La Métropole

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s.n. 1914, 25 August. La Métropole. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kp7tm73008/
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LA MÉTROPOLE i ÏÉB le 11» k!le Année No 235 Utton- 33 Mardi 25 août 1914 LA GUERRE U grande bataille est mmi Illsiands repoussés sur laur aile droite Confiais à Citarleroi et lliadie U SITUATION 1-—>0( — » Les nouvelles qui nous parvenant du sud de la Belgi- x quasjnt très satisfaisantes " s' 30 : Anvers, 24 août, 8 heures du soir (officiel). la |â situation continue à s'améliorer. Des ui pus généralement bien informés disent que a nouvelles de la journée sont des pins fa- -1 forab'es. De source officielle les succès rus-K sont confirmés. Grâce à la topographie de a région, il est possible aux Russes de faire 0 tomber successivement les lignes de défense ^ c* Allemands. 11 ' Le pays occupé actuellement par les mas-as russes comprend, déjà une grande partie p' À la Prusse orientale, les Russes disposant t'an chiffre numérique supérieur écrasant les wrps de couverture allemands qui se trouvent iins l'alternative de lutter sans espoir de Kceès ou de battre en retraite dans des con- ^ ditiotv difficiles. Outrolwirs oorps do couvcrtu>re (Poson et ^ Fres'ju) 1k Allemands ont immobilisé en face (A U Russie trois de leurs corps qui tenaient gamoo clans la Prusse orientale proprement dite: Dantzig, Kœnigsberg et Allenstein, soit P an mimmiim 250,000 hommes qui ont à subir if à poids colossal de tous les corps russes en-jugés vers l'Autriche. Il semble clans ces conditions que l'offen- P m des Russes vers Berlin ne subira pas de grand retard. ^ Précisément à cause de leur nombre le^ a Risses doivent se déplacer lentement, métho- ^ co qui leur donne le temps de procéder à une wupation méthodique et complète du ter- ^ ritoire envahi. Nous sommes aujourd'hui au ^ Lime jour de la mobilisation des armées françaises et allemandes. Il est hors de doute que le grand état-ma- ^ jor allemand escomptait obtenir du coté de la France des succès rapides et décisifs qui lui eussent permis de reporter alors vers La Rus-sis certains corps engagés en France pendant la première phase des opérations. La traversée de la Belgique que les Allemands escomptaient opérer sans coup férir leur aurait permis de réaliser ce plan avec quelques chances de succès. Mais nous savons quo l'année allemande qui a passé par ches | tous n'a pas encore atteint, le territoire français et vraisemblablement ne l'atteindra {as. C'est* à la résistance, à l'endurance des places fortes de Liège et de Naniur, aux opérations do notre armée de campagne que l'on «t redevable de l'échec presque certain du: plan allemand. ha mobilisation a pu se terminer dans le \ délai prévu et la concentration des année? ' ces Français est chose faite. : Il n'e9t certes pas possible aux Allemand> , fia songer à distraire la moindre des force-qui se trouvent en présence des Français. On sait que sur une ligne qui s'étend di Luxembourg à Mons les Allemands sont er contact depuis quarante-huit heures avec : l'ennemi et les nouvelles qui nous parviennent du sud de 1a Belgique sont très sati* faisantes. Lo répit donné aux Français et aux Rus M8 n'a pas été perdu pour nous, grâce ar temps clément dont nous jouissons on ce ma frent, les travaux de défense de la position fortifiée d'Anvers ont pu se poursuivre nuit jour avec la plus grande activité. La >résence daus la position fortifiée d< I I armée de campagne permet do réaliser jour Bellement ' un renforcement très sérieux de tous les ouvrages fortificatifs qui ont été e Repris depuis la déclaration de guerre. Nos soldais, qui se rendent parfaitement *wipte du but poursuivi ont mis avec entrain k main à la pâte. Uns récompense méritée ANVERS, 24 août. — Officiel. — S. M. le v,oi vient d'honorer toute la 3me division 1 nrmée en la personne d'un de ses chefs le: P'us marquants. Le général-major Bertrand vient d'être Promu lieutenant général pour sa belle conduite devant l'ennemi. J' n'est que légitime d'honorer par de-: 'Compenses éclatantes le courage et (e dénuement des soldats valeureux, comme i! V n»e juste de punir ceux qui auraient pu à leur devoir. La Croix de fer ANVERS, 24 août. — Officiel. — L'ordre nV» .0,x 'rerJ en 1830 et exclusive-ffra r<''serv^ aux héros de l'indépendance, notablement rétabli pour honorer la ifirva '8 dos 'Jraves nui combattent pou? con-ôr cg (jue leurs pères ont conquis. .a grande bataiils a commencé Paris, 24 août. — Communiqué officiel. — os armées placées en face de leurs objectifs ébranlèrent avant-hier, prenant partout ré- i lument l'offensive. Entre la- Moselle et Mons ' bataille générale est maintenant complète- ; ent engagée. Le communique expose ainsi la situation ; ensemble des troupes : ■ En Haute-Alsace, sur les Vosges et la Meur- . ie, commandées par le général Pau, les trou- ' ss tiennent sans modification le front Badon-11e, Lunévilie, Amance et Dieulouard. Les llemands occupent Lunévilie. Une armée -irtant de 1a Woevre septentrionale, se por-mt sur Neuf château, attaque les forces alle-andes, ayant défilé dans le Luxembourg et ir la rive droite de la Semoy se portant vers Ouest. i Une seconde armée partie de la région de : edan, traversant les Ardennes attaque les >rps allemands en marche entre la Lesse et . Meuse. Une troisième armée, appuyée par l'armée îglaise, provenant de la région de Mons, se j >rte à l'attaque de la droite allemande entre j , Sambre et la Meuse. Le mouvement des* Allemands ayant cher-îé à déborder notre aile gauche, fut suivi as à pas. Leur droite est donc maintenant attaquée ar notre armée de l'aile gauche en liaison vec l'armée anglaise. La bataille se poursuit vivement de ce côté epuis plus d'une journée et est aussi engagée ur tout le reste du front avec acharnement, vec des pertes considérables déjà sérieuses es deux côtés. Oe groupement constitue notre extrême-auche dans le Nord, en prévision de tout vénement. COMBAT à Charleroi luatre rciîraiiieuses françaises repoussent 2,000 Allemands. -Les Prussiens repoussés jusqu'à Ândarlues. Ostende, £4 août. — Un habitant de Char-e>roi ayant fait on grande partie la route à lied par Fourmi es, Lille, Dunkerque, Furies, Dixmude, arriva ici et donna des détails ur un engagement dans le bassin de Charle-oi. Samedi dans la matinée, les troupes fran-aises, composées de cuirassiers, de dragons, le chasseurs d'Afrique et de l'artillerie avaient découvert l'ennemi à Gembloux et iraient pris position à Obaix-Seneffe. 200 Allemands arrivés la veille de Genappe lans le bois de Soleilmont au Nord de Gillv, urent divisés en petits paquets de 15 ho innés, oui parcoururent toute la contrée autour le Charleroi. La ville s'attendit à être attaquée. Elle le nt le lendemain par l'artillerie allemande placée à Jumet-St-Antoine, essayant de bombarder la gare. Les trois premiers obus furent ancés sur la prison, quoique portant le drapeau de la Croix-Rouge. „ Deux obus furent lancés sur la gare des narchandises, dont un seul explosa, tuant un •heval sans blesser l'officier le montant. Deux obus furent lancés sur le passage de a Bourse, ne causant que des dégâts matériels.L'artillerie française posée plus au sud, ri->osta sur l'infanterie allemande descendant le la route de Bruxelles réduisant l'artillerie i.llemande au silence. L'ennemi venait donc de Genappe. D'autres venant de Fleuras et de Sombreffe en-rèrent 2000 à Charleroi par l'avenue du Via-luc et l'avenue de Waterloo. Le choc fut soutenu par quatre mitrailleuses françaises dont ieux au viaduc et deux à la porte de Waterloo.Comme Français, il y avait uniquement les servants des mitrailleuses, qui en 3 heures de ombat, décimèrent les assaillants. Les quelques ennemis qui purent échapper, •nirentle feu à quelques maisons de Charleroi. Le renfort de l'infanterie française arriva, irais pas assez nombreux encore pour tenter !a poursuite des Allemands. Dans la nuit arrivèrent de nouveaux renforts, notamment les zouaves, qui vers une heure du matin dimanche, balayèrent les derniers incendiaires ennemis. Les Français traversèrent la Sambre près de Flium et poursuivirent les ennemis jusqu'au-dessus d'Anderlues. (D'après Havas-Reuter). Anvers, 24 août, 10 heures soir. — Au moment de mettre sous presse, nous apprenons ïue des forces allemandes importantes battraient en retraite dans la direction de Mons. Dans cette région, on rencontre de nombreux fuyard» allemands. Mit à Binche Les Allemands repoussés sur la Sambre Ostende, 24 août. — Un autre combat eut ieu samedi près de Binche au bois d'Epinois. Quelques Français furent surpris par 5000 Allemands. L'artillerie française avertie de ette surprise, canonrîa ce bois pendant une leure ; puis une charge de cavalerie mit l'en-lemi en fuite, et le refoula à 5 kilomètres en trrièire. Dans la journée de samedi à dimanche, les Ulemands ne parvinrent pas à passer la Sam->re. (D'après Havas-Reuter.) r—(P ?** ^ ~ Les uhlans en Flandre Les Allemands en fuit© Aux environs de Gand, M elle, IVîerrelbeke, >ent-bi*ugge, l'es fuyards Allemands se 6ont nontrés hier après-midi vers 4 heures par >etites forces. On a fait évacuer immédiate-nont vers Anvers tous les blessés qui se trou-raient encoro dans les environs. Oeux-oi, en :enue, en vêtements bourgeois prêtés pai- les ia.ysans sont arrivés à la gare de Waes vers ' heures. A Gand le^ long des voies ferrées, es habitants se tenaient sur les chaussées •omme pour voir passer un cortège! A Lokeren Vendredi après-midi, la garde civique a été lésarmée. Les armes furent déposées à la maison communale. A peine avait-on procédé, i cette opération qu'on signalait l'arrivée de| 200 uhlans dans ces parages. C'étaient les ea-raliers qui avaient bivouaqué à Laerne. M. [îaemdonck, bourgmestre, s'apprêtait à aller i leur rencontre, comme avaient fait les Bourgmestres des autres localités envahies, lorsqu'on a appris que les uhlans pr*""*'<***• le chemin de Uitbergen-S';h^a,OA,vr1tt r A Overmeïrs Quelques détails sur le p;issage des uldans à Overmeire. Arrivant cl'Uytbergen, ils se sont arrêtés à une î^berge où ils ont pris des tartines avec du jguribon et de la bière. Ils voulaient payer, mais l'hôtesse, terrifiée refusa de rien accepter. Ils s'éloignèrent on la traitant de ebrave madame», puis passant un peu plus loin devant un verger demandèrent ta permission de s'y régaler, mourant de soif, à ce qu'ils disaient I1& allèrent rejoindre leurs compagnons qui bivouaquaient à Laerne. Le groupe repassant par Overmeire et Calcken le lendemain comprenait environ 200 cavaliers et cinquante cyclistes, avec deux mitrailleuses.A Oailcken, après avoir causé avec le bourgmestre et le curé,ils ont annoncé qu'ils reviendraient pour prendre la caisse de la poste. Us sont partis vers WicheJen et Ledo, dans le Sud. Les jeunes paysans s'aventurent volontiers à suivre à bicyclette les uh.lans._Les uhlans se méfient énormémont de ces bicyclettes, qui leuT apparaissent comme des informateurs des troupes belges. Aussi le jeu est-il dangereux pour nos campagnards. Sans oompter que,dès ta moindre rencontre, les uhlans tournent bride. A St-Giiles-Iez-Teprrtoneïs Treize uhlans sont arrivés dans cette coan-muno samedi après-midi. Ils ont déclaré à la police que d'uno grange un coup de feu avait été tiré sut eux, a un endroit qu'ils indiquèrent sur une carte : « Nous reviendrons plus tard », dirent-ils. TIk étaient attablés devant un cabaret, lorsqu'ils aperçurent au loin une trentaine de lanciers arrivant de Termonde. En hâte, ils sautèrent à cheval, abandonnant leurs lances, et déchargèrent leurs fusils. Aucun lancier ne fut atteint. Les uhlans détalèrent au galop et il fut impossible aux lanciers die les rejoindre. Dans la soirée de vendredi, quatre uhlans avaient été arrêtés par les lanciers ; un cinquième s'était échappé. A Thourout Bruges, 21 août. — (De notre oorrespon. dant. ) Ce matin, une patrouille de 131 uhlans l cheval et à vélo a parcouru la contrée dç Thourout coupant les fis téléphoniques e1 faisant sauter les voies ferrées. La patrouille campe h Thourout. Des mesures ont été prises pour arrêter leurs exploits. Èlles amèneront une répression rapide. Les Allemands dans nos cercles clubs,chambres de commerce,etc Nous avons manifestement traduit le sentiment général en demandant l'exclusion de* Allemands de nos cercles et de nos clubs. M. von Bary continue à être présideul d'honneur du Royal Yacht Club, par exemple. Nous apprenons que l'on s'est occupé ui peu partout do la question. Dans l'un de nos cercles les plus respectables, on a pris la décision suivante : C'est aprè la- guerre qu'il faudra prendre cette décisioi pour que l'exclusion des Allemands coïncidc avec les mesures de boycottage <ju© l'on organise dès à présent. A ST-NICOLAS .'animation. - Les troupes reconnaissantes envers la population. (De notre envoyé spécial) Après un voyage à travers oetto belle et msoleiiLLoe Flandre, où tout est dévasté pour es nécessités de la défense de la rive gauche lu camp retranché, nous arrivons dans la s: oliej si propre et si coquette vMette de >t-Nioolas. La capitale du beau Pays de rVaes, malgré la tristesse de l'heure, présente un aspect riant, les rues sont partout ur borées de nos trois ■ -ouleurs, les habitants >irculent et regardent. La prestigieuse Grand'Place avec son bel Eôtel de Ville et le dôme doré de la belle Sglise Notre-Dame, les droites, longues, élevantes rues, aux maisons aristocratiques et bourgeoises, aux magasins si coquets sont particulièrement animées. C'est qu'il y a ici les troupes et des gardes oiviques de la piu-[>art des faubourgs de Bruxelles qui ont été mobilisés et marcheront à lii suite de l'armée. Tout cela montre à St-Nicolas — qui n'en croit pas ses yeux, un mouvement que vous devinez, la viMe regorge de soldats,, les cafésI sont partout pris d'assaut. Reconnu le lieutenant Arnold qui dès le premier jour a offert ses services, agréés avec empressement par le ministre de la Guerre. Le lieutenant Arnold qui a pu faillir à ses devoirs au Congo est au comble de la joie, il est décidé à faire son devoir et il a juré de racheter noblement sur les champs de bataille, en offrant sa vie pour son pays, la conduite qui l'avait éloigné de la grande famille militaire. Ce sera un héros de plus que possédera notre belle Patrie et il ajoutera, on peut en être certain, au palmarès des hauts-faits qui déjà ont illustré à jamais l'aimée belge. Nous avons rencontré, ici, le volontaire le plus vieux certainement de toute l'année. C'est l'ex-sergent-inajor du 13e de ligne, Joseph Van Esckhoven, un Anversois, âgé de GO a-nsl Volontaire de 1872, congédae en 1880 et habitant actuellement Houdeng-Aimeries (Hainaut), il est- venu reprendre du service ! Que voulez-vous — nous dit-il — je suis veuf, j'ai 3 fils et ils sont tous partis pour l'armée^ que voulez-vous, il fallait bien que le père suive et me voilà ! N'est-ce pas beau, n'est-ce pas touchant ! (3e brave vétéran est le frère de M. Alphonse Van Eeckhoven, le négociant en gros en fruits et oranges de la rue des Béguines. C'est un honneur qui lu1 échoit ! Les régiments volontaires participent d'ores et déjà aux services de la guerre ! Us sont aux avants-postes, ils explorent le terrain en patrouilles et l'on a à enregistrer plusieurs faits d'armes. A citer notamment : 2 soldats ont fait prisonniers 4 uhlans, qui avaient poussé une reconn aissacoe. Un soldat que sa brillante conduite au feu avait fait sergent, venu ici pour encadrer, nous a raconté que fait prisonnier avec 6 de ses camarades il avait pu connaissant un peu l'allemand att-eudi-ir ia ^oùiiiitCde qui les "gardait. Il avait fait appel à son comr d'époux, de père. Il avait évoqué les enfants qui les attendaient ,a femme qui le pleurerait 1 Je suis aussi père dit le Prussien, partez tous ! Et il ouvrit la porte toute grande de l'endos où on les avait enfermés et lorsqu'ils furent quelquo peu éloignés, il tpra un coup de fusil et l'alarme fut donnée. Mais nos gaillarde étaient décidés à ne pas se laisser reprendre. Ils anrêtent une auto qui allait se jeter dans les lignes prussiennes, se jettent à 7 dans la voiture et filent à la troisième vitesse. Saint-Nicolas possède un magnifique dépôt. Dans 1a nuit du 8 au 9 août, à 11 ; heures du soir, ordre fut donné d'évacuer nout le dépôt. Quelques officiers et sous-officiers, aidés de 20 soldats, ont, en^ une nuit, accompli oe tour de force de déménager des deux dépôts, armes, bagages, effets pour plusieurs miillions. Chacun, immédiatement, a pris des dispositions, l'un alliant réquisitionner des voitures, des camions, l'autre installant des lumières, et l'autre désignant les postes, un autre encore distribuant la besogne, mais tous travaillant pour 10 ! On sait travailler, et l'on sait ce que travailler veui dire ! St-Nicolas, dès le premier jour de la mobilisation a vu affluer les volontaires I Tout* la noblesse des Flandres fut la première £ l'honneur 1 On cite le coiU'Vte de Montpelilae: qui s'est présenté avec son chauffeur. Ùnc fois l'engagement signé,le comte,soldat volontaire de 2e classe se retourna vers son serviteur et maintenant — dit-il — il n'y a plui un patron et un serviteur, mais deux soldat* belges, décidés à faire leur devoir. Et chaque jour 400 volontaires se présentaient, tant er tant qu'il a fallu faire une seLeotion et qu< l'on a licencié la 5e brigade. St-Nioolas a fait une réception chaleureust aux soldats et a bien mérité du pays par 1< dévouement dont ses habitants ont été pro digues. Les soldats volontaires ont fait imprimée des affiches dans les textes flamands et fran çais et les ont placardées nuitamment sur le< demeures. Voici : Les militaires reconnais santa pour le bon accueil, remercient les ha bitants de tout cœur 1 L'hôpital civil h la tête duquel l'autorité militaire a placé le médecin-major de la gard< De Belie a hébergé 80 blessés merveilleusement soignés par les bonnes Sœutrs.Le servie* de laCroix-Rouge organisé par les dames de h noblesse sous l'intelligente direction du jug< de paix de St-Nicolas, M. Van Halat, fai tout son devoir et mérite bien des éloges Tous les établissements hébergent de nom breux soldats, partout on est accueillant. Le Patronage cercle de préparation mi litaire, s'est distingué pendant toute oett période. Il a piloté^ logé, nourri et recon forté les soldats oui arrivaient la nuit et j ouvert ses locaux a tout soldat venant. MM De Oeulenaare, vicaire, est Van Vlierbergh instituteur, ne se sont épargné aucune peine A. K. Les mandataires des Allemand: Position fortifiée d'Anvers Etit-Major Le Lieutonant Général Gouverneur de ! Position fortifiée, Revu nos arrêtés des 22 et 24 août. ARRETE: Article premier.— Toutes personnes qui pa acte privé ou authentique, soit même par con vantion verbale ont été constituées comm mandataires, gérants, porteurs de procuratioi ou civils, par des sujets de nationalité aile mande, devront se faire connaître à l'autorit militaire. Les épouses ou parents do sujet ennemis expulsés, chargés de fait, d'une ges tion de l'espèce, sont tenus de la mémo obli . gation. Art. 2. — Les habitants d'Anvers, Bercher at Borgerhout feront la susdite déclaratio par devant le procureur du Roi. Les habitant des autres communs® de la position fortifié devront l'adresser au bourgmestre de Ieu commune. Art. 3. — Les intéressés qui, avant le 2 août à 24 heures, auraient négligé de so cor former au présent arrêté, seront considéré comme espions et pynis conformément au lois militaires. Fait à Anvers, la 24 août 1914, La Gouverneur militaire. BUF0UR. los mensonges allemands Une protestation du bourgmestre d'Anvers Nous avons reçu hier soir la lettre suivante : Anvers, le 24 août 1914. Monsieur le Rédacteur en chef. Je crois de mon devoir d'opposer le démenti le plus formel aux allégations contenues dans l'article de la « Gazette de Cologne » ilout fait mention c La Métropole » dé ce matin. A la nouvelle de l'envahissement de la Belgique par l'armée allemande, il y eut dans le peuple une profonde émotion et une irritation d'autaut plus vivo contre les Allemands, que ceux-ci avaient toujours été bien traités par la population. _ La colore populaire fut telle que des bandes so formèrent et parcoururent le centre de la Ville ainsi qu le quartier du port, en manifestant contre les Allemands. Queûques petites boutiques et do modeste» cafés exploités par des Allemands furent saccagés. La police et la garde civique sont immé-diatoniont intervenues et ont promptement rétabli l'ordre, mais les manifestations éclatèrent si brusquement et se produisirent au même moment à tant d'endroits différents qu'il n'a pas été possible de prévenir certains délits do droit commun commis à la faveur du trouble provoqué par le mouvement populaire.De nombreuses arrestations furent cependant opérées. Les infractions firent immédia-1 oment l'objet d'une instruction approfondie ot diverses affaires furent fixées d'urgence à des audiences spéciales. C'e«t ainsi que le 17 août 1914 le Tribunal correctionnel d'Anvers a condamné respectivement h 8 et à 9 mois do prison deux individus, détenus depuis le 5 août, du chef de tentative de v<>! par escalade ou effraction au préjudice d_'Allemands, et qu'à l'audience du même tribunal du 20 août 1914 un individu, également détenu depuis le 5 août, a été condamné à 7 mois de prison, pour avoir volé diverp menus objets dans un cabaret abandonné par un Allemand.U est absolument inexact qu'une personne quelconque aurait eu les vôtements arrachés. Il n'y a eu aucun attentat contre les personnes.Aucune violence n'a été commise sur la personne d'un étranger. Aucun coup de couteau n'a été porté. Il n'a pas été fait usage d'armes à feu. Il est entièrement faux que des dégâts auraient été commis dans un cimetière. 11 y a un seul grand cimetière à Anvers, le cimetière de Kiel. 11 est situé à cinq kilomètres environ de l'endroit où les manifesta tions populaires se sont produites et où il u'y a aucun cimetière. Aucun dégât quelconque n'a été commis, aucune fleur n'a été enlevée dans un cimetière.Quant aux dégâts au préjudice de cabara-tiers, il est à remarquer qu© ia presque totalité do-s cabarets dont il a'agH, appartiennent à des brn ?eurs, propriétaires du mobilier. Plusieurs brasseurs ont déjà introduit de vant La juridiction civile une action en dommages-intérêts contre 1a ville d'Anvers, du chef du préjudice qu'ils ont souffert. En vue d'atténuer eucore l'effervescence et l'agitation publique, j'ai pris immédiatement un arrêté interdisant les attroupements de plus de 10 pei-sonnes et j'ai fait fermer ton-les oafés à partir de 10 heures du soir. Er outre, des affiches placardées dans toute la ville ont fait un pressant appel à la population pour qu'elle observe le plus grand sang froid ot s'abstienne de toute atteinte contre les personnes ou les propriétés. Les mesures prises ont été absolument effi caces et sauf l'agitation des premiers jour.' l'ordre n'a plus été troublé à Anvers. Malgré les atrocités commises dans plu sieurs communes belges par les troupes allemandes, malgré les nombreuses atteintes ar droit des gens, la population d'Anvers est admirable de calme et de dignité. Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur er chef, l'assurance de ma haute considération. J. DE VOS, Bourgmestre d'Anvers. # * # Nous sommes entièrement heureux d'enre gistrer cette protestation autorisée et circonstanciée du bourgmestre d'Anvers contre les mensonges que Ta presse allemande pu blie en ce moment et dont nous avons donne hier un typique échantillon. Nous en soinmes d'autant plus heureiD ' que la presse hollandaise a reproduit ces men ; songes sans aucune réserve et qu'elle voud.r- ■ sans doute enregistrer au plus tôt la prote6 tation officielle du bourgmestre d'Anvers. Jo(—— Protestation du consul généra des Pays-Bas à Anvers Nous avons reçu hier la oommunicatioi suivante quo nous insérons avec un vif plai ■ sir : Le télégramme ci-dessous a été envoyé <x . soir, pair mes soins, à la rédaction du e Nieu . \ve Rotterdam6che Courant» à Rotterdam. « Je dois démentir formellement votre in , formation concernant violation de soi-disan > cimetière allemand qui n'existe pas et d< - mauvais traitements et assassinats oommi . sur des femmes allemandes. L'ordre est main . tenu ici d'une façon irréprochable et tout* à l'honneur des autorités. » (S.) Consul-général, > » VAN DEN BËllGH. » Ministère de la guerre Gouvernement militaire Le <( Moniteur » de oe matin publie 1W rêté suivant : ALBERT, Roi des Beiges, * A tous présents et à venir, SaLuit. Revu l'article premiier de Notre arrêté d 7 août 1914, n° 2304, proclamant l'état d 1 siège dans les provinces de Bnabant, de Ha: naïuit, de la Flandre Orientale, de la FLar dne Occidenitabe et d'Anvers; Sur la proposition de Notre Ministre do l * guerre, Nous avons arrêté et arrêtons: ; Article premier. — Le territoire non oc 1 cuipé par les Allemands ert les armée» alîoée . constitue un seul poste militaire. 5 Art. a. — Le iieuitenatU-générai Ckx?te s est nommé gouverneur miiii/raire de oe poste Art. 3. — Il exercera ses pouvoirs conion - mément aux prescriptions de Notre arrêt d/u 7 août précité. i Art. 4. — Notre Mlraistne de la guerre e* i chargé de l'exécutifon du présent arrêté, s Donné en Notre Quartier général, te 2 b août 1914» r ALBERT. Le Mlniistre de la guern 3 Par le Roi : CH. DE BROQUEVILLE Le cardinal Mercier Rome, 24 août. — Le cardinal Mercier es arrivé. L'avant-guerre ContriWioii à l'histoire de l'invasion allemande en Belgique viï (*) L'ESPIONNAGE ALLEMD M. Léon Daudet n'a pas a-ocusé seulement d'espionnage Maggi et ses établissements, u a aussi attiré l'attention du gouvememeni français sur 1a fabrique allemande de produits chimiques Merck que 1011 a laissé s installer à Monter eau au pont de Moscou qui commande la ligne stratégique de Monbereau-Fiamboin, ligne qui est aifectée au transport des munitions de l'arsenal de Bourges vert-l'Est.Il a accusé nettement et cent fois d'espionnage M. Léon Baumann, directeur des moulin de Corbeil, sans que celui-ci eût osé poursuivre. Tout le matériel et le personnel de cee moulins nécessaires au ravitaillement de-Paris étaient allemands I M. Daudet mit en lumière la faiblesse di' gouvernement de la république qui faisait fournir l'hydrogène nécessaire aux dirigeables français par l'usine allemande de la Mcbte-Breuil, succursale de l'« Elektron s allemand.Mi Clément Bayard qui se fournissait à la même usine sut combien on tenait compte eD Allemagne de son aveuglement. Dans les forts français de l'Est le charbon, les magnétos et les wagonnets étaient fournis par des maisons notoirement allemandes. Pour le charbon, les Mines de la Houve de Strasbourg et Hansen et Neuerburg de Sarre bruck. Pour les magnétos, la maison bien connue Bosch. Pour les wagonnets, l'ancienne firme Decauville aîné, devenue Orenstein et Koppel. Si nous avons cité ces faits, c'est pouT mer faire ressortir que la France attentive pourtant était elle-même envahie par la vermine allemande. Qu'est-ce alors en comparaison de ce qui s'est passé chez nousl A ANVERS Un journaliste anversois faisant sans doute allusion à notre étude hâtive sur l'Avant guerre disait récemment: c Les Allemand-ont eu soin de laisser les gros bonnets de la colonie allemande d'Anvers en dehors des pratiques d'espionnage qu'ils organisaient. En est-on bien sûr? La «MéL'-opcie» dénonça il y a longtemps l'extraordinaire faveur accordée h M. von Mallinckrodt, dont la villa Hortensia touchait au fort de Caçpellen. Ce «gros bonnet» avait, ni plus ni moins, obtenu l'autorisation d'étabir clans les fossés du_ fort un bassin de natation pour lui et les siens. Voir la «Métropole» du 19 août et jours suivants. Cette pauvre « Mébrople » fut évidemment et suivant l'habitude signalée une fois de plus au « Verein » des sociétés allemandes. Ce fut un singulier honneur pour nousl Or notons ceci: M. von MaLlinckrodt est >fficier dans l'armée allemande. Il commande peut-être à l'heure actuello des troupes s« trouvant dans le voisinage d'Anvecs. Passons sur l'extraordinaire mentalité du monsieur qui ne doute pas qu'avachis comme nous l'étions la demande qu'il formulait lui serait accordée t Et elle le fut! Le fort lui-même, ouvrage conçu d'après les dernières données do la poliorcétique a ionc pu être connu par lui dans ses caractéristiques et dimensions extérieures tout au noins. Mais pourquoi l'autorité militaire a-t-ell« accordé pareille faveur dirar-t-on ? Encore une foi» nous dirons que l'autorité militaire pouvait avoir des raisons de faire semblant de ne point se méfier. Toute notre défense avait l'air de se faire sans méfiance. Voyez ce que Liège a dû être renforcé pour pouvoir tenir longtemps. A la faveur de cette bonhomie apparente nous avons organisé cette place sans que les Allemands se doutassent de sa puissance. Noos pouvons en dire autant d'Anvers. L'espionnage allemand tout compliqué qu'il fût était décidément trop bête I Voilà pour M. von Mallinckrodt. Quant aux autres, nous persistons à nous demander si M. von Bary qui avait offert un type do mitraillasse à l'examen du gouvernement belge il y a deux ans, faisait bien de conserver dans ses bureaux — au vu de tous '1 est vrai — cette mitrailleuse. Et nom nmis posons cette question avec d'autant plus de persistance qu'on trouva par après deux grandes caisses de cartouches à sa consignation dans le hangar des explosifs. Il y a quelques jours on décourrait dans !a maison d'un dominé protestant demeurant dans la 6e section un uniforme complet d'officier allemand. Pendant quelque temps, après la prohibition des appareils de T. S. F. un appareil transmetteur continua h. fonctionner dans notre ville sans qu'on parvint à le découvrir. Ce n'est certes pas un monsieur quelconque qui s'en servait. Où devient dans tout cela la supposition de notre confrère que les «gros bonnets» restaient indemnes de toute compromission? (A suivre.) Note. — Chacun peut collaborer à l'Avant-guerre. Déposer les communications dans ia boîte du journal. Le Japon déclare le guerre à l'Allemagne — )o(— Un rescrit impérial Anvers, 24 août. — M. C. Yam-,naka,chargé d'affaires «ad intérim» du Japon en Belgique, nous transmet le texte anglais du rescrit impérial déclarant la guerre contre^ l'Allemagne. promulgué à Tokio le 23 août à 6 heures de relevée. En voici la traduction : « Nous, nar la grâce du Ciel, Empereur du Japon, assis sur le trône occupé par la même dynastie depuis des temps immémoriaux, faisons par les présentes la proclamation suivante à nos loyaux et braves^ sujets : » Nous déclarons par les présentes la guerre à l'Allemagne et Nous commandons à No armée et marine de porter les hostilités conta i cet Empire avec toute leur force et Nous commandons aussi à toutes Nos autorités compétentes do faire tous leurs efforts en vertu de leurs devoirs respectifs pour atteindre par ! tous les moyens le but national dans les lim : tes du droit des nations. » Depuis que la présente guerre a éclaté en Europe, guerre dont nous considérons les effets avec un grave intérêt, Nous, de^ notre côté, avons entretenu l'espoir de préseryei la paix de l'Extrême-Orient par le maintien d'une stricte neutralité, mais l'act.on de l'Allemagne a enfin forcé la Grande-Bretagne, notre Alliée, d'ouvrir les hostilités contre ce pays et l'Allemagne est occupée, à Kiao-Tchou son territoire pris à bail en Chine, d'effectuer des opérations de guerre, tandis que ses navires armés, croisant dans les mers de l'Asie orientale, menacent notre commerce et celir do notre Alliée. La paix de l'Extrême-Orient ^ ve trouve donc en péril. En conséquence. Notre Gouvernement et celui de Sa Majesté britannique, après avoir communiqué pleinement et franchement l'un avec l'autre, se sont mis d'accord pour prendre telles mesures qui puissent être nécessaires pour la protection des intérêts généraux compris dans le traité d'alliance et Nous, de notre côté, étant désireux d'atteindre cet objet par des moyens pacifiques, donnâmes^ordre à Notre Gouvernement d'offrir avec sincérité un avis au Gouvernement Impérial Allemand. Au derniei jour fixé à. cet effet, cependant, notre Gouvernement ne reçut pas de réponse acceptant : =on avis. 2 3 C'est avec un profond regret que, malgré Notre ardente dévotion pour la paix, Nouf sommes ainsi forcés de déclarer la guerre, particulièrement h cette première période de 3 Notre règne et tandis que Nous portons toujours lê deuil de Notre regrettée mère. C'esl notre vœu série^'c que, par la loyauté et \z valeur de Nos ti-lèlcs sujets, la paix puisse < bientôt être restaurée et la gloire ae l'Empire rehaussée.» 1 é Appel à la Croix-Rouge On nous écrit pour signaler que la Croix 4 Rouge emrxkxie dans ses services des femme d'Alfemanas expulsée, alors que tant de fem mes belges ne demandent pas mieux que d< se dévouer. La lettre ajoute : « Estr-il prudent d'en ;. voyer ces personnes sur le terrain du comba - ob de leur permettre d'entrer on contact ave l'ennemi oomme ce fut le cas à Muysen P » Nous sommes persuadés qu'il suffira de si gnaler la cho*e à la Croix-Rouge pour qu'edil t retire immédiatement le brassard aux fem mes d'Allemand"». Protêts et autres actes conservatoires, délais, prorogation Le « Moniteur » de oe matin prubliie l'ain-rôté royal salivant : ALBERT, Roi des Belges, A tous présents et à venir, Salurt. Vu la loi du 4 août 1914 concernant tel mesures urgenities nécessaires en temps de guerre; Sur la proposition de Nos Ministres des Finances et de ba Justice; Nouis avons arrêté et arrêtons : Les dispositions de l'article premier de l'arrêté royal diu 6 août IQ14 concernant les protêts et ancres actes conservatoires, sont modifiées ainsi quU 9uit : Les délais pendant lesquels doivent êrnf faits les protêts et tous actes conoernanr 1er < cours, pour toute valeur négociable échu* aobuelllement ou venant à échéance avant h 13 septembre 1914, sont prorogés jusques «l y compris le 15 de ce mois. Le remboursement ne pourra être demandu aux endosseurs et autres obCi^és pendant a délai. Pendant le même délai, le porteur est dl» ensé de l'obligation d'exiger le paiement b jour de réohéance. Il est tereu de donna .••vis que l'effet peut être payé au domieik Ju porteur. Les intérêts seront dius depuis l'échéanoi •uequ'au paiement. Notre Ministre des Finances est charfj de l'exécution du présent arrêté. Donné à Anvers, le 24 août 1914-ALBERT.Par le Roi: Le Ministre des finances A. VAN DE VYVERE Le Ministre de la justice H. CARTON DE WIART. qma-a m fa y fera Abonnements d'un suois A la demande de nombreux lecteurs, nous avons décidé d'accorder des Abonnements d'un mois à raison d'UN FRANC 50 CENTIMES. Ces abonnements sent payables d'avanGe La " METROPOLE " est servie à ses abonnés anver-; sols on CEUX ÉDITIONS DIFFÉRENTES à 6 h. c!u soir et é 6 h. dv matin.

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