La Métropole

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s.n. 1914, 05 March. La Métropole. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p843r0qx39/
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LA METROPOLE 21e Année No 64 Etiition 3B ABONNEMli^ - A » Ot> « & 1b - SlJ CQoil 450 Trois mois. •••••••••••* On « abonne S tons les bureanx da poste et aux facteur». ETRANGER, le port en sus: Poul t* HOLLANDE, s'abonner de préférence auï bureaux de poste, plutôt qu'au tourna! même. ihiiimb ih i »ir- LE NDMËKO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin rous les jours de 4 à 10 pages 59,rued®3 Peignes, Anvers Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 —BTH—WT^W Le dimanche de 10 â 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la Ilgri» ii fr 0 30 fr. 8 00 Annonces Bnanc.ld. »' I 00 Fatts divers fin Id. » | gg Réclames la Hune, » I 50 La Ville id. » » uu Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de ta province c Anvers, s'adresser à ['AGENCE HAVAS r à BRUXELLES : 8. place des Martyrs. A PARIS : 8. place de la Bourse. & LONDRES : n3. Cheauside E. C. Jeudi — """n 5 Mars 1914 "CHRISTUS, >—3» s ®>-v II Ensuite c'est Mgr A. Le Roy qui expos les idées religieuses des « Populations d culture inférieure ». Vingt ans de séjou parmi les Bantous et autres ^ peuplade d'Afrique donnent une autorité très gran de à l'exposé de cet auteur. Assez bien d lecteurs seront étonnés d'entendre qu Mgr Le Roy ne reconnaît pas le bien fondé de l'appellation « sauvages » qu'oi donne à ces Africains., Non seulement il ne sont pas sauvages mais ils ne man quent pas d'une certaine civilisation. I assure que les Bantous ont la connaissan ce de Dieu, (le Dieu unique et suprême ©t il le démontre amplement. Cette étud ç«b d'une admirable clarté. Une biblio graphie facilite içi aussi, comme à 1; fin de chaque étude, de ce manuel l'exa men approfondi des questions spéciales. La Religion des Chinois est étudié dans le troisième chapitre, par M. Léoi Wieger, missionnaire au Tchely. On sai <iuo les Chinois paraissent les moin .ttbstracteurs de tous les peuples puisqu'il ont une religion sans Dieu en ce sens qu l'Etre suprême n'est pas nettement dis • tinct, dans les données des plus ancier documents, du lieu de sa résidence pr< Bumée, On l'appelle indistinctement Si blime, Ciel et Souverain. Il est possib cependant de distingue* primitivemei un cule du ciel et un culte des Mânesi L'auteur nous montre l'altération d croyances primitives. La doctrine de La Tac et de Confucius, lo Taoïsme et le Coj fucîanisme sont étudiés ensuite.Puis l'ii production de croyances étrangères Bouddhisme, Magdéisme, etc. Il étud: le Shintoïsme chinois, le réveil des tei dances religieuses nationales dans le né< Confucianisme et le système de Tchou-H Enfin le règne des Lettrés. Lo système religieux japonais est éti dié par le savant jésuite Dahlmann, pre fesseur à l'université catholique de Tokic Après avoir exposé les caractères gém raux de la religion au Japon, il étudie 1 Shintoïsme dans ses différentes périodes fies dieux, son culte. De là il passe ai Bouddhisme, son développement au «Ta pon, sa morale, ses dieux, ses sectes. Un compatriote, M. Carnoi, professeu de Pehlvi et d'Avestique, à l'universit catholique de Louvain, s'est chargé d nous exposer le tableau de la religion de Indo-Européens, des Aryas ou Indo-Ira mens, la religion iranienne, 1e Zoroas irisme, la constitution du Magdéisme. Uiuautre Belge, également professeur i 1' Aima Mater, l'indianiste distingué, M. L. de la Vallée Poussin, nous iritro duit dans le sanctuaire mystérieux des re ligions de l'Inde.Ceux qui connaissent le mémoires de cet auteur sur les religion hindoustaniques liront avec plaisir ce exposé où il résume en une synthèse li mineuse ses travaux de spécialiste. Lo système religieux des Grecs nou est présenté dans toutes ses phases, d'un manière concise et claire par M. Josep Huby, professeur au Scolaticat d'Or Place, Hastings. Il nous fait remonte aux temps proto-homériques aux origine <Je la civilisation hellénique. M. Cyril Martindale, nous soumet d la même manière l'évolution religieus (Jes Romains. Puis ce sont les croyances des Celtes qu nous sont présentées dans leur ensembl par M. John Mac Neill, professeur d'his tioire ancienne d'Irlande & 1' Universit (ïollcr/e de Dublin. Enfin, avant de quitter le groupe indo européen voici encore l'exposé scientifi que de la religion des anciens Germain par M. Ernest Bœnioghaus. Alprs nous entrons de plein pied dan l'Orient classique. M. Alexis Ma-Ilon nou donne une vue très nette et très complet 4e la religion égyptienne et insiste sur 1î transformation progressive du symbolis EQe hiérologique en grossière zoolatrie. La religion des Babyloniens et des As eyriens fait l'objet d'une étude conacien cieuse pa.r M. Albert Condamin. Restent l'Islam, sur lequel M._ Powe nous développe une théorie historique re m&rquable et la religion d'Israël don nous instruit le savant professeur d l'université de Breslau, Dr Johanne Nickel. Nous abordons maintenant l'étude d la religion chrétienne. Cette partie- ej raison de son importance, est subdivisé en trois sections: Le nouveau Testament Le Christianisme et l'âme antique for ment les deux premières sections traitée par MM Pierre Rousse-lot et Josep] Huby. On ne peut que féliciter les au teurs de la clarté qu'il ont réussi à fai.r régner dans cet exposé forcément con densé d'une matière très subtile et trè complexe: la doctrine de l'église ancienne On regrette cependant que les auteur n'aient pas appuyé davantage sur les dii férences entre la gnose orthodoxe et l'hé résie gnostiquej qu'ils n'aient pas mieu: cois en lumière l'importance de ces Père admirables de science et de vertu, devan lesquels le front couronné de Platon s serait incliné en signe du vénération dis cipulaire: tels un Clément d'Alexandrie un Origène ». La troisième section, due aux même auteurs, nous donne le tableau du chria tianismeau moyen-Age; l'action de l'Egli &e sur les barbares, les moines d'occident la seul astique. MM!. Alexandre Brou et Pierre Rous so-iot montrent le christianisme durant h période qui s'étend de la Renaissance à h Révolution. La Réforme, la Contre-refor be, le Gallicanisme, le Jansénisme, l( Quiétisme, le Philosophlsme. Enfin la religion catholique au XIXe siècle est étudiée par MM; Léonce de Grandmaison et Pierre Rousselot. On y ?oit le dogme catholique en lutte avec le romantisme, le rationalisme scientifique, le sentimentalisme agnostique et le Modernisme. Nous croyons que « le rapide exposé » des matières traitées dans le Christus et la qualité éminente des savants qui y ont collaboré engageront ceux qui veulent se tenir au courant du mouvement intel- ,(Yoir la * Métropole » du 4 mars.) lectuel contemporain à enrichir leur bibliothèque de ce nouvel ouvrage et à eji faire leur livre de chevet. Il serait désirable que le Christus prenne la place des 3 manuels d'apologétique actuellement en usage et qui ont le tort de traiter d une manière trop succincte les problèmes qu'ils abordent parce qu'ils en abordent trop et parmi ceux-là bon nombre de su perfétatoires. , Le Christus renferme precisement le* e questions sur lesquelles porte lacontrover 1 se eie l'heure présente. Ceux qui l'auron ® lu et étudié comme il en vaut la peine ne seront pas désarmés en face des faus saires qui transforment les analogies su e perficielles en ressemblances foncières, le hypothèses indémontrées en postulats in î dubitables. 3 Et cela a bien son importance de no ï j0UrS* L. D. \ L'Actualite 1 >-4»® O—<- t La révolte des Epirote, e ao II semble bien qu'on ait pris toi i- d'abord un peu trop à la légère i< s tâïïÂ. menaces de révolte des Epirotes c L nord incorporés, comme on le sait, dans ■ . nouvel Etat albanais par décision des pui 1 sances. La résistance armée paraît s'organ ser et le gouvernement d'Athènes, contrair ment aux engagements pris envers les pui sances, ne fait rien pour empêcher une lut' î-s sanglante entre Epirotes et Albanais. > Les ordres prétendûment donnés pour l'a i- restation du ohef du gouvernement proviso i- re de l'Epire, Zographos, ont été rapports . sous prétexte qu'il valait mieux laisser^ faii ' cet homme, qui était au fond un modéré e qui empêchait ses compatriotes de se livre l~ à des excès regrettables. Les troupes gre< ?" ques qui se trouvent dans l'Epire ne font ps L- le moindre mouvement pour résister à la r< volte sous prétexte que les officiers ne poui - raient plus Compter sur l'obéissance de leui i- troupes si celles-ci recevaient l'ordre de mai cher contre les Epirotes. La situation es ' donc assez sérieuse pour ne pas dire asse grave. 2 II ne faut d'ailleurs pas être grand oler f pour voir à qui incombe la responsabilité d 1 cette situation. Un coup d'oeil dans la pm - se française et plus spécialement dans le derniers numéros du a Temps » suffit pou t- voir d'où vient l'encouragement aux Epire g tes et à ceux qui espèrent profiter de la re ^ sistanee de ces derniers. Le journal pari r sien réédite tous les arguments cent fois re 3 futés contre l'existence d'une nationalité a] banaise; puis, dans des télégrammes, il dé " peint la situation en réalité assez sérieuse comme vraiment désespérée, et enfin i] en t gage Ie3 puissances de la Triple Entente i s'abstenir de toute mesure contre les Epiro . tes comme contre les Grecs suspecta d'entre tenir et d Encourager la révolte dans l'Epire Il est assez difficile de dire si c'est 1( l a Temps » qui a converti M. Doumergue ^ sa manière de voir ou bien si c'est M. Dou t mergue qui a chargé le « Temps » de de - fendre une politique de non interventioi dans l'Epire. Toujours est-il que le journa g parisien se trouve d'accord également ave e les gouvernements anglais et russe. La Trip! h Entente vient, en effet, de décider qu'il n' avait pas lieu à intervention dans cette a! faire. L'Europe en est donc réduite à prei: r dre des décisions, à les notifier aux pays qu s la chose concerne, puis à se désintérresse complètement des suites que peuvent avo d ces décisions, voii'e même de leur exécutioi î Nous avons dit que la Turquie a su prof ter de cette situation pour reprendre Andr ■ nopîe et que peut-être elle espérait on agi ri de même avec les îles de pliios et do Myt lène. Les Epirotes vont-ils à leur tour essaye de cette politique en se fiant h la prote< / tion de la Triple Entente, qui eu réalité n demande qu'une chose: à savoir que les déc: - sions de la conférence des ambassadeurs coe - cernant la délimitation méridionale de l'A 3 banie ne soient pas appliquées? On ne peut s dissimuler cependant que dans ce cas ils pour raient 6e tromper. , Si l'on veut renouveler la situation qu 3 l'on connaît et qui à propos de Scutari e ! des limites septentrionales de l'Albanie a mi t l'Europe à deux doigts de la guerre, il es - très probable que 1"Autriche-Hongrie ne s laissera pas faire. L'Albanie est sa créatioi . et il lui importe absolument que le nouve . Etat, quoi qu'en disent les journaux fran çais, soit constitué conformément aux déci sions internationales. Le prince de Wied v débarquer dans quelques jours à Durazzo ' Les intrigues au sujet de la Banque d'Eta t albanaise et de l'emprunt n'ayant pas réue s si^ à retarder encore plus longtemps l'arri s vée du grince en Albanie, on essaie un dei nier expédient pour le retenir en Allemagne Q L'arrivée du prince de Wied en Albanie n 5 peut, en effet, pas coïneider avec une dimi a nu tion du territoire que les Albanais déc.la ' rent déjà trop restreint. Une Albanie muti » 'ée n© peut être un élément de paix dans le " Balkans et certainement le prince de Wie 5 n'aurait aucune raison de reculer devant 1 i nécessité de mobiliser ses 30.000 hommes d . troupes pour aller reconquérir les province 3 méridionales de son pays que les Epirotes k ^ contestent. Et pourrait-on admettre qu l'Autriche-Hongrie reste inactive dans c cas? On est assez pessimiste à Vienne et l'o • a poui>-être raison de penser que la situa 5 tion internationale ne_ se trouve pas du tou - simplifiée par Ja décision de la Triple Rnter - te de ne pas intervenir auprès des Grecs e c des Epiirotes pour mettre fin à l'agitation ri 5 volutionnaire en Albanie. k II est à espérer que les groupes de pu if sances qui se partagent l'Europe no s " voient plus prochainement dans I'obligatio de prendre des attitudes menaçantes l'rr i vis-à-vis de l'autre. Les excitations belli queuses n'ont pas manqué ces jours-ci dan 5 la presse de tous les pays et pas plus tar - que mardi 1' a Echo de Paris » rappelait u: . pronostic peiPrassurant d'après lequel le moi de mars serait un mois critique. Souluiten ' que le journal parisien n'ait- pas vu trop clair — J. Joerg. L ■" 1 ■ ■ ; ffLes intérêts belges en Russie On communique de Samt-Pôt-ai-sbeurg qu. l'organisation des services de la société d'é tudes dans la capitale russe sera bientôt chosi faite. ]\l. Tim-acheff, mitnistire du commèra et de l'industrie, a promis à M. Lauwick, se crétaire général de la Société d'études, l'aida effective de son département cai vue de l'or ganisation de ce secrétariat, à Saint-Péte<rs-boairg. Le successeur, du comte Kokovtzo.ff,M Bark, a aooorclé l'inné do ses premières audien-ce_ à notre distingué ccimpatriote. Il lui a promis le oanoours du ministre des finances pmu ta réalisation du but que se propose la Société d'études, dont il a déclaré apprêter hautement les effoi*ts et les travaux*, Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Société Royale d'Harmonie. — A 8 hounefi et - demie, on la salie Rouge, deuxième concert par ' _vLqw3 Borttie Max-Golcl5chmi<it. Ligue maritime beige. Institut maritime. A 8 3/4 houreis du solir, au local de La Chambre de Commerça, (Bourse. 1er étage), deuxième oonïé-rence de Mtre Arthur Rot aert/ « L'Adrûinâ6tra-J tion du i>ort d'Anvers et les moyens do commu- • uiicatlon de l'Etat. » COURS Poiygiot-Club. — A 8 heures 45. au Syndicat du 3 oommercc et de l'industrie, courte rue Neuve, réunion clo la section d'allemand. Club Africain. — Cercle d'Etudes coloniales. — A 8 heures et demie, â l'Institut supérieur de commerce-, cours de langues congolaises, par M. R. de Parmentier. Berlitz Bchool, 8. MeLr. — Langues vivamtea. EXPOSITIONS Salle wynen. — De 10 à 6 heures, exposition G. Guequier et Maurice Sys (ouverte jusqu'au 15 mars). Cercle Artistique — De 10 à 4 heures, exposition Marc-Henry Meunier (ouverte jusqu'au 12 mars). L'ennemi des lois 5 « A bas quelques lois... tout au moins de la grammaire française l » ît Tel est le cri de guérie que vient île pro-;s férer M. Borginon, député de Bruxelles, u Sans doute a-t-il gardé lo souveuir des le heures de jadis où sur _las bancs de l'école s- primaire et (lu collège il livrait un combat i- de tous les instants aux règles immuables 3- autant qu'illogiques de la grammaire fran-s- çaise. U veut faire quelque chose pour les ;c jeunes générations, sollicitées par les sports et lo cinéma; il veut que le pion gouailleur et dédaigneux — parce qu'il sait — ne puis-i- se plus opposer aux potaches, recherchant le :s pourquoi d'une rature bleue ou rouge, l'in-e transigeant aphorisme : c'est une des ano-t nialies de la langue française I r On Se rappelle que dès 1901 M. Georges Leygues, ministre français, a pris un arrêté s par lequel certains tempéraments sont ac-h- cordés aux règles de la grammaire olassique - de Noël et Chapsal. s M. Borginon juge peut-être non sans rai- - son que si ces tempéraments ont paru néces-t saires pour les élèves français, on devrait à z fortiori les appliquer également en notre pays où l'on consacre déjà tant d'heures à l'étu-c de des langues. b M. le ministre des sciences et des arts a dé- - claré très systématiquement à M. Borginon s que la question do l'opportunité d'étendre r aux établissements belges d'enseignement - moyen l'application des réformes et dos to- - lérances orthographiques qui ont fait l'ob- - jet de l'arrête de M. Leygues a été soumise - aux délibérations du corps professoral des - athénées royaux. Le Conseil de perfectionnement de l'ins-, truction moyenne a été prié de faire c-onnaî- - tre son avis à ce sujet. Et l'on attend tou-i jours. Nos étudiants seront sans nul doute aux - côtés de M. Borginon dans cette joute or-. thographiquo. Pensez donc au plaisir qu'ils s auraient à pouvoir écrire « hibous, caillons, i filosofe », sans que le « prof d puisse leur - en faire grief t 1 Le Carnaval et... 7arttiie Jusqu'à ce jour quiconque risquait une 3 critique à l'égard des carnavals écœurants 3 était prestement traité de clérical et de 7 réactionnaire par les organes du parti « des " lumières et du progrès ». Eh quoi? va-t-on empêcher le peuple de s'amuser et l'obliger 0 à vivre comme dans une capucinière et perpé-\ trer de nouveaux attentats contre la « li- 1 borté des citoyens » ? !• Le flot de boue et d'immondice quo le i" carnaval charrie maintenant dans les rues l~ des grandes villes épouvante aujourd'hui, 1 sauf ceux pour qui ce flot... apporte le pro-' grèst J" L'anticatholique « Gazette de Charleroi » ~ ayant vu ce qui se passait dans sa ville, 0 écrit: « Le vice impubère envahit les trottoirs, " o ùil s'expose avec un inconscient cynisme. " Par centaines, des gamines aux formes gra-3 ciles, ayant encore la voix pointue de l'ado-" lescence qui n'a pas fini sa métamorphose, passent, tenues par la taille par dos gamins j; dont la place est sur les bancs do l'école. Et ^ ces bandes de morveux se trémoussent avec • frénésie, lèvent 1a. jambe, chantent des c re-k frains » ineptes dont l'ignominie eût fait 3 rougir un grognard de la Garde. Je me suis î demandé souvent d'où venaient toutes ces 1 gamines, et comment il était possible que " tant de parents eussent le mépris ou'l'igno-" rance de leurs responsabilités au point de 1 laisser leurs enfants s'en aller seules, sans • surveillance, livrées aux pires tentations, 1 jusqu'aux heures les plus tardives, figuier " parmi ces saturnales du pavé. * Il faut réagir contre ces mœurs scanda-" leuses. La rue est à tout le monde, aux hon- • nêtes gens comme aux autres, même en 6 temps de carnaval. Une mère a le droit d'y " passer avec sa fille ou avec son fils sans être " obligée do regretter son imprudence et de ~ faire assister son enfant à des scènes de ^ dévergondage public. Je suis persuadé que 1 si les voyous du carnaval avaient à redouter l'intervention de la police et un séjcmr à l'amigo, ils hurleraient un peu moins leurs scies ordurières. » Tout cela est d'un noble sentiment. B Quand des journaux catholiques en disent B autant, les feuilles maçonniques crient en 1 chœur : tartufe! tartufe t " En feront-elles de même cette Fois en pré-t sence de cet exceptionnel accès de fran-~ çhiseP Debunne de Thune - Alors que tout le monde en Belgique sans b distinction de parti avait approuvé sans ré-i serve les mesures prises par le ministre des i finances pour paralyser le drainage vers la - France des pièces de cinq francs, il s'est s trouvé un député pour prendre la défense dos :1 « négociants » qui se livrent à la pou fati-î gante occupation de recueillir dans le pays ? les écus, pour les exporter ensuite chez nos s voisins du Sud. Cet honorable parlementaire, Debunne ou ....Dèthune, se moque évidemment des commerçants et des industriels qui se voient gênés dans leurs affaires par suite de la raréfaction croissante des pièces de cent sous. M. Debunne s'étonne de ce que le ministre vienne de donner aux bureaux de doua-; ne de la- frontière des ordres « qui constituent un véritable obstacle au commerce des écus » et il se demande s'il n'est pas « illégal » j d0 prendre des mesures contre les trafiquants1 - en mettant tout en œuvre pour les empê-> cher de continuer leur peu intéressantes oc-: î cupations. Et comme il serait trop naïf d'avouer au' ; ministre et au pays quo les hommes aux (k;us sont des électeurs éventuels, le député! interrogateur s'enquiert si ces mesures ne1 sont pas destinées à vexer les commerçants emportant en France l'argent monnayé né-j cessai re pour leurs opérations. Le ministre des finances a répondu avee raison que le drainage suscite des plaintes générales et que le gouvernement a_ dès lors 1« droit et le devoir de le surveiller. U, n'est nullement question d'importuner par des vexations inutiles des commerçants hono- 1< Oif 'ne vise, au grand contentement de la population tout entière, que los exportateurs d'écus, électeur» de n'importo qui, mais en tous cas peu dignes do pitié et de protec- "°Si' on les avait laissé continuer leurs opérations, nous en serions arrivés à ne plus connaître les pièces de cinq francs que comme objet rare et précieux, catalogué parmi d'autres trésors dans les collections jalousev-ment gardées clo quelques amis des médailles. Et sans être à genoux devant la « thune • , on peut cependant trouver qu'elle est nécessaire. Le drame lyrique Notre confrère René ^ anderschoepen et M. Karel Candaol, directeur des « Licdera-vonden » ont eu l'initiative heureuse sans conteste d'organiser 5 la fin do la saison théâtrale une série de représentations d'un drame lyrique. ^ . .. . La Ville leur ayant octroyé un subside de 2 500 fr., ils donneront les 26, 26 et 27 avril prochain, au Théâtre royal néerlandais, trois représentations de « Charlotte Corday », le drame lyrique de Peter Benoit. Déjà en pourparlers avec des artistes de premier ordre, les organisateurs sô sont eu outre assuré le concours d'un orchestre sym-phonique très complet, composé de 65 musir ciens. , . . , En dehors de tout esprit d© lucre, les. organisateurs veulent tenter- do faire revivre le drame lyrique dont nous n'avons plus eu do représentation à Aavérs depuis une quin-zaine d'années, bien que les compositeurs an-•versois Benoit, Wambach, Keurvels et d'a-u-;tres aient à leur actif une 'douzaine de pièces de co genre. : ■ ___ Pour peu que le public aide a la réussit.e de cette première série de représentations, nous aurons chaque année à la fin de la saison deux ou trois soirées de drame lyrique.L'entreprise est intéressante et nous ne pouvons que lui souhaiter un plein succès. Nous croyons d'ailleurs que tout le monde à Anvers sera heureux d'applaudir a Charlotte Corday », une des meilleures œuvres de Benoit, Pour tes malades de Lourdes Nous rappelons que c'est lundi prochain que se donner au Cercle catholique la conférence avec; projections lumineuses de M. l'abbé Do Belleney, au profit des malados pauvres du pèlerinage national de Lourdes. Comme nous l'avons déjà dit, on peut se procurer des cartes au Cercle catholique et chez M. Bol, opticien, 21, ruo St-Jacques. Le prix des places est- de 3, 2 et 1 fr. et l'on peut obtenir des cartes de famille de trois places réservées au prix de 6 fr. Nous recommandons tout particulièrement cette œuvre qui permettra à quelques pauvres malades de recevoir à la frotte de Lourdes quelciues consolations dans leurs souffrances. ' Les riches d'autrefois et d'aujourd'hui Sous ce titre, le vicomte G. d'Avenel, de Pairis, charmant causeur s'il on fut, donnera dimanche prochain, à 8 h. 30 do relevée, une grande conférence au Cercle catholique.C'est' là une causerie littéraire à laquelle voudra assister le Tout-Anvers Catholique, qui pourra y glaner maint aperçu curieux, maint ense:gnoment. L'auditoire sera d'autant plus nombreux et choisi que cette conférence se donne au profit de l'œuvre des Petites Sœurs de l'Assomption, gardes-malades des pauvres à de micile. Nous n'avons plus à faire connaître cette œuvre éminente; chacun sait les prodiges de dévouement _ accomplis par les religieuses dans les logis pauvres où elles veillent le malade tout eu s0 consacrant aux travaux du ménage. Autant et plus peut-être que dans les hô pitaux, les petites Sœurs ont besoin d'être soutenues dans cette mission en dehors, qu demande non seulement une somme énorme dJe<fforts, mais^aussi beaucoup d'argent. C'est une raison majeure pour que tous les Anversois catholiques assistent à la confé rence de dimanche. — >—a» o »—< La Vie mUitsIr® —)o(- L'élevage du cheval de guerre. Ije ministre de la^ guerre vient de donne: suite aux vœux émis par la commission d< l'élevage du cheval de guerre en Belgique en faisant agréer dès cette année 400 ju inents. Les produits de ces juments et d'étalon: agréés seront acquis par la remonte à l'âg do 3 ans et demi et au prix do 1,100 fr. s ces montures satisfont aux conditions d'à chat normales de la remonte. Les ministères de l'agriculture et des fi nances examinent en ce moment les proposi tions de la commission tendant à exonérei les juments agréées de la taxe des chevaux d< luxo et accordant aux meilleurs poulains uni primo de majoration dp 200 fr. Le Jockey Club, toujours au premier ranc lorsqu'il s'agit d'une initiative patriotique accorde elès à présent une prime de 50 fr. i tout cheval né et élevé dans le pays et ac quis par la remonte ; nos grands organisme! hippiques, ayant à leur tête la Société roya le hippique, ont manifesté l'intention de suivre co bel exemple, bref les encouragement pécuniers ne manqueront pas à nos éleveur! pour les inciter à élever de bons produits i des prix rémunérateurs. Les commandants de brigade de gendarme rie viennent d'être invités à dresser poui le 15 mars la liste .des propriétaires désiranl faire agréer leurs juments. Dès que celles-c: seront connues, il sera organisé au centre de chaque région d'élevago un concours destiné à sélectionner les juments qui seront agréées. Des avantages divers parmi lesqueb de3 saillies gratuites et peut-être même de? prix on argent si les ressources le permet tent seront affectées à ces concours et constitueront dès le début un précieux et utile encouragement pour nos éleveurs. U est formellement stipulé que le fait poui un propriétaire se faire agréer sa jument n'implique pour celle-ci aucune espèce d'engagement, car il reste toujours Jibi'e de dispe ser de la jument et du poulain, comme i' l'entend. L'aviation militaire. Nos escadrilles manquent de sous-officiers, Afin de parer à cette insuffisance, M. le ministre de la Guerre vient de décider que les •aviateurs cdviHs pourront désormais être incorporés oconme miliciens et comme volontaires à la compagnie d'aiviiateurs.^ Rapidement, ils pourront être promus sous-officiers.Les oapovaux et sous-officiers aviateurs compt eront en sus du cadre ordinaire ; les se coneîs seront n.oawnnés adjudants et, en cas de rcngagemeait .compteront à l'effectif dos es-oadrilliles où iils pourront remplacer des officiers aviateurs. _ Après deux années de service, le sous-officier piloite pourra ,£50us ooFtaimes oandations, être nomme sous-lieutenant de réserve. M ©s finances a Dette, emprunt, ^ amortissement l Le rapport fait, au nom de là section ocnitimlè, par M. Fennand de Wouiters d'Opilliimbea-, sur lie budget de notre dette publique poiur l'exercice 1914» vient d'être diistri- 0 buié. Il nous ajpporte ■ ploisieuii's dionnées des plfuis iinitéressainites, .non seulement sur ta ^ situation de inos finan'ces nationales, mais sur 1 l'heureux aie virement qui s'est prodiuit réce-m- 1 menit dams la sâtuabion de la remte bel^e, sur ® l'es résuilta-t-s de l'emiprunft Baring, sur l'amor- k tiissement de notre fu<tuie dette unifiée. Ces données, il nous est a&réable de le d constater dès L'aboixl, coulirme.'nit entièrement lies infoi-mabions publiées par la presse catho- s lique sur les <lerawèi"es opérations de M. a [yovile et répondent d'une façon péremptodre ls aux oriibiques dont celles-ci ont éfeé l'objet de é lia part d'une presse tendancieuse, mal informée, ou aveuglée par le parti-pris politique, a Aussi croyons-nous devoir curuailj'ser d'une d façon un peu détaillée cet important doou- a ment. _ ^ M. de Wouters établit d'abord la situation, de notre dette. La dette consolidée 3 % s'élevait au 1er f, janiviei- 1914, en chiffres tonds, à 3,743 mil- à liions, en augmentation totale de 4 militions <| sur le 1er jainvier 1913. > ( o La dente flottainibe s'élevait am 31 deoembre c 1913 à 534 mi'iilëons, en augmentation de 181 ( millions sur le 31 déoeniibre 1912. s Le budget de Sa dette subit au total une é arugmienitatiion de 8 mil'liions 142,000 francs, n dont 8 miiLliions seuils sont destinés aux inté- n rôts et â l'amortissement des bons du trésor, 1 milliion et demi vont à des pensions diverses, c et un demi-miillljion aux pensons du personnel r enseignant. à Le budget s'équilibre par une diminution <j de plus de 3 millions sur la rémunératioa en v matière.de milice résultant de 'l'application s de la nouvelle loi militaire. M. de Wouters, tout d^abord, apprécie c favorablement la situation fiuanciète de notre ^ pays. Malgré, dit-iil, les difficultés considérables que cause à tous les gouvernements le resserrement anormal du marché mondial, surtout • en ce qui concerne les emprunts à long terme, •lia situation de notre crédit reste bonne e.t le réœnit emprunt ccsncliu à Lxindres a prouvé que, quoi qu'on en ait dit, la Belgique conti-rnise à jouûr de la pleine confiance des capila-ldsi'es belges et éinangei-s. _ il est heureux de pouvoir constater que la tenue de nottre îente est en somme satisfaisante. La rente be^ge, qui aiu 1er janvier 1913 cotiaiit 78.510, a subi au cours de l'année 191.s. le sort de" tous les fonds d'Etats similaires et a été fortement éprouvée vers lie milieu die l'année par La dépression du marohé. Dès que la situation générale s'est améliorée, le relèvement a été rapide. Le 3 % atteint b cours de 76.40 au 1er janvier 1914 et les deux premiers mois de 1914 onil été parbiou-lièremenit favorables. Nous. pouvons enregistrer aotueUemenit des oours voisins de 79, en attemlarit mieux. Pour aucune autre rente la réaction n'a été aussi marquée. La 'tente belge a repris sa place traditionnelle à la cote,'LA PREMIERE APRES LA RENTE FRANÇAISE au-dessus des rentes de pays voisins, clonit nous devons cependant!, considérer le crédit comme de premier ordre; teilles l'Allemagne et la Hollande. Cette souplesse est de bon augure pour l'avenir ot de nature à rassurer "les porteurs de notre rente consolidée. Le rapporteur de la section centralLe estime que l'emprunt de Londres est pour une banne part dans ce résultat qui, en faisant gagner deux points à la rente, a permis à l'épargne beilge de reconquérir plius de 70 millions l Ivn, outre, cet emprunt, ainsi que l'émission de 350 mil liions de bons du Trésor à 4 % et à cinq ans, récemment parachevée, ont donné des indications particulièrement précieuses sua* la puissance d'absorption du marché belge \ et étranger à l'égard de notre papier; Le succès de l'émission Baring a été enre-, gisfcré par la presse financière àniternaitioiiale. j Ouverte à peine pendant quelques heures, la ■ .souscription de 6 millions de livres sterling a . donné lieu à des réductions très considérables pour les giros souscripteurs —- tes petits m'ont 1 . rien obtenu! Dès à présent l'emprunt fait prime aux , ! .en/virons de 80, et tout fait présager que l'émission de la seconde tranche se fera à un > taux rémuniénateur dont le pays, en- vertu de ' la convention même, pû'ofitera pour les deux -. tiens. On voit que les capitaux étrangers ' preninenit encore volontiers le chemin de la Belgique. ^ { . Comment pourrait-il en être autrement ? ^ , Notre peu.ple .n'a rien perdu de l'excellente 5 ' reiiioirimée que lui ont valu son labeur intense < . et sa parfaite intégrité. Il n'est pas moins . 'intéressant de constaiber que de l'avis des '• | économistes belges les plus autorisés, fa près- ^ que totalité des 300,000,000 de bonis du Trésor ' à cinq ans a été' souscrite prr des capitailistes ' belges, cliontis tout indiqués de notre futur ' emprunt de consolidation. 1 Notre crédliit demeure donc excellent, et : paraît encore illimité. ■ Le rapporteur de la section centrale remar- ' q;uie ici un débaiil sur lequel oui n'a peut-être pats assez (Insisté, à savoir que, dans la con- j clusion de J'emprunt Baa^ng, le gouvernement a songé a^'anit tout, non aux intérêts exclusifs du trésor, maiiis bien à oeux .particulièrement respectables, de l'épargne belge. «Cette pensée a visiblement dominé toute autre préoccupation et l'expérience prouve assez que 'l'on nie s'est pas trompé. » Le gouvernement pouvait en effet (et, au point de vue du Trésor, !a chose était assez tentante), grâce à la baisse très marquée du cours de l'argent A COURT TERME, chercher à continuer à placer de façon, avanita- 3 geutse, pendant quelques mois encore, des bonis du Trésor, opération qui ne présentait ^ aiuci'^e difficulté. Il aurait pu également re- ( cou.. . une autre fournie d'emprunt à plus court terme et suivre le conseil d'éminents i économiisteîJ qui suggéraient d'augmenter 1 l'intérêt nominal pour émettre le plus près ^ possible du pair, r Le gouvernement a-t-ii obéi à ces conseils, c pourtant avantageux à ©on point de vue? Non. c Poua'quoi ? ' Parce qu'en procédant de la sorte, au lieu l de relever la rente au pixyfit de l'épargne c ?ige, il aurait discrédité 1e type 3 % et dérimé le marché de plusieurs points. Il a préféré assumer pendant vingt-cinq os, l'augmentation de charge résultant du xivel emprunt, en faisant bénéficier l'ensem le de ses .créanciers d'une amélioration du iG-rché. Le gouvernement belge, dans ces circon-ances difficiles, a donc contribué à la dé-mite financière. M. de Wouters trouve qu'iil y a lieu de l'en ■ ïliciter. # _ , Tous les Belges de bonne foi ratifieront ïtte appréciation. Remarquons diu resle, avec l'honorable | iipporteur, que ce nouvel emprunt repond a ■ inteniuion exprimée par lé gouvernement dès 512, lors de la discussion des lois militaires, t en 1913, dans l'exposé général, et lors de l discussion <lu budget des voies et moyens, e reporter au budget extraordiinaire certaine; épenses diites exceptionnelles, en première gne, certaines dépenses militaires) et d'as-orer la contre-partie des emprunts par un mortissement à court terme, en rapport avec l durée des objets pour lesquels les dépenses baient engagées. , J£n fait, la création du nouveau type 3 % niortissable en vingt-cinq ans .satisfait à ce ésidératum, combinant heureusement les vantages d'une dette unifiée, avec l'extinc-;on rapide de certaines parties de celle-ci. Et nuainitenant, quo nous réserve l'avenir ? M. de Wouters ne se prononce pas d'une içon catégorique; il envisage toutefois dès présent 1a consolidation définitive de notre 1 ette. La période transitoire actuelle a été coasionnée par la crise élu marché de l'argent t disparaîtra tout naturellement avec oelle-oi. fcuand ?• C 'est le secret de l'avenir. Les cau-3s profondes de semblables mouvements conomiques dépassent de loin les limites de os frontières et échappent presqu'entière-îent à nos influences nationales. D'ici-là, pour faire face aux budgets exlma-rdiinaires, le gouvernement devra peut-être ecourir encone à des combinaisons analogues celle qu'il vient de mener à bien. En outre, ans 'trois ans» 300 millions de bons du Trosor iiendi-ont à échéance et il faudra les rembour-ea- à date fixe. M. de Wouters n'est pas de ceux qui répudient â l'emprunt. Le tout est «d'en user agement. » Au fond, dflit-il, iil est peu important que ous ayons une dette élevée, iil est peu impor-amt qu'elle s'élève.encore, du moment que 1 dette ancienne comme, la dette nouvelle nouivent leur contre-partie. Pour la dette ancienne nous offrons une garantie unique âiu monde —telle que. n'en ossède aucune aulire notion, —•_ notre -réseau b chemins de fer, notre port d'Anvers et nos nstalliatians économiques. Pouir la dette aiouvelfe deux, conditions ssentieUlies doivent .être strictement obsen'ées - iil faut que l'argent emprunté soiit employé 1 des travaux nécessaires sinon directement éirtunérateurs; iil faut ensuite que l'amortis-ement soit régulier, aussi rapide^ que possible et approprié à la dépense qu'il s'agit de; ouvrir, A ces conditions, mais à oes conditions1 eulement l'emprunt est non .seulement per-nis, mais nécessaire — et l'on serait en droit l'accuser d'impré\'oyance et même d'incsi-tâe'iité un gouvernement qui, par timidité inanorère, arrêterait lies progrès die l'outillage économique du pays. L'utilisation des fonds empruntés rélève du yudget extraoréinaire et on peut croire que, omtne lo passé ,elle se fera au mieux eîe nos ntérôts généraux. Quant, à l'amortissement, le îapporteur de a section centrale lance une idée intéressante t cjui mérite d'être étudiée de plus près: l'ac-élération de l'amortissement, «Une mesure le ce genre est désirable, dit-il; elle serait bbsolument nécessaire si les dépenses excep-ionnelles étaient imputées à la dette unifiée. A l'heure actuelle, la dette 3 % seuile est >ourvue d'une dotation d'amortissement, qui itaiit de 0.20 % avant 190K» et qui atteint uujound'huii 0.30 %. La durée de l'amortis-ement est th.éorîquement de 81 ans, mais en ait, les titres étant rachetés au-dessous du >a'ur, oebbe eluirée est plus courte, peut-être de çuiinze ans. M. de Wouters établit que le relèvement éventuel die la dotation à 0.50 % amènerait l'amortissement de la rente au iak- à 66 ans, et l'amortissement réel à une inquantaine d'années, créant, une charge supplémentaire de 7 millions 830,000 fr. seu-eorient pour le Trésor. La réalisation de ce projet serait poobable-nenit aocuieilliie avec satisfaction.. Mais, comme le dit M. de Wouters, on ne jaui-aait, en cette matière, raisonnea- utilement air des formiu3esa Ce n'est là que de la théorie; la pratique lépend de tous les caprices, de toutes les iuctiuations du în-arché financier. Ce qui semble impossible aujourd'hui ne^ l'est plus lemain et le redevient après-demain. Il faut donc que celui qui porte la responsabilité CONSERVE LES MAINS LIBRES :t la possibiliilté d'agir d'urgence sans entrares inutiles. Sans doute, le contrôle du Parement, sur des opérations de ce genre, est l'essence constitutionnelle. Il importe à la xnospérité du pays que oe contrôle soit exercé VVÉC LE TACT ET LA DISCRETION NECESSAIRES, pour ne pas entraver l'ac-ion du ministre à qui nous confions la dé-ènse de nos intérêts, MM. Buyl, Franck et MechoIj-nck feiont-1 lis tour profit de ces sages paroles ? Sans y croire, nous voulions l'espérer! 1 L. G. — .E BUDGET DE LA GUERRE La section centrale de la Oliambre a exanni-lé, hier, le budget die 3a guerre pour 1914. M. Meahalynck a prié le rapporteur cle po-er au ministre une série de questions rellati--es au coût des travaux d'Anvers, à l'état l'avancement de oeux-ci. Le député de Gand voudrait que le ministre asse connaître le chiffre exact de l'effectif à 'heure actuelle, on vertu de la nouvelle loi. M. Mechelynok fait remarquer que le minis -re cle la guerre avait déclaré qu'il lui falllant 1.000 officiels de résea^ve. Or, iil n'y en aurait [ue 300. Iil résulte d'un échange de vues que les lanons commandés aux usines Ivriipp reste-ont en Ailleonagne jusqu'après l'aclièvement les travaux d'Anvers.On est d'accord à l'hou-e actuele eur remi^acement réservé à ces anon», EXTÉRIEUR France Les avaries du Waldeck Rousseau Toulon, 4 mars. — Le croiseur Waldeck Rousseau devait appareilder demain poux U Dorse afin d'y effectuer des tirs. Mais ou ('aperçut qu'à la suite de son échouage co îroiseur avait les tôles de sa coque plus endommagés qu'on 11e l'avait constate, qu'il 'ai-.vit eau par les fissures ot que les compar-iments du bas avaient fini par se remplir; )resque complètement. L'indisponibilité du îavire sera donc plus longue qu'on ne l'avait eut d'abord prévu. LA hfU.Mùfc, L'ALLEMAGNE ET LA RUSSIE Bruits et menaces de guerre Partis, le 3 mars 1914. — Quoique la Russie [>ousuive ses préparatifs de guerre aux frontières de l'ouest on donne ici l'assurance que les nouvelles qui proviennent de Pétersbourg, à l'encoaitre cle celles qui courent en Allemagne, sont pacifiques et que la Russie ne nourrit aucune idée qui pourrait amener un changement dans la situation de l'Europe. Par Contre, dit-on, le parti militaire en Allemagne fait des efforts inouïs pour faire déclarer la guerre qui devrait briser l'effort militaire de ua France et de ta Russie ( r') L' a Echo de Paris » fait remarquer que pourtant le parti militaire allemand ne par-vienclia pas eaioore à son but, parce que l'administration de la guenre en^ Allemagne n'est pas encore satisfaite des préparatifs qui ont 3té faits. Le général Zurlinden écrit dans le ï Gaulois » : Au moindre indice de faiblesse le notre part, l'Allemagne prendra occasion pour déclarer ta guerre pour montrer que les [■aces latines doivent céder la place aux race» germaniques. C'est pourquoi dans oes moments critiques nous devons éviter do montrer de la faiblesse et avoir constamment l'œil tourné vers la frontière. Le journal militaire 1' « Eclair » dit que l'AKlemagne veut forcer Ja Russie de deearer quelles sont se4» intentions au sujet de Constantin oplo et de l'Arménie. C'est pourquoi les journaux pan-germanistes provoquent un courant d'opinion pour savoir si les questions litigieuses pourront être réglées par voies diplomatiques ou par la guerre. Le 1 Radical » tache d'amadouer l'opinion. Il dit que la France et l'Allemagne qui sont arrivées enfin à une entente doivent abandonner leur vieille rancune et leur mutuelle défiance/fort cela couvrent de» ippébit-s peu recommandables. Allemagne La taxe sur les diamants Berlin, 4 mars. — L0 rapporteur du budget de l'Afrique, occidentale du sud a déclaré à la commission du lteichstag quelle rendement des taxes sur les diamants s é-tait accru de 16 millions de mark dont 13 millions seront <x>nsacrés à la transformation de la ligne Karibib-Windhoek ot à lff construction du chemin de fer nord-sud. Angleterre LA ÛUESTI0N DU H0ME-RULH M. Asquith et la question de l'Ulster Londres, le 4 mare. — Quelques u-uiillle® conservâtîûces et certaines agences télégraphiques, d'ordinaire bien informées, annoncent que le parlement sera dissous sous peu, parco que le gouvernement n'est pas en état de résoudre la question du Home-Rule à la satisfaction des gens de l'Ulster et des conservateurs. Le « Daily Express » croit savoir qu'Asquith fera aux protestants 1rs concessions suivantes : 1. Etablissement d'un Conseil appartenant aux chefs des protestants avec droit de veto contre toutes les mesures quo prendrait le Parlement irlandais en cause de la province de l'Ulster; 2. Sans le consentement de ce conseil le parlement ne pourrait résoudre aucun0 question pour l'Ulster ; 3. Le parlement irlandais ne pourrait s'immisce* dans aucune question religieuse sans la permission du conseil. Enfin, l'Irlande n'aurait pas d'administration postale indépendante. Les conservateurs ne se contentent pas cle cer concessions, ils veulent la séparation complet* de l'Ulster du reste de l'Irande et l'an< nexion directe à l'Angleterre. Les hommes de l'Ulster continuent leurs préparatifs de guerre et déjà iils ont mis sur pied 111.000 de troupes choisies et bien armées. Autriche-Hongrie LE PROCES CONTRE LES RUTHENES Les motifs du jugement Budapest, 3 mars. — Dans l'exposé dei motifs du jugement de Marinaros Sziget, on rappelle que dans les brochures que les accusés ont répandues, les dogmes et le clergé de la religion catholique grecque sont outragé». En outre, le tsar est célébré comme le gardien de la vraie foi et le protecteur de l'or» thodoxie ainsi que comme le libérateur du joug hongrois. Les territoires de la frontière sont respectés comme étant de droit des frag' ments du sol russe qui seront incorporés à la Russie, Kalabyuk et une partie des accusés ont interjeté appel du jugement, mais le ministère public a également fait appel. MOUVEMENTS DE TROUPES RUSSES L'inquiétude en Autriche Vienne, 4 mars. — La t Militaerischo Rundschau », organ0 officieux du ministère de la guerre austro-hongrois, parlant du prochain mouvement fies troupes en Russie, recommande à l'opinion d'en accueillir la nouvelle avec calme. Cet essai de mobilisation, dit le journal, peut être considéré comme devant servir d'instruction aux troupes, ce qui n'a pas lieu d'étonner, puisque cet Etat a eu l'oexjasioa le>rs de la crise balkanique de faire une mobilisation réelle. La situation géographique et financière favorable de la Russie permet aux cercles militaires dirigeants de ce pays d'entreprendre en temps de paix des exercices qui ont pour l'armée une grande importance. La « Nouvelle Presse Libre », organe résolument pacifiste, no voit aucun motif plausible de tension entre 1* Russie e- l'Autri/< che-Hongrie. Elle conclut en recommandant à l'opinion publique de suivre l'excetfenfc conseil que donne la a Militaerische Rundschau » d'accueillir la nouvelle de la mobilisation sans nervosité. D'autres journarx, par contre, sont moins optimistes comme une partie dp l'opinion. La « Ze-t » estime que si le danger n'existe pas actuellement, il n'en sera que plus certain dans quelques années au moment où grâce aux armements actuels la Russie se sentira prête. La « Deutsche Volksblatt » juge le mo* ment où arrive cette nouvelle de Russie excellent pour divulguer le conflit qui existe — dit-elle — en Autriche-Hongrie entre le» principaux milieux militaires. Noua avotui relaté, écrit le jounal, il y a quo^ues jours au moment du procès d'espionnage Jandric que le chef d'état-major Conrad de Hoctzen-dorfj en dépit des difficultés qu'on lui créait, a fait voir le danger dont la Russie nous menace. Le ministro de la guerre s'efforce, de son côté, d'excuser la Russie, disant qu'il s'agit de mesures sans importance. Cet avi* du ministère de la guerre ne manquera pas de produiro son effet au moment ou viendra le débat sur l'augmentation du contingent de l'armée, car si l'opinion ne doit pas s'inquiéter, pourquoi avoûs-nous besoin de renforcer notre puissance militaire?

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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