La Métropole

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26 September 1914
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s.n. 1914, 26 September. La Métropole. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/513tt4gk0w/
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It un 21e Année No 269 i^jtioix Ji.. s. LA METROPOLE rue des Peignes, 59 ANVERS rue des Peignes, 5! ANVERS l Mits le iiéiî 5amedi 26 septembrel914 LA GUERRE dolente lutte en Francs Les Allemands à Vilenciennes i whiiiwi i11 iiwiijbmw hiimiib.ii.hiiii i» «a retraite autrichienne s ccmmunipés eificle s français algré la violence de 'attaque,les alliés ré-istent à leur gauche, nais en Woevre ils ièdent un peu. iris, 25 septembre. — (Communiqué 1 heures 10 du soir). notre aile gauche, dans la région au d Ouest de Noyon, nos premiers élé-te l'étant heurtés à des forces enne-s supérieures, ont été obligés ce matin :éder un peu de terrain, mais rejoints troupes nouvelles, ces éléments repris rigoureusement l'offensive. ,a lutte dans cette région prend un ca-tère particulier de violence. u (*vitre, rien de nouveau. A notre aile ifce, devant dee attaques de nos troupes juchant de Nancy et de Toul, l'ennemi mraencé à céder. &qs la Woevre méridionale, en se relit vers Rup de Mad(î) l'action con-v sur l«s hauts de la Meuse. Les forcer mandes oot pu pénétrer jusque ver? it Micbiel, mais n'ont pas pu passer l»u«e. (Havas). î. d. 1. R. — La Woevre est une région écagense, située au Sud de notre Lu bo»rg>. m la retraite ilenciennes barricadé )ar les Allemands ondrts, 26 septembre. — Une dépêche OaUj/ Teleçraph, de Boulogne, de jeu dfcrit la situation de Valenciennes. ifllemeot aux mains des Allemands*. forces allemandes au nombre de 6 à )0, arrivaient à Valenciennes et de-lundi les environes et les faubourgs barricadés. s Allemands demandèrent à la ville levée de guem de 1.500.000 francs, ibtas dccs 7 jours. ujaurs !a psau de •'aurs s Allemands traitent Valenciennes comme tant allemande (Bervioe spécial de la Métropole) inove, 26 septembre. — Depuis lund 0 Allemands arrivèrent à Valencien et taxèrent la ville d'un impôt d'ur ion et- demi, payable au bout de sept 3 sous peine de mesures rigoureuses s Allemands délivrent des laissez-pas pour Lille rédigés en allemand et où anciennes est considérée comme fai- partie du «Deutschcs Reich ». ■ ■ - 13 bomba sur Boulogne-sur-Ma Pas de blessés (Service spécial de la Métropole.) unkerque, 26 septembre. — Hier, vei li, un «taube» est allé laisser cho ? bombe sur Boulogne, sans causer au & ose que tic s dommages matériels. Leur flotte de l'air : Busses ont détruit trois Zeppelin? (Service spécial de la Métropole) ôtrograde, 23 septembre. — Les débr: Zeppelin viennent d'arriver à Pétro C'est le troisième dirigeable dé * par les Russes. Les Autrichiens se retirent sur (îraeow On prévoit peu de résistance à Przemys (Service spécial de la Métropole) Pétrograde, 26 septembre. — Les trou pes autrichiennes bâtirent en retraite rapi dernent sur Cracovie. Elles n'ont laissé i PrzemysJ qu'une simple garnison qui es saiera de tenir le plus longtemps possible A Cracovie des renforts allemands on-été envoyés qui fortifient tous les envi rana. La retraite du général Rennenkampj sur Kovno (Service spécial de la Métropole) Pétrograde, le 26 septembre. — En refusant la bataille à fond, le général Rennen kampf déjoua totalement le plan aile mand. Il réussit, en effet, à atteindn Kovno tout en infligeant de grosses pertes à l'ennemi. La mission befoeàMontrea Accueil enthousiaste (S^rvioe spécial de la Métropole) Montréal, 25 septembre. — La délégation belge reçut ici un accueil enthousias e. Des milliers de personnes l'acclamèrent à son arrivée à la gare où les autorités lui souhaitèrent la bienvenue. Un déjeuner lui fut ensuite offert ai) City Bail par le Canadian Club. C'esi ertainement la plus grande cérémonie di genre que ce club important ait jamaû offerte. Le ministre de la marine et M. le représentant Borden prononcèrent deux bref* discours. M. Hymans répondit, salué par des acclamations interminables. Quand il parla de la joie causée à nos compatriotes par la nouvelle que l'Angleterre n'abandonnerait pas notre pet il pays dans la détresse, les acclamations reprirent, délirantes. L'après-midi eut lieu une réception ai x Board of Trade» et le soir, les délégués belges parlèrent devant des réuniom monstres. Un formidable courant de sympathn fait affluer les généreuses souscription: pour l'aide à la Belgique. MM. Asquith et Redmond en Irlande Londres, 26 septembre. — Dans son dis •ours à Dublin, M. Asquith demanda ■omment il aurait été possible pour 1 lr an de de tarder à entrer dans le confli' >our la liberté de3 petites nations. De: nilliers d'hommes de tout l'empire appor èrent leur concours. De nos grandes colo lies les hommes sont prêts à partir pou: ervir l'Empire et il a été demandé de: olont aires nationaux, afin d'envoye ans délai de grands contingents de re •rues à la deuxième armée de Kifcehener M. Redmond dit que la démocratie d la Grande-Bretagne donna à l'Irlande l Iroit d'autonomie et l'Irlande est obligé' >our son honneur d'appuyer les autre parties autonomes de l'Empire. (Reuter's Tel. Co.) Les sportsmen anglais prêtent des jumelles à nos officier: Londres, 25 septembre. — Lord Robert a réuni 300 jumelles de campagn qui furent envoyées en Belgique pour l'ai iiée comme témoignage d'admiration en r.housiaste des sportsmen anglais, pour le bravés soldats belges. Toutes oes jumelle ,ont numérotées et lord Robert demain d seulement qu'elles soient retournées aprè la guerre aux personnes qui les offriren pour qui elles auront alors la valeur dV souvenir inappréciable. Le ministre belg à Londres a remercié lord Roberts. (Reuter's Tel. Co.) les propositions lie pai . sont encore 'Binées New-York, 25 septembre. — Une dép 'he do Berlin viâ la station sans fil ( Sayville (probablement inspirée) dit cCn vue des sacrifices énormes par l'Ail-j magne, la paix peut être agréée par Mi i le Bethmann Hollweg et Moltke,mais sei lement après que la position de l'Ailem; gne dans l'avenir soit faite comme abs< fument inattaquable. Le Journal (quel journal?) ajoute qi i jette opinion serait générale partout e Allemagne. (Reuter's Tel. Co.) Comme en Be'giqn L'honneur anglais n'est pas à vendre Londres, 26 septembre. — Parlant p Falkirk, dans un meeting concernant [ recrutement, l'avocat-général déclare qi l'Angleterre a été appelée une nation c commerçants, mais il y avait une chof qui n'était pas à vendre, c'est-à-dir< i'honneur anglais. (Reuter's Tel. Co.) $ «i—c .es atrocités aSlemainle Récit d'un réfugié Londres, 26 septembre. — Le Daily T> legraph publie un récit d'un réfugié be ^e de Malines arrivé à Londres. Ce réfi gié dit : Avec deux amis je visitais 1 I hamp de bataille près de Malines. Arri | té par les Allemands je fus forcé d'aide à l'enterrement des tués. Un vieillard d 70 ans fut fusillé sur le champ,paroe qu' ôtait trop fatigué pour continuer à crei ser. Le 3me jour les Belges réussirent s'échapper. (Reuter'B Tel. Co.) <ss»~< Les preuves documentaires des atrocités allemande Washington, 25 septembre. — L'ambas 1 ^adeur français Jusserand, publie un r( - mmé de 10 documents, élaborés par diver fonctionnaires accusant les Allemands d la campagne systématique d'atroci'tés. Ces documents ont été remis à tous le signataires de la Convention de la Hay< Le roi d'Italie fait une chute de cheva Londres, 26 septembre. — Une dépêcfc d© Rome, en date du 25 septembre, ditqu le Roi est parfaitement guéri de la conti sion de la jambe gauche à la suite d'un > récente chute de cheval. Il a assisté dans la matinée aux exerc; oes de troupes effectués sur les hauteui do Tivoli. Les sens-travail en Âiiemagne et en Angleterr ' Anvers, 26 septembre. — (Communie* tion de la Légion britannique). — On sa: jue la presse allemeande admet que, à 1 suite de l'interruption des exportation ?t des importations allemandes, due à 1 naîtrise de la mer exercée par la flott ' britannique, le nombre des sans-tTavail oeaucoup augmenté. A ce point de vue, : ne manque pas d'intérêt de faire la cons 'cation que les statistiques des sans-trava: dans la Royaume-Uni, pendant ces tro: dernières semaines, accusent une dimini tion eonsr-ante. Les Allemands à court de pétrole et de benzine Londres, 24 août. — On télégraphie c Paris au Daily Exprezs : On croit qu'il existe une grande ai xiété dans les centres allemands à caus ' du manque de pétrole, qui résultera sar doute de la prise, par les Russes, d< jamps de-pétrole de Galicie. Les projets allemands sont basés sur 1 ^ possibilité de maintenir un large stock c * péwole et de benzine pour l'armée, et : ;es envois de Galicie sont arrêtés, il n1 - en a pas d'autres qui puissent être utilis< en ce moment. C'est là une question vitale pour les A 'emands car, étant donnée la façon dor :eurs chevaux sont épuisés, ils ont absi ument besoin de la fraction automobil [1 est impossible de prévoir l'effet qu'u nanque de benzine aurait pour eux, a t l'armée en campagne en consomme uv [uantité incroyable. Si la Roumanie bouge, il n'y aura pi mcu.ie source de pétrole européenne ui iisable dout les Allemands» L'audaoe de nos carabiniers cyclis'es Oeci se passait samedi dernier à Moysse j'est-à-diire aux portes de BtuseLies. Une per 'M ^oanaiité bruxelloise que son service appe-ûi W aaos cette localité venait de penétrei- ckiu Jua café lorsque brusquement quatre cai-abi | mers cyoii^tcs tirent irruption loui* i'étabJe moment. Stupeur a© notre Bruxellois qui u pouvant oi'oire h La prosenœ de soidiats bel^e a si peu de distance de la capitale soupçourj uos qiuttre gaiiliaixls û'étre du simples sokiat aEemands revêtus d'uniformes empruntés ; no6 blessés. — Patron 1 crie joyeusement l'un des cy ulistes, servez-nous vite uno bonne bouteLfl de gueuze et, « de derrière les fagots ! » Cette fois le premier consommateur ne dou ta plus. Le ton et l'accent de ce langage n< i>ermefctenfc aucune besitation sur Kv natio<na lié dos personnages. Ce sont bien d'authenfti ques oarabiniers de la oasoine DaiLly. — Vous avez du toupet, fait notre Bru xoliois, d'arriver ainsi aux portes de la viïï< ® claus une région peuplée de soldats prussiems U n'y a pas un instant six cavaliers ulilan, patron i liaient enoore à un pas d'ici ? — Parbleu t fait tin soldat nous les avooi biens aperçus. Ailez donc jeter un coup d'à?: dehors, vous ©n jugerez. XL'intérpeUateur pousse La porte du café e oonstate que les uhîans sent là, tous les s«ix couché dans la poussière. Nos quatre troupiers les avaient abattus e c'est pour fêter ce fait d'armes qu'ils venaieti boire une bonne bouteiQe à leiu- santé. . Authentique ! r:La vie j: à Bruxelles e Deux cenis arres ations dans If iram d'Enghisn Ix) Feklnianéchal \,un dor Goltz a lamcé i. p ia date du 22 seiJtembne l'avis sù>van>t qui i V ^to affiché sur tous les murs : 1 « Je rappelle à la population de B-nixellf; ot des faubourgs q-u^l est strictement défend 1 de vendre ou de distribuer des journaux qu ne sontt pas expressémeant admis par le G ou ve.meur m»!!iitaitre allemand. Les con-tnaven. ions enitrainen-t l'arrestation Immédiate die: a vendeurs ainsi que dt<s peines d'empiisonne e nienit prolongé. »> e Dos mesiun-eis sévères avaient déjà été prise* |e contre certains vendeurs surpris sur le trarr ^ Je N inove. tm même temps que l'arurtortu j sévissait coniire les porteurs de lettres ou d< rniessa|jes ^clandestins; le nouvel avertissiemenii affiche hier devait recevoir assez vite une sanction^ Merwedâ matin le fcnam vicinal qui part dt S ia Pince Roupj-^- à 8 heures à destination cl'Ençjbien, a été arrêté par les soldats allemands à Vtesembeek. Tou-s les voya^j urs on i :Vj6 fouillés et dans Germaines voilures on a fa il monter les femmes sur les banquettes pour ». pouvoir visiter pkis airsém- rtt leurs bas et In |_ doublure de leurs jupes. Deux cents person-j. nés environ aérant été trouvées en possession -Je lettres onff -éré arrêtées. Ix-s autres voya-e '^eurs ont, après 7 heures d'afterute. été ren-vovés à Bruxelles où ils son«t revenus vers r 1 heures et demie. Quatre wagons avaient été e détachés du convoi pour permettre le trans-.1 oort dos deux cents personnes — hommes et i- femmes — que les soldats avaîfwt arrêtés. ^ I>a nouvelle de ces arrestations s'est répandue dans Bruxeflles vers 5 heures et elfe y a •suscité une certaine effervescence. On asswnaik que le service de la Place Rouippe vei*s Erwfh vîm àîte-iff ôtre suspendu. Est-os vrai S Voici une explication que l'on donne de l'acharnement mis par les troupes allemand'^ à piller ies immeubles et à massacrer de pai-i- bibles ckoyens. Un de nos compatriotes s'entretenant avec e un officier aWemand s'était plaint des ravages e causiés dans tout lie Borinage par les hordes Ju lcaiser. — Connaissez-vous, lui dit l'officier, le s régiment qui s*e®t rendu coupable de ces mé-!* fai'ts ? — C'était le 123e régiment. L'officier prit dans sa poche un carnet qu'il consulta. A côté du 123e régiment était écrit 02 seul mot : galériens ! 1 Au cimetièrs d'Evere e Depuis le 20 août 75 soldats allemands, dé-e cédés dans les hôpitaux «ett ambulances, ont été enierrés au cimetière d'Evere.Une pelouse ^ spéciale leitr a été réservée. L'épidémie de morva s Dans toute la vallée die- la Dendre, l'épidémie de « gour me » au'on appelle vulgairemeni > ia (( morve » fait d'énormes ravages parmi les chevaux allemands; un vétérinaire distingué que nous avons cortsuké nous assure que près Je mille chevaux atteints de la maladie ont 8JÛ être abattus en moins de trois jours. De nombreux cas de typhus sont également si-. ^nalés chez les troupiers teutons^ : A LIEGE e Un mot de la fin 1 Le peuple liégeois n'a rien perdu de sa bonne humeur; la tension d'esprit des ] premiers jours s'est relâchée et aujour-s d'hui, l'habitude de danger aidant, il t- n'est pas rare do voir s'exercer, aux dépens des Alboches, cette bonne plaisante-- rie wallonne, à laquelle excellent les valeureux Liégeois. En voici une qui défraya quelque temps les conversations, à l'heure de l'apéritif : î Un officier de Hussards, dont le cheval 1 avait perdu un fer, traînait péniblement e sa monture, en allant à la recherche d'un maréchal-fer r an t. Un groupe d'ouvriers i flânant par les rues, à la vue de ce triste e équipage, ne put réprimer un rire mo s queur. L'officier s'en aperçut et inter-« pella, rageur, ce groupe, demandant s'il j'y trouvait quelqu'un capable do faire a avancer sa bête. e — Moi, répondit un jeune homme, riant si de plu3 belle. _ _ y Sans attendre d'y être invité, il s'ap-is procha du cheval, lui tira violemment la queue en criant : I — Prends garde, les Français sont là^ t Et la monture de prendre une course >- folle, à la grande stupéfaction du cava-?. lier, du coup, doublement démon.c. n Notre ouvrier gouailleur avait évidem-r ment usé d'un «truc» pour rendre sa vé-e locité au cheval éclopé, mais sa « sortie >i pleine d'a-propos, avait évidemment plus de valeur pour les spectateurs de cette ■1- acène amusante. Aussi fit-elle fortune... L'éducation des Français par ies AHemand : Civilisation supérieure ! s I! n'y aura vraiimerst pas de gurprise que k _ Alk>ma«iKls ne nous aient réservée, et noi 3 n'avons pas fini d'en apprendre sur iei i compte. i1 Pondant tas quelques jours que ies Alix s maïKls ont ocou'jxé Amiens ils ont fait corav< . quer tous les jeunes gens de la levée de iqi .non rappelés; goo s»e sont présentés et ont él .amenés. J Avant de partir et en guise de viatàqu il'officier leur servit le petit speedi .suivant : « Il nous faut des hommes pour faine I 5'moisson et vous partirez en Allemagne. Non /ne faisons pas dV guerre à la France, non . venons lui inculquen une civilisation sup< rieure, vous aunez le bonilieur de pouvoir lféti . d/ksr sur place, n 3 Et nous, qui nous doutions encore des i» tentions de ces anges de bonté et de beaun j Ixnnsqu'il nous ont pix>posé de troquer po: quelques millions notre neutralité moyer 5 riant dommages-intérêts comme un caiss-ic I malhonnête «emprunte» à son patron et s pronv « de rembourser quand son cheval arr , vera; lorsqu'ils ont incendié et massacré Vis< l>inant, Namur, Aerschot. lermonde et ï-01 ' vain, pour ne citer que leurs étapes les plu . sanglantes; quand i!ls ont fusillé des nouri; sons au sein de f ta* mère, des enfants, ôf1 femmes et des prêtres, obligé d'innoffens; I habitants à creuser la tomlîe dans laquell leurs balles allaient les ensevelir; quand ont forcé une femme à boire le san# d'u officier prussien, nous n'avons pas songé qu c'était dans ! 'intérêt d'une civilisation sut* rieure et nous ne U-s avons pas compris. Et nous ne les avons pas suivis comme o suit l'apôtre d'urne religion nouvelîe, quan de leurs bottes lourdes de notr< _ popre sang < les visngos noircis pas" l'incendie de nos mat -jons, ils sont partis potw la France rénandr ! 'es bienfaits de leur doctrine. Nous n'étion pas av c eux oour assister à l'écroulement d ce joyau d'architecture qu'on aippelle la cathf drale de Reims. Incendiée au nom de la civilr 1 -xvtir'n sut>érieure ! Malheur à nous ! lueurs orgies scandait-us*^ hestwles. c'était oour nous enseigner la pra ; : ique des nouvelles vertus et nous montre quoi la vi»1- intellectuelle er mc»na'e se dii? ! ringue de l'instinct; le drapeau blanc cou-vrar . des traîtres, les ambulanciers armés de rew1 \-ers. et les civières cachant d:\s miitrailileuse . c'était r>our nous en^gner le resoect de conve.rw<ions, la noblesse du cœur et du carac tore: le sac et l'incendie des églises n'était-c ->as oour nous inculquer le respect des chose sacrées et ta Tiberté d'opinion. Et le camhric lage de nos demeures, vol de nos ti'éçor irtistimnr-s. la destruction de ce qu'axra-jpn ncoumiulé des siècles de recherches lalx>neu en lititéifii^ire. arts et sciences, en un mo tout co qui constituait notre civilisation ei Ttard, tout cela n'était-il pas fait pour don rver pVice à Pîdéa.! nouveau, à ce> flambeai ''M inopilaïut de leur civilisât 'on ^ supérieure ? Heureux î^tsnes î?ensd'Amiens oui n'apor/ oient reut-être pas <oute 1 'étend\:e de leu '•>orvveur. A eux la civiliss.tion nouveWe et le ^o-irons nouveaux, à nous l'olyscurirté et 1; barbarie. Notre civilisation £fît dan« la t>oiie. comm> un r.indéchu, auoueî on a fracassé la têt. et voV* 'es plumes, et qui monti-e une por'nn-^vnguinolien^e ouwa te par une balle d-im cknn. L'opinion t ministre [TEîa I, Van Én Heuvei S13.2T situation Un rédacteur du Volk a rencontré lun di après-midi, sur le bateau transbordeur Ai. le ministre d'Etat Van don Heuvei qui habite Gand, mais se rend presque onaque jour à Anvers. Il prit la liberté de lui poser quelquei questions : a Que l'Allemagne demanderait la pau dès mainienant, voilà qui me paraît tout à fait improbable, dit Ai. Van den ileu vol. La lutte n'a pas été pousoée à font jusqu'ici. Quoi qu'il en soit, on ne saii rien encore de propositions de paix for nielles. D'ailleurs, les puissances alliee* no sont pas pretes de s'y raiiier de sitôt. » Pour le moment, il ne faut pas redou ter un s.ége d Anvers. Les Allemands sont suffisamment occupés en France, où ili ont été re poussés avec de fortes pertes. » il ne iaut pas que nous pensions poui cela que rennemi quittera liruxelles daiu quelques jours. J5i la situation reste favo rabie, la capitale pourra être occupée ui. mois encore, au moins. Les Allemand garderont aussi longtemps que possible eii ieur pouvoir ies forts de Liège et de iSa mur, afin de pouvoir, sous ia protectioi uô ces foi-ts, se servir à volonté de ia lign< vid chemin de fer Liége-iNamur-Dmaut Giveit. D un autre coté, il leur faut auss; une armée de couverture, dont iiruxeile* forme le centre. » Nos représentants ont été reçus ave< Lin grand enthousiasme par le peuple aîné ricain. Nous ne pouvons guère ùous atten dre à une directe intervention de cett< puissance, mais cela n'empêcherait pa; que de riches Américains nous viennen puissamment en aide. » 11 faut tenir compte aussi que l'Amé rique — comme l'Angleterre — occupe soi industrie au complet et aura donc sut l'Europe une avance formidable, en s'em parant des marchés. » Pour ce qui regarde la situation gé nérale, elle est bonne, très bonne. Néan moins la guerre se prolongera probable ment jusqu'au nouvel an. » Et nous ne devons nourrir aucun< crainte relativement à notro indépendan ce. Elle restera garantie. Pour moi, ceh ne fait aucun doute. » Cette semaine de nouvelles grandei batailles seront livrées en France. Proba blement mercredi ou jeudi. Ces combat) auront une grande importance, sans tou tofois être décisifs. » Ici nous demandâmes à M. le ministre d'Etat quelques éclaircissements à propos des dommages et intérêts pour les mai sons, fermes et domaines détruits. — Cela dépendra des cas, répondit M Van den Heuvei. Si la victoire finale es «à nous, alors on pourra exiger de l'Aile magne une contribution de guerre. I » Alors les victimes obtiendront répara Ition dans 'n, mesure du nossibl*. n ^11 "frrasaM^ii f tm «sa Ea wiai V3& v;,*38 es fa h fliiRPPfi éonnnminim & La librairie Forst Sous ce titre nous avons donné l'acte con-st/itutif de la société anonyme belge «Librai-1 rie Forsts». On y aura remarqué que M. Ottt Forst dispose de 400 actions sur les 500 di. capital. Voici, à ce sujet la lettre que nou avons reçue et qui sora lue avec un très vil intérêt : Au journal «La Métropole». Monsieur le Directeur, _s Dans votre numéro de ce jour 25 septem bre bous la rubrique cGuerre économique», vous parlez de 1a constitution de notre Société anonyme «Librairie Forst». !" Nous constatons que vous évitez de donno-'■ à vos lecteurs la èomposition du conseil <l'ad ministration qui compte QUATRE adiamis-trateurs belges sur cinq. r Ces quatre a<Lministrateurs disposent à "assemblée générale de 780 voix sur 1000. " Les deur commissaires sont également belges. " Nous vous prions de bien vouloir insérer s sous la môme rubrique et à la même pîaet " dans votre plus proenain nmnéro la présente s rectification. Agrée®, Monsieur? nos salutations. 0 LIBRAIRIE FOllST s # Société anonyme n Un administrateur, Un adnrnistratcur. e Ch. Horbiet Cli. Govers. N. d. 1. R. — Nous nous mettons très volontiers à la disoosition des administrateur1 1 de la Librairie Forst pour publier les nom4 ds administrateurs, noms que cous no possé- 1 ''<ms m a 1b eu reusein en t pas. r Recette pour la cuats hydro- p phiie Un lecteur veut bien nous éoriro un ren- - seignement à oe sujet. D'après un procédé à sa connaissance on rend le coton ou ouate «hydrophile» en le fa: - sant bouillir dans une lessive de soude à 4 % Lessîvs da potasse caustique 50° Be ; Cette matière première dans la fabrication - des savons mous n'est livrée que par F Aile . magne. La fabrication de cette lessive demande c l'emploi de potasse rus^e et française. don< . prodtrt de nos alliés. Une savonnerie à va-c peur belge nous demande d'insérer les nom^ • dps fabriques autres que les allemandes, qu . fabriqueraient ce produit. File nous assure t de l'appui de tous 1p^ savonniers belges. 1 Alun de chrome et da • bichromates La compagnie industrielle «Union» de Oo-^ len nous télégraphie qu'oUo fabrique oes ' articles. fV3ou!!ns à café La firme Peugeot frères en France no-u.c > est signalée comme dépassant la fabrication » allemande. . Nous employons, dit notre correspondant un moulin à café de cette firme depuis 3: ans H n'y a jamais ma noué quelque chose et il est encore bon pour longtemps. Voilà une bonne référence ! . Fabrication de brosses I La ville de Lierre est renommée par se-fabriques de brosses. On nous cite à Anvers la firme anvprsoise Van Oenen frères, rue Cylits, 37-30. ^ sa u d £ 8 u Soutireuse isobarométrique ds bières en fûts M. Yerliudo, Foesé-aux I»ups, k Brugaa, nous demande des adresses pour cet article Teinture pour cotons, laines, cuirs Les Allemands introduisaient cet articJ« on Belgique pour plusieurs millions par an. Or les produits de la maison Kead Holliday and Sons, d'Huddersfield, en Angleterre, sont aussi bons et meilleur marché. On peut >0 renseigner chez J. Ferrant à Renaix représentant pour la Belgique. Objets servant pour la cuit© On nous éorit: Il semble à tout le monde qu'il faudrait ibs-ohiment que MM. les membres du clergé n'achètent plus aue.in objet servant pour le •ulte à des Allemands; ils fournissaient aussi beaucoup en Belgique, que dorénavant donc les mette partout à la oorte. qu'.U 1 9 livrent plus ni calices, ni ciboires, ni ostensoirs, ni cuivres ou ornements d'église. D y a assez do maisons sérieuses en Belgique qui meuvent livrer ces articles quoique artistique» nu'on les veuille. Petites larîterrïes à main Les « anciens ateliers Santy» rue de la Caserne à Gand nous informent qu'ils 9e tiennent à l'entière disposition des intéresse* oour étudier tous modMes que l'on voudra bien leur soumettre et faire connaître les conditions les plus avantap-ouses auxquelles fis pourraient, fournir ces pièees. Couleurs inoffensives M. Ch.Vorgucht à Thielt nous demande de« idre<îses de fabriques fournissant les couleur» noffensives j>our la confiserie et limonades, articles fournis par l'Allemagne en quantité, môme demande pour 1rs essçneos. Nous croyons que l'Italie, la France et l'Angleterre peuvent fournir ces produits. Les encres de bureau De divers côtés on demande aux fabrique»! belges de se faire connaître. Nous recevons la lettre ci-dessous. Artieies à l'usage des bureaux, écoliers et dessinateurs Monsieur, Nous sommes heureux do vous apprendra que nous avons décidé d'entreprendre la fa-brication d'articles à l'usage des bureaux, éooliers et dessinateurs et espérons que vous publierez avec plaisir une réussite de plus à l'œuvre entreprise par votre journal sous la rubrique « la guerre économique ». Nous vous prions do noter que nos usines bureaux sous la» dénominationc Fabriqué 3e!gs » pour la fabrication d'articles de bureaux, écoliers et dessinateurs, sera établie rue Lamorinière, 35, à Anvers. Ceux que nos articles intéressent peuvent nous écrire dès à présent. Exprimant encore nos remerciements, nom ions présentons. Monsieur le Directeur, no» salutations respectueuses. FABRIQUE BELGE. T.e D're<*tenr. M'oublions pas Un éloquent «Billet de Junius» dan : \'Echo de Paris: Comme nous oublions vite l La destru< tion de la cathédrale de Reims avec so bourdon de douze mille kilos donné par 1 cardinal de Lorraine, les sculptures qu décoraient le tympan de la porte latéral de gauche et nous montraient notammen un saisissant meurtre d'Abcl, ses quatr grandes rosaces, ses vitraux du treizièm ' siècle d'une richesse inouïe, ses tableau de Titien, Ti-ntoret, Mutiano, Poussin, le tapisseries du fort roi Clovix de 1640, nou frappe de stupeur et le bombardement de villes ouvertes nous étonne. Nous ne peu ! sons plus à l'incendie d'une partie de 1 cathédrale de Strasbourg, de sa bibliotht que et de son hôpital, à Bazeilles, à Châ fceaudun... 1914 voit les mêmes crimes qu 1870, mais accomplis avec des engins des :ructeurs plus puissants. Mêmes réquis: tions, mêmes contributions de guerre. Et, comme leurs pères, le3 fils coupen les doigts des hommes pour voler les ba gues et les oreilles des femmes pour arra cher les boucles... Comme nous oublion vite! Lorsque de Moltke, arrivé sur les liau teurs qui oouronne-nt Paris, vit s'éveille ' la grande ville sous le soleil qui avai chassé les brouillards, il fut touché pa ant de splendeur et de noblesse; le vieu « penseur de batailles» au cœur dur rest quelques minutes pensif, le regard erran des tours de Not^re-Dame aux lignes m.ijes tueuses de l'Arc de Triomphe, et on l'er tendit murmurer: «On ne peut pas d< truire cela. » Son neveu, celui dont Guillaume II fait un chef d'état-major général, « parc qu'il voulait un nom», n'a vu dans k tours de la cathédrale de Reims qu'un bu où pouvait s'exercer le coup d'œil de se pointeurs. Peut-être y avait-il une croi offerte à celui qui toucherait le premieî La destruction de la cathédrale d Reims est le crime monstrueux. Il ne sui fit pas qu'il soit châtié par nos armées Il y faut une levée en masse des Lettra des Sciences et des Arts. L'Iustitut de France est là. Qu'il s dres-- avec ses cinq Académies : l'Acad( ; mie française, l'Académie des inscription >t belles-lettres, l'Académie des scienoe: ' l'Académie des sciences morales et polit: ' qus et l'Académie des beaux-arts. Tro; de ces Académies — les trois dernières -■ ont des correspondants étrangers. L'Acî ; démie des inscriptions a, de plus, des asst - ciés étrangers. Parmi ces associés et coi respondants étrangers, il y a des All< . inands. Qu'on les boute dehors. Ce sont des m - ^érables, si leur science, leur littoratur et leur art n'ont servi qu'à de pareils var - dalismes. Ils peuvent les garder pour eu oér;r p-vee. Cette purification aeco'i a plie, que l'Institut tout entier rédige et 5 signe une flétrissure collective contre ces monstres d'humanité. A l'heure qui sonne, des protestation» 3 ds oe genre ne sont pas des mots. Ce sont des actes. Et ils hâtent ia victoire. JUNIUS. < Pour les \ actes d'accusation « Les noms s Yoioi les inscriptions relevées sur les rui-s nés de Termonde: s 1° RegL G. Pionniers K. Lieutenant BREITFISCH. 1 2° Lieutenant WEBËR, idem. 3° Lieutenant ZOELLER, idem., nom qu'il . faut ajouter à celui du oolonel SOMMER-e 7ELD qui fit incendier Termonde et à celui lu lieutenant-colonel BEEGER qui fit sao-oager Dinant. BONATZ, commandant les troupes alle« mandes quand Visé fut brillé, t M VNTEUFFEL avait donné l'ordre d'incendier le monastère de Mont-César, crima qu'un ordre d'Attila II interdit parée qu'un s membre allemand de la famille prineièro de Lœwenstein so trouvait au dit couvent. I La "Métropole,, m SCËNBim'iE Nous portons à la connaissance des intéressés qu'ils peuvent se procurer à nos rnreaux un numéro spécial de la Métropole, portant la traduction en danois des r luatre premiers rapports de la Commis-' ion d'enquête sur les atrocités alleman les. . Ces rapports peuvent être compris aimi )ien en Suède et en Norvège qu'en Dane-v nark. Avis donc à tous ceux qui ont de# relations avec les pays scaudinaves. Un joli mot M. Fromès, juge d'instruction de Bruxel. i es, raconte un journal italien, est en ce mo* 1 ment à Constantinople où son çouvernement c l'a chargé d'instruire une affaire criminel!* Port importante, intéressant des sujet» bel» ^es. Rencontrant dernièrement Diavid-Bey, e Ministre des finanees, qui est bien connu s pour être une créature de.!' Allemagne, celui. - ri lui dit d'un ton narquois. «Je ne sais pas, Monsieur le Juge, si la nouvelle que j'ai à 1 \'ous annoncer vous sera nfrrôable. Tu télé- • gramme m'apprend que les Allemande vien-.. nent d'entrer à Bruxelles!» «Excellence, repartit très sérieusement M Fromès, je ne ^ais pas d'avantage si la nouvelle que j'ai à vous annoncer vous sera agréable T.es AU * 'emands sont installée à ConstantinopleI» Le Ministre n'insista pas^ . ^ l- vp<r %u VERSO

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