La Métropole

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s.n. 1914, 03 June. La Métropole. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/930ns0ms2d/
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LA MÉTROPOLE 21e Année ~~No 153 -«=* ¥ — — — —— AJBOMXVBIMEIVTS Oo u . • *•••«••••••• fr. 15-® Six mois •••••••«•»*«»&. 8 — Trois mois •••••••••••.&. 450 On t'abonne à tous tes bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en bus: Pour la HOLLANDE. s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au iournal même. LE NUMER 5 CENTIME! o Journal quotidien du matin Tous les jours 59,puedes Peignes, Anvers Le dimanche da 4 à 10 Administration: » 3519 de10ôl6 S pages Rédaction : Téléphone 617 | pages LE U 5 CENTIMES Annonces z Ifl la petite Chronique sportive la ligne ligne . . . . £r. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.icL » I 00 Faits divers fin id» » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix i convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à L'AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : u3. Cheauside E. C. ■ mi■ ■ n««mnmimwTTinTi ibii ipmmiinwMmu'MinM'MBg—l Mercredi 3 juin 1914 Les « plans truqués et le ■ mur l'ARstniweel )o( II Que peut-on conclure des FAITS pi fcis que nous avons publiés hier ? Ceci. M. Van Mierlo voulait planter (c\ bien oela), des murs de quai le long la rive droite de l'Escaut jusqu'à la cl minée d'épuisement (ou jusqu'à l'étal de u Boerinmesluis »). Il n'a pas vu ou n'a pas voulu voir qu'il devait pour ex déplacer le chenal des grandes profc deur3. A l'endroit de la cheminée d'épuie ment, on devrait se tenir au milieu < fleuve à deux cents mètres au moins i mur projeté pour trouver la profonde de huit mètres. A l'endroit de l'état qu'il fixe maintenant lui-même comr extrémité de son mur, on devrait tenir à 300 mètres du mur de quai proj té pour trouver cette profondeur. Si, après avoir fait le mur, on vo lirait l'utiliser, on serait amené à dr guer de façon à créer un chenal de hu mètres tout le long de ce mur jusqu'à 'cheminée ou jusqu'à l'étable. Mais on conçoit très facilement l'i îluence d'un semblable dragage. Su posez qu'on approfondisse l'Escaut à ■ endroit; an orée ainsi une situation d térence de celle qui existait. L'équilil: «du fleuve est troublé, car en approfc dissant à un endroit on donne un p; sage plus facile aux eaux. Les couran eeronfc modifiés, les sables seront mis < mouvement, et ils se déposeront final ment en des endroits tels que l'approfo-, dissement fait à un endroit sera cor pensé par un ensablement en un endro voisin. A moins que l'approfondissemei n'ait été fait à un endroit très mal chc si; (dans oe cas c'est à l'endroit mên des approfondissements que se produ Bent les ensablements). Lors de la oréation de la passe c Krankeloon, pendant qu'on draguait Melsele, on constatait des ensablemen le long de la rive droite en faoe de Pi] ide Tabac, puis dans des parties plus e aval, le long de la rive droite égalemen Ces ensablements se produisirent en d hors du chenal: dès lors le succès de passe du Krankeloon était assuré. Pour le projet Van Mierlo, il e impossible d'imaginer comme résuit; ftlitre chose que la fermeture de l'aoc d'Anvers. En effet, puisqu'on devra fa/ire des murs de quai jusqu'à la ch tnvnbtr l'étable, on draguerait u tohenaJ le long du mur jusqu'à cet e: 'droit. Voyons d'abord oombien il faudra 'draguer. Les profondeurs actuelles so nulle jusqu'à une bonne distance de digue dans la partie aval des murs Vi Mierlo. Si on s'avance dans le fleuve, faut déjà aller loin pour trouver la pr fondeur de 2 ou 3 mètres à marée-basa Finalement, on devra draguer des oe iaines de milliers de mètres cubes ri< que pour réaliser les profondeurs long du mur. Cependant, oe cube en lui-même n'e encoro rien. Le dragage ainsi réaLii fournira bien une fosse le long du mu mais il s'agira de creuser ensuite ur passe pour raccorder cette fosse a ohénal actuel. Comme il faudra réalis< ainsi toute une nouvelle passe, on devi la faire suffisamment longue pou qu'elle rattrappe l'ancien chenal sar coudes trop brusques. D'où nouvelle centaines de milliers de mètres oubc ï> draguer. Mais passons là-dessus, car la cons< quence autrement importante est la su vante: \a passe ainsi créée subsister juste le temps de sa réalisation; dè qu'on oessera de draguer, elle s'ensabler? Comme nous allons le démontrer une foi de plus. L'auteur ne touche pas au tracé de rives. Dès lors, là où il se produit, pa l'allure naturelle des courants, des passe très profondes, comme à la Pipe d Tabac sur la riva gauche, où les profoi deurs dépassent douze mètres, il ne fai pas espérer, si on ne modifié pas ! tracé du fleuve, détourner des coura/nl assez forts pour entretenir de si grand* profondeurs. On se demande vrâimer en effet pourquoi les courants abandor neraient ainsi la rive concave de 1 Pipe de Tabac si on ne fait rien pou provoquer oe changement. Et alors, d'une part le flot continu* ra à creuser une fosse le long de la riv gaucL , tandis que d'autre part le ju sant empruntera la fosse creusée le Ion de la rive droite, au pied du mur d quai. Et les ensablements qui accompa gnent néoessairenjent tout oreusemen anormal se produiront entre les deu: fosses. Ceci n'est pas une probabilité; c'es Une certitude comme nous l'avons mon tré lorsque nous avons publié les carte antérieures de l'Escaut, où le ban d'Austruweel se remarque à l'endroi même dont nous nous occupons en c moment. Nous rappelons que le banc était im portant en 1800 et en 1897, qu'il a dis paru par des dragages en 1898, mais qu'i Bes reforme, ainsi que le montraient le; ■croquis relatifs aux années 1906, 1909 1910 et 1911. Et remarquons bien que ce banc d'Aus truweel se reforme maintenant alors qu'on ne fait rien pour provoquer cette formation; qu'arriverait-il donc si au oontraire on créait le mur avec la fosse fcou'-. le long? On collerait dans ce cas une fosse contre la rive droite. A la Pipe de Tabac, il y aurait une fosse contre la five gauche, et, in te rmédiai rement, les Profondeurs se remblaieraient; en chiffrant cela on r1 rend bien vite compte Que nous étions loin d'exagérer en parlant d'une diminution de profondeur de plusieurs mètres. Tout ce qu'on creuse-fait le long de la rive droite se compensait par un relèvement du fond au milieu du fleuve, et il faut être aveugle ^volontaire ou volontaire pour ne.jsas 66 rendre à cette évidence. v--"' ,0r, dans le cas actuel, il ne s'agit pas « une question dont l'importance peut T° discutée. C'est l'accès même drAn-t vers qui serait sacrifié comme noi l'avons dit, et comme nous le répéterai tant qu'il sera nécessaire. Ici, la discussion n'est même pas po sible: il n'y a pas d'intérêts contradi toires en jeu, comme c'est le cas pour u chenal d'écluse où les nécessités de la n; vigation sont en conflit avec les dépe: 9es d'entretien. Lorsqu'il s'agit de l'accès même d port, de la sauvegarde des passes qui a surent l'arrivée à nos quais des colosa-que nous y voyons avec fierté, c'est u devoir d'élever la voix pour empêche sj. qu'on n'accrédite des idées dont la réal j sa-tion serait la ruine de notre port. Si Soaldis comprend cette manière c j voir, et laisse cette fois parler le bc •i sens, il. s'épargnera à lui-même des cr tiques plus détaillées et plus désagré. n bl<*- L'erreur, ou la petite vilenie consi tant à faire prendre aux lecteurs ur f~ étable pour une cheminée doit lui êt: une salutaire leçon. îr Tac. L'Actualité la n- Un ministère Viviani P" 0 Le Cabinet Doumorgue n'a p. ■m Hf/I encore été officiellement démissioo Lf- j^|naire que l'on parlait déjà d'un ■re combinaison Viviani pour le remplacer. I n- nom de M. Viviani seul indique suffisan ls- ment de quelle tendance serait fait oe m fcs nistère et dans quel esprit il se proposera ,n de gouverner. Viviani, l'extincteur des li mièree du ciel, est un des plus fanatiques e l'un des plus haineux politiciens de gauchi 11 serait évidemment tout indiqué pour fo: 1' mer un ministère dans lequel se rencontn it raient les représentants de tout ce qu'il y it d'anticatholique et d'anticonservatour e i- France. Socialistes et radicaux unifiés e le formeraient naturellement les bataillons le j. plus fidèles. Seulement, comme nous l'avoœ montré hier en nous basant sur les chiffre du « Journal des Débats », un ministère qx A} n'aurait à sa disposition que ces deux fra< tions d'extrême gauche serait fatalemer te condamné à ne trouver qu'unei majorité c >e hasard se constituant et se défaisant selo n les projets qui seraient soumis à son appr< t. bation. Mais on ne voit pas bien un chef d e. Cabinet accepter situation pareille, s'il e [,a veut pas se condamner à l'impuissance ou l'inaction. Si l'on considère la composition de 1 nouvelle Chambre, on verra que 1a majorai it peut se former par une entente des radioau is unifiés avec l'Alliance démocratique et le it républicains de gauche qui ont rallié égal* 3- ment les radicaux indépendants. Ces troi n groupes disposent respectivement de 13C 100 et 102 voix. Cela formerait un total d voix de 338 sivr 602, c'est-à-diro une majorit . suffisante pour gouverner. On n'ignore pa cependant que cette entente est presqu it aussi difficile à réaliser que oelle entre lx la radicaux unifiés et les progressistes ou l'a< m tion libérale. Les unifiés autour de Caillau il ont lancé il y a deux jours un nouvel am 0. thème- contre ces partis de droite et ils on proclamé solennellement qu'ils ne voulaiei ' pas des voix de ces adversaires du régimx Mais si l'entente ne se fait pas entre le 'n groupes radicaux et l'alliance démoeratiqu< Ie il n'y a pas de majorité de gauche possiol< Les radicaux unifiés et les socialistes égale >t ment unifiés ne disposent en réalité que d ;é 268 voix, c'est-à-dire qu'il leuir faudrait er r core l'appui d'un groupe leur amenant un ' bonne trentaine de voix pour pouvoir goi verner avec quelque chance de ne pas toir u ber au premier contact avec la Chambre. ■r D'un auti*e côté, il y aurait moyen d a constituer une majorité de républicains me r dérés avec le concours des progressistes d [S l'Alliance libérale et des# indépendants, laii s sant mémo l'extrême-droite en dehors de 1 :S combinaison nouvelle. Voici comment cett majorité se composerait: Alliance domoern ; tique 1(X) voix, radicaux indépendants et ré publicains do gauche 102 voix, progressiste " et fédération républicaine 54 voix, Actioi a* libérale 3-1 voix et indépendants 16 voix s Cela ferait au total environ 306 voix. O ,, groupement pourrait naturellement oomp s ter en de très nombreuses circonstances, si non presque toujours sur l'appui des 26 voi: de la Droite. Tels sont les trois groupement possibles r Les deux partis unifiés d'extrême gaucln 3 appuyés par une trentaine ou une quaran e taine de membres d'autrès_ fractions de gau ■ - che ; ou bien une fédération des partis d< it gauche groupant les radicaux unifiés ea e même temps que le6 partis modérés ou enfii g une combinaison nettement orientée vers L ,s droite avec le concours de l'Alliance démo , oratique et des radioaux indépendants. Les possibilités les plus diverses sont don l" données et l'on se demande maintenant c* a qui va arriver. A quel parti M. Poinoar< r var-t-il s'arrêter? Nous ne tarderons sans doute pas à le savoir, mais on peut être oon - vaincu que les intrigues les plus diverses e e les plus ardentes iront leur train autour d< la formation du nouveau ministère. Dan; tous les oas il paraît certain dès à présen 7 que si le président de la république s'adres " se à M, Viviani, nous verrons reparaîtn " dans son Cabinet tout ce qu'il y a die Rai t neusement anticatholique. On parle déj; c d'une réapparition du sinistre jpersonnaglc qui a succédé à la présidence du Conseil l ç Waldeck-Rousseau, c'est-à-dire du « petr ^ père Combes ». Oe seraient ainsi le maîtr< et l'élève en matière dr'extinction de la fo * et des lumières du oiel qui s'évertuei*aient i 3 travailler ensemble à faire disparaître de h ' terre de France tout ce qui peut y restei ? encore de symboles des « superstitions cléricales ». On achèverait l'œuvre de destruc- - tion suspendue pendant un moment et Combes serait tout indiqué pour reprendre s? j place parmi les démolisseurs. On ne peut guère admettre cependant que 5 "VI. Poincaré puisse accepter pareille éven-' tuald/té et qu'il puisse charger dans ces conditions M. Viviani de former le nouveau ministère. Il est vrai, la lutte contre les radi-i eaux unifiés et les socialistes ne lui a pas réussi jusqu'à présent et certains journaux parisiens, dont le « Soleil », ont cru pouvoir annoncer déjà que les amis de MM. CaiBaux et Jaurès attendaient de cette crise l'occasion pour mettre M. Poincaré hors de l'Elysée. S'il ne voulait pas s'en aller, dit-on, par suite des difficultés qu'on lui suscitera pour ty solution de la crise,^ on le ferait tomber par un scandale qui serait tout près d'éclater. Doux pays vraiment. — J. Joerg. AVIS A cette époque de l'année le nombre de nos abonnés se reniant en villégiature, est considérable. Pour faciliter la prompte exécution des mutations, nous prions instamment nos abonnés de vouloir bien nous rappeler leur ancienne adresse en nous communicant leur nouvelle adresse. Échos LA VILLE ^ Programme de la journée : n COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois Quarto, ■}' Syndicat du commerce et de l'Industrie, réun 1- de la section d'anglais. Jardin Botanique, — A 8 heure©, cours de b< i„ nique par M. De Beuckelaer, directeur. v Boriitz School, 8. Melr. — Laugues vivantes, n EXPOSITIONS i- La Femme contemporaine. — En la salle j,. fôtes de la Ville, place de Meir, de 9 à 6 heui exposition. Maladresse «e Le a Matin » nous a donné une fois plus, hier, La mesure de son intolérance de son fanatisme. Voilà-t-il pas qu'il qualifie de « m adresse » la présence, à, La tête du coui _ national du monument Léopold II, de M (sic) le oardinal Mercier. « Les cléricaux ne oomprennent-ils do pas, écrit le « Matin », combien il est ir tant dans notre pays, où l'Eglise est u« pc voir politique, de voir ainsi le chef de l'Etgl belge prendre la première place dans u oeuvre qui devrait être constituée sans d tinotion de parti? » Le premier devoir de Mgr Mercier € ? été de s'effaoer et de décliner cet honneur Ce qui est beaucoup plus t irritant » us plus « incompréhensible », c'est que les an i- cléricaux belges se refusent à reconnaître e place que les catholiques occupent d»ns >e pays. i- Qu'ils le veuillent ou nçn, il est un FAI i- c'est que la Belgique est un pays essenti t lem'ant catholique, que la religion oathe i- que, apostolique et romaine, est oello da rt laquelle sont élevés l'immense majorité c i. citoyens du royaume, y compris un gna - nombre de libéraux qui la professent pub y quemont, tout au moins dans toutes les c a constances importantes de leur existence, n Dès lors, il est simplement a LOGIQUE i ô « Matin », que le représentant le pl s éminent de cette relligioai, le primat de B. s gique, qui occupe dans la hiorarchie sock s le rang d'un prince du samg{ soit placé li bonne plaoe dans toute manifestation vrs ■- ment nationale. t Et cela e6t d'autant plus légitime lorsqu e comme c'est le oas pour S. E. le oardin n Mercier, le chef de l'Egliso est un sa va i- éminent, un philosophe dont la renommée e franchi nos frontières et que sa haute vale e a placé à la tête de note collège scientifiq-à le plus représentatif, — l'Académie Roys de • Belgique. a Dans les pays qui sont à la tête de é civilisation mondiale, en Allemagne, en A k gle'terre, aux Etats-Unis, c'est ainsi qn'< s comprend oes choses. Le « Matin » voudrait les changer i s nom d'un sectarisme sournois qu'il essa , vainement do dissimuler sous le nom de ne e Iralité. é Est-ce de cette façon qu'il justifie son pr s tendu programme de tolérance, de courtois e et de respect des croyances de tous les i s toyensî K Les ports d'Anvers êt de Rotterda, t en mai Au cours du mois écoulé, le port d'Anive '• a reçu la visite do 630 navires jaugeant i s total 1 million 259,377 tonnes, contre 6! !» navires jaugeant ensemble 1 million 224,1: '• tonnes en mai 1913, oe qui fait en faveur c mois dernier une augmentation de 13 n e vires et de 135,265 tonnes. Dans les chiffr ~ de mai dernier sont compris 608 vapeurs ja e géant 1 million 2^6,025 tonnes et 22 vc liera de 13,352 tonnes; il y a une augmei ~ tation de 25 vapeurs et une diminution < 12 Voiliers. " Depuis le 1 janvier 1914, Le nombre ( navires entrés au port s'élève à 2,960 avi 0 un tonnage global de 5 millions 908,0' tonnes, alors que pendant les cinq premie 1 mois de 1913, ces chiffres ont été respect 2 vement de 2,916 navires et de 5 millioc " 779,746 tonnes, soit une augmentation poi " l'année courante de 44 navires et de 128,35 3 tonnes. 1 Quant au port de .Rotterdam, celui-ci • reçu pendant le mois de mai la visite de 9; J navires de 1 million 211,133 tonnes, contc " 943 navires jaugeant 1 million 183,290 to: ' nés pour le mois de mai 1913, ce qui fa : {X)ur le mois écoulé une augmentation c 12 navires et de 27,883 tonnes. Pour les cinq premiers mois de l'anné • les entrées se sont chiffrées par 4,309 navir< ■ jaugeant 5 millions 330,058 tonnes, contc ■ 4,295 navires de 5 millions 213,881 tonne ; soit une augmentation de 14 navires et c 1 116,177 tonnes. 1 Comme on le voit, Anv ère et Rottordaj i marchent à peu près de pair, sans que toi - deux aient fait des progrès considérable jusqu'ici. Les faux prophètes Le o XXe Siècle » met avec beaucoup d . raisons les catholiques en garde contre le - opinions de certains faux-prophètes qui, pr< >. fitant de l'espèce de flottement qui se m; • nifeste en ce inoment dans l'opinion, e< - saient d'accréditer des idées sans possède . pour cela aucun mandat ni la moindre re > ponsabilité. C'est le oas pour M. Cyrille Van Ovei , bergh, ancien secrétaire du ministère de Sciences et des Arts, qui, rendru à la vi privée, défend les thèses les plus audaciei ses et dont les déclarations sont de natui , à jeter dans nos rangs, si on n'y pren garde, la méfiance et la zizanie. Interviewé par une feuille de gauche ledit M. Van O ver bergh aurait déclaré: o Les élections diu 24 mai démonbreni une fois de plus, qu'il existe UNE MAJC RITE (sic) dans le pays en faveur de 1 révision (institutionnelle. » Cette vérité qui, souligne M. Van Ovei bergh, était claire depuis la décision du cor grès ae la « Ligue démocratique belge », e septembre 1913, éclate cette fois si mani festement dans les résultats électoraux, qu': faut être aveugle volontaire pour no pas 1 voir. » C'est entendu," remarque le « XXe Siè cle ». Il n'y a, dans tout le parti oatholiqu belge, qu'un seul hommo qui voie clair c'est M. Cyrille Van Overber^h. On ne coin prend guère que ce lynx s'obstine à reste seul dans cette aveugle multitude! Quel contraste fait, avec l'assurance d-M. Van Overbergh, la circonspection do M Léon Mabille! Interviewé par le même jour nal, également sur la revision, M. Léon Ma bille a refusé de faire la moindre déclara tion._ Il est vrai qu'il est député, professeu d'université et blanchi sous 1e harnais. ! Tandis que M. Van Overbergh!... Les Anversols à l'étranger H est toujours flatteur d'apprendre com bien notre ville et nos concitoyens sont esti més à l'étranger. La ville rhénane de M'Gladbach vien encore d'en donner un exemple, en invitanr une cle nos premières phalanges musicales la société royale « De Broederband », à don n#r un concert, c^ui eut lieu dimanche »oir Une foule invraisemblable attendait nos coi citoyens à leur arrivée, et la police à chevt eut toutes les peines du monde à leur fraye un passage jusqu'à l'Hôtel de ville, où i furent reçus par le Conseil communal et 1 Chambre de Commerce au grand oomple Le premier bourgmestre prononça un dii cours exaltant les excellents rapporte qi unissent les deux villes, en exprimant l'e< poir que ces relations se resserreraient ei core par la création d'un canal direct d'Aï vers au Rhin, et offrit en terminant u magnifique souvenir.- avi « Broederband », a nom duquel M. Vaiî Mïerlo remercia en e: au cellents termes. Il y eut ensuite un lune Ion offert par l'administration communale, pu un banquet auquel assistaient les autorité* ►tar Le concert donné par nos concitoyens et lieu le soir dans la vaste Kaiser Frkdric Halle, absolument bondée. Le succos fu les triotmplial, tant pour les solistes, Mlle 0< ,eSi tavie Bellév, de l'Opéra flamand, et le téne Chr. De Vos, que pour l'excellente fanfar de la société et son talentueux chef, & Frans Van Dijck, qui se vit accLamé par un foule enthousiaste et rappelé jusqu'à cinq c de six fois. et A la fin du concert, l'orchestre ayant jou le o Heil dir im Siegerkranz », in terrai f*l; dans le « Ju bel-Ouverture », de von Webei Lté le public réclama la « Brabançonne », qu gr dirigea le Dr Otto Becker, Allemand d'or gine et deuxième chef de l'Opéra flamant Elle fut écoutée debout et provoqua de 1 rL- part de» auditeurs une enthousiaste ovatio à l'adresse des Belges et de la Belgique. Nos félicitations à l'excellente phalang P-C et aux organisateurs de oe voyage, qui cor is- tribuera à augmenter le renom artistique d notre ville à l'étranger. ût , » ^ " Arbele kop kop ! Ceux qiû doutent encore de l'été serom I® cette fois-ci complètement rassurés ; le ci rauque des marchands des petites fraise ™:> hollandaises, les premiers fruits de la saisor d- est venu réveiller dans lo palais des goui mets de délicieuses sensations annonciatrice ns des félicités estivales. Les mignonnes fraises sont cette année-< JP un peu en avance, grâce, sans doute, au ,1_ journées chaudes d'avril ; elles ne seront cc T~ pendant guère nombreuses, an dire de marchands, et oela par suite des intempérie récentes. ll8 La bienvenue qui les àccucillera n'en ser ^ que plus cordiale, et les ménagères, sou 0 cieuses de varier un peu l'ordinaire, feron ® bien do se hâter dans leurs approvisionne u" monts. Et vous, gourmets, préparez-vous à vou délecter aux tartelettes, beignets soufflés ®7 glaces^ sirops, confitures et autres délice Q oulinaires dont la fraise fera les frais pou a quelque temps... le Simple remarque 1® Un de nos lecteurs .nous fait part d'un n" forte objection exmtre les revendication; >n féministes. Pour qui plaident le6 femmes avooates L." dans les pays où elles sont admises à L; ,e barre? On en a vu devant les Conseils d< ll" guerre; on en voit plus souvent devant 1; Chambre correctionnelle qui juge les en )■" fants. Mais les femmes^ qui sont inculpée lp d'un crime grave et qui encourent une pé n~ nal i té sévère ne choisissent presque jamai un défense-ur de leur sexe. La femme n'inspire-t-elle donc pas oon 71 fiance à la femme? Aux Etats-Unis, dans les Etats où le: femmes possèdent le droit de suffrage e rs l'exeroent, elles votent carrément pour le< n hommes. Ce fait n'infirme en rien la légiti .7 mité de leurs prérogatives, mais il appolli .2 l'attention. Théoriquement, la femme récri u mine contre la tyrannie et contre l'égoïsme i- de l'homme et la plupart du temps à ujste ïs titi-e. En pratique, la môme femme se tourne i- vers l'homme elès qu'elle a besoin ele secoure i- Il apparaît donc que le prestige masculii i- survivra même à la réfoi-me législative, le Lorsque les femmes siégeront dans les iuryf et dans les tribunaux, vous verrez qu'elle; le entendront ele mauvaise grâce la plaidoirie k; d'une avocate: l'instinct de contradiction '2 remarque notre correspondant, s'éveillera er rs elles avec une force irrésistible, i- Et c'est justement dans cette période-ci. is où les juges et les jurés sont tous des hom-ir mes que l'avocate aurait une chance de réus-!6 sir, et les femmes criminelles n'en veulenl pas! a Explique qui pourra! »5 ■e Le Royal Yacht Club de Belgique ■e Le Royal Yacht Club de Belgique vient de faire paraître son annuaire pour l'année 1914. « Dans oette élégante brochure, reljée en 'e toile et d'un format des plus maniables, on 5, trouve condensés tous les renseignements c désirables au sujet du yachting.C'est surtout a le » livre du yachtsman. Car on y trouve. n outre la liste complète des yachts à voile; 1S les canots à moteur eî à aviron, les signaux distinctifs des yachts, pavillons-guidons, le programme des fêtes de 1914, les dates des régates, le codo des signaux, la façon de s'orienter, les vitesses, les tableaux des dis-tane)es, etc., etc. € Un magnifique plan d'un canot monotype 8 complète un bel ensemble, qui fait de cet annuaire le complément indispensable de tous oeux qui par amour du sport ou par de-voir vont se bercer au gré eles vents. L'œuvre des catéchismes s Jeudi 4 juin, à trois heures de relevée, e aura lieu, à la salle des fêtes du Collège - SainWean Berchmans, place de Mei.r, la e distribution solennelle des prix aux enfants 1 de 7, 8 et 9 ans, qui suivent les coure de catéchisme dans les paroisses de St-Andiré, S SS. Michel et Pierre, Ste-Walburge; Ste-Cathérine, Sacré-Cœur, St-Laurent, St-Eloi •, et St-Antoine. Cette solennité se>va présidée par Mgr a Oleynhens/ curé de Notre-Dame, doyen doi premier district, et par Mgr Itoucourt, curé - de St-Wi'llibrm'd (Berchem), de>yen du deu- - xième disti'îct. 3 MM. les curés des paroisses intéressées - assisteront également à la cérémonie, au 1 oours de laquelle une représentation ciné-a matographique sera organisée. Une quête sera faite au profit eie l'Œuvre - des catéchismes, excellente entre toutes et s que nous recommandons une fois de plus à : nos lecteurs. r «®-3n . ■ ; Le Congrès des classes moyennes Le Congiès national des classes moyennes . se tiendra à Nivelles les 13 et 14 septembre • prochain. A l'ordre du jour figurent les questions suivantes : Débit du pain ; projet de loi déposé à la Chambre et rapporté par la section centrale. Réglementation do la vente des denrées alimentaires. Police du commerce. ■ Crédit à donner et à recevoir. Habitaticmrs ■ à bon marché. Les unions professionnelles et la loi du 31 mai 1898. Une section spéciale / s'e>cciipera du contrat d'emploi et des assu-' rances se>ciales. Les souscriptions doivent être envoyées h M. Léon Carlier, trésorier du Comité organisateur, à Nivelles. Du calme, Messieurs Ll >- -> <g»e> <• Le résultat pourtant prévu des électio: n du 24 mai semble avoir ému plus que de ri u son certains polémistes catholiques. A 1 jj entendre, ce résultat serait, non seuleme: s un « avertissement » au gouvernement,mf aussi un a désaveu » de certaines des i t formes qu'il a accomplies depuis 1912. b Sans tenir compte que les résultats de6 ék ^ tions, de 1912 étaient exceptionnels, qu': avaient été produits pour une très gros e part par l'horreur du cartel et par la crain d'un bouleversement gouvernemental; sa G tenir compte non plus que ces résulta t avaient été préparés par une campagne pa ticuliorement méthodique et ardente; sa-9 se rappeler que nous conservons à peu i e chose près ne>s positions de 1908 et que no ^ ne sommes donc en présence que d'un tr léger mouvement à gauche ; sans faire e trer en ligne de exempte que nos adversair a ont odieusement exploité contre nous eles i n formes dont ils s'étaient déclarés partisan sans expliquer comment des réformes a n 3 fastes » ont pu nous faire gagner des m liers de voix à Mons et à Soignies, ces co e frères multiplient leure récriminations donnent aux catholiques attristés un spe tacle qu'ils avaient ridiculisé largement < juin 1912 lorsque le camp libéral en fut théâtre. t Nous n'avons eu garde d'entonner à la 1 1 gère cette imprudente trompette. No s nous comme» attachés plutôt, en de noi ' breux articles, à dégager la significatù g réelle et bien raisonnée de la récente co sultation électorale, et nous poursuivre :i encore oette étude. Mais, en attendant, no ï croyons que certains de nos confrères vo: - un peu loin dans la voie des récriminatie): s et nous estimons qu'il est utile de leur cri 5 « casse-cou ». x U est certes excellent d'essayer de tât . le pouls du corps électoral et de présent t les conjectures les plus probables sur not - insuccès du 24 mai, car de cet examen, loy et clairvoyant, dépendent l'orientation e 3 notre politique et l'issue des luttes future ; Mais il n'est pas moins dangereux do s'e: 5 gager sans un fondement bien assuré dans voie de l'hypej-critique et de tout rappo ter à un électoralisme absolu. Nous avons eu la satisfaction de voir c idées exprimées avec une force particuliè dans un important article que publie ; « Journal de Bruxelles ». Sans en partag-! complètement la tendance visiblement insp rée, nous sommes d'avis qu'il renferme c t pendant une très grande part de vérité, ? nous croyons utile de nous y arrêter un pe i longuement. Notre éminent confrère fait d'abord r ' marquer comment les récriminations inju ' tes d'une partie de la presse catholique ce 5 tribuent à jeter de l'eau sur le moulin e . se moud le grain des légendes lanoées pî l'opposition à propos de prétendus « ga i pillages » du gouvernement et des inqui< ' tants projets qu'on lui attribue. 1 U montre que les bruits de semblable [ projets n'ont aucun fondement et que, pli tôt de prêcher l'économie au gouvernemen , les criticomanes catholiques feraient bien ei ! s'en prendre aux représentants qui ne ce sent de réclamer, souvent par préoccupatio électorale, des améliorations et des travau ex>ûteux. Le « Journal de Bruxelles » s'explique ei suite d'une façon très nette sur les « réfoi mes inopportunes » : Le service généralisé, dit-il, était au pre gramme des libéraux, l'instruction obligî toire et le 4e degré au programme des deu partis d'opposition, c'est vrai. Est-ee pou le vain plaisir de leur o voler », comme i' , disent, ces articles de Jeurs programmes qu le cabinet de Broejueville a réalisé ces re formes, qui devaient, selon les termes en ployés lundi devant nous par l'honorabl chef du cabinet, bousculer des routines, de ranger des habitudes, lé.ser "beaucoup de fa milles dans leurs intérêts, et par dessus 1 marché entraîner de nouveaux impôts? Qu serait assez sot pour le prétendre sérieuse ment ? L'intérêt national le plus essentiel com mandait-il d'urgence la réforme militaire oui ou non ? Aucun des journaux catholique dont les observations provoquent cet ar ticle ne conteste qu'il faille répondre oui. Le 4e elegré est-il en soi une bonne chose une réforme qui peut avoir d'heureaises consé quences, notamment p<)ur l'avenir économi que eles classes populaires et de toute 1 nation.Accord de tout le monde là-dessus, fé licitations générales au gouvernement. L'instruction obligatoire était-elle, une ré forme utile du moment qu'elle se^ trouvai combinée avec le libre choix de l'école? O: ne peut guère le contester après certaine situations révélées dans les Flandres et ail leurs au point de vue de la fréquentation e surtout ele l'assiduité scolaire, au point d-vue aussi de l'exploitation de l'enfance pa. l'industrie. Cependant oertains le contestent; mai peu d'entre eux contesteront toutefois croyons-nous, la bonne foi du gouvernemen et sa croyance au bienfait de l'obligation sco laire. Et il aurait dû priver le pays de e qu'il jugo un bienfait parce que oelui-c était réclamé par ses adversaires? Et parce qu'il ne l'a pas fait des journau: catholiques veulent aujourd'hui, tout com me ses adversaires, lui ôter le mérite de_ li sincérité et viennent parler de fascinatioi exercée par le programme des adversaires de surenchère électorale! En même temps il lui reprochent de ne pas avoir assez teni compte, en se décidant à ces réformes, de ménagements à garder vis-à-vis des électeur! de 1914. Dès lors où est lia « surenchère électorale » i Oe sont les catholiques qui le critiquent qu font de l'électoralisme. Mais d'ailleurs, que se serait-il passé si le projets qu'on critique si légèrement aujourd'hui, après les avoir acceptes sans oppe>si-tion, n'avaient pas été votés? Si le Cabinet n'avait pas fait voter la ré forme militaire, l'obligation scolaire, le^ lois sociales, croit-on que l'opposition n'aurait pas aussi exploité électoralement cette inaction gouvernementale, et qui e>seraii dire qu'elle eut moins réussi qu'en exploitant, comme elle l'a fait, l'établissement de ces réformes? Lé gouvernement ne pouvait pas ne pa* assurer la défense nationale, et à quoi eu1 servi auX catholiques qu'il ajournât les autres réformes qu'il a réalisées P Le cabinet de Broqueville savait qu'en accomplissant si courageusement celles-ci il ne ménageait pas son intérêt électoral, au moins son intérêt électoral immédiat. Maif il se savait aussi assez fort pour ne pas craindre électoralement perbains méconten tements inévitables ohaque fois qu on fait grandes réformes. En fait, s'il les a payées de deux sièj perdus pour sa majorité^ e>e n'est pas troj !I1 a résolu par ces réformes, — c'est que certains semblent oublier aujourd'hui des questions qui se posaient depuis p sieurs années, qui pesaient sur l'activité1 notre parti, qui, a ohaque élection, f-mai en ^ partiellement la sellette sur laque 1S on mettait nos oandidats ; il les a résoh : rapidement et pour longtemps. Quel service rendu ainsi au parti oatl lique, sans parler du service rendu à l'in rêt national! IS Ne lui faites donc pas, confrères de ekoi é- un reproche de ces solutions courageuse c'est profondément injuste, même si vous c- vous placez qu'ay point de vue de l'intéi Is de votre parti. ^ Le « Journal de Bruxelles » envisage e ls suite le programme qui s'offre à l'activ ^ des Chambres : projets de loi en faveur r_ la petite bourgeoisie, projets d'ordre ju |1S dique, loi sur les habitations ouvrières, sur les assurances sociales, discussion app: JS fondie des budgets, réforme électorale. Il nous paraît, quant à nous, prémati Q_ de discuter à fond ce programme, cinq m es nous séparant encore de la pre>chaine sessie Il nous suffit de constater que, conforn 5. ment aux déclarations de M. de Broquevil é' cette session effectuera surtout une œuv 1_ de tassement, de coordination et de mise Q_ point. ^ Et loin de nous livrer à des critiques : c_ justes et stériles, il nous paraît que l'i ,n tivité de la presse catholique pourrait s'e; ployer plus utilement dès ce moment à exar ner les situations nouvelles que provoque l'applioation des lois votées au coure de JS dernière législature. Surtout, disons bien haut aux confrèi )n qui s'attarderaient encore à semblables c n_ tiques: « Du calme, Messieurs ! » 13 Quercus. is 1S I La câtstrepk É SI' "Eiiîpress of Irtlani .a 1 TRAGIQUES DETAILS DE LA C0LLISIC ?s Montréal, 1er juin. — L'examen des p e ques de blindage du aStorstad» a fait déce: Le vrir que l'ancre de ce navire était encasti »r dans une position telle qu'elle avait dû aj comme un gigantesque ciseau et ouvrir . ^ flânes de 1' «Empress of Ireland» comme , ouvre une boîte à sardines. L'ancre et plaques de tôle sont couvertes de sang. 1 officier du «Storstad» raconte que revei par la secousse il monta sur le pont du navi e- faisant toute vapeur en arrière. Et autour ! s- flots roulaient de nombreux hommes et fei i- mes qui criaient au seoours. Toutes les cl; ,ù loupes furent aussitôt mises à la mer et r personnel entier fit son possible à sauver ] victimes. r Maelame Andersen, femme du capitaine e ' que immédiatement après la collision son m ri qu'elle questionna lui répondit qu'il < ^ sayait de n*iintenir le «Storstad» dans lo tr i- qu'il avait fait au navire abordé. Les cabin /, étaient remplies de gens en chemise firele e tants et transis. Beauex>up se réfiipière 5_ dans la oh ambre des machines pour se i n chauffer. Us étaient tellement engourc x qu'ils s'adossaient contre les cylindres et re taient insensibles aux brûlures qui en rési taient. UNE FOLLE! Rimouski, 1er juin. — On vient de trouvi i- orès d'ici complètement nue une femme q oariait de façon incohérente. Elle paraît êt: s 'ine suédoise. On croit que c'est une surviva-r te du vapeur «Empress of Ireland» qui a réu s 'i à gaçrner la terre sur une épave et qui e 'lû devenir folle à la suite des souffrances ei - durées. e LE CADAVRE DE LAWRENCE IRVIN Montréal, 1er juin. — Le cadavre de l'a' e teur ïrving a été découvert sur le rivage c. i "Rimouski. Il a été reconnu à une bague po: - tant ses initiales. BRUXELLES > —)o(— Le retour du Roi. 1 Le Roi _ est attendu à Bruxelles dans le " premiers jours de la semaine prochaine. L dimanche 14 juin, le Souverain présidera 1 " distribution des récompenses eiu concoui t de chevaux reproducteurs, dans le gran 1 hall du Cinquantenaire. 3 t ' ? La Conférence interparlementaire, r Le parlement belge sera très largemer représenté à la Conférence interparlemei s taire qui se tienelra, au mois d'août, , Stockholm. b Soixante-quinze députés et sénateurs s - sont fait inscrire. Tous les groupes de 1 ) Chambre et de la Haute Assemblée seron i représentés. La Fédération des Comités d'exposition. L Les délégués qui représenteront le Ce l mité belge des Expositions à l'étranger la réunion que la 1« éelération international \ des Comités d'Expédition tieneli'a au joui î d'hui et elemain à Berne, ont quitté Bru . xelles dimanche soir. î La délégation belge se compose de MM Gustave Francotte, ancien ministre de l'Ir . dustrie et du Travail ; Lehman, qui fut com j missaire général de la section autrichienn à l'Exposition do Bruxelles; De Beuckelaei industriel, et du baron de Rovonsée. I/a dé légation sera reçue par le Comité de l'Ex ' position nationale suisse, qui est ouverte en ce moment à Berne. Au Tir national. Jusqu'à nouvel ordre, 1e Tir national , i Bruxelles sera réouvert les dimanches, tout . la journée, pour les tira à distance réduite les tirs au pistolet et au revolver. La vogue de la Zwanze Pendant les deux jours de la Pentecôte e - cela malgré le mauvais temps de lundi,la fou le a afflué à la Great Zwans Exhibition. De centaines et des centaines de curieux on défilé dans les galeries de la Madeleine et on emporté de cette longue visite un souveni infiniment joyeux. Autre preuve du suexîè croissant de oette inexmiparable expe>sitio] burlesque: la troisième édition du oatalogu 1 est épuisée et la quatrième vient de paraître Autour d'une grève de )oQ >r- 11e Les joueurs d'orgues italiens, installés à les Anvers, garderont donc le silence pendant tout le temps de la kermesse; et pourquoi? lo- Us sont mécontents du nouveau règlement bé- voté par le oollège: dorénavant, ils ne pourront; pllus coucher les bébés sur leure véhi-te, cules, ni faire traîner les orgues par dea « ; chiens. ne C'est que la protection des animaux, recom-êt mandée en grands caractères sur les murs do notre ville, ne reste pas un vain mot, pas plus ici qu'ailleurs. n- A ce propos, une anecdote. Dernièrement, .té i«i cultivateur chargea un veau sur une char-dé rette à chien et le dirigea vers un de cea rj_ établissements que nos arrière-neveux regar-, j (1eront « avec la même horreur... que noua éprouvons aujourd'hui en pensant aux an-°" ciens sacrifices humains ». («Le Soir», 23 , mars 1914). re jbête vient d'être primée à un concoure >is pascal de bétail gras ; lo propriétaire ne s'on n. sépare qu'à regret. U se console à la pensée ié- qu'elle servira à fêter le retour de quelque [c enfant pre>digue, événement encore fréquent j.Q à cette époque de l'année. Son cher animal débarqué, il veut céder la place de celui-ci à sa tout aussi chère, mais moins pondéreuse moitié: les os et la peau, n~ bien tannée. Sur un signe de la vieille, émue lC~ comme lui, il essaye de la hisser sur le véhi-n- cule ; courageux, désespérés mais vains ef-îi- forts; ils se heurtent à l'insurmontable résis-ra tance d'un agent et d'un règlement provin-la cial qui interdit «de se faire traîner élans sa charrette ou d'y laisser monter d'autres per-es sonnes». Dans le Brabant, lo principe est le • même; «néanmoins, le transport d'une personne seule est toléré,à la condition qu'il n'en résulte pas de surcharge et que la charrette soit attelée de plusieurs chiens». Donc, au retour de l'abattoir, au moins un chien de renfort pour traîner la maîtresse : officielle- ~~ ment elle est réputée femme de poids. Et bébés de poids, faut-il croire, sont ceux mis au monde par quelque musicienne méridionale vagabondant à Anvers : o nies estime capables de surcharger les chiens de trait. Couchons donc ces quadrupèdes, en compagnie des gosses, sur le véhicule, et faisons-le traîner par le propriétaire lui-même : ^ aucun règlement n'interdit l'attelage de l'homme 77 entre les brancards, quelle que soit la charge. Maint travailleur belge est obligé d'user largement de cette tolérance légale! Peut-être les magistrats anversois parta-M gent-ills mes regrets ; comment alors contenter tout le monde, son père et son... chien? Qu'ils a- travaillent à remplacer ce dernier, entre les u_ brancards, par Pâne; animal symbolique et ée « frère inférieure » : il ferait surtout l'affaire rjj- de nos artistes italiens: sa belle musique aies ternerait ou s'accorelerait fort bien avec celle >n de l'orgue de Barbarie. es Faut-il crainelre, encore une fois, qu'on abuse de sa voix, de ses poumons, de ses mus-I3é oies? Guère; un sénateur d'Anvers étendra re généreusement sur lui cette bienveillante pre>-es toction dont il a déjà couvert les chevaux n_ anglais débarqués en notre port: entre ced a_ deux espèce^ de «frères inférieurs», il n'éta^ le blira aucune distinction. A la différence d'au-très protecteurs, il abhorre, lui, le favoritisme et la partialité: «La raison humaine... [j-t nous prescrit... d'être justes dans toutes leï a_ oauses justes, c'est-à-dire de donner à cha-,'s_ cun ce qui lui revient, qu'il soit homme ou )U animal...» es C'est en ces termes que cè cher .père cons-crit — plus cher encore aux animaux — nous rappelle notre elevoir, élans une lettre pubJi-que, où il combat les «théories malsaines... ;K qualifiées d'impies, mises en avant par un s_ prêtre cathob'que, chargé d'enseigner la théo-logie morale à de jeunes séminaristes, — au Grand Lycée (sic!) de Malines, imprime lo journal «Anima/lia». Comme son nom l'indique, cet organe s'e>ccupo exclusivement des animaux ; il se devait d'insérer dévotement et ir de tirer à part la meilleure prose d'un «séna-\\ teur du royaume de Belgique». A tout sei-T gneur, tout honneur! v Et «à chacun ce qui lui revient, qu'il soit homme ou animal» ; aux bébés, une plaexî sur a le véhicule ; au père ou à la mère : la mani-velle de l'orgue; aux chiens: les brancards. Pauvres bêtes ! s'écrient leurs frères les aigles de l'hôtel de ville ou élu Sénat. Et quand nos p édiles — même sans être en ballade à Lonelres ou à Paris aux frais de la princesse — tor-dent le cou à quelques poulets bien dodus P p Le sort de ces bipèdes plumés — je parle des bêtes — est-il plus enviable que celui du chien, heureux de pouvoir se livrer à un peu d'exercice corporel, entre deux parties de - musique? Allons, messieurs, de la protection, soit; mais pas d'exagération, pas de farce, si ce n'est pour en farcir des frères inférieurs. Tels ne sont pas les pauvres Italiens qui noua assourdissent de leur musique. On n'a pas à les traiter comme des chiens, nom d'un chien! ni eux ni leurs pauvres enfants. Msis non ; s qu'on les traite e-omme les chiens, et qu'on g oermette de ex>uoh<M- les mioches, tout comme a 'es chiens des grandes dames, mais avec s moins de luxe^ et de confort, sur lo véhicule, ^ et que l'administration communale veille à un meilleur entretien du pavé; hommes et chiens s'en féliciteront. Cynophile. 1 CONOO e —)o(— a t Le voyage de !'«Elisabethville» Le navire «Elisabethville» a quitté Gran& Bassam le 1er juin en route pour Anvers. La main d'oeuvre. Nous apprenons que grâce à l'occupation « plus rationnelle du territoire, le recrutement e de la main d'oeuvre au Congo se fait actuel- - lement élans de bonnes conditions , a lors qu'il - y a quelques mois, il y avait tout lieu de désespérer. De très nombreux travailleurs • ont pu être recrutés ces derniers temps. Il s'en suit qu'une grande activité règjne - dans les travaux des mines et des chemins 9 de fer et que l'année qui s'annonçait désas-> treuse, ne sera vraisemblablement pas plu» - mauvaise que les précédentes. 1 L' « Amblève ». Un télégramme de Kinshasa, arrivé à Bruxelles le 27 mai, annonce que le remorqueur « Amblève », de la compagnie Citas, a été incendié le 21 mai, à 6 heures du soir, 1 à quinze heures en amexnt de Kinshasa; les 5 passagers, la barge remorquée et le charge-» ment sont saufs. Le vapeur « Colonel Tliys » a été aussitôt envoyé pour remplacer T «Amblève ». Cet accident n'aura auoune influence sur le service des transpeyrts de la Compagnie dont la flottille est, on le sait, importante. t La protection de l'éléphant et du rhino* s céros africains. t II vient de se tenir, à Londres, une oon-t férence internationale pour la protection d» r l'éléphant .et du rhinocéros africains. Elle s vient de terminer ses travaux après avoir i préparé un accord qui sera soumis à la rati-î ti cation des gouvernements intéressée. Tou-, tes les puissances ayant dea intérêt* en

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