La Métropole

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06 September 1914
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s.n. 1914, 06 September. La Métropole. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1j9765b811/
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LAMÉTROPOLE § tiis le iii ?te Année 'No 225 rriitic-» A B Dimanch 6 septembre 1914 LA GUERRE i î ri Eairt lit pur paix «■ dans la prs pfombatdaTsrmonds Une surprise désagréable ! «ombreux convois de blessés, surtout , inds, n'ont cessé d'arriver en ville, : - ramenant des soldats qui ont pris part ' ■ tion autour de Termonde. \ n lieutenant de première classe, du 21e '/nfanterio allemande, grièvement blesse a çiu'sso, racontait qu'il était parti à »a tete !;o compagnie, dans la direction do lu ers. .Noua n'étions plus qu'à un bon kilome-de Puers, disait-il, lorsque nous fûmes , d'une canonnade infernale, provenant .ennemi invisible. Nous fûmes canarde? nortance et sans répit, sans pouvoir nou? 5re. aussi do toute ma compagnie il est • \ro:s hommes! nJ'ïi appris plus tard que nous n étions «qu'à 300 mètres du fort de... que nous iriona pas aperçu et dont je ne soupçon-8 même p*s l'existence ». David et Goliath i»s l'hôpital-annexe de la roo .... on ap-;î an blessé allemand qu'on descend ue i.-o d'ambulance avec mille précautions. iHncard ploie sous le poids d'un fantassin i oroportions herculéennes, le visa go enca-id'une forte barbe noire. b l'interroge, mais il peut avec p&mo pro-v r son nom ; d'un geste il se montre la rne et les côtes. Puis, par bribes, il ex-r. dans son dialecte westph.alien, qu an "d'un engagement sous Termonde, il d trouvé, à un moment donné, en face • petit lignard belge. Goliath et Davu rent regardés un instant, mais avant que >mand eût eu lo temps de préparer son le lignard avait fait un moulinet ave' Mauser et lui avait lancé dans les cotes la *9 de son fusil qui lui démantibula comment le case thoracique. Allemand ne demanda pas son reste et fa!» lourdement sur le sol. . ;,n état est jugé désespéré par les médecins Mlaire». Les perles allemandes ■ia commandant du ... de ligne belge, vic-«e d'une terrible chute de cheval aux enyi-ude Tormonde, raconte que les pertes aliénées doivent avoir été terri fin tes. - Nous nvons surpris. d:»a:t-il; tout un taillon allemand, qui fut décime de facotj frovabîe, par le fort de ..., vo-sm de celui nous parlons plus haut. Rien que les >rû sont au nombre minimum de 450 et je parle pas des blessés. Quant à moi j ai ner--, trois' hommes et- cinq à peine furent bles-; J'ai vu se répéter T\ coup de Liege, ou s Allemand* entassaient leurs morts pour «faire une barrèrel — lue reconnaissance en auto-mitrailleuse n me tous les jours, une reconnaissance utomobile blindée belge, faisait samed: ô-midi une reconnaissance à grand rayon m s la province d'Anvers et une p.irtie du :abant, traversant Glieel, Horentkals, Aer-Àot, Diest. Dans le« environs d A erse ho t les B>iges s m îuiirent auprès d'un paysan sur li presenc< s Allemands. Le laboureur ropdadit qu î y avait pas de troupes ennemies., [/auto continue donc sa route et que.que: .mites plus tard, tomba en pieu dans ui imp allemand, où edle fut accueille par ur ni épouvantable. L'auto bel go put faire machine (arriéré e dégager, infligeant des portes à l'ennemi Malheureusement, trois belges firent tues i sont : Lo comte de Villermont ; Le capitaine Hanquart ; ^ , M. de Zulagar, membre du Ko?ai lacii lub de Belgique. Les corps ont été ramenés à Anyérs. L© paysan qui avait donné l'indication trai es9o est mort. Ignobles trucs TJfc do nos confrères a annoncé réoemmen •o lo gouvernement allemand de lîruxo.le d inî ordre de fabriquer d'urgence de nom . uniformes belges du 9me de liçno. Noa? ipouvons confirmer ce brrtit et ajoute 'îo lea Allemands ont aussi fait ooafectior :f>r huiis cents uniformes de gardes-civique alge». . . , Ces actes ignobles sont bien caractéristique .a méthodes allemandes de faire la guerre d 'îidits et d'apaches. rassisran Le mutlsms prussien Aurore, 6 septembro. — Un phénomène ti curieux c'est quo le quartier général des a rnt'ws allemandes, opérant en France, qu depuis le début des hostilités, n'a cessé d î: onder la presse neutre de communiqués < rictoire, par l'entremise de l'agence officieu: W'olff, a complètement abandonné ce syst me. Depuis trois jours, aucun communiqué < eo genre n'a plus été publié. On tirera de ce fait la conclusion qui s'il Dose» Les communiqués o.ficie s français La manœuvre débordante allemande conjurée Isiilieiioe résiste toujours Paris, 0 septembre. (Communiqué du Bureau de la Presse à Bordeaux). — Premièrement à notre aile gauche la situation respective des armées allemande et française n'a subi aucune modification intéressante.^ La manœuvre débordante de l'ennemi semble définitivement conjurée. Deuxièmement, sur notre contre et à la droite de La Lorraine et les Vosges la situation est inchangée. Troisièmement, à Paris, dont l'ennemi reste actuellement éloigné, le3 travaux de défense continuent activement. Quatrièmement, à Maubeugé le bombardement continue avec une extrême ^violence. La place résiste toujours, malgré la destruction de trois forts. Le mouvement vers le sud-est Paris, 6 septembre. (Communiqué du gouvernement militaire de Paris, à 23 heures, le 5 i'oût. — L'armée allemande, continuant à >'éloigner de Paris, poursuit encore vers le Sud-Est son mouvement entamé par elle depuis deux jours. Il résulte des renseignements recueillis que les troupes ennemies évacuèrent la légion de Compiègue et de Senlis. (Havas). Le succès des alliés à Sairteotin Anvers, G septembre. — La légation de France en Belgique, confirme officiellement io communiqué donné jadis, sous réserve d'origine, du succès des troupes anglo-françaises, qui repoussèrent brillamment les Allemands à 20 kilomètres au-delà de St-Quentin, en leur faisant subir des pertes considérables. (Havas Reuter). les Aifemands néglige» toujours Paris Ils marchent vers le sud-est Paris, 5 septembre. — Un communiqué du gouvernement militaire, de _ trois heures de i'aprè3-m:di, dit quo l'ennemi fait un mouvement convergent sur un large front. Il continue à laisser le cam., retranché de Paris sui -a droite et à marcher dans la direction du Sud-Est. (Havas). A BORDEAUX Le gouvernement Bordeaux, 5 septembre. — La ville est ex trômement animée depuis l'arrivée des membres du gouvernement, des corps constitués - des fonctionnaires et de nombreux Parisiens dont l'exode s'opère vers lo Sud-Est M. Poincaré réside à la préfecture, Vivian s'est installé à l'Hôtel de Ville, Millerand ai ïiège du corps d'année, Augagneur à l'écoL delà Santé navale. l^es ambassades sont installées à Bordeau: t et les légations .à Arcachon. s De nombreux parlementaires continuent i - arriver. » La France a confiant e disent les préfets Bordeaux, 5 septembre. — Au Conseil de ministres, présidé par M. Poincaré, le minis tre do l'intérieur donna connaissance des rap ports des préfets, signalant partout un exee! .ent état d'esprit de la population, leur calnK leur confiance et leur étroite communion d i sentiments avec le gouvernement. Le Cons-ei s'occupa des mesures à prendre en vue d'a^ surer le ravitaillement do la population civiK' (liavas Reuter). !Ç0 © Ci»—< les menssnps aiismand; •; A propos des halles dum-dum }' Londres, 5 septembro. — Le gouvcrneuier britannique déc.are publiquement et officie 'f lement que la déclaration faite par l'ét.it-mi î5" jor allemand, disant que des l.alles dumdui •r ont été trouvées sur des prisonniers fi ança et anglais est entièrement fausse. Ni l'armé v anglaise, ni l'armée française n'en (Routv'a Co*> Psar l'écrasement ôiisil Point de paix, point d'accord isolément, disent les alliés Londres, 5 septembre. (Officiel). — Par , une déclaration laite à Londres aujourd'hui, , signée Grey, Cambon et Benckendorff, les gouvernements britannique, français et russe , s'engagent mutuellement à ne pas conclure ; une paix séparée au cours de la présente i guerre. Les trois gouvernements conviennont que lorsqu'il y aura lieu de discuter les termes de , la paix, aucune des puissances ailiées ne pourra poser des conditions de paix, sans ac- ( cord préalable avec chacun des autres alliés. (lleuter's Tel. Co.) , Voici à ce sujet un document officiel que , l'on nous communique : 6 septembre. — Télégramme de Sir E. Grey , à Sir E. Villiers. La convention suivant© a été conclue os jour avec les ambassadeurs de France et de Russie : Les soussignés, dûment autorisés à cet effet par leur Gouvernement respectif, déclarent par la présento ce qui suit: Les gouvernements britannique, français et russe s'engagent réciproquement à ne pas conclure la paix séparément au cours de la présente guerre. Les trois gouvernements conviennent, pour le cas où les conditions de-pnix viendraient en discussion, qu'aucun d? alliés no demandera les conditiçjns de paix ^ sans l'autorisation préalable de chacun des autres alliés. En foi de quoi les soussignés^ont signé la présente déclaration et l'ont revêtue . de leurs sceaux. Fait à Londres, en tripl-o exemplaire, le 5 ■ septembre. ■ Admirable situation en Russie Les écoles rouvrent leurs portes Surabondance de vivres Pétrograde, 5 septembre. — Après un mois de guerre la vue extérieure de l'a vie publique à Pétrogr^de n'a subi aucun changement. Les institutions d'Etat et privées fonctionnent comme par le passé. Hier dans toutes les écoles 'es cours commencèrent dans des conditions normales. Le commerce intérieur marche avec la nvuio facilité. grâce à la baisse sensible des prix vivres, qui faute d'exportation restent en quantités énormes pour les besoins du pays. Les opérations des caisses d'épargne no subirent aucune réduction. (Havas Reuter). —)o(— Nouvelle victoire russe Ii'Autriche appelle l'Allemagne à son secours Pétrograde, 5 septembre. (Officiel). — !>fs • combats acharnés continuent sur lo front df Lublin et de Khelm, où le dixième corps au-, tricliien, faisant une tentative-d'enfoncer ce , front, fut puissamment rejeté et poursuivi, il perdit rien qu'en prisonniers cinq mille honte i mes. Les troupes russes mt-erc>pU;rfit ('es i papiers contenant un appel -les généraux au-; trichions, réclamant d'urgence des secours al-'emands. (Haras l'cuter). 1 C'est quatre corps d'ar-; mée autrichiens qui furent mis en déroute 5 Londres, 5 septembre. — On annonce que " les Russes investirent Kcenigsberg. On assure egalemeat quo ce sont 4 corps " d'armée autrichiens qui furent mis en déroute i près de Lcmberg. ? 1 ^ "*5* Qi 1 1 - — Les Autrichiens > manquent de vivres Pétrograde, 5 septembro. V- Des prisonniers aut-rif^viens, arrivés à ^.omel, confir-ment que .'armée autrichienne manque de - >ubsistances. Ils n'avaient pas àingé depuis - 3 jours. n Lo général Ruski, vainqueur de T^mberg,est 5 îgé de soixante ans. Il se distingua au cours e de la guerro russo-turque et fitWrt.io de .. Pétat-major de la deuxième &rmée ftu Mand-chourie »endaafc 1» euerre russo-japota-ise. leux corps d ame a-itnands renirent en Frasse par Liège —)of— L NOUVELLE EST SURE „es soldais qui re'^arnerit font pièhc impression Nous avons été lies premiers à ajinonoer li_-ai't très imjx>rtanit que don . corps d'armée jH-emaindis avanem qui-tté Le Nord d-e la Fnance >oiLr ébre dirigés vci"S la fr-'iUière oriemïalc b la Prusse. Cette nouvelle est confirm ^e par Le corres->ondamt maestrichtois de 1 ' u Vl^emcen Han-lelsbLàd » d'Amsiordam qui *:e cesse de faire a navoute emtre la frorunièr^ hollandaisie a J.c^e et dont nous avons dé] i cité à diverses -prises les intéressantes informations. Voici ce qu'il écrit : « Ce que les Liégeois craignaient 1; plus, i smwir un retour des troupes allemandes, es. i irrivé, mais dans les circon - tances les plus :avona.bles. v » Vendredi et samedi (28 et 2q août) de grandies niasses de troupes, qui revenaient <. N'amurf ?) ont marché sans interruption i-ziége, où elle's ont passé la nuit, dans Li lljrec:k>n d'Aix-la-Chaipell-e. » Elles avaient fait en deux iours 60 ki o-nètres et paraissaient très fa.iguées. » La division de la garde, que nous vîmes ?raverser Liège samedi soir, avait encore ;<n atr nwtian, encore que nonibueux sol-kiits, plus endormis qu'éveilî'te, trébuchaien ! La.ni> las rangs. •tandiLs qu'énormément d au-rcts étaient couchés sur les c'i.airiots de toute espèce, atteilés de lourds chevaux beiges, que es Allemands avaient rôqu> lionnes à Na-nuir ot sur lesquels d:-is haviv-sacs et des bagages se trouvaiierw cachés. » De même, sur les cuisines roulantes des joldaits étaient assis (>u couchés. _ . » Un ou deux cyclistes m:l :a:res, qui ~"é-jédaient les troupes el regardaient passer icurs camainades, nous ont coînmuininue que les trains antendaient à Aix-b.-Chape<l!e pour ransporter ces troupes à la frontière russe. » Il nous parût que les hor. nies pour pOu-roir résister de nouveau à des marches fati-^ntes. avaient besoin de beai-.coup de repos. " >, Beaucoup de chevaux aussi portaient !c> races <-le la guerre ot différents atteloffe-ivaie.nt souffert. » Tous oeux qui il y a qu-: crues semâmes n'aient vu entrer les trouves allemandes en vcl^iqiue, dans '• leurs uniformes flambant icuifset avec,leur équipement resplendissant^ 1 valent Timpression qu'on avait déjà ex»1;' X'auccuio de ces divisions. >» On racontait à LuV'e q- : deux corps Fermée retournaient en Allei.jagne, ^ciieem ïuii, ou égard a.u temps c«u'a t... v, — les troures, doit être exact. » Les Allemands rappellent même leurs réformésOn peut lire dans le « Seeolo » du 21 août leraier, sous la signature do son correspondant de l»âlo, M.. Enrico Gavacch.O'h, la curieuse information suivante: «Voici une nouveauté sensation ne t le : l'appel par l'Allemagne des « réformés » des dises 1890, 1891, 1892 et 1893 1 Ils doivent ao présenter aujourd'hui (20 août) aux autorités compétentes pour prendre du service militaire. » — Quatre millions de Russes sent entrés en eaipap Londres, 5 septembre.— M. Lawrence J^ea--rou!Ct, correspondant du o Daily JTeiegraph » a i^aris, adresse a son journal le reçu, d'iui français qui so trouvait à Nijni-iNovgoroo penuant ia mobilisa-t>ion russe et a regagne ,a r"rance par jVloscou, Odessa., les Daruanei-tes et ia àiedi-terranée. Lo spectaOïO auquel il a assisté en Russie est inuescriptibie. La mobilisation s'y est effectuée au milieu du pius grand enthousiasme et avec le maximiun de rapidité. Toutes tes troupes ont été équipées avec des Unitermes neufs. L'argent ©>t apparu de toutes parts. Les banques, les famiiios riches ont immédiatement vei"sé des sommes considérables et tous les suidats marchant vers le front ipeuvent être assurés quo ceux qu'ils laissent au foyer ne manqueront de rien. Tous les soldats, et les cosaques en particulier, brûlaient de so trouver à la frontière pour combattre les Allemands. Le cc^iiierce allemand, qui était florissant a Moscou, y est a jamais ruiné. La mobilisation est terminée depuis vendredi dernier. Lo nombre des hommes en campagne est de quatre millions et sera incessamment porté à six millions. Ce voyageur a pris pour rejoindre la France un paquebot qui ramqna-it huit cents Français regagnant leurs corps. A l'arrivée du oaquobot en Turquie, le bruit courut que la France et l'Angleterre avaient déclaré la ïuerre à k Turquie et les huit cents Français redoutèrent d'être arrêtés et maintenus prisonniers jusqu'à la fin de la guerre. ^ Ce voyageur ajoute que les deux {ïénéraux russes sur lesquels on compte particulièrement en Russie sont les généraux Ivannoff et Ren-nonkampf....... -m 3 ma »<»«■»" Le Japon i l'œuvre Trefou, 5 septembre. — Les transports japonais arrivèrent «à Lungkow pour le siège de Tsintao du côté do la terre. -)o(— A Sa Diàte de Takio L'alliance anglaise Tokio, 5 septembro. — Une session spéciale de la diète est inaugurée aujourd'hui. Le ministre des affaires étrangères, faisant la revue des événements amenant la rupture des^relations diplomatiques du Japon avec l'Allemagne et l'Autriche,disait qu'au commencement d'août la Grande-Bretagne demanda au Japon d'assister sous les conditions de l'alliance, puisque les navires de guerre allemands menaçaient le commerce anglo-japonais et Iviao-chau semblait préparer dos opérations de guerre (Reuter'6 Tel. Oo.) ■ ——— . ^ ■ Ci sattsnéro Èil être vendu . . ^ le La Belgique es! une : luissance de premier rangH dit lord Rosebery ^ Londres. 5 septembre. — Lord Ro ebery, ^ xvrlant à Broxburn, dit, qu'en territoire, po- ^ îulation militaire ot navale, la Belgique ne n >out être plus qu'une puissance de trois ème ^ng, mais .en courage incomparable patriotes- a no et noble résistance, elle possède le droit i€ l'être considérée comme puissance de pre- nier rang. (Reuter's Tel. Co.) i > ■<» J C S{ e L'approche de " la faillite n Londi-es, 5 sei>te.uibre. — On lit dans le à 1 Daily Mail » : 0 I/? t Qa? de (/ilogne > signale une si- n iuation très iacheuso des affairés dans l'in- ^ lusti'io du cipient des provinces rhénane ot i' vestphalienno. I»a fabrication du ciment a n >té complètement suspendue. s: Le kaiser a envoyé 125,000 francs à la d :a;sse de secours des sans-travail de Berlin. Les habitants de Hambourg sont très abattus. La terreur de la banqueroute se lit sur t >ou3 Jes visages. J, 1 .i—«s, Q <a>—< La neutralité de la SflèdcJ approuvée par le peuple t Stockholm, 5 septembre. — La campagne électorale bat son plein actuellement en ^uède. Les élections pour la seconde Chambre . auront lieu dans peu do jours. * Dans différentes réunions la discussion s'est 5tend 110 aussi sur lu politique extérieure de la Suèdo, T -es le-ad rs de 10 r. ! part is n ppro 11 v c-n t L unanimement la politique de neutralité abso-lue que le gouvernement suédois proclama au ^ début de la guerre, et qu'elle se déclara réso- (j lue à maintenir rigoureusement. Le Pape reçoit les Menais Rome, 5 septembro. — Le Papo a reçu, dans la matinée, une délégation d'ex diocésains de Bologne, que Si Sainteté accueillit c très cordialement. p Le Pape reçut ensuite dans des audiences longues et cordiales îes cardinaux Ferrata et Maffi. Lo Pape recevra lundi le corps diplomatique. (ELivas). s Les troupes de l'Inde ! 10,000 hommes à Suez Londres, 5 septembre. — Dix milte hom-rncs! de troupes do l'Inde, en destination de l'Angleterre, sont déjà arrivées à Suez. Toute l'Irlande ee lève Cork, 5 septembre. — Le meeting auquel assistèrent les personnalités de tous les part:s mômes les extrémistes adopta une résolution : as&urant que rLrlar<ie aidr-rait le gouverne- 1 ment de toute sa force, demandant à tous ; les hommes de s'enrôler. L'altitude de la ïtipspe Bordeaux, 5 septembre. — Rifaat Pacha, ambassadeur de Turquie, déclare que l-'« mesures de mobilisation prises par la Turquie, ne sont que la suite logique de la déclaration officielle de mobilisation faite par le gouver-noment ottoman, il y a plusieurs semaines. En raison de la gravité de la situation ac- 1 tuc-Lle la Turquie prend des mesures de précaution qui ne menacent personne. La mobilisation s'effectue d'ailleurs avec la pius grande lenteur. Rifaat Pacha ajoute que les,1 Turcs ne demanderont jamais l'autorisation do traverser les territoires de la nouvelle Bulgarie pour attaquer la Grèce. Rifaat fera cette semaine uno déclaration officielle concernant la neutralité de la Turquie. ïls se rabattent sur des pêcheurs Londres, 5 septembre. — L'amirauté annonce qu'une escadre allemande, composé de deux croiseurs et quatre destroyers réussit à couler quinze chalutiers anglais dans la mer du Nord. Une quantité de poisson a été capturée et les équipages pêcheurs ont été conduits à Wiihelmshav^en, comme prisonniers de guerre. (Reuter's Tel. Co.) >—•©<&-< Pour ceux qui vont en Angleterre Les réfugiés belges qui désirent se rendre en Angleterre, peuvent trouver un home à Blackpool. Ils sont priés de télégraphier à M.Pontcha-lon, 14. Leodsroute, Blackpool. Tous au travail .'Allemagne frapp 'e au cœur La guerre économique commencera faire -ier les Alieroant!». '.V , a rt >; ici un <umt ic i ia t Gazette cLe luncto/ » qui nontrJ >ute l'intensité do leurs souffrances. Lu voici q résumé : « Dermuremont un Anglais et un AHecnand » rencontraient. îsous cléi>on.sorons jusqu'à otre dernier sou, disait l'Anglais, nous v élirons ia dernière gout te de votre sang, nous isait l'Allemand. Voilà deux conceptions ifférent-es de ia guerre. Avec une înso.encc >nt l'histoii-e no connaît pas d'oxeuipie, Angleterre nous fait la guerre économique, le no déclare la guerre quo pour cela, elle r mène avec un raffinement cruel. Ils ont >uui au Foreign-Office des collections de roduits allemands, les modèles sent exposé-Londres do manière qu'on puisse les imiter, Board of Trade r lancé uno circulaire di-mt aux industriels, de tirer le m» iL-uir part. i la situation, les créances sur les Angiai-mt annulées, les Banques sous séquestre, i il est défendu de faire à un créancier al.e-iand le moindre paiement. L'Angleterre dé->nd tout ocmmerce avec une mu son alle-lande, et même av€-c une maison ayant un jsocié allemand. 11 faut détruire notre com erce et pour cela tous les moyens sont bons, lais o&a nous est égal et nous continuons combattre. Nous nous battons pour autre îose que do l'argent, nous vouloir la domi-ation de l'AUemîagrie -ur le ■■■>y^do. i' M'vilismo russe ou K.- mer a îtilisïne angla:;-eànportent, lo monde boiiibçra si bas qu'il 'auim plus espoir ni consolaoion. Mais not-ro ing ooulera enoore quand il ne rentera plu.' 9 livres et de sous en Angleterre ! » ■ v Répétons-le bien : l'Union des peuples at-ïinte par la guerro atroce quo leur fait Allemagne doit aboutir après la paix à écrasement définitif du vénimeux reptile. Le meillour moyen de l'écraser est de le ainer au point de vue économique. Que tous ceux qui ont souffert chez nous e la morgue et de la brutalité allemande se issent les apôtres ardents de cette nouvelle rocade de la civilisation. Ne l'oublions pas, tout l'effort commercial Uemand, les primes accordées à l'expcrta-on, tendaient vers ce but unique : Gagner e l'or pour la guerro. Défendons-no::s .es dix commandements allemands Nous recommandons lo le^jture suivante di. :xto, tradu-liwi -^l-une b«ochnrJ irée à des raillions d'exeanplaires et répan ue à profusion dans les coins les plus reculés e l'Empire allemand et reproduite naguère^ ar la plupart des journaux franca;s et bel-'es.°. — Dans tes dépenses les p. perds jamais de vue les intérêts de tes compatriotes ot do ta patrie. 2®. — N'oublio pas que lorsque tu achètes un produit d'un pays ét'Angi , 11e fû& ce quo d'un pfennig, tu flimipuet d'autant la fortune de ta patrie. — Ton argent ne doit profiter qu'à de« marchés et ouvriers allomands. I0. — Ne profane pas la terre allemande, la ma ion allemande, l'atelier allemand^ par la présence et l'usacre do machines et d'outils étrangers. 5°. — Ne laisse jamais servir sur la table do la viande ou de la graisse étrangère, qui feraient tort à l'élevage allemand, d'autre part compromettraient ta santé, puisque les viandes étrangères n'ont pas été visitées par la police sanitaire allemande.3^. — Ecris sur du papier allemand, avec une plume allemande, et étanche ton encre avec du papier buvard allemand.7°. — Tu 11e dois t'habiller qu'avec dos étoffes allemandes et ne te coiffer qu'avec des chapeaux allemands. 8°, — La farine allemande, les fruits allemands, la bière allemande donnent seule la force allemande. 9°. —Si tu n'aimes pan le café de malt allemand, bo's du café provenant des colonies allemandef;. et do même i>i toi et les tiens ;véiérez du chocolat '"ou pour les enfants le cacao, . Hie & ce que lo cacao ou le chocolat ;-<> emt des marchandises exclusivement allemandes.10°.—Que îes vantardises des étrangers ne ta détournent jamais de ces paçres oré-ceptes et demeure bien convaincu, quoi qu'en puisse dire, qne les m^'l-leurs produits, le* seuls d;rrno*' ' "" citoven de la erroné Allemagne, -ont des produit* a.ll^ands. LeS p pr,»* r»ï pf 09 a|l^—1-; »n fâeloîttuf On nou.-> Jo lis dans v-o-. n —o Allemands, sous prétexte ao u.ti cei-u^ues créances sur des sujets belges à Namur et à Liége> notamment, font vendre leurs propriétés. Comme vous le dites, ce fait serait un scandale de plus qui s'ajouterait a leur manière d'agir durant cette guerre, mais 11 y aurait-il pas lieu d'user de représailles .ci à Anvers et si on vendait toutes les propriétés vppartenant à des Allemands qui n'ont pas Dàvé leurs fournisseurs avant de partir, il n'y aurait, j^eut cM:re pas mal de propriétés en vento ; les fournisseurs pourraient être oayés et les Belges obtiendraient ces proprié-L-éâ pour uno croûte de pnm. Il sera -t oeut-ôti-e utile d'user de pareil moyen d'intimi-'Htion.UN OF, VOS ABONNES. AGAIl) Les prisonniers On a transféré à Gand, avant-hier, oeni inquante prisonniers d'Anvers, condamnés oiu- délits de droit commun. Les bombes Un avion, passant vendredi matin au-des-us d'Eecloo, a laissé tomber une bombe qui 'a d'ailleurs pas éclaté, et s'ost enfoncée ans le sol d'une prairie. On signale aussi que le Zeppelin, au cours e son dernier raid, a laissé tomber des bom-ies à Ouerno et à Nevele, d'ailleurs sans ré-ultat..es aviateurs élu "Taube,, prisonniers Le officiers allemands qui montaient 'le raube « descendu » hier à G-and, ont été faits prisonniers ot transférés à Anvers. L'administration allemande Amsterdam, 5 septembre. — L'administra-,ion allemand© de Bruxelles a fait annoncer officiellement que lo service des postes et télégraphes serait rétabli aussitôt quo possible ians la partie du territoire do la Belgique, occupé par les Allemands. NOTE. — Il sera très curieux de constater combien il faudra do mois à la fameuse adnr.-îistration allemande, pourtant servie par ses îombreux espions, pour effectuer la tâche ju'élle a entreprise. Gageons que les Alle-nands seront honteusement expulsés de notre >ays avant que l'administration allemande ioit organisée La vie à Bruxelles L'esprit de IVI. Max On nous rapporte ce détail, dont les Bruxel- ; ois, malgré tous leurs déboires, rient encore lujourd'hui. Li semaine dernière les Allemands qui s'étaient installés à l'hôtel de ville io Bruxelles changèrent subitement de rési-lenoe et priront possession des^ ministères. 3n \ût alors une véritable armée... do femmes, avec brosses et torchons, envahir les iocaux municipaux, par ordre du bourgmestre.M. Max faisait le grand nettoyage. Autre détail humoristique. Ce3 dorniere jours, un bataillon do ligne allemand s'exerçait sur le terrain au Luna Park. Assez bien de badauds s'étaient arrêtés. Croyant n'être pas entendu on compris, l'officier dit à ses hommes : «Vous allez voir comment tous ces gens vont prendre Jà fuite. Et il commanda : En joue d . Personne no s'enfuit. Tète do l'officier, et joie hilarante des Ketjes et même des soldats allemands. S'il fallait encore des preuves de la naïveté des officiers allemands, nous dirions, que lo troisième jour de leur arrivée à Bruxelles, ils so rendirent au ministère des chemins de fer pour y mettre la main sur la Eisenbahnkasso (Caisse des chemins de fer). Devons-nous dire qu'elle était vide? Pour l'hôpital franco-belge L'hôpital Franco-Belge, 9, rue des Nsr viens, recevrait avec UNE VIVE RECONNAISSANCE des mouchoirs do poche, des serviettes, des essuie-mains, des chaussettes, et en général, toute espèce de linge, dont il a un URGENT BESOIN. Nous faisons à cet effet un APPEL CHALEUREUX à tous nos abonnés et lecteurs. A ANVERS Instructions réglant te passage pour la lre ligne de défense de ia posiiioii fortifiée d'Anvsrs Voici un ordre du gouverneur militaire adressé aux bourgmestres des communes comprises dans le rayon myriamétriquo de la position fortifiée d'Anvers : Position fortifiée d'Anvers Etat-M a jor Quartier gé..o.ai à Anvers, le 5 septemoie 19 k Dorénavant les personnes qui se trouvera dans la nécessité de traverser la première ligne de défense de la P. F. A. devront être munies d'un permis à délivrer par le bourgmestre de la commune où ces personnes sent domiciliées ou par le commissaire de police de leur section ; ce permis établira la raison iu déplacement. A partir du 10 septembre, ce permis ae-ra être revêtu du portrait timbré du sceau de l'administration communale ou du commissaire de police. Le lieutenant général gouverneur, DUF0UR. Payement d'in é. èts hypothécaires. - Réalisation de gages Position fortifiée d'Anvers EtaLmajor Quartier-général d'Anvers, le 5 septembre 1914. Le lieutenant-général, gouverneur mil.taire de la position fortifiée d'Anvers, Revu son arrêté du 15 août dernier, lequel reste en vigueur, DECIDE : — Art. 1. — L'intentement de toute action en payement d'intérêts hypothécaires, qui est de la compétence des triour.aux consulaires, est subordonné à une autorisation préalable de M. le Président du tribunal de comi merec. Art. 2. — Est subordonnée à la mcm« autorisation la notification de la mise en demeure qui, aux termes de l'art. 4 de la loi du 5 mai 1872 sur le gage, doit être faite par le créancier gagiste à son débiteur. Dans les cas prévus par les deux articles ^i-dessus, ce magistrat, avant de statuer sur la demande, invitera les parties à comparaître devant lui, par lettres missives remises à domicile, et pourra ensuite interdire toute assignation ou toute mise en demeure pendant un délai d'un mois. Ce délai pourra être enouvelé, s'îi y a lieu, de mois en mois, aussi longtemps que la présente ordonnance restera en vigueur. Art. 3. — Tous ceux nui par des moyens quelconques chercheront à éluder les dispositions de noire ordonnance susdite du 15 août dernier, en usant de représailles à l'égard da leurs locataires ou sous-locataires, ifin d'obtenir payement des loyers, notamment en les privant d'eau ou de luminaire. :oront punis d'un emprisonnement de huit :ours à trois mois et d'une amende do 26 à 300 francs. Art. 4. — La présente ordonnance est np-nlicable à toutes les communes comprises ians la position fortifiée d'Anvers. Elle sera exécutoire le lendemain de sa publication et jusqu'à révocation. Copie en sera adressée aux Présidents des tribunaux de première instance et do com< merce et aux juges de paix des divers can* tons intéressés. Le gouverneur milita;re# DUFOUR, (VOIR AU VERSO) LE MONITEUR LES SOUSCRIPTIONS

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