La Métropole

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05 September 1914
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LA METROPOLE 5 crin le ma I no Année *,v— IVl/A A B EDITION DU SOIR samedi 5 septembre 1914 LA GUERRE Les Aslemands négligeraient Paris % Ëiilif le fifiaili La victoire russe de Leatai teâ fermonde inondé ! Fortes pertes allemandes lovers ç, sept. — On nous assure de source ^cnvyab'e que les forts du secteur sud-e^t r Jéfoivcé à l'aube en plusieurs points les ^uesde l'Escaut et qu'à la marée diu matin pokiers ci la ville cLe Ter monde ont été jrwxlw- A certains endroits on verrait les Allemands toi les arbres, sur les toits des maisons, et çr les tranchées abandonnées hier par la _ belge dans sa retraite sur Anvers. ' Plusieurs canons alLemandis seraient per-èuii>ans l'affaire de Termonde >eurs pertes p fois et blessés s'élèveraient à 5.000 kom-s*Le combat de Termonde Angers, ô septembre.— La aNieuwe Gazet» rallie les détails suivants sur lo combat de îtrmonde : Hier matin, une force allemande importa quitté Bruxelles dans la direction du fttniOuest, apparemment dans le but de wpr des comm un icatioas entre Anvers et » rote 1 fîj arriv<»rent par Buggonhout, détruisi-frit la station et ooupèrent les fils télégra-[pi:qnes.Au Sud-Ouest de Malines, nos troupes ont Lirert les digues à différents endroits pour prier le pays. Un grand nombre de soldats allemand5 uree de la cavalerie et des canons, furent 'prprs par oe déluge, et prirent la fuite r.int de l'eau jusqu'à la ceinture, tandi? U leurs canons s'embourbaieut. ! Dans cette terrible situation, ils tombèrent !nnî le feu ?i volonté de nos canons et de nrf Ife-to et. doivent avoir subi de grandes oerte® Vendredi matin, ils ont occupé Tennondr H dm.wé les battants qui ont fui dans lf> potion de S^-N'eolas et do Lokeren. P!up*pmt*s combat* acharnés eurent lieu sur li liorie ennemie. A 0o£>Q.lle-nn-Ro:8, un combat violent s'e" p?p entre une force allemande cons^érab1' f{ o] h «roi irs «^eHions de nos t~<"»i">es. Un mil [r r]' Allemands seraient tojnWs. Nos trourves étaient soutenues r>ar le fer h fort de T.'W^e Plusieurs villages des en-rir«ns en t. été brAlés. t* nV]ier de Breendonck a été incendié eA lirait. f« ma+in. l'ennemi. dét-msit la I rçne d-Ji.-n'n df» f«r entre Term«nde et nr" pmnê' ber lo trafio entre Anvers, Gan< {To.rnioT>de. T°s trains ne roulent plus quo jusqu'-ta-s.Aucun des villages ocrntW» par les Al'^ ne snnf nilns a«v>0<?'b1es a,?v |nbutant*" « rites et chemins qui v conduisent sn^' «nrvîc; paf prw<5 fcrfvrme® Bf»°11 "oiip dç f uvardr ;-o.T>+ i-a nn't à îa b^H» ét^'le. V-»d^"t T>r«c<-pie fr»Ti+.e l'^or'v-jr'M. mnle d'îi^roT>ln.nas ont b]an$ su- « frwfo Ha J,ie^e et ^e Puera, mjiis à u"r Wauteur qu'ils étaient hors d'atteinte d-inon. j ni f-'-f'n de fnv>rds a été a+tanj5 nar !«-Ocrd^gem Tyrès d*» Termn^de femme a été tuée, plusieirs autre- noim^vrenK habitants de la légion de iHebroeclc ont fui. Lvant l'engagement de Termonde Baesrode, 1 septembre 1914. Eier, 20 eyolistes militaires allemands et nhlans sent passés par Baesrode, vers la ie de Baesrode-nSud, venant de Buggen-nt. Ils so sont dirigés vers St-Gilles-iez-rmonde. Des lignards belges étant à leur ursuite, une panique ridicule en résulta de iiveau dans la commune. Une jouno fille de ans en voulant rejoindre ses compagnes, ïsées sur la rive gauche de l'Escaut, se jeta is une barqnette et tomba par-dessus bord. fi cadavre n'a pu être repêché jusqu'ici. > matin 9 soldats allemands cyclistes pas-ent à lY« gare de Baesrode-Nord, se dir:-înfc vers le village. Ayant traversé la rue la station, remplie d'usines, ils son re-irnÔrent vers Buggenhout. où ils viennent ftre surpris par no9 soldats. Un Allemand a ' tué, les 8 autres ont é^é amenés prison rs à la gendarmerie de Buggenlioirt. îs Allemands ont abandonna le Limlooro Communications rétablies ^Iacstricht, t, sept. — On tôt dans fe et Lim-'^scho Cowarrt » : •'aintMiant que les Allemands ent abar.-i-né Le 1-imlxHJt'j* bel^c, la direction V mvvavs Woert-Maeaevck a rétabli un ser e réckiit. C'e5?t ainsi qu'il v a pour l; mont uo déport le matin, <M un aurtn> l'après-li dan9 chaque sens, avec tramsport <i-rchandises jusque Mnesevclt. Ce qua a ner-î à beaucoup dc%fu0tifs de Maeoevck, Bréc les environs de reprendre leurs travail v kt en laissant pour plus de sûreté, leurs unes et lesirs enfanta à Weea'L. Oommuiilqués officiels (in pnniR»: militaire de Paris Les Allemands ne bougent plus Paris, 4 sept. — Le commun.iqué puibik par le gouvormamorvt mâliiaiime d>2 Paris dii que les mouvements des doux arnvôes lions de l'aris com ijntuènent saris aucune ana-que pa<i i '-emiraeimâ oorutre nn>s différemtes ix>siitiorvs. Los aéroplanes allemands s'abstinrent encore aujourd'hui de survoler Paris. ( H a<vas-Router. ) les Allemands négligent Paris Maubeuge résiste vigonrensemeni Paris, 5 septembre. — Communiqué du bureau de la presse cie Bordeaux du ministre de ia guerre : A notire a Je gauche l'ennemi paraît négliger Paris pour poursuivre une tentative de mouvement débordant; il atteignit ia Ferté-sous-Jouarre, dépassa Reims et descend U long et à l'oua^t d'Argenne. Cette manœuvre n'atteignit pas plus son but aujourd'hui que les jours précédents. A notre droite de la Lorraine et des Vosges les combats continuant pied à pied avec des alternatives diverses. Maubeuge est violemment bombardé mais résiste vigoureusement. La facile de l'usure fient toujours Succès français sur la Meuse et ailleurs Situation peu changée Paris, 4 sept. — Communiqué d-u gouver-lemoint milltia<Sme : Les mouivcm.rtits des forces opposantes con-imnemt près de Paris sans prmdœ contact. : -a force allemande a subi quelques écliecs àa-ns la région de Verdun. Nos troupes ont ■ 'inporfé de noweaiux succès partiels, mais ia -stuartiion fféniénaile est peu clian^ée. (Ha vas.) Londres, q sept. — Le « Pressburea«u » annonce que la situation sur le théâtre de la guerre français no montre aucune modifica-x>n essentielle de la position des alliés, qu. ient b:.en. Il y a des wiitfications que le mouvement allen-jninid se développe dans la direction est et sud-est, (Reuter's Tel. Co.) L'Alleniggne est un pys de ietiil universel 100,000 soldats allemands sont tués Londres, s sept. — Une dépêche de Copeti-'.îague au « Standard » en date du t, septembre' J^o-it ta différence du seiv:imen< e« Allemagne au commencement de la guerre ert actuel-'r ment. Alors l'optimisme î^nait partou-t -nais aotueitement l'Allemagne est un pays de ieiwl uiniversei. Les pertes ont été colossaU's et je crois que je n'exagère pas en déclarant ■ue plius de icq.ooo soldats allemands sont Jéjà tués da-ns kes combats de l'est et de ! 'ouest en Beii^ique e< on France. I-e corres-ocodant passa par Berlin, Leipzig, Dresde Hanovre. Hambourg et Cologne, partout i -'-fait pénétré prvr l'absence de la etreukition normale. Dans les grandes cités queJque foi >n a le servtimerat <iu calme d'un vaste cimetière. Tous tes fonctionnaires de trams et de.. Tairvs sont remplacés rar des femmes, même '•-g taxi-autos sont conduits par des femmes. L'Allemagne est presque dénuée d'hommes •?t V nombre des non emnlovés augmente rapidement. I>e corresoondant conclut er "rédi«nnt quo la réroiut'cn éclatera en AHe-ma^ne. (Reuter's Tel. Co.) LesTchèques en révolte Londres, $ 9ept. — I^e (( Daïïy Telegraph » apprend de source digne de foi, que deux régi-•nents tchèques à Vienne, appelés au service, >o mutinèrent récemment. Il y a un grain i noiiibrc de fusillés» (Reuter's T^l. Co,) Ssiient lesiicrg fat pris On communiqué officiel Péu'ograde, 4 sept. — Un conlmuniqu officiel russe décrit La prise de Ltmberg, alpr6^ une marche au cou:?; 4e Jaquette l'aile gauchi "usse passa 220 vensrt.es combattant tout k >r*nips. Dans la seule région du courant inférieur de la Gui la Lifpa les A Ulrich iens pend; cent vingt miite (ués e<r blessés. La retraite de 'ennemi prit alors le caractère d'une fuite désordonnée. Les Russes prine-nt 200 canon-ot des drizacmes de miftïiens de prisonniers,, l^ombcrg fut eurouné, puiis pris avec un énor-me butiin de guerre. (Rourer's Tel. Co.) rétrograde, s sept. — La victoime a provoqué une explosion de joie populaire et amena ■ ane série de manifestations dans les nues ei es théâtres ainsi qu'au Champ de "Mars jî «os soldats chantèrent lliymne cationail avec a foule. Une bataille cie deux jours , • Les Autrichiens perdent 20,000 hommes Pônrograde, 4 sepi. — Communiqué de . 'éiai-nwjor générai .ssâme : Pour l'offensive comne le front LubLim. tvhokn, les fo;xx;s principaLes autrichi^nnec, jcî dévtèopporreaw. sur une ligne de bataille d'. ^avicliost, lanoff, Tomasclioff, Balz. Daaic-Mi but. de couvrir cette opération du côte o l'anrotxlissemenit de Kieff dans la région E^i Je Lemocrg ils rùunjnarw. la deuxième armee jomposée du troisième, onzième et douzième jorps et cinq divisions de cavalerie. Au moment où les Russes prirent l'offen sive, la concentration autrichienne n'étant pas . ncore acnevée et La situation topogia.pn.iquL-obligea l'ennemi de renforcer encore ce tic a>rmée de troupes du sepiième, treizième et quatorzième corps au total douze division» ot plusieurs brigades de la landsturm. Les troupes russes des régions Lcutsk. i^oubno Proskouroff passèrent la frontièr\ .«3 20 août se dirigeant vers Lemborg dans ;c out de rompre la couverture autrichienne ei jgir conitne le flanc et les derrières de ''ennemi. Cette offensive fut embarrasée par les nombreux affkuemas du Dniester qui coupent toutes les rôtîtes. En outre 1 "ennemi disposai, sur le Dniester d'une série de fortifications destinées à provoquer la panique. Les Russr s prirent trois cents canons, des convois de vivres- et firent 10,000 prisonniers. Le reste de la deuxième armée autrichienne n'a piu^ aucune valeur militaire. Dès le 2 septenvbre les troupes russes s'ap pixx;hent de Lennberg à portée de canons et .es fonts de 'a ville n 'arrêtèrent pas la pous-•jôe. Le 2 septembre I-emberg fut énnoitemen; entourée piir Les Croupes russes et les Autri-chiens l'abandonnèrent dans une fuite hâtive. Lemberg a une grande importance politique et administrative comme centre de 'a Jaîiciie, a la défense des ponts et lui permettait de menacer le flanc gauche russe et les communications avec la Russie. Du 17 août au 3 septembre l'aile gauche russe a parcouru 320 verstes en combattant cont irnuei'ement. Le gros des forces ennemies retranchée-lans de puissantes positions à Kamonka, valich accepta le combat et fut compjètemen battu dans une bataille acharnée livrée du U août au 1 septembre. Dans la seule région -.lot Gnilalipa inférieure où l'ennemi fut enfoncé k>s Autrichiens curent 20.000 tués et blessés. La retraite de l'armée ennemie après Vi défaite à Lemberg prit le caractère d'une futtte. Sa prise est très grave au point de vue stratégique car elle forme le nœud des routes conduisant sur le Dniester et vers les der-i rièresdes armées autrichiieun.es abritées main-bananit sur la ligne opposée de Zamo~fie-Belz. (Ha vas.) L'administration rosse des conquêtes en Autriche Londres, 4 sept. — Suivant un ordre dui généralissime russe ks terres occupées enj Autriche formeront une pjovânce spéciale ?ous l'adminietratfjon du commandant en chef! de l'armée sur le théâtre sud~ou?st de lai guerre. ( Reuter's Tel. Co. ) | Londres, 5 sept. — Pékrograde signaie la; •art active qu?a prise dams les récents corn ! '-■ats en Galici-e le général Rad-kom-itrieff ex-ministre de Russie eu Bulgarie, actuellement généra! do-^l'ormds russe» qui obtint plusieurs succès impartants. —HSCO» < ■ ■■ ■ L'Iu'rista é innée delà perre actuelle Londres, 4 sept. — La <( Pall Mail Gazet » lit que les Rusraes réussirent à amener la première débâcle arméo en infligeant une défaite écrasante aux Autrichiens en Gaiici? s ajou-tanit à la campagne infructueuse di'xrîgée —v ooux-ci oontne Va Sei-bie. Ce «'est bas Uro-j-^'avancer que de dire que l'Autriche est éli nwrfcéie eotnme f^c&e^or sériouix do kv guerre aotiwile» ' ' v Les disejurs ou "fiuiîdliall,, Londres. 4 sept. — M. \squhh continue Concernant l'armée, non feulement nous avons remplacé 'es inertes, mais nous a vous augmenté les effectifs et *ccrûm..js son efficacité comme instrument de combat. Je dirai seulement le progrès aotuel de la guerre, qui de quelque côté qu'on se tourne il v a de nom-bimiises raisons de fierté et de réconfort. Nous devons persévérer dans la patience, l'endurance et la ferme:é et reste, s convaincus qu-fx>mbat'tre peur l'unité de !^inpire 0 ' cl-es plus hautes iraditions de notre race. M. Asquith termina en fn! int un aprxH p.i-thétique au patriotisme de In nation entière et au passé de l'Angleteme. qui combattit et continuera à combattre pour les libertés d«' l'Europe. Après lui. Bonar Law, vfvecnent applaudi, dit que cette guerre est le plus grand crime •Je l'histoire. « L'Allemagne n 'avait qu'un mot à dire pour que la paix soit maintenue. F.Ile resta muette, y préfér-' nt tirer l'épée et c'est aussi par l'épée que sa politique 9era gunnri.mée. » M. Bal four se levant ensuite déclara : « SI nous fléchissons maiutenant nous deviendiron <k ns l'avenir le vassal d'un Etat, oui sait cré-v la puissance, mais ignore absolument !a f.icon de s'en servir. » ïx's a.ssiis*iaups réclamèrent: ailors M. Winston ChiwrhiU, qui dit : No.is pouvons now ■leposer sur notre marine pour as^"r^«- n^-^-^xistienco et notre puissance. Ne^ n'avons ou'à' suivre, notre droit chemin, qu'il doive ."tre court ou long, la victoire et l'honneu-sont ait Ixnut. » la séance eot levée au miîrbu d'un1» enthousiasme indescriptible. (Reu er's Tel. Co.) —— > * Vers la guerre gréco-turque et la reconstitution de ia Ligue balkanique (Réuter's Tel. Co.) Athènes, 4 sept. — Les réservistes de la marine autrichienne demeurant .^1 Constan-tinople ont reçu l'ordre de s'enrôler dans La marine turque. (Havas.) La presse des pays neutres inspirée par l'Allemagne LVEvening New »» attira ntioc si:v l'immense conspiration organisée dans la presse des pays neutres1 par l'Allemagne et ■îar la fabrique de fausses nouvelles à Berlin. !^e journal ajoute qu'il serait de notre devoir de veiller â ce que cet état de choses ne continue pas. v-o © n> < _____ En Pologne Des volontaires s'organisent Varsovie, 5; sept. — Les communications télégraphiques entre Lodz et Kalisch sont rétablies. Les Polonais forment des vox>n:ai res cia^ns la province de Vilna. Le gouvernement approuva l'aUiance des femmes françaises à Odessa dont le but est de soigner les blessés. XooeK Les Turcs à Yalona Valona, 5 septembre. — Lo ban prévint dans1 la ma.tunée les habitants de se rendre au Konak où lo drapeau turc fut arboré en présence des ghaghis au milieu d'un triple hur-rah en l'honneur du Padi chah, tandis que lies clairons sonnaient au champ et que les ghaghis présentaient la ramée aux ohdjas. Le peuple s'est étonné que le gouvernement provisoire soit remplacé par un autre composé i>ar des ghaghis et musulmans valonais. Le drapeau turc a été arboré à l'hôtel de ville. .... Pourquoi Pélrograde ? Le Dr Dilton., un des correspondants de .guerre du «Daily Telegraph», envoie à son journal une intéressante explication du changement de nom de « Saint-Pétersboûrg » en ci Pétrograd ». Cela paraît neuf, mais ce n'est en fait qu'un retour à l'ancienne dénomination, que Pierre le Grand donna dès l'origine à la deuxième capitale. Tous les ouvrages édités en cette ville pendant la dernière partie du règne de Pierre le Grand et celui de ses successeurs ; directs, portaient sur leur cou verture le nom de Pétrograd. «Grad» et «Gorod» signifient tous deux <( villo». Ils ont la même oni-^âne que le mot anglais «garden» et se re Trouvent dans Novgorod, EBiisabethgnad, etc. Conistantinopie même se dlit en russe Tsare-gnad, ou ville impériale. C'est sous le règne des impératrices Catherine, Anne et Elisabeth, que s'implanta la mance d'user de noms étrangers, ce qui "it donner à nombre de villes des dénominations ilîemanjdes encore employées aujourd'hui. Après le traité de Bet iin, quand le comte Ignatieff, ambassadeur à Constantinople, devint ministre de llntérieur, il commença d'accord avec d'autres Slavophiles, une campagne tendant à remplacer les noms allemands par des noms russes. 11 réclama l'appui de i'organe de l'Académie Impériale, la « Petors-'xirgskaïa Wiodomosti », à laqueMe le docteur !>idlon collaborait à ce moment. Cependant, es propositions de ce journal en vue de russifier bes noms allemands n'obtinrent Qu'un ! médiocre succès; la pr"esse satii"ique surtout [en fit l'objet de ses traits et exagéra les conséquences de ce qui lui semblait un purisme excessif. Mais l'empereur Alexandre III vient appuyer le mouvement en décidant que dorénavant k>utas les villes avant rempli un rôle particulier dans l'histoire russe, retendraient !ic<iar déncminajtions nationales. Ainsi « Dor-oar» et « Duraburg » entre autres furent ne»bartisées «Yurevo» et «Dvinsk», noms cjulelies ont conservé. Voici que Saint-Pétersbourg vient compléter la liste, l-e _ docteur DL'Uon oroit que Perterhof, Ofanà^ruboum (station estivale près Pétrograd), Yeka'terin-burg. OrenlHw g, et d'autres, ne tarderont pas à suivra. Les Allemands à Tournai Ce qui s'est passé Une*contribution de guerre de deux millions Un de nos abonnés de Courtivu nous envoie le récit suivant de ce qui s'est passe dano cette ville. Aous nwus étions sauvés dans les caves, car ie oaaun ^u'on/iait» et les obu.i laùoee» 'auraient pu nous cwe tataib. \ ous dire 1 anxiéie, lu pour que nous avons eti«s,est chose umpoîfii-ui.e, et pourtant, qu'était-ce eu comparaison autres pfeirsonnes qui- ont ou u suoir ieui-s iantaisies 1 il y a, à une centaine de mètres de cliez nous, jucite derrière la maison, tout un fau-oourg très i>opuleux ; c'ost là qu'il faut aile»->oir les dégâts qu'ont tait le& Allemands, onionco les portes a coups de haches, bnsé les devantures, volé les marchandises, et détruit i,e qui ne leur convenait pas, incendié le.-, maisons, pris les hommes comme otages, et s'en servir comme de boucliers, chassant les femmes de chez elles, revolver au poing. Jusqu'à la tombée du jour, et durant ce temps, on pillait, on volait, on mettait le feu au linge et aux vêtements de6 habitants, de vorte <>9 tous ces malheureux sont complètement ruinés. C'est épouvantable, et l'on croit sortir d'un rêve. . Ensuite nous avions les Allemands faisant la chasse aux gens, revolver au poing toujours, bayonnotte au canon,recherchant leurs victimes derrière les arbres, les barricades avec une franchise et une audace incrovable. Ce sont des choses que la plume ne saurait décrire, qu'il irut ave -r.\u ~ pour s'en faire une idée. . . Us ont rait trois oent soixante cinq hommes mes — civils — prisonniers, et les ont fait marcher jusqu'à Péruwelz, les ont fait cou cher dans un champ, en ne leur donnant pour toute u unciture durant ces deux journées qu'un morceau de pain sec et comme boisson, l'oau dans laquelle les brutes s'étaient d'abord lavées. Ce n'est que le surlendemain qu'ils furent relâchés. Nous croyions en avoir fini, lorsque, étant sous leur domination, l'après-midi, à cleu> heures, un oommissaire de police sonnant dans toute1? les rues, nous apprit que 1.'état-major allemand réclamait une contribution de guerre de deux millions de francs, laouelle devait être versée, en or ou en argent, pour quatre heures, faute de quoi, ce délni passé, 'es hommes seraient fusillés et la ville bombardée 1 J'oubliais de dire qu'ils ont également incendié des maisons, et commis des actes d'une barbarie sans égale. C'est ainsi qu'ils ont L'o.roé un malheureux, coupable de leur avoir-dit: ail faut être cochon pour faire cela», a mettre lui-môme le feu à sa maison, et qu us l'ont ensuite fusillé sous les yeux de sa femme, qu'ils contraignirent, devant le cadavre pantelant et encore chaud de .son mari, à leur •tréoarer des omelettes (... T/fs jeunes fTes violées ne se comptent pas. Je suis obligé de f;nij\ n'avant pas tout, 1it: ce nui s'est pa^sé ici. s'est sans dont*» nas» ailleurs: des civils fusillés rvonr a.voi" voulu 7^rhp«r secours aux blessés 1 Us sont une -'nnuantn:ne de ces m-n'b^ureux n"; renose-n' u leur demie** sommeil, enterrés sur le hnm.o de bataille même. Ouant n"\ moH-s allerr.inds. ils sont en.ter--/*» pi "mviVp ;înmense dans un bois qui leu-••ci-xr'-t 'm retraite. No.ns -n vorons encore passeir tous les ioirr« d'un énorme charroi, camions et autoc •rolés.» La m à Bruxeles Yoioi euooro quelques tableaux do la vie à Bruxeiies penuant l'occupation allemande : 1. Des troupes d'infanterio detilaient, dernièrement. En tête d'un bataillon marchait, 1 i'aiiure arrogante, un jeune lieutenant qui portait comme glorieux trophée... un képi de chef de garel . , , .. 2. A liccie, un soir, le commanuant mui-taire allemand fait annoncer par le crieur public, à tous les carrefours, que 10,000 hommes ariv eront une heure plus tard et allaient être logés chez l'habitant. Une lieuro après, en effet, on vit paraître des soldats, ou p. u tôt un seul régiment de o decliets » commandé pai un officier à cheveux blancs. 11 y avait en tout 240 hommes précédés de quelques musiciens. Ceux-ci prirent x>ossession <111 kiosque; au square Bru^ti^ann et durant une heurel jouèrent des airs oe triomphe I I 3. Six prussiens à Ucolo encore sonnent a la! porte do rue chez M. K. et demandent à io-; «er. On les accepte. Ils ontient. On les nourrit de pain, de café, de conserves, on leur donno des couvertures, des matelas. Les six hommes remercient, pleurent, parlent de leurs enfants, de leur femmes et ajoutent, en allemand : — Heureusement, monsieur, que la paix a été signée avec la Belgique. — M . . 1 Oui, nos officiers ont annoncé cela tantôt.— I' . . — Dieu fasse que demain la paix soit aussi signée avec la France... Au comble de l'étonnoment on entend encore lès prussiens déclarer qu'ils sont en marche depuis le 23 juillet 1 Ils demandent ensuite s'il y a loin pour arriver à Paris. — 400 kilomètres. Alors la terreur se peint sur leurs faces. — 400 kilomètres.... Nous n'y arriverons jamais, nous serons tous morts avanti Et ils découvrent leurs pieds qui sont ensanglantés, tuméfiés horribles... — Voilà ce que notre Kaiser fait des soldats prussiens, car c'est notre Kaiser qui a voulu cette guerre (sic) !... 4. Des soldats teutons réquisitionnent. Pas->0 une charrette de laitier. Un des allemands fait saisir les cruches d'une marchande et les vidant dans des se?,ux fait boire le lait à des chevaux do uhlansl U dit en riant: — Les belges n'ont pas besoin de lait!... Le fait s'est renouvelé dans tous les quartiers de la ville. On pourrait croire à uno « vexation » commandée. 5. Pendant que des parlementaires négociaient avec M. Max. ou sujet des contributions de guerre à prélever au détriment de Bruxelles, on p'acait des canons dans le Parc, îu plateau de Koekelberg, rue de la Loi de-r>nt la gare du Nord 1 6. Un groupe s'est formé au coin d'une rue oour regarder passer des soldats germains. Un monsieur soudain élève la voix, clame une 'érie d'injures sanglantes à l'adresse des teutons.On blêmit autour de lui, on craint des représailles. Le monsieur, rit, sardonique, et iuro qu'il va tirer sur les ignobles soudards, >ur les allemands maudits. C'est de la terreur a'or3 parmi ceux qui l'entourent. Mais quelqu'un ayant parlé d'agents provocateurs, le mystérieux oer.^onnage s'e^uive! 7. Un fil t£éphon;que ayant été coupé à ^■t-Job. les allemands ont fait évacuer une diaaine de maisons, pris dix otages et menacé do faire sauter une usine de produits chimiques.8. Un sous-officier de uhlans a obligé, un •abarotier à so coiffer d'un casque prussien pour le servir, lui et quatre de ses hommes. Tîdissi au travail 1 La perre économique Demandons des " représentations lf ris produits anglais Lo très distingué consul général d'Angle terre à Anvers a bien voulu nous adresser 1< lettre suivante qui intéresse tous ceux qu trouvaient uaas la représentation de marque: allemandes un gagne-paiu dont ils pourraion être privés désormais. C'est une erreur de croiro qu'ils ne pour ront pas trouver une besogne nouvelle. Ce représentants ont uno clientèle qui «vaut» Qu'ils fassent immédiatement état de cott «valeur» auprès de maisons anglaises ou fian çalses. Pour les adresses nous avons les con suis, le musée oominercial d'Anvers, les ren seignemants de l'Institut St-Ignace, ceux de Chambres do oo m mer ce, etc. British Consulate-General Antwerp. le 1er septembro 1914. Monsieur le Directeur, J'ai bien reçu lo télégramme que vou; m'avez communiqué de M.vl. Goethais frère d'Eecloo, demandant les noms do fabricant anglais de crèmes pour souljers dans le bu do remplacer un produit auemand employa jusqu'ici. J'ai transmis cette demande ai Département de commerce de mon Gouverne ment. t J ' ussi pi por *> à m ">n .-&ouvoni eir/m des moyens pour faciliter la mis»" en relation: de firmes belges désirant acheter à l'aveni dans le Royaume-Uni le& produits qu'elles & iont procurés préalablement en Allemagne. Veuillez agréer, Monsieur lo^ Directeur l'assuranoo de ma haute considération. Lo Consul-Général do S. M. Britannique en Belgique, CECIL HERT3LET. Appel aux brasseurs Les grandes brasseries de l'Eto'lCj Le Liot et Bavaro-Belge, nous écrivent : Monsieur lo Rédacteur, Nous lisons dans votre numéro du 1er cou rant, édition du soir, un article intitulé t Ap pel aux biasseurs » dans leqnol vous non prenez à partie. Ce que l'on vous fait écrire es erroné : 1. Jamais un Allemand ni un Allemand na turalisé Belge n'a été attaché a la directioi de noti-e établissement. Do plus, sur les 160 ouvriers que nous employons, 10 seulement sont Allemands, ils sont maintenant expulsés et nous n'avons pas l'intention de les re-; prendre à notre service. Ce que voas écrivez concernant les fournitures cie marchandises n'est pas plus exact : 1 2. Notre malt nous est fourni jiar : a) AL ' A. Diirnon, ma>teur à Bruges ; b) M. En-1 glebert à Bruxelles (pour les orges françtki-' ses) ; c) la Alaltcrie Boucquoy à SainvAn-cjré (Nord) France ; d' notre rnalt pour petite bière est maité par nous-mêmes en notre ! établissement de Bornhem. 3. Les houblons nous sont fournis |>ar la maison Ue Smedt à Aiost. 4. Machinerie : Toute notre machinera avec pièces de rechange nous est fourme x>ar les Etablissements Stapi>er, rue de l'insu uc-tion et Dechaineux, rue Montagne aux Anges, tous deux à Bruxelles. 5. Bouteilles : Les bouteillles nous sont fournies par les Verreries de Jumet, Société anonyme à Jumet. 6. Bouchons mécaniques: Notre fournisseur est M. Dellhire Equenne, à Fontaine l'Eve* ' que. Nos rondell est en caoutchouc proviennent ' de la maison Ed. F. Peeters de cette place. I/es bouchons à vis nous sont fournis par la « The Stockport Rubber and Vulcanite Co Ltd » à Stock port (Angleterre). 7. Quand à la couleur que vous désignes sous le no^i de Eisenfarbe, e'^o orovient d* ' ia maison Vuart à ux-lez-Chariero:, airent . généra' des Etablissement Freitajz de Paris. VTous devrez a<lmettre-que l'article que vous avez publié est de nature h mettre notre clientèle en erreur et à nous causer un pré-' judiice énorme. Il ne faut pas que la eampa-, e:ne que vous avez entreprise dans un but national puisse donner lieu à des manœuvre# de concurrence délovale. Nous vons inxntoni à être plus circonspects et h contrôler le» communiqués que l'on vous adresse. Nous vous p'-ions dans l'intervalle, de bien vouloir insérer la oré^ente rect-fioation dan» •■rvtre phis proeha'n numéro, au même endroit, et vous présentons M. le Rédacteur, nos cdvill;té« distinguées. Les Grandes brassorie^ de l'FTOïXE, ; LE LION et B A ^ WO BELGE. Jules Baudry, Directeur, Belge né à Moirme'-'e (province do i Namiir.) les "mises,, aériennes Pourquoi pas ? I/ondres, 4 septembre. — Le correspondant à Now-York du «Daily Telegraph» câble, Jeuc^: - D'après un membre do l'état-major général de l'armée à Washington, qui est un expert en mins sous-marines il ost parfaitement possible de «miner» les airs au-dessus de* fortifications, contre les attaques des dirigeables et des aéroplanes. Le plan do défense de cet expert est analogue à la pose de mines aux approches de ports, et consiste à lancer chaque soir à de« altitudes variables, un grand nombre do petits ballons emportant une quantité d'explo sifs suffisante pour détruire les aéroplanes ou dirigeables qui viendraient en contact avec eux. Ces ballons peuvent être complétés par un certain nombre do cerfs-volants pourvus de longues queues de fil malléable construits de façon à détraquer les hélices de touto ma-climo volante: Les mines aériennes pourraient être ren trées de jour. Des officiers supérieurs de l'armée qui ont étudié avoo soin ce projet croient que Pari' ou Anvers pourraient être entourés d'un tel cordon de ballons explosifs à un prix relativement faible, et empêcher de cette façon tout'» attaque nocturne d'aviateurs allemands. , Ils veulent massacrer les morts ! Bombes sur un cimetière Paris, 3 août. — La nuit dernière, un aéroplane allemand a lancé plusieurs bombes sur Belfort, l'une d'elles tomba dans le oimotière et fit explosion avec grand bruit, mais sans faire de dommage. En vue d'éviter le feu des forts français, l'aéroplane fit un détour et passa sur le territoire suisse. (Router). >—o©c*-< Héliplasd fortifié Qui n'a plus vu depuis quelques années le rocher rougeoyant qu'est Héligolarcd, serait stupéfait aujourd'hui en constatant les ■transformations qu'on lui a fait subir. Il m reste plus guère grand chose du pittoresque ostran de l'« U rater land », où la mer jadis, se jouait capricieusement. On a réussi à ravir à l'océan, grâce à des travaux gigantesques, un domaine nouveau. aAissiitôt transformé en un .port moderne à •torpilles et réarmement. Des murai-tles énormes cncercJent l'île aux endroits où les vagues dé fer lacent librement sur les roches, et les voies d'uni train électrique de manœuvres dominent le mur et les quais. Pour combler les portions de territoir< enlevées à la mer, on dut transporter la terre du continent, ce qui coûta de sommes famitas tiques. Cette acquisition nouvelle est rdfiée b l'« Uraterland » par une sorte d'isthme étroit, cok>39a;?rn€>rut fort-ifé d^ns un but militaire. A côté des parcs d'artillerie, de magasins et de hangars pour avions, Î1 v a des habitations p'^ur officiers, employés, ouvriers, et un établissement de bains. Le « Ol^erland » est sous îa coupe de l'administration; il n'en reste qu'un lx>ut de terrain nbandonné aux visiKeurs et aux promeneurs. Héiàgoland, donl le sous-sol est creusé de galeries sortenraines, est tout simplement de venu un enjeu de guerre, et n'est plus destin/-à servir que comme tel. Ces formidables dé fenses ne 9ont pourta.nt pas très apparentes extéi-ieurement et seuils lies iaittiés peuvent se irndre compte de l'énorme impo-'.ance straté-[gkïue qaie l'Allemagne lui accorde^. Le nouveau l'ape Le premier Consistoire Rome, 4 sept. — Le cardinal Ferrata a été nommé secrétaire d'Etat. Le Pape tiendr* yon premier consistoire le 8 décembre.  propos de distinctions Csux qui s'en vont ! Monsieur le Rédacteur, Je lis dans votre journal d'hier soir la belle lettre d'« un patriote », au sujet des couard» :jui fuient. Quelques-uns do ceux-ci méritent une peine spéciale. Il y en a parmi eux qui reçurent de lioi des distinctions honorifiques, ils furen* '.écorés de l'Ordre de Léopold, de l'Orde de Ta Couronne, etc. Oes chevaliers fuyants devraient être dégradés. A quand les arrêtés royaux qui leur retirent leur décoration? Lo libellé serait simple: «Ayant constaté » que V... est indigne de la bienveillance qti€ » Nous lui avons témoignée, Nous ordonnoni » quo son nom sera rayé de la liste des Ch>eva-s liers de l'Ordre de » A ANVERS Expulsion des naturalisés VILLE D'ANVERS A LA POPULATION Le lieutenant-général Dufour, gouverneur-militaire, charge le bourgmestre de faire connaître à ses concitoyens l'arrêté suivant: Quartier Général à Anvers, le 5 sept. 1914. 1°) Les sujets allemands et autrichiens doivent avoir quitté la Belgique pour le 6 sep< tembre 1914, à 24 heures. 2°) Les 6ujet3 allemands et autrichieni naturalisés belges, doivent avoir quitté la Po-5ition fortifiée d'Anvers pour le 6 septembre 1914 à 24 heures. Exception est faite pour les sujets allemands et autrichiens dont les fils sont ou on# été incorporés dans l'armée belge, pour un terme de milice. En outre, certains cas spéciaux pourront être examinés. Le Gouverneur-Militaire de la Position fortifiée, DUFOUR Anvers, le 5 septembro. Le Bourgmestre, J. DE VOS. Volontaires civils Los différents services de cotte organisation ayant pris une extension très grande, un plus grand nombre de membres lui est nécessaire. Elle fait donc un nouvel appel aux nersonnes d'âge posé, sérieuses et décidées à' remplir leur devoir d'une manière consciencieuse.Elle est persuadée qu'un grand nombre de personnes se trouvant dans les conditions ci-dessus énoncées, se présenteront Marché-au*, T.'in, 26/28, munies d'un certificat do mora-lité.Quelques jeunes gens cyclistes, pour fairt service d'estafette- seraient agréés avec grand! vilaisf"

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