La Métropole

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26 September 1914
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5 MÊB It mira LA METROPOLE i crin le liera 2ie Année meta Peignes, 59 rniTIflll llia MATIN rncdMPci?nes'59 ^No269 ANVERS H~ §Jîg I 2fUSSU Ijf! mm 1 Bill ANVERS Samedi paitioi s .iH® as as @ y fed Là#*' ysWliÉfâ fei rail lf 26septembrel914 LA GUERRE Les Allemands arrêtés (levant Ouatrech Le Zeppelin à Ostende I fLa bataille de l'Aisne a LesAllemands en rout varsGand Ils sont arrêtés devant Quatrecl (De notre envoyé spécial) Anvors, 25 septembre. — Ce matin an an tant à St-N"co!as, nou entendîmes 1© cant tonner dans la direction du Sud. Qu'est-ce qi cela roulait dire? Les Allemands seraientr-i reparus du côté de Termonde? [1 n'en <éta hpiireusement rien. On n'avait, ainsi qu'c nous le dit par après eu affaire qu'à de fn b!t> détac hements que la suite des nouvel!» que nous recueillîmes nous permettent c considérer comme les fianc-gaides d'une o lonne s'avan^ant d'.Alost vers Gand. Nous poussâmes dans cette direction et pr mes la route d' Alost. Il était 4 heures quar nous arrivâmes à MeLle, A ce moment, ut viv agitation régnait dans la commune. D< fnsdtifs en nombre venant de Ouatrecht, < Wetteren et d'Oordeghem se airigeait ve: GanH. 0 t nous interdit d'aller plus loin. Mais not ipprîmes que l'avant-garde allemande con prenant de la cavalerie et des cyclistes ava repoussé le faible détachement d'avant-post* que nous avions à Oordeghpm et qu'ils avaier occupé cette localité. En outre 200 Allemand-Cavaliers et cyclistes avec des mitrailleuse avaient occupé Wetteren. % prétenosit même qu'ils avaient franc! l'Raoant en barquette en cet endroit. M a cous étant portés aussitôt sur l'autre rive d côté de Oestelbergero noua apprîmes qu'il n'e était rien. les Allemands furent arrêtés devant Qiia trecht par de» détachements plus nombreux Mars nous avons attendu vainement per dflnr une heure afin de savoir s'ils cont nnaient à avancer, aucun coup de feu n frappa nos oreilles et aucune nouvelle ne nor parvint «i ce n'est que nous av:ons eu que oues blessés dans le petit engagement d'Ooi de^hem. fin revenant, par la rive gauche, nous ptf mes nous convaincre 5 nouveau qu'aucun tentative de franchir l'Escaut n'ava;t en lier ^ous aionterons, sous réserves, que g on 'Itoïi lien de croire que les Allemands qv étaient R<H)0 \ Alost, nous assure-t-on. n'ai: ront pas continué leur progression vers Gand les Stands en F'andri Lei 70 cyclistes allemands passant à R« iiaix et qui avaient poussé jusque FTar»'beke sont retournés à Renaix par Avelgem, Txercfe hoye, Rerrh^m et Qnarcmont; ils ont ensuit pris I* r-hcmin de Lenze. A Renaix. cinq fabriques travaillent sur 65 Les «ans-travail refusent de prêter ma;n au: fermier» qui ne disposent pas du nombre d bris nécessaire. Dans les environs de Renaix ces rois nombreux sont perpétrés dans le champs. H faut faire l'éloge de M. Delgust, bourg oestre de Renaix, dont la conduite a ét. rraiment hômTono pendant le séjour de mil Sers d'allemands. A Lenpésrem ft à Fdelaere, on a saisi h;e (taix transport* ooohnns destiné* à nourrii Iw Rrnssifnc k Rnixellea. r,os bête* ont ét-« rendues n"ht;oneme«t. Hne charrette de fro Dia^e a été sni«;e >) Fvne. •T«udi. un indit^du, parlant le flamand, i fo» m & Andpnard* ou il d»»ina"r*ait à ache ter des tonnMn* #»t dp« barils r*des. ï/e mmo"p d#» ehi^bons «e fa:t sentir dan« lî "égion if'A ndenanb». l'administration communale en a fait distribuer. La bataille de l'Aisne Vio'ente action sur l'aile gauche française. - Les Français dans la région de Beaumont.- Attaque sur Nomeny repoussée OouLumniqué, 15 heures. — A notre aik t&uciie une action crès violente est engagée fnfrt colles do nos forces qui opèrent en Lit? w Somme et l'Oise et des corps d'armée que • ennemi a groapés lans 1a région de Ter-gnier et Saint-Quentin. •es corps d'armée proviennent les uns du centre de la ligne ennemie, les autres de domaine et de* Vosges. U» derniers ont été transportes par chemin de fer sur Cambrai par l,iege et V'alenciennes. Au centre nous avons progressé à de «eims vers Berbu, et Moronrillers à l'Est l'Argon ne. L'ennemi n'a pu déboucher de Varennes. Sur La rive droite de la Meuse il est par-[ptiu à prendre pied sur les hauteurs d> la Meuse. ''uns la région du promontoire D'Hafcon-wajel i| a poussé dans la direction de St-dihiel. a canonné le fort des Parocher, et cam,. des Romains. Par contre au 5ud Verdun nous restons maîtres des haqœurs la Meuse et nos troupes débouchant de se sont avancées msque dans la région Ce Beau mon*. A notre aile droite, eo Tiorraine et 'cans «s Vosges, nous avons repoussé une attioi P^'i importante,sur Xomeny. A l'Est de Lu ^'11^ l'ennemi a fait quelques démonitra °ns sur la ligne de Vezonse et de In Rbtte. (Havjj) MAX LiNDER EST MORT « V* cAIWn-t- acteur Max l.ind -r, (fui «VStaji Bit „ne lopiitoc dans le cinéMato- pphe, a -u# dans une tawiwHe rrfrnle. Vun'.Q1». d'ori«in<- altemjinde Max «rait pris ranji dans l'année française e Le Zeppelin à Ostcnd Détails complets (Service spécial de la «Métropole») ^ Ostende, 25 septembre. — C'est sur ui ville ouverte et sans défense que vient de ; manifester à nouveau la «furor teutonicus i. 11 était 10 heures trois quarts exactemei ,n hier soir et tout était éteint depuis iongtenij ie dans Ostende lorsqu'un coup de téléphone c [s Thourout vint avertir le co.onel Wieleman jt commandant de la place qu'un Zeppelin v ,n nait de passer sur Thourout venant d'Aude j_ narde et aZant vers Ostende. ^ Quelques minutes plus tard, le ronflemei e formidable des machines d'un Zeppelin év< j uant à 200 mètres à peine au-dessus des toi" vint réveiller Ostende endormi, î L'appareil, dirigeant sur la ville les feux c d ses puissants projecteurs fit le tour do 1 p^age puis piqua droit sur le Bois de Boulogi) et la gare maritime, et aussitôt quatre dét< e nations retentirent formidab'es dans la nuil •y ï^es gardes civiques de Gand placés an ibords de la gare tirèrent bien quelques couj is le Mauser vers l'appareil, mais celui-ci ava.: i. repris une marche rapide et il disparut dac 7 la nuit. >s Inutile d'affirmer que le bruit des détons t tions avait réveillé toirt le monde et que di minutes pl>us tard tout Ostende se pressai s tux aboros de la gare maritime.Mais malgr a clarté du ciel merveilleusement étoilé, i- Atait impossible de rien distinguer des ravage ? comnr's par les bombes. n II fallut attendre ce matin pour s'en rendr n compte. C'est dans le Bois do Boulogne, ou centr d'une cla:rière, que la première bombe étai tombée. Elle avait creusé un trou énorme d oins de dix mètres de circonférence sur a moins cinq de profondeur, projetant au loi: e 'a fûta'e et quelques minces bouleaux en m€ ? me temps que de^ paquets de terre. La seconde bombe avait chu au centre d'us oetît square sis v.ntre la gare et le quai. Eli; r creusa un trou de 5 mètres environ dans I; terre et presqu'en même temps à dix mètre de là, une trois:ème b^mbe éclatait sur 1: •haussée empierrée. Celle-ci, bien que n •«'enfonçant que d'un mètre environ dans 1 <oî avait produit une détonation effrayant aux abords. A cent mètres de d'Vtance, le vitres avaient volé en éclat dans toutes le 'naisons bordant. I* quai, perçant d'une sérii de trous les rebords des bateaux amarrés au: quais, brisant en miettes les vitres de doua î -aTTei de waconc accostés h la «rare marit;m< { -"t pnlevant à i'OO mètres d<» l'endroit oiï U bombe avilit éclata un énorme morceau d'uni Vonne d» pierre bleue soutenant les ferrnrei le S eare. Maie ce fut la quatrième bombe qui provo 3 îe plus de dégâts. Elle al'a tomber sur lî ^T'ro"-». dans les bureaux 49 et 50 occupés pai WilVms. expéditionnaire en poisson. T/» bou'eversem^nt fantastique qu'elle •aura donne une idée de sa force. Passant pai a to:t, la bombe. souVvant ce'ui-ci et pro 5 i^tant tout an loin. étq:t tombée sur ut ^no^-me et puisant coffre-fort. De celui-ci i '•p^te d«»-ci. de-'à de va eues bribp*» envoyée ; ""s qua*-e co;ns dn ms<Tas:a. tandJs n^e dp« lébris a'faient entamer en trac<»s profonde* '• mur du maeasin d'en face en vingt endroit* dife«rents. P^r le rlén>açeme^t de IVr l'escalier fui ; déo'ac^ de pTus de 20 cenrimêtres et un contenu al^a sp pîanVr dans le 1:mon et un ret't "offrit f«r contenu à l'intérieur du coffre-était allé s'enfoncer dans une poutre de boi<*. T-nd^ oue tout ce que contenait le bureau de M. Wvl^m» se trouvait «ens dessirs dessou« H qn» dans le col la bombe ava:t finalement crensé un trou de deux mètres de orofondeur. nu r>remi°r étate. une 1 éfrè^e cheminée dp bois ét.a*t restée ;ntarte, portant un petit Christ dans un globe de verre. — C'est tout r-« oui r»«te de mes bureaux, nous dit M. W'.Ilems. Vo'îi trentc ans que ce Christ est !à et qu'il n'a pas bougé de cette place ! Le coffre-fort contenait la comptab:l:té,^es actes de propriété et d'assurance. T^es dégâts commis r>ar 'e Zeppelin auront des conséquences con s: «'érables? On a l'espoir que cette nuit des mitrailleuses seront en position qui sauront détruire la Hête nirVb'e qui marche à l'assaut de villes non défendues. Ostende. 25 septembre, 9 heures du soir. — On a découvert ce matin que le Zeppel:n avait lancé une quatrième bombe près du dépôt des traçons lits entre deux rails. L' «Indépendances dit que les boml>es •trient identiques à celles jettes sur Anvers, c est-a-dire en acier avec douille cuivre rouge. La destruction de la - cathédrale de Reims Dans les ruines Treize blessés allemands morts dans les flammes Paris, 23 septembre. — Le correspondan* du «Daily Mail» télégraphie les détails suivants à son jouroaJ : « Je viens de revenir d'une seconde visite à Reims. Cetie fois je pus examiner p. "4S attentivcinenit la cathédrale. »> Treize des cent trente Allemands blessés quii se tr<>uva.ien< dans la caihé<lrale ont péri -tins les flammes, le f-<u s'étan-t pro^qé si rapidemen* qu'il fun impossible de les sciuver. Ij&n cadavres noircis reposent encore au milieu des cmdres <^ui couvrerM le sol. >1 Beaucoup parmi les magnifiques statues qui ornent In façade ouest de la cathédrale sont déca-pitjSes. l e clocher est tombé e< W*s cl<x*h!*<s sont fondues dans la fournaise. C'est surt<viw la nef qui a souffert et ki refataura-rion des endroits endommagés semble possible.>> U- bombardement de Reims q&sszl, en fait, dimanche après-midi. », g Occupation de la Nouvelle-Guinée alternai Londres, 25 septembre. — L'amirauté glaise a reçu un télégramme du vice-aj t'at&y, annonçant l'oocupation de la caj: ^ de la Nouvelle Guinée allemande, par * force atLstraîienne, sans opposition. Les ^ ces ennemies étaient concentrées à Herfc hohe où elles furent annihilées. La ga:*i ^ australienne est établie dans la capital* 5" (Router's Telegrain C3 Anvers, le 25 sopteanbre, 10 heures du Communiqué de La Légation britanniqu lt Belgique: y_ L'amirauté annonce que la ville et le £ do Friedrich Wilhem, siège du gouvernea du Kaiser Wilhems Land, dans la Nou e Guinée allemande ont été occupés par a forces australiennes sans rencontrer d'op (, tion. Les troupes de l'ennemi ont été centrées à Herbertshôhe où elles avaient t décimées. x Le drapeau anglais a été hissé et des i v pes occupent la ville. t ; L'aide de la Gambi p 1 Anvers, le 25.septembre, 10 heures du s Communiqué do la Légat-ion britanniqu* Belgique. p Le secrétaire dos colonies annonce qu Conseil Législatif de la Gambie au non c tous les habitants de la colonie tant E t péens qu'indigènes, y compris les chefs € e population des différentes tribus et des 1 triete du protectorat a voté une adressa i fidélité au trône et a décidé do réunir contribution de 10.000 livres storling(250 francs) au National Relief Fund. i — I i Les Allemands dan le Nord français ' Trois autos allemandes capturées à Qrch Boubaîx, 25 septembre. — Mercredi ma vers 11 heures 1/2, six camions automobi transportant des soldats allemands, suivai 'a route de Saint-Amand à (jrchies, lorsqi irrivèrent devant une sentinelle. Le liei uant qui précédait le convoi, abattit cell l'un coup de revolver, avant que le soldat au le temps d'épau-îer. Le petit poste, suivi bientôt de la grai garde, répliqua immédiatement par une v fusillade. Quatre des camions purent rebre <er chemin, mais les deux autres, et la «1 oedo,« dan* laquelle se trouvait le lieutens fu rent capturés. I/es sept Allemands, qui se trouvaient d es véh cules, avaient été tués par les ba le nos solfiats. L'officier commandant le e •ni fut fait, prisonnier. Le tout a été cond \ Douai. I/es ca-'avres des Allemands ont nhumés à Orchies. Préparatifs allemands en vni d'une campagne d'hiv "Rotterdam, 22 septembre. — On tira va our et «uit en Allemagne pour confection des^ vêtement épa«is en vue d'une cnmonj d'hiver. Cette évwvuaHiré n'avait jamais envisagée précé<lemmenî, mais main ton r>n travaille féhrilemtirrt. f.es Allemands achètent é^jalement teins -ics qu'ils peuvent trouver, ces derniers rotu utilisés pa-*- les soldats pour dormir p danrt la saison froide. ( c< Daily Mail. »» — » g La disparition de la ni ri îe marcliai alliame Londres, 22 sept. — Une dépêche de W 'iin£-on au u Morning Post »> dit que la dis riiion de Va marine marchande transatlontit allemande est démontrée par le fait qu'en le ï6 août et Le 15 septembre toi^. navi lUemands étaient arrivés à New-York et -n étaient panis. Pendant la même périt 'le cette ann.^e, un seul navire est arrivé de ce port et un seul en est parti. sanglante bagarre à lord il'nn pagneûof aliéna New-York. 22 sept. — Une querelle < dégénéra bientôt en bataille s'est produ à Ixwd du vapeur allemand «Blucher.», f sant le service de Hambourg et Buenos-A y et retour. Au cours de «cette bataille, dét minée, dit-on. par d<ns questions de race, v eu* trois hommes de I-équÎTiage d<u «B cher»» tués, ainsi qu'une cinquantaine < >assagers de pont. ( « LIovd français. »>1 York à ses officiers — «'Je croyait avoir Vhonneur de. coi mander 1/71 corps d'armée pruxxien, ma >1 me armfdr que je suis à la tête d'u\ troupe de bandits!» («Vie du t eidinaréchal York» par Dro ÔOÛ. ). Les blessés alleman en France ( Les journaux hollandais ayant publia télégranune de l'agence allemande d'ir mations — tendancieuses, évidemment Wotff, insinuant que les ble^^és allemand recevaient pas en France les soins re< ils ont acoîieilli ensuite un communiqué ciel français rétablissant les faits. « Notre devoir, y est-U dit, quant soins à donner aux blessés allemands, 1 beaucoup n'ont pu être emportés par nemi, précisément à cause de leur état grave, constitue une obligation impériî Elle nous est imposée, non seulement notre respect des lois internationales et stipulations de la Convention de Gen mais aussi par les sentiments humanita dont nous attendons la manifestation v vis de no* propres blessés emmenés pr niers en Allemagne. I/e personnel médical et ambulancie qui incombe la tâche de prodiguer le? cours, n'ignore pas cette obligation. I connaissons assez les sentiments dont ce ^onneJ est animé, pour ne pas douter un instant du dévouement qu'il nopo-*<> -l'accomplissement de son devoir, sats pour cela nos blessés soient privés du tr Iflrt auquel ils onf droit. lilU Nous pouvons an surplus affirmer qu ministre de la guerre n'hésitera pas à re cer aux services de personnes, même vr ! ,an" taires, qui n'auraient pas, f'e l'avis des b'( niral pionniers eux-môme, obse-vé les rt 'îtale d'humanité telles qu'elles sont prescrites "no la Convention internationale de Genève. »or_ T/e uTelegraaf» d ' Ams+erdam fait si: erts- p^tte déclaration de lettres fie quelques ■ uson allemands, prisonniers en France, qi J* confirment, absolument. •' L'un écrit: a... traitement est e: lent. Ne vous inquiète* pas de ce que je s01*"- prisonnier car les prison^'ers Rynt très 9 eu •raitéa. > TTn autre* t... Nous sommes e1 lemment so;ornés. T/es sceurs d» la Croix-T poi"t <re sont vraiment des anges.-Les dames d nent ville, qui nous visitent, sont très aima i*oJle pour nous. » les Fnfin, un troisième dit: «... .Te me tre posi- h X... où je suis très bien soigné. On oon- fait prisonnier, mais, ma chère Frirla. été ne doit pas vous chagriner, car nous som tellement "bien traités qu'au début m rou- j'avais peine à y croire. T/es Français : de braves gens, je l'ai expérimenté per nelîement. » Puisse Dieu nous donner bientôt la p car il est affreux de voir autant de meu-t Cil arrive tous les jours de nouveaux ble ici. J'espère que la paix est prochaine. Après cela, la fabrique de mensonges W et Attila, G. m. b. H. peut continuer... 7 Pertes allemandes 9 le Un communiqué officiel du Grand Qi tier général nous avait appris que les A 0 ,a mands avaient eu de très grandes pe ":s" durant la bataille que leur livrèrent "e vaillantes troupes belges, du au 12 sept nnn '>re* ^es corre?P°n^ant? de guerre des J( .000 naux hollandais qui suivent les opérât: militaires dans les lignes allemandes, c firment ces constatations en tous poi: Voici ce qu'écrit le correspondant du «Tv « Les Allemands avaient déposé les ble; S belges dans les maisons sur de la paille : j c*> qu'ils défendent à la population de vt sur le champ de bataille aussi longtei qu'ils n'ont pas enterré leurs morts et « porté leurs blessés. Pendant trois jours ont été occupés à cette besogne: c'est v dire que les Allemands doivent avoir eu pertes considérables. » Et cependant le correspondant ne par îoe 0ue ^c'* n,orts et blessés allemands tom 'vJb à Rotselaerl On peut après cela se faire \ idée du nombre considérable d'Alleman tin, qui ont été couchés par les armes belles les, le reste du champ de bataille, qui s'éten' ent depuis Aerschot et Tirlemont jusqu'à 1 i'il- inonde. Les souverains aileinunds t vont tenir one confère! Copenhague, 22 sept. — On apprend nt" lîerlin que prochainement tous les souvera ' de l'emipire allemand 9e réuniront à BruxeL ans 6-0 une conf^rent'e q"« présidera Guillaume |jep Ce n'est qu'après cette délibération ( on- ' 'empereur partira pour la Prusse orient ujx où i'1 prendra le commamlemenr, en chef < ^ armées opénam contre la Russie. ~ Les pertes de ohevau) sont considérables dans l'armée allemande i'Je no<r Ostende, 22 sept. — Suivant l'évahiati fn d'un officier français arrivé ici en con val ^ oence, l'armée allemande auraiit perdu de M1, iers de ses chevaux depuis le commencent •Je la guerre. Aussi dans -sa marche \"ers Pa n 'avait-elle presque pas de cavalerie. ^ Les montures ne peuvent pas être nourr en ivec ^ fourrages importés de l'Allcmai: 1 les fa-tigues ont fait périr la plupart des cl vaux et il ne sera guère possible aux troui — le se remonter. L'immense majorité des chevaux de l'Ai É magne somt fournis par les marchés rusi rud natunellemein.t Lui sona maintenant f més. ( « Daily Mail. »» ) s les astronomes h ie j, allBinanilsproîesîeî inf. Pétrogjade, 22 septembre. — On man l'Odessa que les astronomes allemands Fre ich et Michau, venus en Russie pour obs< v'or l'éclipsé de soleil du 21 août, vienne l'obtenir l'autorisation de rentrer dans le >ayc. \vant leur départ, ils se sont entreten nn ivec un de nos confrères, et au cours de onversation, ils ont fait La déclaration si jU. « nte : ,u. « L'empereniT Guillaume joue son va-toa aj. ->eu,l un miracle pourrait encore sauver IV emaffne. Les atrocités commisses par n ^ -ompatriotes hoils ont plongés dans une st f| réfaction profonde. Nous ne nous les pouvo Lu- 'xpbquer autrement que par l'effet d'11 psychose des masses. C'EST UNE HON'i r)E SE DIRE ALLEMAND I » AbonnementsàliiilOI' n- . personne# qui voudraient s'a bon,r iK jusque fin 1914 sont priées de s'adresser Dr (MAINTENANT au bureau de poste. Ell-recevront ainsa sûrement leur journal à dat-du 1er octobre. Y' Il e«t entendu one les abonnements poi , 1a i^çué directenieut à nos guichet dsPeur Je drapeau allemi —)of— Un magnifique don ifor- Les officiers, sous-officiers, caporaux, I — rons et gardes des trois bataillons di s nv régiment d'infanterie de la garde ci I»1S> J'Anvere, nous ont remis hier la sorair Offi- nix cent cinquante francs, dont la n pour un drapeau pris à l'ennemi et l' aux moitié pour une grosse pièce prise à lont nemi. Cette souscription a été faite o< ' ^ suit : kroP 1er bataillon fra 3 nse 2me bataillon 1 3me bataillon ^ 1 Nos remerciements et nos sincères 1 ève. tations à ces vaillants l :res Report frs 1,6 son" T^es officiers, sous-officiers, capo-raux; clairons et gardes des trois r» n ba ta lions du 1er réfriment d'infan-T terie de la garde civique d'Anvers 3 [,ol,c Vnonyme par modestie Hne petite Belge seul y^nnQ Marceline l«n< flPÉTE'PfflFÏiÎMÏ ion 4 S PK1M lï PIECE M S gle? par )°( Report fra 2 ivre Les officiers, sous-officiers, oapo-)!es- raux; clairons et gardes des troia ii ln bataillons du 1er régiment d'infan- torie de la garde civique d'Anvers 3 :ce!- \Ime Bornai sois Vnonyme par modestie IIj^Theros blee . . . Nous ouvrons ce jour une souscnptio (tlVP profit de la veuve et des enfants du ca jy,'., Trésignies. Nous croyons pouvoir dire es dons seront reçus avec reconnais-nios Nous ne croyons pouvoir mieux faire à pnie fin que de reproduire l'extrait de l'ordre iont nalier qui a été adressé à l'armée le 16 >on- tembra. « Je porte à la connaissance de l'a aix, l'acte d^héroïsme admirable et d'abnécr re^ oatriobique du caporal TRESIGNIES ssés ^e régiment de chasseurs à pied. Le s d i'est offert à son commandant pour trav olff * La nage, sous le feu de l'ennemi, le can WiHebroeck, afin d'abaisser le tablier — *>on.t, qui devait se manœuvrer de la poirfcement occupée par l'adversaire. Il 1 'rapoé mortellement pendant qu'il fî •nnneeuvr^r le mécan;sme du pont. Sac iar_ in'il allait h La mort, le caporal Trésio lie aveo nTr<4 simplicité héroïque^ a écrit son -tes *1,r. Vn Pn'!>:-fr qi,'i'l remit à un no^. ^ffic'or, pu's il partit pour ne plus rev 3In. f'e ci^rnJ honore son régiment, l'arm< a nation. » ont Report des listes particulières parues on- mercredi et jeudi 1( îts. Te souscris le premier, abonné L. 0. ! d» : La 2'3 du 2e chasseurs h pied, comtés pagn-e à laquelle appartenait le •ar- caporal Trésijmîes, en mémoire de -nir ce brave, lr versement 1( nps ;k Reçu pour la OUF des " Ligue du Souvenir „ ait Les poires belges continuent à enri- hés les libraires allemands (Soo. !ne An. Belge) III (js Mme Lacroix-Renard ,„r M. René Kinart ] ait M. Eloy ér- ^Tn sergent de la garde civique M. H. Carette La mission belge !Ce au Cana UN GRAND MEETING IL Montréal, 25 septembre. — La Com lue sion belge a dénoncé hier soir devant aie nombreuse assemblée, les atrocités coinn les par les Allemands en Belgique, et a en-un message de congratulations au duc _ Connaught. (Reuter's Telegram ( ; Charles On annonce La mort de M. Charles Pé* tué à l'ennemi. U faisait la campagne c me lieutenant de réserv© dans un régin de ligne .C'ast une perte cruelle p<fur n-littérature et pour l'esprit français. 011 Agé de quarante ans environ, Charles ?s guy était ancien élève de l'Ecole nom ax supérieure. Presque aussitôt après sa se fru do ia rue d'Ulm, il avait fondé les «Cah ri: le la quinzaine», publication original* hardie, où parurent nombre d'oeuvres r ,es '(liantes de jeunes écrivains tels que M. v main Roland (qui lui donna tout son c.T< u*- Christophe), André Suarès, les frères '1 raud, Daniel Halévy, etc. Charles Pé était l'âme de ce groupe qui joua un considérable dans les mouvements intel tueîs et politiques contemporains, not ?r" ment dans la création des universités pc la ires. ~ Péguy s'était consacré tout entier à a œuvre apportait ses soins méticuleux i confection matérielle de# «Cahiers»; il ain à dire qu'il était un ouvrier et un petit 1 tiquier, ayant loué en effet, rue de la S If bonne, une boutique où il peinait tous ionrs parmi les paperasses et les épreu d'imprimerie. , L'ascendant que Charles Péguy exeri . € sur une partie de la jeunesse se justifiait !t" la beauté de son caractère et par son gr >r" talent personnel.Très sincèrement démocr n mystique, se rattachant à la génération ul 1^48, aux Lamartine et aux Michelet, religiosité foncière l'avait conduit en ces c y1 niers temps, par l'étape du bergsonis: 'n vers une foi orthodoxe qui ne diminuait II rien ses convictions démocratiques. Il avait toujours professé un patriotiî ^ ardent,-qui s'exprimait avec une ferveur d- r.que dans des «cahiers» comme celui q 0s rititula a Victor Marie, comte Hugo», f u- n dépenda nce jalouse et un peu ombrage l'avait souvent induit en polémiques virul y tes II fut un des maîtres du genre. Certai E pages de lui ne peuvent guère être compar qu'aux «Provinciales». Il usait d'un style qui surprenait d'ab par certainës bizarreries, maia dont l'< (■juence pressante, à larges flots, et pour ai lire à puissantes lames de fond vous enti nait d'un irrésistible élan. Il était po aussi, un peu laborieusement, mais avec trouvailles et des envolées spl end ides. Pa->r <es principaux ouvrages, citons «Notre j S nésse», «De la situation faite au parti in: lectuef»,' le «Mystère de Jeanne-d' \rc», >r «Tapisserie de Sainte-Geneviève», «rive».? Sa mort an champ ' d'honneur oouror ir dignement sa carrière d'idéalisme et de < >. vouement aux nlus noble* «causes. — P, S- Lavant-guerre ,e de .««j»*iiiiiiBiiMiiiiiM» loitié E Sontpibuli un à I histoire i de l'invasion allemande en Belgique DOCUMENTS ANNEXES K _ (Suite.) f- . /^, 3 m La fourberie allemainde — à propos des iorts de la Meuse Si l'on relisait les papiers de M. le comte de Brandenbourg, ministre pléniipotentiairv [f pP oi envoyé extraordinaire de S. M. Impériale liiUL ll°yale à Bruxelles en 1887 on trouverait lu preuve que c'est aux suggestions du rt-pre-ientam olficiel allemand que 'a construction 23.2ô -Les places d'arrêt de Lié«e et de Namur on> -•té proposées aux Chambres. Voilà un fait. Et voici un autre r 25.— 11 y a dieux ans. lors d'une visite de Guii- 1 aume II à Aix-la-Chapelle, au cours de 'a 1.— luelle l'empereur reçut la visite d'une délé — jjaition officielle bel^e, la presse allemand* « s'émut fort des renforoeïnents de défense que y 'on faisçiiit à Lié^e. • La ««Gazette de Cologne»» écrivit : «Aucun Allemand ne défendra à la B J^ique ou. à n au n'importe quel autre pavs le droit de-prendre P01*3" oures les mesures iugées nécessaires à la U-^u<? f.nse du pays. »> Mais elle ajoutait : « Les ince. armements ?uhits de la Belgique signifiaient cette Ir0p ouvertement une vive défiance envers jour- rAÎIema^ne, défiance qui n'était fondée en lucune façon (!!!) On s'était laissé >ar Les consetls incessants du monde milita ire français et l'on croyait devoir met-tire subite, ition rrienij ^ était de défense une neutralité que , du i»on posait être menacée du côté de l'ALle-aldat na^ne. » Rapprochons cela du premier fait, notons ^ le dépit qui peroe dans ces lignes. .« Si l'Empereur, dit en terminant la «Ga-nve: zette de Colci^ne» a profité de la première ^ occasion où il se rencontrait avec les repré' ^<ia:t sentants officiels de la Belgique pour s'en-bnnt quérir de la conduite sensationnelle des Bel= nies c'eS( qU*i] avait ses raisons. » nom Ces raisons nous Les connaissons, hélas. to1]Q- luiourd *huî. pwnir It nVmpêche que la «Gazette A» Goltfgn*» . . * oonitnuaât : n L'Empereur a [ai! comprendre sans nm. 'âges à Aix-la-Ch»pel!e que celle craint» (d'une agression allemande) était sans fonde. lient. I,es Belges devraient rougir un peu d4 a leçon impériale... La "Deuîsch8 Bank,, contre les banques belges Quelqu'un de bien placé pour être rexiM» ^np nous écrit : « En 1 q 11, lors de 'a création de La Deufc >che Bank, rue d'Arenberg. à Bruxelles outes les firmes allemandes de Belgique ont eçu l'ordre des maisons-mères d'MU'marn# l'avoir h retirer leurs fonds des banques bei. 'es. y compris La Panque Nationale pour nettix? en Lieu sûr à la Deutsche Bank. » Etant en ce moment chef de bureau k Bruxel'es de la fabrique D..., Je puis don# vous assurer en ce qui concerne cette maison que l'ordre a éré exécuté. » Les officiers allemands rappelés le 14 juillet 1914 Le lieutenant baron von der Hoop.' Darmstadt, avait loué à VVestende jusqu'au 15 septcmlîre. Il e*st habi'ué <V la plage «C 'xavaiit chaque jour 70 francs, pour sa femma •t ses enfants : ceux-ci arrivent avamt le per*î, ie 6. Brusquement, le 14 juillet vers min-»»! e-t^ demie,^ arrivai* en automobile le pèna. Vire, il fait remballer tous les effets »-n auia 'i Ostende, et à 5 Iwunes la famille avait quitté Westende s'excusnnt de quitter ainsi brusqua-ment, mais les nouvelles étaient très mauvaises et il fallait rentrer tout de suite à (>armstadt. Ces gens-Là savaient donc très bien et trop >ien, ce qui allait arriver et ce au *ils voûtai«*oC ■wovoquer. Des fans d^ ce genre cormlor»*n< •eux que vous avez signalés dans vo« ^voe4« enta articles concernant l'Anvant-Guerre. Eug. ROME, ^o Rampe du Cerf. -e et ■'■■■ MWIiaJ ■■■!■■ l'I j_ Paris n'a que 1,807,044 habitant i0_ Sur ob nombre, on compte 949,087 — femmes, 585.436 hommes et 272,4-7 enfants Les résultats définitifs du recensement c ia population parisienne sont sensiblemer inférieurs aux prévisions qui ont été récen mont publiées par la presse d'après les ca 1.— nets de prévision. 1.— Le .nombre des ménages actuellement 0.— Paris n'est que de 761,200 en diminution d 0.50 362,434 sur le chiffre du recensement génén 5._ de 1911 ; un tiers de» ménages aurait dos 8.50 quitté la ville. La population s'élève présentement 1.807,044 habitants en diminution d 1,026,307 sur les chiffres de 1911. Par const quent. elle n'est plus que les deux tiers env ron (exactement 63 %) de ce qu'elle était e rl temns normal. Parmi ces 1,807.044 hab'tantï lIcL '.es femmes sont le^ plus nombreuses: 949.08 femmes contre 585,486 hommes. On compt aussi 272,471 enfants, dont 30,986 au-dessou de quinze ^ois. rais- Les opérations de recensement qui vier une nent d'être achevée» étaient destinées à ser lises vir de base à l'établissement de carnets per o.vf mettant aux familles d'assurer leur appre de vis:onnement. si le» circonstances ob'igea:en ?y.) i recourir aux réserves constituées par l'in tendance. Les blanchisseries alleiu^ni0! Nous publions avec satisfaction la lettr lent s,"vante du directeur de La blanchisseri )tre oExcelsior». J'ai l'honneur de vous faire savoir qu votre artide cà propos de blanchisseries» m'i ia!« ^tonn^ au P'us naut degré. rtjp Je présume que la résiliation du contra jftrs Gunsser et Nahrath, étant faite après 1a dé claration de la guerre, ne peut êt~e valable ia. le ne discute aucunement des conditions di prix auxquelles la Blanchisserie Antwerpia ilia* Viennoise exécute le travail de lavag» •jia et blanchisRajre pour la Croix-Bouge. env Je me pennets. dans cette circonstance, d< rôlf franchise de vous déclarer que j'n ]w. travaillé, depuis le "commencement de b guerre jusqu'au 18 de ce mois, pour six am HuLancefl de« plus importantes, et ce absolu ment à titre gratuit. ^ Ch. J. DE RIDDER. 'r- L'explosif des >or mines allemandes «vit La Haye, 22 sept. — Le nouvel .explosai: pa> des mines sous-marines allemandes est lt ind rrinitrotolvene, en abrégé Trotyl (allemand) ate t T. N'. T. (anglais). dr II est marviable sa.ns danger, mais néces sîi 4te du fulminate de mercure pour exploser. 1er- Une torpile ou une mine changée de T. N. I ne. explose en larges éclats, tandis que si elle esi en chargée d'acide picrique elle w1 résout t fragments qui font moins d'effet. On sail ■me en Angleterre et en France que le T. N. "I ly- a été adopté par ta marine allemande depuis 11'il un an. >on ( 1^ Trinitrotolvene est obtenu par l'action use de l'acide nitrique fumant sur le toluène, prt> en- ckiit dérivé de la houille.) (Havas.) nés 1 m r> c >n! Officiers allemands blessés t par des balles allemandes ^" r»te On. rapporte que la plupart des officiers je*1 allemands blesses, qui se trouvent dans les ur ambulances de Bruxelles, sont blessés par des ?u- i >aL1 es allemandes ! /el- A diverses reprises des ordres mal transmis la ont provoqué de sanglants hécatombes, te. Cette constatation expliquerait pou. quoi 'e> nr docteurs belges ont été exclus des ambulances ié- allemandes malgré que. vu le nombre énorme do blessés, on cm eut grand besoins. Le général Fronch 3 à ses troupes Londres, 23 septembre. — L'ordre du joo* suivant a été lu aujourd'hui aux. troupes * I Ordre du jour soéria! du Feld maréchal S H John Frenrh, commandant en chef d« l'armee anglai e en cmnaone. e 17 8eptombre 1914. t Une fois de plus, j'ai b vous exprimer ma i- profonde admiration de la superbe conduit# les officiers, sous-officiers et soldats de l'armée sous mon commandement pendant Ia à "rande bataille d*> l'Aisne, qui s'efst déroulé# r leouis le 12 courant. 1 La bataHle de la Marne, qui a duré du ( matin du 6 au soir du 10, était à peine ter* minée par la fuite précipitée de l'onneml^ à 'ine nous nous sommes t.ronvé^ <»n face d'un* Position d'une force evtraord^'naire, rotran-r,hée avec soin e.. préparée pour la défen«« . oar une armée et un état-maio- qui so^t pai»« n fa;teme"t prénaré« pour un tel travail. LvS 13 et 14 sept^^mbre. cette portion fm 7 trè«s bra^ement attaquée i>ar les forons a F Maises. et 1p passacre de l'Aisne fut effectué, t. Voici le troisième iour que !«*« t»*onpp«» tiennent bramement la position qu'elles ont cr«<• "née. malgré les contre-attaques les pli* Inespérées et une grêle rl'nrtiPerrp lourd*. Je suis incapable de trouver 1p^ mots qui me permettent d'exprimer l'admiration qu< t ie ressens poi.r leur maom'fique conduite. L'armée française sur not»*e droite et notr» 'tanche pro^-esce <»érien«ement et « ie suit -ertain qn^ notis n'avons qn'& nous tenir t ivec ténacité snr le terrain one nous avont i ^asné pcndar>+ pnco»-e un temm très courf •wur que l"s Alliée «rient de nouveau en ]>l«fc ? ne poursuite de l'ennemi battu. 3 T,e dévouement insou'au sserifice et ÏC •magnifique e«nrit de l'armée britannique France renversera tout devant elle. I (<5:<rn«S\ - FUTTYrn. Commandant en chef de l'Armée anglaise en campagne — Un ordre du iour du Général Franche! d'Esperey < En avant, soldats, pour la France I » Londres, 23 septembre. — Le Rapport offî-iel de l'état-major anglais contient le text# l'un ordre du jour remaroush'e général vranchet d'F/jporey, lu le 9 septembre, aprAa 'a bataille de Montmirail: « Soldats, sur les mémorables champs de bata:lle de Mor.tmirail, de Vauchamps, ou 'e Clinmpanbert. qui, il y a un «iî*c!e, furent '-«moins des victoires de nos ancêtres sur \em Prussiens de Blucher, votre vigoureuse offensive a triomphé de lia résistance des AU» •nands. • Poursuivi sur ses flancs, son centre rora->u. l'ennemi .bat en retraite vers l'Est et l« ^ord. par marches forcées. I/es corps d'armé* es plus renommés de la vieille Prusse, lea ontingents de Westphabe, du Rnnovre, de brandebourg, se sont repliés en hâte devant •ous. » Ce premier succès n'est qu'un prélude, s L'ennemi est ébranlé, mais il n'est pas \attn d'une façon décisive. * A7ous aurez encore & supporter de durai *o tien es. à faire de longues marches, à com-'^ittre de rudes batailles. » Que l'image de votre Patrie, souillée par °s barbares, reste toujours devant vos yeur. Tamajs il n'a été plus nécessaire de tout lui sacrifier. » En saluant les hér-o* qui sont tomh&j dana 'e dernier combat des derniers jours, me« pen-ées se tournent v^ra vous, lea vainqueurs de i prochaine bataille. » En avant soldats' Pour la France! » FR ANCHF.T D'RSPF.REY, » Général commandant ôme armét^ > Montmirail, 9 septembre 1914. •

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