La Métropole

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18 February 1914
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ERNEST TiisciiAjrn 21e Année No"49~" Edition 33 LA MÉTROPOLE abonnements l| Nl;jjejj0 On £ 's ~ Su mol» i m ^ Trots mol». #•»•••••••• • n- • w j^T" On • abonn» t tous les bureatu de poste et aux tacteur». %J ETRANGER, le port en sus: Pour 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux centimes i I-,iirr.au* do poste, plutôt qu au journal même. Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: . 3519 delOàlS pages Rédaction : Téléphone 617 pages 1 Annonces : la petite Chronique sportive Ugae Annonces financ.ld. f 00 Faits divers fin ld. . 2 00 Réclames la llune» ® 1 Ville ld* Faits divers corps ld. « 3 00 Emissions Prix â■ Pour toute la publicité, saul celle do la province d An vers, l'adresser à T'AGENCE HAVAS ■ à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse, à LONDRES : n3. Cheauside E. C. Mercredi 18~Février 1914 LE NOUVEL ANVERS _ -B Dans io numéro de janvier de The Town Planning Review, l'intéressante revue , mensuelle de tracé les villes, éditée par l'école d'architecture de l'Université de Liverpoo', M. H. V. Lanchestcr publie quelques considérations sur le développement de la partie Sud d'Anvers, que nous avens déjà mentionnées mais sur lesquelles nous voudrions revenir un peu plus longuement parce qu'elles sont de nature à intéresser nos lecteurs. Faisant état du récent concours pour l'aménagement de l'enceinte extérieure, qui donna naissance aux plans que l'on sait, M. Lanchester considère avec raison que le développement des nouveaux quartiers au Sud d'Anvers doit se poursuivre surtout du point de vue des classes aisées. Comme il le dit fort bien le citoyen n'est pas fait pour la cité, mais la cité pour le citoyen. D'où la nécessité dans les nouveaux quartiers d'en ordonner le développement d'après les besoins et les exigences naturelles de ceux qui sont appelés y fixer la résidence. Or un de ces besoins, dont les générations actuelles reconnaissent de plus en plus le bien fondé, est celui de pouvoir ménager autour de sa demeure le plus d'espace aéré possible. La formule ancienne, celle qui consistait à enclore un e paco libre par une rangée continue de maisons a fait son temps. L'hygiène et l'esthétique la condamnent à titre égal. Si donc des considérations économiques, xie nous obligent pas à la maintenir, nous nous devons de la remplacer. Isoler chacune des maisons, comme on l'a fait dans certains des quartiers nouveaux, pourrait paraître la formule nouvelle. Mais outre qu'elle offre des désavantages évidents au point de vue économique, cette formula ne sauvegarde pas aussi pleinement qu'on pourrait le croire 1 3 intérêts de l'esthétique. L'éparpille-ment forcé qu'elle provoque va au contraire à l'encontre de la beauté urbaine. Ceci paraît évident à qui parcourt les routes et les avenues de tel de ces quar- , tiors nouveaux. Trop espacés, les monuments et les maisons n'y offrent qu'une suite de lignes sans cesse interrompues, aa grand détriment de l'ordre et de la < dignité. 1 Réservons, dit avec raison M. Lan- ' c-hester, cette formule absolue aux cités- ' jardins proprement dites dont par ail- J tours la situation excentrique, déjà plus j campagnarde qu'urbaine justifie cet l eparpillement. Mais pour les nouveaux i quartiers qui avoisinent immédiate- e ment l'ancienne ville, préoccupons-nous 1 6-i même temps que d'hygiène, de sôlu- 1 tious plus architecturales. Concevons par ( exemple,les constructions nouvelles comme ( une suite d'ensembles, habilement équi- , îibrés par des masses de verdure et un savant tracé des routes, mais dont l'importance plus grande que celle que peut offrir l'édifice isolé, permet par la suite d-3 réaliser des effets de grandeur, dont celui-ci serait forcément incapable. Cela exige évidemment, que la même main préside au tracé de l'ensemble, appelé à former ainsi une masse homogène, mais ne serait-ce point précisément le seul moyen de réaliser la beauté urbaine en toute sa plénitude. Ceci nous amène à considérer la ques- . tion de style. Comme le remarque fort • bien M. Lanchester, la plupart des constructions de l'Anvers actuel sont de ce 1 stylo classique assez terne, mais dénué au ; moins de mauvais goût qui prévalut au cours de la seconde moitié du dix-neu- , fième siècle. Cette uniformité vaut à , l'ensemble de nos artères modernes, si : l'on en excepte certaines d'entre elles i qu'est venu deparer en ces dernières an- : nées la mégalomanie grotesque des grosses i banques, une indiscutable apparence ; d'ordre et de dignité. D'autre part l'éclectisme actuel qui no--.9 porte à varier à l'infini le choix des styles dans les nouvelles constructions, no laisse pas 'de nuire gravement à l'as-pxîfc esthétique des artères plus récentes. S'il est hors de doute que l'on nous Construit de plus jolies maisons qu'autrefois, il est non moins évident que le des- , sin et l'apparence générale de nos rues n'ont pas gagné au change. A tout prendre, l'uniformité un peu banale des con- : structions d'il y a un quart de siècle est 1 préférable du point de vue de la cité à la 1 diversité des constructions actuelles, d'au- 1 v..aat plua que celle-ci donne naissance à T> bien des fautes de goût. ^ Il s'ensuit que si nous voulons donner aux nouvelles artères cet aspect d'ordre , et dignité indispensable à la beauté du £ paysage urbain, il est de toute nécessité de \ s'en tenir à l'emp'oi d'un seul style ou i in moins de styles qu'il nous soit pos- c sible de juxtaposer sans heurt. Il est e évident que dans l'état actuel de nos £ mœurs, ce n'est pas 'à chose facile.^ Et c pourtant o'est la seule façon, d'aboutir à quelque ciiose de grand. v Reste à déterminer sur quel style ou s: quel ensemble de styles devait se porter P notre choix. M. Lanchester, estime que ^ s'en tenir par exemple au style de la re- c< naissance flamande, qui certes fut em-Ployé parfois avec bonheur chez nous, of- n frirait le désavantage, outre qu'il ne cor- f respond plus très bien à notre culture ac- n. «i^lle, de -,réer un conrraste trop vif avec t; la majorité des constructions de l'Anvers j< moderne fl préconise plutôt, et non sans o: raison,l'emploi des styles du dix-huitième P siècle, qui bien que d'un caractère moins ™ national quo le style renaissance fia ^ niande, offrent des qualités de sobriété et fj do dignité, plus en rapport avec les al rj 'lires discrètes de l'Anvers du dix-neu- él tfièmc siècle. q- S'y rattacher, serait reprendre avec ^ ->onheur une tradition qui n'a laissé quo ^ «e bons souvenirs parmi nous. Si l'on r< considère en effet l'architecture de mo- p ftuments tels que la banque d'Anvers, le ol palais du Roi, la maison Osterrieth, on '< je peut que reconnaître l'élégance et le & bon goût do ce Louis XV anversois. Il P' en ^a de même du style Louis XVI dont s<j ïl nous reste également quelques très • exemples. C€ Il semble d'ailleurs que de plus en S Bius, ie goût de nos constructeurs s» porte /ers ces styles classiques. Encore faut-il lu'ils apprennent à les traiter avec discrétion, et non seulement avec discrétion, mais dans la n^te particulière dont ils 'es doivent empreindre chez nous, note dont l'allure se trouve inscrite au fronton des ancienens demeures que je citais plus] haut. Cette question de style est pour bous a ne question capitale. De sa solution doit dépendre la beauté du futur Anvers. 11 ne suffit point en effet ie tracer avec soin le dessin des quartiers nouveaux, si l'on n'en peut contrôler avec méthode le successif peuplement. La beauté d'une rue est en raison directe, de l'attention qui aura été apportée à respecter les rapports d'harmonie qui doivent exister entre chacune des constructions qui s'y érigent. Ceci, que nous continuons encore trop souvent de perdre de vue, il importe pour l'avenir, d'en tenir compte avec la plus extrême rigueur, sans quoi nous risquons fort de tout gâter. M. S. V. >—sa 9 a>~< L' Actualité A propos des nouveaux armementi & Il n'y a plus guère moyen d'ou- ïftiW vrir un journal de n'importe quel drfJL grand pays sans y trouver au moins une courte mention sinon toute mie série l'articles sur les nouveaux armements. En France et en Angleterre, les questions d'ar-nôment ne disparaissent pas de l'ordre du our, et il semble qu'elles doivent plutôt servir de tremplin à l'opposition dans les deux >ays pour arriver au pouvoir. En France, les anciens présidents du Conseil, MM. Barthou et Briand, s'en vont à iravers le pays, accusant dans tous leurs dis-:ours les membres du gouvernement actuel le ne pas être suffisamment militaristes et l'appliquer la loi de trois ans avec l'arrière-»ensée d'an empêcher les meilleurs effets de e produire. Le nombre'des millions que de-nande le gouvernement de MM. Cai'liaux et Doumergue devient tous les jours un peu ►lus grand, et d'aprè3 ies derniers chiffres oubliés, c'est près d'un milliard et demi très xaotement 1,410 millions que le ministère lemando aux contribuables en vue de l'augmentation des effectifs produite par l'intro-luotion du service de trois ans. En Angleterre, ce sont les partisans d'une «tension sans limite du programme naval lui s'en prennent au ministère* à cause de ■ a prétendue négligence dans la défense natale du pays. Et cependant M. Winston Churchill, quand il déposera prochainement son budget, de la marine sur le bureau de la Chambre des Communes, fera observer peut-être avec quelque satisfaction que les crédits demandés pour le nouvel exercice dépasseront ceux do l'année dernière encore une fois d'un certain nombre de millions de ivres. Le premier lord de l'Amirauté répondra à ceux qui s© plaindront de cet accroissement oontinuel que la flotte allemande ne 'ait qu'augmenter et qu'on ne peut songer i ralentir la construction de nouveaux cuirassés que le jour où l'Allemagne en fera au-;ant. Naturellement, l'amiral von Tirpitz, ihef de l'Amirauté allemande, répondra que 'Allemagne ne fait que suivre l'Angleterre lans l'établissement de son programme na-ra. et que, de l'autre côté du canal, on construit des bateaux en beaucoup plus grand îombre qu'en Allemagne. Et c'est ainsi la -ivalité sans fin. Les budgets militaires et Lavais prennent des proportions énormes. Ils ibsor'oenb 1 0/0 des revenus, du pays qui n est >lus en proportion avec les dépenses _ faites >our le développement moral et matériel oes îations. Cette prime d'assurance payée par eus et par laquelle tous entendent garantir leur existence deviendra à la longue tel-ement lourde que les peuples ne pourront >lus y suffire. Les économistes ont déjà poussé maintenant un cri d'alarme^ trop justifié i'ail leurs en constatant les exigences énornes des gouvernements en matière d'argent, ît la situation du marché financier s'en ressent trop rudement pour que l'on puisse songer à nier les méfaits du militarisme triomphant de par le monde entier. Un homme d'Etat anglais s'est avisé de nontrer il y a peu de jours au peuple bri-janniquo tout ce que cette course à l'aug-nentation des marines de guerre a de funes-e pour le pays. Avec les sommes dépensées >our construire un seul dreadnought, a^t-il lit, on pourrait construire des milliers de liaisons salubres et confortables pour la po-mlation agricole. Et si l'on pense qu'un culasse est mis hors service au bout de vingt ns environ et que les chantiers navals dolent construire sans cesse non seulement des ni tés destinées à renforcer la flotte, mais noore des navires toujours plus modernes t toujours plus coûteux, pour remplacer eux qui sont mis au rancart, on peut se. lire une idée de ce que coûte une marine >mme celle de I'Angîterre. Malheureusement, il n'y a aucun espoir de oir de sitôt diminuer ces charges. Le dé-irmement ou tout simplement la réduction rogressive et simultanée des armements ans les divers pays restera longtemps en->re un beau rêve. La situation internatio-île n'est pas telle que l'on puisse songer Mis un avenir même éloigné, mais détermi-P, à la création en Europe d'une situa-on rendant sinon tout à fait superflue, ors tout au moins peu nécessaires ces effec-fs militaires énormes et ces flottes tou-mrs plus puissantes. Il est parfaitement seux d'ailleurs de vouloir rechercher à ce ropos à qui incombe la responsabilité de >tte situation. Elle est partagée de manière isez exacte par toutes les grandes puissan-:s. Si l'on avait des raisons de part et autre de croire à la sincérité des assu-mees pacifiques qui n'ont peut-être jamais é aussi nombreuses ni aussi solennelle^ ie maintenant, on pourrait se passer de cec -mements ruineux. Mais personne dans cet- i singulière Europe que nous connaissons ne oit aux assurances de l'autre, à Londres mme à Vienne, à St-Pétersbourg comme à iris, et à Berlin, on affirme que l'on est >'igé de se garantir contre une attaque du ihors, alors qu'au dehors on n'entend que s vœux de paix et de fraternité entre les tupi es II serait dangoreux cependant de fier éternellement à la bonne foi des peu-es. Ceux-ci pourront finir par trouver ex-ssives les charges qu'on leur impose et son-sr un jour à s'en défaire par des moyens ii n'ont plus rien de légal. — J. Joerfl. Échos «5J> Q <3*—c LA VÎLLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Association anversolse cinématographique. — A 2 heures, au restaurant Lepaffe, banquet anniversaire.Cercle Cathollquo. — A 8 heures et demie, conférence par M Paul Orban : « Le Congo, mœurs et coutumes indigènes », (projections). Cercle Artistique. — A 5 heures et. demie, conférence par M. Ernest Henrlon, avec projections par M. J. Van Berkestijn : « Les Olympiades passées et l'Olympiade future ». Jardin zoologlquc. — A 8 1/2 heures, grand concert symphonicjue avec le concours do M. Rioar-do Vlnôs, pianiste. COURS Polygiot-Ciub. — A 8 heures 45, au Syndicat dm commerce et de l'industrie, courte rue Neuve, réunion de la section d'anglais. Club Africain. — Cercle d'Etudes coloniale®. — A 8 héure3 et demie, à l'Institut supérieur df commerce, cours de géographie et d'organisation administrative, par M F. Noôl; cours de langue espagnole par M. L. George. Berlitz School, 8, Meir. — Langues virantes. EXPOSITIONS Salle des fêtes de la ville. — De 10 à 4 heures exposition du cercle d'Art « Aze ick kan », (ouverte Jusqu'au 25 février) Salle Porst — De 10 à 6 heures, exposition Paul Hagemans et Lucien Jottrand (ouverte Jusqu'au •20 février). Cerclo Artistique. — De 10 à 4 heures, exposition Charles Theunissen (ouverte Jusqu'au 26 février).L'accident du Roi Dès que fut connu hier matin l'accident, heureusement peu grave, survenu à S. M. le Roi, au cours d'une promenade à cheval, la nouvelle se propagea très rapidement en ville. Bientôt la chute malencontreuse faisait l'objet de toutes les conversations et, comme toujours, la transmission de la nouvelle ne se fit point sans que des pessimistes ou des i mal informés aggravassent lœ détails de l'accident.Aussi eûmes-nous à rassurer plus d'un de no3 lecteurs, alarmé par de fantaisistes échos. La petite alerte d'hier a une fois de plus affirmé tout le loyalisme de la population anversoise. Le Collège dos bourgmestre et échevins a adressé à S. M. le Roi le télégramme suivant:< Collège des bourgmestre ■ et échevins d'Anvers, réuni en séance, apprend avec regret l'accident survenu à Votre Majesté et exprime l'espoir d'une prompte guérison. • Nous sommes convaincus que toute notre (population s'as3oeiera à ces vœux. Avec elle nous espérons que le fâcheux accident arrivé à notre souverain n© l'empêchera pas pendant longtemps d'accorder aux affaires du pays et de sa colonie cette sollicitude éclairée et atentive qui a rendu le Roi si populaire dans tout son royaume, ment. Le monument Appelmana Ainsi que nous l'avions annoncé, plusieurs membres de la Commission royale des monuments sont venus inspecter hier matin le monument Appelmans, installé sur un socle provisoire contre la cathédrale, du côté de la rue de l'Aqueduc. MM. Strauss et Van Kuyck, échevins, et Van Mechelen, architecte, reçurent les délégués, parmi lesquels se trouvaient MM. L. Blomme, vice-président de la commission, E. Janlet, Jozef Janssens, artiste peintre, P. Holvoet, conseiller à la oour de cassation, H. Blomme, J. Opsomer et J. Brunfaut. MM. Van Mechelon et Van Kuyck donnèrent aux visiteurs divers renseignements touchant la genèse du monument et les projets primitifs de Lambeaux. Le sculpteur n'avait pas pensé lui-même à adosser son œuvre à la cathédrale; ce n'est que plus tard qu'il v fut amené. Après avoir fait observer que certains détails de mise en scène des personnages du groupe avaient besoin d'être remaniés entièrement et d'être mis en conformité avec la vérité historique, les membres de la commission l'examinèrent de divers points du marché aux Gants pour juger de l'effet produit par le monument. II serait téméraire de vouloir préjuger de la décision qui interviendra, les membres de 'a commission n'ont rien déclaré concernant l'emplacement, dont le choix, aux dires de certains spécialistes, eut pu être plus heureux.Un joli tour M. Bongers, conseiller communal catholique, élu comme patron aux élections supplémentaires. reçut l'autre jour la visite d'un agent ae police chargé de recueillir les renseignements nécessaires à l'établissement des listes électorales. M. Bongers emploie dans son atelier de ferronnerie quatre ouvriers, dont trois n'ont pas 25 ans encore, tandis que l'autre, habitant Borgerhout, est inscrit comme électeur sur les listes de cette dernière commune.Le conseiller communal catho'ique n'avait donc pas d'ouvriers-électeurs à faire inscrire sur les listes anversoises. A l'hôtel de ville, on profita de cette# situation pour rayer M. Bongers de la liste des patrons, ce qui aurait pour résultat de rendre sa réélection impossible. M. Leburean de l'hôtel de ville, interrogé par M. Bongers, a répondu que la confection do ces listes, c'était du « travail machinal d, mais qu'il y avait moyen de saisir le Collège d'une réclamation. C'est ce que M. Bongers fera pour commencer.On réclame Un de nos abonnés nous fait part de sa satisfaction de voir notre ville dotée d'un service de trams des plus parfait et de voitures à trolley qui sont des modèles de l'espèce.C'est aussi notre avis. Mais une chose chiffonne notre correspondant. C'est cette a manie obligatoire » des receveurs qui délivrent un billet ou qui contrôlent une correspondance, d'enlever un coin du billet qui va s'étaler sur le plancher, d'où à certaines heures de la journée un tapis multicolore sans doute, mais d'un aspect plutôt délabré, sâ'e même. La compagnie ne pourrait-elle, se demande notre abonné, trouver un système de contrôle qui permettrait de supprimer la coupure actuellement en usage, d'où la propreté de* voitures débarrassées de ces inutiles papillons? Nous ne doutons pas que la Compagnie des tramways ne songe à résoudre cet intéressant problème. Le prix de l'anticléricalisme On vient de distribuer le rapport, fait au nom du Collège, sur le compta des hospices ie Bruxelles pour l'exercice 1912. « Ces comptes, y lit-on, ont été vérifiés ivec le plus grand soin, t Un membre du Conseil communal rappe-ait dernièrement que les comptes mettant i charge de la caisso des pauvres te® kvn- ) ivcUdCliiJH . i v-icpiiuiiv, v»« || quota offerts par certains administrateurs, avaient, eux aussi, « été vérifiés avec le plus grand soin » par les édiles bruxellois. Le déficit atteint fr. 1 million 107,331.47! On a dépensé en 1912 fr. 510.375.86 de plus qu'en 1911 ; on a dépassé de fr. 255.786 10 les prévisions budgétaires. Cette augmentation inusitée des dépenses réelles sur les allocations du budget indique que celles-ci sont établies avec désinvolture et incompétence. Ajoutons une constatation: Le traitement des sœurs hospitalières comporte une somme de fr. 8,415.89 ; le traite ment des infirmières laïques, une dépense d« fr. 44.229.59, somme à laquelle il faut ajouter fr. 11,726.14 pour leur école; au total, les infirmières ont donc ooûté fr. 55,955.73 tandis quo les sœurs recevaient fr. 8,415.89 11 y a ou cette année en service enviror 40 religieuses et 85 laïques. Chague sœur a reçu 210 fr. ; chaque laïque a coûté à la caisse des hospices 659 fr Il y a lieu de noter qu'iil faut plusieurs infirmières pour remplacer une religieuse. L'anticléricalisme coûte cher! L'athéisme en puériculture Une revue médicale très estimée, « la Clinique infantile », relève le passage suivant dans la préface d5un petit ouvrage de vulga-risation que le professeur de la Faculté d< Paris, A. Pinard, a écrit pour les jeunes fil les et les dames qui veulent apprendre h puériculture selon ses méthodes : a Si l'on ne peut guérir toutes les mala dies infantiles, on peut les prévenir. J0 saurais proclamer trop haut que seule l'hy gione possède cotte toute-puissance, relé guant dans le domaino do la fable 1e rôl< de la fatalité et de la Providence. » Le professeur Pinard propage donc l'irré ligion en même temps que la puériculture Penserait-il par hasard, comme le fait juste ment observer la « Clinique infantile », qu'i est nécessaire d'êtro athée pour être piiéri culteur et de ne pas croire à la Providen co pour bien soigner les enfants P L'élargissement de la rue Léopol Le lecteur qui nous avait communiqué i'au tro jour sa manière de voir au sujet de l'é largissement cle la rue Léopold nous écrit ; nouveau. Selon lui, la continuation en largeur su l'axe de la chaussée do Maiines comporte rait la démolition d'une partie de l'hôpita Ste-Elisabeth et amènerait ies salles de ma lad es à front de rue. Des fenêtres grillées dans une artère d< luxe et de bruit, est-ce admissible, demand notre correspondant? Et il conolut en sou haitant qu'on laisse à oot asile de misère soi paravent de verdure. La rue Léopold, continue notre lecteur est et restera le chemin lt plus court de I Banque Nationale vers la Bourse. Cela n'im plique nullement la nécessité d'une corres pondance d'axe avec la chaussée do Maline ni d'un projet monstre qui, en abattant l'ho pitail, ferait en même temps "disparaître ce îlot de verdure que constitue en pleine vilî le Jardin botanique. Notre correspondant, ayar+. dc"!aré qu quatre ou cinq mc.of.-cs d'^lrfrgtsafe-Ànénl di côté opposé suffiraient à faciliter le mouve ment des voitures, termine en expriman l'espoir qu'on ne sacrifiera pas trop dan cette affaire à l'américanisme entiché de h ligne droite, qui est bien, dit-il, la négatioi de toute belle perspective. BRUXELLES Anniversaire princier La princesse Louise de Belgique entrer: aujourd'hui dans sa cinquante-septième an née. Son Altesse Royale est née ;.u pa'^s d' Bruxelles le 18 février 1858. Fiançaiiles Sont officielles les fiançailles de Mlle Anne Marie de Lantsheere, fille de M. Auguste di Lantsheere et de Madame, née Baeyens, ave-o oomte Robert de Changy, fils du comt-Charles de Changy et de la comtesse, né baronne de Royer de Dour de Fr-aula. La fiancée est la petite-fille du vicomte d. Lantsheere, ministre d'Etat, gouverneur d ia Banque Nationale de Belgique et de «■ vicomtesse de Lantsheere. Elle est éga'emen la petite-fille du baron Baeyens, gouverneu honoraire de la Société générale, et de la ba ronne Baeyens. La manifestation Saint Saëns. La première représentation dfu c Timbr d'Argent », qui aura lietu le 2 mars au théî tre de la Monnaie et à laquelle le Roi assista ra, s'annonce comme un gros succès au poin de vue artistique et mondain. Lee répétition: de l'œuvre de Saint-Saëns sont très avancées La partition a conservé toute sa fraîcheur olie comporte, on le sait, de nouveaux _récita tifs qui lui donneront une physionomie noa vdlle. Les décors auxquels travaille M. Delp oluze sont très réussis, notamment Le déco nocturne de Vienne, où évoluera le baQflt blanc, qui sera un des attraits de cette ix prise. Les rôles ont été ainsi distribués : Hélène Mile Pornod ; Rosa : MHLe Calllemien ; Fis metta : Mille Cetrny ; Conrad ; M. Girod ; Sp: ridion: M. de Cléry: Benedict: M, Dua; P<a trick: M. Dognies. CONGO * Nos richesses minières. En attendant la révision de la législatio minière qu'une commission présidée par M G. Galopin, vice-président du Conseil colc niai, élabore en ce moment, de nombreuse dénonciations de minerais précieux viennen encore d'être faites au départaient des cc lonies. Ils font l'objet^de permisse rechei elles coté» de 306 ii 370 et dont le Conse colonial ^.ura à approuver la délivrance cor fermement au décret du 16 décembre 191C Il s'agit notamment de découverte de chai bon par la société anversoise sur la rive gau clie de la Muana-Sahongo, affluent de 1 Niomba, d'étain et de wolfram, de pétrole de fer et d'or (15 gisements) par la mêm société. Des découvertes d'étain par la Compagni géologique et minière de Liège. Des découvertes de charbon par la Socte té anonyme du Bas-Katanga dans les envi rons de la source de la Bugula; de fer, d'é tain et de wolfram. Caoutchouc frelaté. Le gouverneur général, M. Henry, a 1 13 septembre dernier pris une ordonnance in tordisant l'exportation des caoutchoucs frein tés et impurs, et cela en vue de mainteni le bor. renom de la gomme congolaise. E: exécution de la oharte coloniale, le gouverne ment soumettra samedi prochain au Consei colonial la ratification de cette ordonnance Le Conseil colonial aura en outre à ap prouver une convention conclue avec M. Al fred Jordan portant concession et cessio; éventuelle de terres et concession éventuel! d'exploitation minièro dans les environs d Thysville. M. Jordan est un éleveur américain qui ; fait dans les pays tropicaux des séjours pro longés et des expériences d'élevage du gro bétail très intéressantes. Le Roi victime d'une chute de cheval ,UV Le Roi fait quotidiennement une promenade à cheval. Et le matin nombreux sont les Bruxellois qui, on se rendant à leurs occupations, aperçoivent notre souverain, en petite tenue de lieutenant-général, se dirigeant vers ' le bois de La Cambre, accompagné presque toujours du commandant du Roy de Biao-quy un de ses officiers d'ordonnance. Il était parti mardi matin comme d habitude, vers 8 heures, avec le commandant du Roy de Blicquy, mais la promenade devait être interrompue par un accident qui .aurait pu avoir lés plus irraves conséquences. L,e cheval du Roi. un de ceux qu'il monte habi-' tuellement, a butté contre une pierre et est tombé, entraînant son cavalier.Dans sa chute Le Roi s'est fracturé le bras gauche. le cheval butte et tombe Le Roi et M. du Roy de Blicquy, suivis d'un piqueur, étaient arrivés vers 9 heure* en pleine forêt de ^oi&nes, a Boitsfort, dans un site pittoresque et charmant, à 1 avenue du Comte, non loin des étangs. Au trot, les cavalière suivaient un chemin assez difftoik et récemment réfectionné à l'aide de débris de briques, recouverts de cendres. Or, la réfection ayant été mal faite, des briquef émergeaient du sol, mais étaient dissimulées sous la cendrée. Le cheval du Roi butta contre une de ces briques et tomba sur les genoux. Cependant, le.souverain, qui n'avait pas perdu son sang-froid, parvint à maintenir sa monture et 1« redressa dans un énergique effort. Ma'heureusemont le cheval retomba sur w nez puis versa à gauche entraînant dans sf chute le Roi qui n'avait pas été désarçonné Sa Majesté avait la jambe gauche prise souî sa monture. 1 AU SECOURS DU ROI Le oommandant d.u Roy de Blicquy qu " avait dû, lui aussi, faire un effort pour main-1 tenir. son cheval avait failli également faire une chute. L'officier, ainsi que le piqueur, sauta sur le sol, et tous deux _se por-| tèrent au secours,du itoi qui fut rapidemeni 1 dégagé. Le chef de l'Etat n'était nullemenl " ému. Prestement il se releva. — Votre Majesté souffre-t~ellc; est-edik * blessée? demanda le commandant du Roy. ^ — Le bras gauche est inerte, répondit U ' Roi. Il me fait souffrir, je crois bien qu'il esi 1 fracturé. Le souverain souffrait visiblement, mais i ' s'efforça de rassurer le commandant du Roj 1 de Blicquy qui, depuis.de nombreuses années " est attaché à aa personne et pour lequel 1< souverain éprouve une grande affection. 3 L'accident s'était produit non loin d'un» " campagne habitée précisément par la véné ra-ble mère du oommandant du Roy de Blic 3 quy. Le Roi s'y rendit à pied ; là, une re liigieuse-infirmière prodigua les premiers soia 5 au.chef de l'Etat et Lui emmaillota le bras. 1 — Je ne veux pas, dit Sa Majesté, qu'or * prévienne la Reine. Je désire lui faire par moi-même rie l'accident. * T^e oommandant du Roy de Blioquy télé 1 phona au Palais de Bruxelles la recomman 1 dation formelle du Roi et réclama l'envoi im médiat d'une automobile à Boitsfort. Aussi tôt on prévint le médecin de la cour, M. l< docteur Lebœuf, et M. !e chirurgien Depage LE SANG-FROID DU BLESSE A 9 h. 1/2, le Roi et son officier arrivaien en auto au palais de Bruxelles. Le Roi souf i frait beaucoup, il était un peu pâ'e, mais fi - preuve d'un réel courage. A son arrivée ai ; Palais il fut reçu par le oomte Jean de Mé rode, grnnd-marécha,] de la Cour, et le lietite nan-gènéral Jungbluth qui étaient plus ému que le b'iessé. — Mais ce n'est rien, dit le Roi. Ne vou i alarmez donc pas ainsi. Mon cheval a butté je suis tombé et je suis blessé ; cela arriv< - fréquemment et co ne sera pas grave. ; Le Roi se rendit aussitôt dans les apparte ments de 'a Reine et, la rassurant tout d-t suite, prenant la chose en riant, ifl lui cont e ce qui était arrivé. [ LE DIAGNOSTIC DES MEDECINS ' Les docteurs Depage et Lebœuf étaient déj; là. Ils furent aussitôt introduits et examine reat le chef de l'Etat. M. Depage diagnos tiqua immédiatement une fracture de l'hu e mérus gauche, au-dessus du coude, et pro digua au Roi les soins s'imposant en l'oc currence. Le bras fut immobilisé dans un ap t pareil plâtré. Le Roi porte le bras en bandoulière. O'es ' une fracture simple, il n'y a aucune com 1 plication du côté du coude. La réduction de 1. I fracture a été faite et le Roi en aura pou 1 six semaines environ avant de pouvoir ran-usage du bras gauche. " L'ACCIDENT DU SOUVERAIN r EST VITE C0NNI t La nouvelle de cet. accident a été rapide mont connue, non seulement en ville, dans I. : pays, mais aussi à l'étranger, p- De nombreuses personnalités sont venues a - Palais pour s'informer de l'état de santé - d'ailleurs très satisfaisant, du Souverain. L Roi n'a pas 'ja moindre fièvre, mais il souffr - quelque peu aussi à la ouisse gauche où il reçu un ooup de pied de son cheval. Rien d grave. Aux personnes vén-ues au Palais, on t communiqué la note officielle suivante: « Au cours d'une promenade à cheval, c matin, le cheval du Roi, à la traversée a'u: 1 mauvais pas dans la forêt de Soipies, a fai " une faute et s'est abattu. Sa Majesté s'es re'evée immédiatement, souffrant vivemen ^ du bras gaucho. L'examen médical a résol" une fracture simple du bras. » TELEGRAMMES DE SYMPATHIE 1 L'après-midi sont arrivés au Palais des télé grammes de l'empereur Guillaume, du rc . d'Angleterre, de M. Poinoaré, président de 1 _ République, etc., télégrammes de sympathi a au Roi . BULLETIN DE SANTE e Voici le bulletin publié à 5 heures du soi B concernant l'état de santé du Roi. Le Roi es atteint d'une fracture oblique de l'extrémit inférieure de l'humérus gauche et d'une con " tusion musculaire à la jambe droite. La frac ture a été réduite ce matin à 11 heures. A 5 heures du soir, l'état de S. M. est trè satisfaisant. Bruxelles, 17 février 1914. B (s.) A. Depage et Lebœuf. - SUR LE THEATRE DE L'ACCIDENT ~ Le comte de Flandre i Mardi après-midi, vers 2 heures, le comt - de Flandre a fait une promenade dans l-1 forêt de Soi ornes, en compagnie de son pré . oepteur. Il a naturellement eu l'idée de pous - ser jusqu'à l'endroit où son père avait été, 1 - matin, victime de la chute dont on vient d-i lire le récit. 3 LE BAL DE LA COUR 3 Malgré l'accident survenu au Souverain i le bal de La Cour annoncé pour le 18 aurj - Heu. ï Le Roi n'y assistera pas. La B^ine, seule, ea fer» les honneur»- LETTftES DIJÉMS Correspondance particulière de la «Métropoles Le gouvernement et l'Ulster. — Les premiers engagements de la session. — Appel aux électeurs. — Les changements ministériels. — Le ((Standard» et son nouveau format. — Le loi contre les blasphèmes. Londres, le 16 février. Un faiit caractérise l'ouverture die la présente session, c'est que Le premier ministre ne fuit pas accueilli à son entrée dans la Chambre des communies avec oes bruyantes acclamations par lesquelles les membres d 'uni parti accueillent d'ordinaire leur chef. Leï Irlandais étadismt particulièrement silencieux; selon l'expression chère à M. Asqui'Lh lui-même, ((ils attendaient pour voir»... ce qui arriverait. Les Orangistes, eux, n'Imposèrent point silenoe à Leurs sentiments, et Le capitaine Craig, avec sa franchise omliino>ire, hi une allusion délicate aiu-x «escrocs assi-s sut les bancs des ministres»_. Rappelé à l'ordre, le vaillant guerrier retira cette expressior plutôt malencontreuse. . , , Dans oes circonstances, M. Asquith dui faire appel à toute son habileté et à tout son-art oratoire. Il s'efforça de ménager la chèvre et Le chou.,— les Orangistes qui menaoeni de se révolter si le ((Home ruie bilil» passe et les Nationalistes qui jxirent quTills se révolteront s'il ne passe pas. Deux choses parais, sent claires d'après le discours du premaei minlstine: c'est d'abord, qu'autant au'il de pendra diu cabinet, il n'y aura pas d'éleobion; générales avant iqi^;_ ensuite, que le gouvernement prendra l'initiative d'amendement: à introduire dons' Le bill pour le faire accepte! par les protestants du Nord de l'Irlande, e que tout en assurant qu'il ne consentirai' i aimais à laisser l'Ulstter en dehors des opéra 1 tions de la nouvelle loi, il y consentira. Auss quand M. Asquith se rassit, tandis que le: libéraux anglais l'applaudissaient assez mol lemenit, les NatnonaMstes irlandais demeuré rent froids et silencieux. On craignait une rupture entre eux et 1* parti ministériel, mais leur chef, M. JoIit Redmond se montra à la hauteur de la situa tiion. Il préfère le ((Home Rule» dans tro m ■ provinces à pas de ((Home Rule» du tout Én conséquence, Il déclara: «J'accepterabso îument la nouvelle situation; ie ne ferai rien 1 ie ne dllmal rien, qui puisse rendre cet te situa lion pLuis difficile et plus dangereuse. » Er ' môme temps il ajouta que «l'exclusion du - l'Ulster lui semblait parfaitement ridicule e impossiiblé ». Il est évident que le gouvernement pren< au sérieux les menaces de guerre ci ville qu« Les Orangistes répètent à satiété. Elles n« ! datent pas d'hier, et ne sont que du bluff Ii y a une vingtaine d'années, les Oramgist<J » avalent à leur tête le colonel Sauniderson • C'était un homme génial, plein d'esprit, e qui était dians les meilleurs teimes avec se ■ adversaires nationalistes. Cela ne l'empechaa < pas de faire de terribles menaces con-tre eux.. clans ses discours. ((Avant d'accepter le ((Ho 1 me Ruik », d!iisaàt-tt, le dernier des pro i estant irlandais se fera tii^r dans le dernier fessé; > Justin Mac-Carthy, le célèbre écrivain remplaça Parnell à la tête du parti nationa iiste, raconte dans ses << Souvenirs >» qu 'ui jour qu'il causait amicalement avec le fou gueux colonel, comme cela leur arrivait sou venu, -ill lui fit cette proposition.: «Dites dont colonel, quand le dernier Orang'iste et le der nier Nationaliste se seront fait tuer dams l dernier fossé, vous et moi, nous irons l>ra ■ dessus bras dessous, à la taverne la plu " proche et nous boirons une bouteille de cham ■ pagne à leur santé. » — « Bravo ! ] 'en suis ! > 1 s'écria San* rider son en riant aux éclats. Voilà qui donne une haute Idée de l'iintrar ' sigienoe des intransigeants. * ^ * * * — On a beaucoup remarqué la dérogatlo 5 auix usages parlementa ires qui avait eu llie • cette arunée. Au lieu qu'immédiatement aprè ' la proposition de l'adresse en réponse au dii; cours du trôné, l'attaque contre le gouverne " ment fût dirigée par le chef de l'oppositior 1 oeliui-oi délégua sa mission à uin de ses lliev 1 tenants, M. Long, qui proposa un amend< ment réclamant des élections générales a var l'aicloption définitive du bill sur le «Hom Rule». A quoi bon consulter le peuple d x nouveau ? Deux fois, dans ces derniers temp il a été appelé à se prononcer _ sur cette ques . uion, et il a .répondu affirmativement. Il y une quinzaine de jours, une élection partiell . a eu lieu dans une des circonscriptions le plus importantes diu Royaume-Uni: Duirharr . Ouest. Elles s'est faite expressément sur l question du «Home Rule». Le candllda l Libéral et le candidat travailliste, tous deu en faveur de l'autonomie irlandaise, oint réur i une majorité écrasante contre l'unioniste. r Trois autres élections auront Lieu cett » semaine et dans chacune d'elles les électeur auront à rendre leur verdict sur le « Hom Ruie». Du reste, ces demandes répétée d'un appel au pays sont assez oiseuses, quan J les oranigistes ont déclaré que, lors même qu vingt élections générales se prononceraien " e*n faveur du « Home Rule », eux ne l'acoej: 5 teraiient pas. * * * i Des changements annoncés depuis lonf , temps, — mais niés jusqu'au dernier momen ? pair les journaux bien informés, — ont e ^ lieu dans le cabinet, si bien que Sir Edwar i- Grey, ministre des affaires étrangères, es - le seul qui aiît conservé le portefeuille qu' avant reçu à la formation du gouvennemer ► Libéral en 1906. Sir Sydney Buxton quitte 1 ministère dù commerce pour aller remplace b lord Gladstone comme gouverneur génére 1 de l'Afrique australe. Il est permis de regre' t ter son départ, car i-1 est très spirituel, et le t hommes d'esprit ne sont pas nombreux dan t le cabinet, ni même dans le Parlement. Il 1 pour successeur M. John Burns, le mécan cien, le seul ouvrier authentique, qui a: jamais obtenu un portefeuille ministériel e Angleterre. «L'honnête John)), comme o . l'appelle, est incorruptible, car il n'a pas d i besoins: il ne fume point, il ne boit poin.: 1 c'est à peine s'il mange. Sa connaissance pre 3 fonde des mœurs et des besoins des pauvre de Londres lui ont permis de rendre de grand services à lia tête de l'Assistance publique; ne sera pas moins utile au ministère di r commerce qui a maintenant à s'occuper die t querelles entre patrons et ouvriers. M. Hei î beat Samuel a prouvé au monde qu'un pol - ticiem ardent n 'est pas nécessairement un bo - ministre; il va lui démontrer maintenant qu.' suffit d'avoir mal administré les postes_ < 9 télégraphes pour être jugé capable de bie-administrer l'assistance et l'hygiène publi ques. M. Hobhouse va tâcher, — a\\x que ques chances de succès, — de réparer Le bévues de M. Samuel au ministère des post<' Enfin., M. Masterman, qui est une preuv vivante que le journalisme mène à tout à 1 3 oondlitiion d'en sortir, entre dans le cabimc t '«i qualité de «chancelfler du _duché de Lar oaster». Sous oe titre sonore ill n'aura rien faire, mais beaucoup à parler. Il devra d< » fendre devant le Parlement les actes de se j collègues, les bons... et les autres, — surtou Les autres. * * # Qui a j amais voyagé dans un chemin de fa , anglais sans maudire le format iincommer i surable des journaux quu se ioint aux pamm ches des chapeauix féminins pour incommc der les voyageurs ? Dans un compartimen dont les occupan ts 90m*. aussi serrés que de sardines, Le maniement de ces feuilles plus vastes que de in-folio ordinaires exige tuno adresse rare de la part de leurs lecteurs^ et line patience angélique de La i>art des voisins de ceux-ci. Cet abus criait réforme. Il y a une cinquantaine d'années parut un journal' du soir, la «PaU Mail Gazette», qui dès son début obtint une énorme popularité, grâce en grande partie à son format élégant et commode. Ce journal a changé plusieurs foi* ;*rs opinions et ses rédacteurs, — il est resté ndèle à son format. Plusieurs journaux du -.oir avaient suivi son exemple, mais pas un ^"U.1 journal du matin. Enfin oe matin la « SturKlaird » nous apparaît sous La forma d'Un in-quarto plus facile à manier que ses immenses pages d'autrefois. On"annonce qua d'autres journaux adopteront la même réforme. J'en accepte l'augure et je souhaite auoe vrutrepreriants éditeurs plus de chance qu'à Baour Lormian. Ce dernier s'imaginant qua le peu de succès de ses vers était dû au format incommode doi volume en lit imprimer une nouvelle édition plus petite. Sur l'un des exemplaires de celle-ci un mauvais plaisant écrivit oes vers: Cl-glt Baour. poète do Toulouse, Qui mourut in-quarto, qui re-mourut ln-douza, * * * Un de ces péripatéticiems, qui pérorent clans les parcs de Londres le samedli et la dimanche, ayant été condamné par un des tribunaux de simple police pour avoir tenu un lanugage odieux et blasphémotoiie, un député socialiste va présenter au Parlement un bill pour l'abrogation de la loi contre les blasphémateurs.Ce statut 11e fut pas appliqué souvent sous le règne de la reine Victoria, mais on pourrait citer _ plusieurs exempt « [jour prouver qu'il n'était pas tombé en désuétude. Ainsi en 1840, un libraire du nom ; de Hetherington fut condamné à quatre moi» ■ cle prison pour avoir vendu plusieurs exemplaires dés ((Lettres de HasLa-m aux clergé» de toutes les confessions », ^quelles contenaient des attaques contre l'Ancien lesta- ; ment. Hetherington se vengea' en dénonçant . M. Moxon pour avoir publié une édition complète des couvres de Sheïly. Deuix ans plua tard, un certain M. Hoivoake subit une détient ion de six mois pour avoir exprimé des . opinions athées «(avec une légèreté inconve-1 mante », dit le jugement; tandis, qu'en 1357. un individu du nom de Pooley était condamné à 21 mois de réclusion pour avoir écrit sur une porte, à l'aidé d'un morceau de caie, ! quelques mots blessants pour le christianisme. Mais ce fut en 1882 que la loi contre U blasphème rendit un véritable service. On IX , savait comment se débarrasser du trop fa . meux Bradilau<:h quii, élu à la Chambre de6 communes, refusait de prêter^ le serment d'usage, et néanmoins voulait siéger quar<i ! même. C'étaient tous les jours des scènes dv violence qui se renouvelaient au grand scan ■ dale de la Chambre. Enfin un député. Sir H TvLer eut une idée géniale. Il fit poursuivra , le propriétaire et le gérant d'un journal « 1 hr Freethinker» (Le Libre-Penseur) qui avaif t publié des articles bLasphémoioires et irnmo-,, raiux. On savait que ces personnages n'étaient t que des hommes de paille, et que le véritable auteur responsable était Bradlaugh. Celui-cd . i-ut la Loyauté de réclamer la responsabilité s- de ses articles. U fut mis à l'ombre {y.Midamt , un .-tain laps de temps, et la Chambre des î oom'rnunes respira. J de X. 1 —— > <0 9 C»1 c EXTÉRIEUR £• C5~—<- - France AU CONSEIL DES MINISTRES Encore les congrégations religieuses Paris, 17 février. — Au conseil des mini»' très tenu ce matin à l'Elysée, M. lienouit -, a exposé la situation des congrégations re-.1 -igieuses. Il a soumis au Conseil un piojet s qui sera déposé cet après-midi à La Chainbr« . portant sur vingt-six demandes d'auterisar- - tions formulées antérieuiement par des congrégations de femmes. Sur ces 26 congréga^ ^ tions 19 se sont dtjà dispersées. 7 existent . encore. Le gouvernement a émis un avis dé-,i favorable. D'autre pari, six demandes d'auto torisation sont encore en kn.stan'*e au Sénat p où elles ont été déposées depuis 1902. Enfin^ s il existe actuellement 851 congrégations qo» - ont demandé l'autorisation et sur lesquelles a le Parlement n'a pas encore été appelé à sta^ c tuer. De ces congrégatons dépendent 1.560 s établissements qui se trouvent par suite dani . une situation irrégulière. a Ajoutons que c'est le 7 juillet qu'expire lv t délai légal de dix ans pour la fermeture dei s- établissements d'enseignement congréganists. Les rninuels scolaires M. Viviani a fait oonjaaître au Conseil qu« e le Conseil supérieur de l'instruction publique s saisi par lui d'une demande de modification f du décret du 1er juillet 1913 sur les manuel* s scolaires, avait accepté sa proposition. I Te min'stre fera incessamment signer 'in c- décret qui abroge la partie principale du dé-1 cret précédent touchant les droits des père* _ de famiLle réglés législotivement par Partial# 4 de la loi du 24 février 1880. L'ACCORD FRANCO ALLEMAND Une défense officieuse de l'accord i Dans un article inspiré certainement pas .1 Doumergue, Le « RndieaJ » dit qu'H y a belîa j Lurette que les cercles diplomatiques français A avaient abandonné tout espoir de voir la Fra© . 1 ce intervenir dans l'administration de 1h 1 ligne cle Bagdad. T/a ligne Homs-Bagdad 0 qui avait été résen-ëe à la France depuis 1909 r ne paraissait pas devoir rapporter beaucoup à 1 la France et il n'y a pas de motifs pî.nu- - sibles pour en vouloir anx diplomates franr s çais d'avoir abandonné les droits de la Fran» -s ce dans cette concession alors que d'autre» a concessions plus importantes leur étaient - présentées en dédomagement . Dans la perm-t pioacité de notre diplomatie, dit le a Ra-n dioa.1 », nous aurions eu à nos concessions en n. Syrie, un mur allemand au Nord et un mur 0 turc au Sud ce qui enlevait tout espoir ds , développement futur à nos lignes. Le déput4 1 Delonole est absolument de l'avis des diplo-mates français à Berlin. La « Petite Ré- r publique d dit tenir du ministère des affaires il étrangères que la convention fra nco-a-1 ] em a n-j de sera V point de départ d'autres conven-s tions des grandes puissances avec l& Turquis - par lesquelles toute la question de l'Asie- - Mineure sera enfin résome. n. Le gouvernement et le prince Napoléon ni Paris, 17 février. — Un journal du matin t annonce que le gouvernement avait refusé l» 1 ion de 10,000 fr. fait au bureau de bienfaisance de Paris par le prince Victor-Na- - poléon à l'occasion de la naissance de son s fils. Au ministère dé l'intérieur on déclare qu# ( la nouvelle ainsi présentée n'est pas exao r: te (1?) Le don n a oas été refuse. Son ao-i reptation a été simplement ajournée jusqu'au jour où il aura été fait dans les formes or-h lin-aires et n'affectera aucun caractère d« manifestation politique. Le vote des budgets r Paris, 17 février. — La Chambre a adopt/ 'e budget de la marine. Au cours de sa séance de ce matin ta 1 Chambre a discuté également le budget de la zuerre. M. Nouions, répondant à une question, s - écl-aré que le fusil Lebel nous donne entière t ;atisfaotion. Nous ne songeons pas, a-t-il dit, 5]à le remplacer mais si d'autre» puissance»

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