour des i-aisons qu'il vient d'exposer à la Société de [biologie. Nous employons • généralement la inaii çauche, dit-il, pour porter les petits paquets, les parapluies, pour conduire tes enfants, ei un mot, pour accomplir les actes demandant ies efforts musculaires statiques. lia mail droite est réservée pour les actês_ délicats pour les mouvements variés, rapides, exigeant des cou traction s musculaires dynamiques.Tandis que la plupart des animaux à membres antérieurs préhensibles sont ambidextres, l'homme est droitier, parce qu'il pra tique la division du travail. Le rendre ambi-iextre serait aller à l'encontre d'une dispo sition naturelle fort sage. Distractions U nous revient quo quelques chirurgiens d'Anvers ont pris au sérieux l'article qu< notre collaborateur Par falot a consacré mercredi aux « distractions s de certains che valiers du bistouri et que ses calembours on1 môme ému le grave « Cercle médical », h syndicat de nos médecins. Empressons-nous donc de déclarer bier haut pour ceux de nos lecteurs qui ne s'er seraient pas aperçue, que cet article était fantaisiste, — il faut bien rire un peu, d< temps en temps! — et qu'aucun chirurgien anversois n'a jamais oublié dans le ventr< d'aucun de ses patients ni ciseaux, ni blagu< à tabac, ni instruments, ni pipe, ni mou choir, ni bistouri, ni _ chronomètre, ni trousseau de clefs, ni réveille-matin. a ton de l'article indiquait, croyons-nous suffisamment que notre ami Par falot avar pris avec la vérité scientifique" des liberté quo tous les hommes d'esprît accordent vo Ion tiers aux ironistes. Si tous les chirurgiens d'Anvers ne l'on' pas compris, nous les prions de nous en ex cuser... La Vie militaire —)o(- Les excès de zèle. — Le père d'un miliciei nous écrit: « La « Métropole » du 25 juin estime à très juste titre que nos fantassins n'on rien à en vier au 1er carabiniers et qu'il ne faut pa. abuser des longues nvrohes ou exercices pa: trop' fatigants 'si 1 'ôn-"&*er Veut" provoquer ui excès de fatigue des jeunes et l'usure préma turée de la santé des officiers. Le ministèn de la guerre et l'état-major général ont s bien compris qu'on en arriverait à l'abrutis sement général que par une circulaire récent* on rappelait au calme les grands chefs qui, i chaque échelon, augmentant un peu la dose de l'intensité du travail, avaient fini par rem dre la vie impossible à leurs sous-ordres, eu: évidemmentj jouissant du bien-être de leu: situation qui leur permet- de voir cela de très haut et surtout de loin. Or. Monsieur le Ministre serait bien éton né d apprendre comment on applique sa cir culaire ; un simple exemple : Mercredi dernier, manœuvre de -garnison 28 kilomètres environ sans oompter la ma nœuvre même. Jeudi, marche d'entraînement. 25 kilomètres comme si celle de la veille n en était pas une plus sérieuse. Nuit de jeudi à vendredi, départ à minuit rentrée à 7 heures du matin; pour une manœuvre de nuit, 22 kilomètres sans la manœuvrf évidemment, repos de 7 à 11 heures, pu if travail habituel, soit, avec charge de guerre 75 kilomètres en 48 heures, dont une nuit en bière sans sommeil. » Ne pense-t-on pas qu'il y a là un certain çenre de folie à moins que ceux qui ordonnenl eela n'aient jamais, dans leurs grades moyen? ni inférieurs, fait le moindre. service actif, 5'il en était autrement ils sauraient que les Forces humaines ont des limites et ce cju'observance des ordres veut dire, eux qui son1 û exigents pour leurs subordonnés. » Comme la « Métropole » du 25 le dit, s: 3es messieurs grands et petits, grands chef5 avaient à faire cela à pied, on en verrait d( 1 rôfles ! Si seulement au lieu de venir voir cc lui se passe quand les autres en ont déjà r>our 3, 4 heures dans les jambes ils se trouvaient même à cheval avec leurs adjoints iuprès de leurs hommes, comme les officiers le troupe, dès la sortie de la caserne, ils se-; aient les premiers à changer tout cela ». Le commandement de la gendarmerie. — r,e commandement de la gendarmerie, rendu vamnt par la nomination du Keutenant-géné-*al de Selliers au poste de chef d'état-majoT ;era conféré au générafl-major Leclercq^, com-nandant la 8me brigade mixte et ancien oo-oneil du 2me régiment de guides. CONGO jo(—- Le départ de I' « Elisabethville ». La malle congolaise « Elisabethville » c luitté le port d'Anvers hier midi vers 1 h., important 118 passagers, dont 64 de pre nière, 47 de seconde et 2 d'entrepont. Parmi les passagère se trouvaient MM. k jolonel Marchant, inspecteur d'Etat, oom-nandant la force publique, qui va reprendre es fonctions à Borna; Robert Goldschmidt, lireoteur de la télégraphie sans m au Con-;o ; le colonel Fritz Lemaire, directeur de la Compagnie du Congo belge; Valdonio. etc. Par suite du temps radieux, la foule était Lombreuse sur le quai. On remarquait entre autres: MM. l'inspecteur d'Etat Gérard, 1e olonel Souey, Van Damane, directeur au mi-îistère des Colonies, A. J. Wauters, de Bac-;er, Robert Thvs, Fontainas, Trolli, médecin-nspecteur de la colonie, Saroléa, commis-aire de district, Olyff, Robin, Hinck, Ur-hain, hydrographe du gouvernement, etc. Les cours de préparation coloniale Le session 1913-1914 des cours de prépara-ion coloniale de l' Union coloniale belge a été rès fructueuse. Hier avait lieu la remise dos diplômes aux lèves de ces cours qui ont réussi l'examen. *armi ceux-ci se trouvaient deux institu-eurs : MM. Haniset et Everaerts. Pendant la période écoulée, l'Union oolo-lial a donné 149 leçons et 5 conférences sur \ pêche. Les élèves ont visité, sous la direc-ion des professeurs de géologie, d'agriculture t d'histoire naturelle, le musée de Tervueren t le jardin colonial die Laeken. Les cours recommenceront au début d'octo-re, et tout fait prévoir qu'ils manifesteront, année prochaine, une vitalité plu# grande noor* que cette année. La Belgique colooiale 1 à Londres (De notre envoyé spécial.) Londres, le 24 juin 1914. ^ « You are simply a wonderful people », me ï disait un savant étranger, que les circonstan- | , ces amenaient aux deux grandes manifesta- ? ■ tions d'ordre colonial qui ont lieu en ce mo- v ment à Londres: la quatrième exposition în- f ternationale de caoutchouc, fibres, etc., à r l'Agricuiltural Hall, (Ishington) et au troi- s siome congrès international d'agriculture tro- a picaile, dont le3 séances ont lieu à l'Impérial c Institute (South Kensington). r Il faisait allusion par là à la très uuportan- | te participation prise par la Belgique dans t ces deux manifestations. , • . 1 Jugez-en du îeste : au congrès d Ishington, a ouvert hier sous la présidence du professeui* c Wyndiham R. Dunstan (qui avait également présidé le précédent congrès à l'Exposition de u Bruxelles), il y aura six conférences faites F par des Belges: deux de M. Leplae, directeur t de l'agriculture au département des colonies, e sur l'enseignement agricole élémentaire au Congo et sur la culture du cocotier dans 1 m- e térieur de l'Afrique, u. de M. Smeyers, sur n ies Analyses des terres et les engrais au Congo belge ; de M. Vandamme, sur les expé- F riences zooteohniques au Congo belge; de i ! M. Claessens, sur la culture du cacoyer au F » Mayumbe; de M. Mullie, sur le matériel de q . défrichement au Katanga; de M. Gisseleire, i sui* une méthode de récolte de caoutchouc ; ^ i d'u commandant Lalunie, sur lia domestiea- c tion de l'éléphant d'Afrique. Un mai déluge 1 belge, dont les flots ont coulé hier et aujourd'hui déjà! e ■ Au dîner offert par le gouvernement an- ^ 1 glais aux congressistes, la Belgique était ^ 1 représentée par le comte de Lalaing, notre ^ ! ministre à Londres et par M. Leplae. ^ A l'ouverture officielle de l'Exposition de e ' caoutchouc, oette après-dîner, le succès de la j. Belgique s-affirme de façon peut-être pfus tangible encore. .a ' Après la « réception de presse », hier soir, ( ' un de nos confrères du a Financial lunes » j, 1 nous disait, — et nous retrouvons son appre- t " dation dans son journal : « L'exposition ch. c caoutchouc ne ressemble à aucune autre. Elle r ' force l'attention du premier coup. Mais cela je crois qu'il faut l'attribuer en partie au fait c que pour y entrer il faut d'abord passer pai j chez vous, et vetre exposition est particulie- ^ rement réussie. » 1 En effet, la section belge occupe le long i corridor d'entrée de l'Agriculture! Hall, , qu'elle remplit tout entier sans compter plusieurs annexes, et comme à Londres déjà \ L en 1911 et à Gand 1913, le sens artistique si 1 développé et si connu de votre concitoyen t i M. Léon Osterrieth. commissaire-délégué de s - la section belge, ont donné à notre partici- i pation un cachet tout spécial. < Après tous ceux qui l'avaient vu :■ i " t l k Anvers^ ■*— air local de l'Assof - ; - ? - Planteurs de caoutchouc, à qui avait ét. i > confiée l'organisation de la section belge, —- c i et à Londres, le duo de Connaught a tenu à c . l'en féliciter bien sincèrement. Mais nou? s . anticipons... i Aujourd'hui à trois heures s'ouvrait donc ! l'Exposition du caoutchouc, fibres et autres c ■ produits coloniaux. A l'heure dite, aux sons 1 : du « God Save The King » paraissent à la " porte d'entrée le duc de Connaught, frère du i '■ roi d'Angleterre; le ministre anglais des c. colonies ; le président du Comité de l'Exposi- c tion, sir Henry A. Blake ; de représentant de • l'Association anglaise des planteurs de caoutchouc, M. Mac Ewan ; M. Staines Manders, « général manager de l'Exposition ; et une ■ nombreuse suite, d'ans laquelle on remarque quelques dames. Tandis que se poursuit l'hymne royal, le cortège se dirige vers... le ground de tennis en caoutchouc, — invention qui cause une j sensation énorme en Angleterre, et dont nous ' reparlerons, — et où une estrade a été drossée. Tout autour du « ground », des gradins q sur lesquels se pressent près de deux mile p •nvités. a Le président du Comité, sir Henry A. Blake d prend la parole, remercie le duc de Connaught d d'avoir bien voulu honorer la cérémonie de s sa présence, fait l'historique des expositions ' de caoutchouc et des progrès énormes réalisés n par la culture de cette spécialité en Malaisie, s Le duc de Connaught lui répond par un à long discours, où il cite avec soin la place s si importante prise par le caoutchouc dans p l'agronomie tropicale anglaise. n Faisant allusion à la forte diminution des q prix survenue depuis trois ans, il consolera, n dit-il, les nombreux actionnaires de sociétés caoutchoutièr6s présents, en leur signalant à que lui-même a un certain nombre de titres p de ces sociétés dans son portefeuille. On rit. j La note du jour ne pouvait manquer à la s< cérémonie. A peine le duc a-t-il terminé soi discours qu'une voix s'écrie sur un ton sur- ^ aigu : « Votes for the women ». Tout le monde l'a entendue, mais personne n'a semblé y q prendre garde. Tant que les suffragettes se fi borneront à cette protestation... r< Après un discours d'ordre plutôt technique prononcé par le représentant de l'Association J anglaise des planteurs de caoutchouc, le duc d de Connaught se met en marche avec sa suite P pour visiter l'exposition. a La visite dure plus d'une heure. Songeons c qu'il y a là plus cle trente gouvernements re- ti présentés et que les progrès dans la culture n et la préparation du caoutchouc^ du chanvre, du lin, etc. sont inoessants. Signalons tout particulièrement les expositions de l'Etat de t< Para? de Ceylan, de nombreuses plantations malaises, de la Nigérie, etc. o: Un peu avant cinq heures, le duc de Connaught se présente à la section belge. Sont b là pour le recevoir, outre M. Léon Osterrieth, n M. le ministre de Belgique en Anglleterre à comte de Lalaing; Mme Poil et et le consul général de Belgique, de l'amabilité et du zèle duquel Pes Belges établis à Londres ont tant n à se louer ; M. Leplae, directeur de l'agricul- b ture au ministère de la colonie; le secrétaire q de l'Association des Planteurs de caoutchouc; ci notre confrère M. Tilmant, de la même asso- f< ciation ; le bon peintre colonial M. Mathieu ; d 7e Dr De Wildeman, directeur du Jardin si botanique de Bruxelles ; M. Swinnens, prépa- ti rateur au musée de Tervueren ; M. Hendrickx ti d'Anvers, etc. d' La visite du Prince qui s'était attardé si dans le grand hall fut assez courte. S'adres- a sant en français à M. Osterrieth, il le félicita d de la belle ordonnance et du grand intérêt u de la section belge. Il parcourut ensuite rapi- n dement celle-ci, signa au livre d'or de l'As- n sociation des Planteurs de caoutchouc, et d quitta l'exposition. f< Demain commencent réceptions et confé- g rences. n Pj Les promotions mi itaires S Rectification et Nous avons omis dans la liste des promo- e tions et nominations du 26 juin k nomina- d; tion au grade de : ti Lieutenant général, le général-major Baix, commandant la 16m© brigade mixte. u* „e nouveau dock de Huit )©( " L'inauguration officielle Hulil, le 26 juin. Leurs Majestés le roi et la reine d'Angle-arre ont inauguré aujourd'hui en grande ompe, le nouveau dock de Hull, le piu6 rend de la côte Nord-Est, construit par la iorth-Eastern and Hul and Barnsley Raille port de Hull, troisième port d'Angleter-e, a connu un accroissement des plus rapide ; l rapide qu'en l'espace de dix ans, de 1902 1912, le tonnage à l'entrée avait augmenté e 72 pour cent, tandis que la valeurs des îarchandises tant à l'importation qu'à l'ex-ortation augmentait de 55 pour cent. Son rafic principal est le charbon, et durant le lêine espace de temps les embarquements ugmentèrent dans la proportion de 129 pour eut. _ ^ Dans ces conditions et devant des prévisions xtrêmement favorables les installations du ort, pour suivre la progression, devenaient ientôt trop exigu es, et il fallut songer à une xtension rapide et conséquente. Rattaché par un réseau important de olie-îins de fer, à environ quatre cents charbon-ages du Royaume-Uni, de Yorkshire, Net inghamshire et Derbyshire, entr'autrès, le ort de Hul'l voit arriver annuellement envi-on 7 millions de tonnes de charbons. 40 em-lacements différents pourvoient à l'embar-uement de quelques 15,000 tonnes par heure, 'ar sa situation privélégiée sur le Humber, [uM concentre encore le trafic, en marchan-ises générales, d'une superficie occupée par 1 millions de personnes. Les installations actuelles du port de Hull omprennent dix grands docks d'une super-icie d'eau de 64 hectares ; ses quais couvrent ne "longueur d'environ 1,200 mètres portant 01 grues; les installations comprennent en utre 51 magasins d'une capacité de 138,150 onnes, sans compter des glacières étendues t une superficie de hangars d'environ 135 ectares. Les compagnies du North-Eastern and Hull nd Barnsley Railways, qui président aux es ti nées du port, se rendant compte que les astaUations aillaient bientôt ne plus suffire au rafic décidèrent de construire un nouveau ock plus grand et pourvu d'installations aodèles. Le nouveau dock — le Hull joint dock —-, ui aura coûté la coquette somme de 75 mil-ions de francs, est situé à l'est des installa-ions actuelles, qui elles-mêmes baignent dans 0 Humber sur une longueur de quatre milles ; 1 voisine le Hull and Barnsley Company's Llexandra Dock ouvert au trafic en 1885. Sur sa plus grande partie le nouveau dock onge .le Humber, et lors de sa construction es entrepreneurs éprouvèrent des difficultés rès grandes, par suite de la nature du sous-oLLe Joint-dock comprend un bassin rectangulaire d'une superficie de 315 m. sur 304, l'ivisé en quatre sections ; deux de ces sections ont achevées. L'une servira, au trafic géné-ail, tandis que l'autre sera réservée au trafic harbonnier. Le bassin couvre une superficie e 22 hectares; mais une fois que les exten-ions prochaines seront achevées cette super-icie sera de 32 hectares. Une écluse longue de 228 mètres et large le 26 m. donne accès au bassin, qui est égaile-aent pourvu de deux formes de radoub. Son équipement sera de 53 grues, dix magasins, un silo pour les grains d'une capacité e 40,000 tonnes, tandis qu'il y aura encore es hangars d'une superficie de 81 hectares. >-«» • Du ministère au cirque Curieuse interview de la a Liberté » de 'aris : Oe nom de Paul Ittic qui figure depuis ueûques jours sur l'affiche d'un grand cirque arisien, est un nom de guerre. L'état civil rarement autant d'à-propos: car il s'agit 'un jeune homme qui a quitté le métier 'homme politique pour embrasser la prof es-Ion de down. Nous avons pu le joindre hier soir, au mo-îent où il s'occupait de peindre et d'orner >n visage avant d'entrer en piste. 11 mettait se défigurer, à se composer un nez impres-onnant par la couleur et par la forme, à rolonger sa bouche jusqu'aux oreilles au ioyen de larges traite rouges, une ardeur ai ne nous parut pas inspirée seulement par' ï sentiment de la conscience professi /unelle. — « Oui, nous expliquait-il, je ne tiens pas être reconnu par les gens que je connais/ ar les solliciteurs que j'ai fait poser quand étais attaché au cabinet de M. X..., car ils i feraient un plaisir de me si filer. » — Ah ! Vous étiez attaché au cabinet de [. X...? Le jeune down soupira: il eut une grimace ui me parut extrêmement comique sur cette gure de pitre, mais qui devait être doulou-îuse.— t Oui.. C'est une erreur de jeunesse... 'avais commencé par faire des vers. J'entrai luis la politique, non pas pour devenir sous-réfet, mais pour me faire éditer... Quand on les palmes académiques, on est reçu avec msidération par les éditeurs. Mais le minis-îre tomba avant que j'eusse reçu les pai-los... » — Et vous vous êtes trouvé sur le pavé ? — « Pas du tout; je retombai sur mes pat-«... » — Excellent présage pour votre nouvelle irrière... — « Mon ministre m'avait casé dans une ibliothèque parisienne, avec des appointe-ents de 200 francs par mois. Je n'avais rien faire. » — Naturellement. — « J'avais un garçon de bureau qui, lui m plus, n'avait rien à faire. Ce garçon de are au avait un passé, tandis que je n'avais u'un avenir; il avait été acrobate dans un rque forain. Il m'apprit pour m'occuper, à tire le saut périlleux pour lequel je montrai 5 remarquâmes dispositions. Nous oompo-imes ensemble des c entrées de clowns » ex-■êmement drôles ; plus d'une fois, les con-•ibuables, entrant à la bibliothèque pour amander un livre, nous trouvèrent marchant ir les mains, la tête en bas, ou bien jonglant rec les volumes de 1' « Histoire de France » 3 M. Henri Martin... Un jour, ça se gâta: a conseiller municipal arriva au moment où >us improvisions une entrée comique ; com-e il avait une bonne tête, nous lui donnâmes autorité un rôle; nous lui fîmes faire trois ris le tour de la pièce en le criblant de •ancls coups de pied dans le derrière; puis, >us le poussâmes dans la rue après l'avoir aisamment coiffé jusqu'aux oreilles de son Lapeau transformé en accordéon. C'était ■ès drôle. Mais il nous promit que nous allons de ses nouvelles. » — Vous en eûtes... — « Et c'est ainsi que je fus amené à ac-ipter au cirque un engagement, un fort bel igagement d'ailleurs.... Mon ancien garçon i bureau fait aussi partie de la troupe. Il eut les cerceaux. Voulez-vous le voir ?_ » Je me récusai, me rappelant l'histoire du •nseiiHer municipal et oraignant que ces ar tistes ne ine uojj-iLaùùc-u.* ■* une petite pièce improvisée. Mais je demandai à l'ancien attache d# ministère une comparaison entre le rôle dè clown et le rôle d'homme politique. — < C'est plus difficile », me dit-il simplement. . . — Quoi donc?... D'être homme politique r — « Non... D'être oïown. » EXTÉRIEUR i—C O—<: France Une réunion de facteurs Paris, 25 juin. — Les sous-agents des postes et télégraphes au nombre de 4000 ont tenu ce soir une réunion à la Bourse du Travail. Us ont approuvé l'attitude énergique d* leurs camarades de la recette principale et »e sont déclarés solidaires et unis pour touta action quo Leur organisation syndicale leur recommandera. La France se dépeuple toujours... Paris, 26 juin. — Le c Journal offidel » a publié hier le rapport du directeur de la statistique générale sur le mouvement de la population én France et à l'étranger. Certaine chiffres sont très intéressants parmi les documents multiples que renferme ce rapport* La population de la France était de 39,602,258 habitants en 1911 au dernier recensement officiel. Or, en 1913. il y a eu 745,539 nais^ sauces contre 703,638 décès, soit un exoé* dent de naissances de 41,901. Il y a eu eo outre 34,119 enfants mort-nés. Cela représente 188 naissances pour 10,000 habitante ei 178 décès pour le même nombre. Notons que l'excédent global des naissances en 1912' a atteint en Allemagne le chiffte» de 839,887; en Autriche, 309,764; en Hoo grie, 274,169 ; en Angleterre et Gallea, 385,800 en Italie, 498,197. Pour l'année moyenne de la période 1903-1912, on a enregistré en France 191 décèe pour 10,000 habitants. Une proportion plu» élevée se rencontre en Russie (298), Rouma>-nio (251), Hongrie (250), Espagne (242), Bulgarie, Serbie (230), Autriche (228), ItA* lie (211). Une proportion moindre existe en Allemagne (181), Irlande (172), Belgique (162), Ecosse (161), Angleterre et Suisse (149), Suède (146), Pays-Bas (145), Danemark (145) et Norvège (140). On voit que la comparaison n'est pas favorable à la France, surtout si l'on tient compte de sa faible natalité. De 1903 à 1912 la mortalité a diminué presque partout, en Europe, tandis qu'en France elle est restée stationnaire» Le record de l'amélioration de la santa publique appartient au Danemark et aux Pays-Bas qui, par une hygiène bien comprise, ont fait baisser leur mortalité respectivement de 20 et de 21 % depuis 1891. Le procès de Mme Caillaux Paris, 26 juin. — On apprend id que dan# le procès de la femme Caillaux, qui commencera le 20 juillet, il y aura 50 témoins à charge et 20 a décharge. L'hebdomadaire a Cri de Paris », qui est d'ordinaire bien renseigné, écrit : La femme. Caillaux ne doute plus aujourd'hui de son acquittement, liale sait que tout le monde est a'aceoH que M. Oahnette aurait pu avoir la v.i/ftJtevw s'il était tombé entre les mains d'un chirurgien plus expert et elle est décidée à provoquer l'intervention diu docteur Doyen qui, lui a promis son assistance. Il y aura donc de beaux débats entre les docteurs Doyen et Hartmann, dans la clinique duquel M. Cal-mette a été transporté. Bien plus, on croit que Hartmann ne viendra- pas^ comme témoin, mais comme accusé d'avoir occasionné la mort du directeur du « Figaro ». En effet, le docteur Doyen démontrerait que de gran des fautes ont été commises dans les eoinj apportés à M. Calmette. « Le Cri de Parie r en conclut que le procureur général demandera aux jurés de répondre négativement è la question de l'assassinat et affirmativemenl à la question subsidiaire de blessures ayant occasionné la mort san3 intention de la don- , -ner. Dès l'instant que l'on admet cette thèse, la peine sera si minime que la prison préventive la couvrirait. LES EXCAVATIONS DE PARIS Edifiantes constatations Paris, 26 juin. — «La Patrie » dit qu'au cours de la visite que la commission d'enquêta a faite oe matin aux emplacements où dea excavations se sont produites le 15 juin, ML Hubert, secrétaire du syndicat des terra» siers, a fait constater, _ Place Saint-Philippe du Roule, qu'un certain nombre de pierre* employées étaient non pas de la meulière., maas de simples moellons de pierres à plâtre. M. Hubert, ajoute la t Patrie'V, a ajouté qu'il n'incriminait pas à ce sujet les ingénieurs, mais les entrepreneurs. M. Caillaux et ses amis Paris, ..26 juin. — La commission de la Chambre chargée d'examiner la^ demande en autorisation de poursuites formée contre M. Caillaux par des électeurs, a décidé à l'unanimité moins une voix, que les faite en question ne tombaient pas sous le coup de la loi et, par conséquent, qu'il n'v avait pas lieu de suspendre l'immunité parlementaire en ce qui concerne M. Caillaux. L'impôt sur le revenu Paris, 26 juin. — La commission sénatoriale de l'impêt sur le revenu a terminé l'examen du projet d'impôt sur le revenu incorporé dans la loi de finanoe. Elle a repcoiseé un amendement à f*Sre_ partir l'imposition des minimes variables suivant les chiffres de la population. Allemagne Guillaume M à bord d'un cuirassé anglai* Berlin, 25 juin. — Le « Lokal Anzeiger » reçoit de Kiel la nouvelle que l'Empereur Guillaume II s'est rendu cet après-midi à bord du vaisseau amiral anglais a George V», où il est resté environ une heure. Guillaume II aux régates de Kiel Kiel, 26 juin. — L'Empereur s'est r enfin ce matin à oord de son yacht à voiles t Me-teor » pour prendre part à la course sua* mer organisée par le Yacht Club Impérial au large de Kiel. Etaient invités à bord : le prince Henri die Prusse, le grand amiral von Tirpitz, l'ambassadeur de Grande-Bretagne sir Edward Gosohen, le vice-amiral anglais sir George* Warrender et les capitaines de vaisseau anglais Dampier et Hugham. Les espionnages. Nouvelles arrestation». Berlin, 26 juin. — La a Gazette berlinoise de Midi » annonce qu'une troisième arrestation, se rattachant à l'affaire d'espionnage Pohl et Blumenthal, a été opérée à la frontière misse. Pohl, qui a été arrêté au moment où il emportait des pans de forteresse à son domicile a, paraît-il, avoué avoir déjà vendu tous les plans d'une plaoe fort* de la frontière. Cette affaire serait _ d'autant plus grevé, ajoute le journal, qu'il s'agit de fortifier tions toutes récentes, résultant des dernière» lois militaires et dont certaines ne sont mêm* pas encore achevées. L'état d'esprit actuel en Allemagne Paris. 26 juin. — D'une interview de M. Maximilien Harden,_ parue sous oe titre dan» le « Matin » de Paris noua détachons la con< olueion : « Ce n'est pas l'action allemande qui » causé une certaine tension et une antipathie croissant onoore presque partout. » C'est plutôt l'écho do voix rauques,^ de jugements dénués de tact et^ en même temps, des gens oui manquent de confiance en eux-mêmes, de conscience tranquille et par là-même rorte, et qui, justement pou* cela, ne cessent de crier:

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