La Meuse: journal de Liège et de la province

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s.n. 1914, 05 August. La Meuse: journal de Liège et de la province. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dv1cj88g8f/
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Chevalier Léon de THIEB TON DATETJB ABONNEMENTS» (Remis deux fois par jour à domicile) Payement anticipatif Un An Trois M0I3 Belgique 18.00 4.60 Allemagne, Hollande) na et Luxembourg ) 26 00 6 60 Union postale 40.00 10.00 Hors VILLE, s'adresser aux bureaux de poste, tout changement d'adresse doit être accompagné de fr. 0.50 pour frais. REDACTION Adresser les lettres et communications au Directeur, 10, boul. de la Sauvenière, Liège. (Les manuscrits ne sont pas rendus.) te, JOURNAL BI-QUOTIDIEN. - NUMERO DU SOIR m- Seul journal belge donnant à ses abonnés 12 à 24 pages par jour matin et so au en 2 numéros com nlètement différents. Chevalier Maurice do Y2EX1B DIRECTEUR PUBLICITE PRIX DE LA LIGNE 1 Annonces, 0,11 Réclames, 0,50 ; Avis financiers, Avis mor» tuairea, 0,60 ; Chronique locale fin, 1,00 [ Chronique locale corps, Sport, Emissions, Réparations judiciaires, 2,00. ADMINISTRATION Adresser les demandes d'abonnements et de publicité à l'Administration du Journal » La Meuse, 10, boul. de la Sauvenière, Liège. A Bruxelles, les annonces «ont reçues à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve. IMPRIMERIE-LITHOGRAPHIE Boulevard Sauveniàre, 10. Téléphona 883. LE MATIN 1 MEUSE BLANCHE i et 8 pages. owar^aens-.-^-, » - iiumi i NE—anzmmum 1 ■ 11 tnuiimcitmaoLUt-nmnMJ>Ia t Téléphone (41ignes) : Rédaction, 996-3597. — Administration, Abonnements & Annonces, 1288 Imprimerie, 853. wuwiuiqiu aauvciiittiv, IU, I 11 mu ,Ui. «jmmessexîœtcœxszsassE ILE SOIR t Bnçi' o >, _—V-® — — ta (léfciisG as la pusitii tells It Lifts 1A nos abonnés et à nos lecteurs Les relations postaies, téléphoniques et télégraphiques étant coupées, nos d».ux mystères, «La Meass» blanche et «La Meuse» r«sc. paraîtront selon Iss ciraonstasices sur le for -nat habituel ou sur un format fétiuit. NoiâS continuerons, grâco à notre service C .jrrt3£tions rapide et complet, cia renseigner nos aijonnés et nos lecteurs sur lus événements du jour. >-i^-iTMir«rfmrii>iirofii 1 -imanwnrirtttrfi UN OFFICIER PARLEMENTAIRE ALLEMAND Le capitaine BnucLuiann, ancien attaché militaire allemand, à Bruxelles, est venu, mercredi matin de t léron, en auto, portant la flamme blanche. Il est arrivé vers 10 heu-;es à l'Etat-Major, rue Sainte-Foi. 11 avait les yeux bandes. Il paraîtrait qu'il aurait continué a demander à ce qu'on laisse passer les troupes allemandes sans résistance. 11 aurait ajouté que des relations existant toujours entre les gouvernements belge et allemand (?) et que ,es Allemands jouissent de la vive sympathie au pays de Liege. « Sur tout le parcours que j'ai fait, dit-il, de Fléron à Liège, j'ai été acclamé. Ce fut ine véritable marche triomphale 1. Comme on avait l'air d'ajouter peu de foi à ses dires, il déclara : < Demandez l'avis du sergent qui m'ac--.ompagnait ». On fait comparaître le sergent et on 1 interroge.Est-il vrai que l'on a acclame te parlementa.^ sur son passage? C'est à dire, repond le sergent, que l'on a tout le temps crié : «Hourrah 1 Bravo!», parce que les gens croyaient que j'avais f . U4i prisonnier. p-'ès avoir encore échangé quelques jni.ts, qui n'ont abouti à aucune conclusion, le parlementaire fut conduit, les yeux toujours bandés, au Palais provincial, où il eut un entretien avec M. Delvaux-de Fenffe, gouverneur de la province de Liège. Plus de 200 gendarmes à cheval et une cinquantaine de gendarmes à pied, dont la plupart se trouvaient dans la première cour du Palais, veillaient sur le parlementaire. A midi 55, le capitaine d'état-major Leb-be vint en auto rechercher le parlementaire. A ce moment, nous avons pu apercevoir l'officier allemand, de taille élégante, d'al-«ure martiale, coiffé d'un brillant casque à peinte, et vêtu d'un uniforme gris. Une fois dans l'auto, on lui banda les yeux, et, en troisième vitesse, l'auto à la flamme blanche démarra, traversa rapidement la place Saint-Lambert, au milieu d'une foule nombreuse et suivie de son escorte de gendarmes disparut bientôt. On croit qu'en parlementant, les Allemands veulent tout simplement essayer de gagner du temps. Mais le général Léman n'est pas homme à se laisser prendre à une malice aussi grossière. UN GROUPE DE SOLDATS ALLEMANDS OCCUPENT ESNEUX On mous signale que mardi matin est activé à Esneux un groupe assez important 'de cavaliers allemands, venant probablement de la vallée de l'Amblève. La caisse de la poste a été immédiatement teuvée «t transportée à Liège, £ des mim mmm rs SOXT i\ MARCHE VERS LIEGE té- ,u" D'une inform.v, .n Que nous croyons de-iO, voir tenir commt 'ikieiie, il paraît que ce ,r mercredi matin une i, aade de dragons français se dirige vers Li> je; elle est précédée, nous dit-on, d'une section <le cyclistes, ce Ces troupes françaises viennent soutenir jj. notre action défensive contre l'armée allemande.è- m TRG-UPSS STTENDEHT ; RESOLUES ËT FORTES UNL GRANDE âTTÂgUE ; DE l'hW 3 ALLEMANDE CojrAne on le saii^ 1rs régimui,:!,- beiyea << qui viennent d'être aux prises avec d'importantes forces allemandes, ont défendu avec , un admirable courage, sans reculer d'un l - pas, la place de Litge. a D'après les engage nents et violents com- , u> bats qui se .sont produi s, oîi a pu constater , que les troupes alleman es ont été mises en u" sérieux échec %cle divers côt-is. C'est un fait 111 réconfortant pour > js populations, dont la , confiance ex nos ><n ,• i grandit encore. e" Nos so! its ont oj : sé aux envahisseurs e? une résistance ttiagmif.!, îe et l'on a vu, par ex "aple, ut aem peloton d'infâaiteri ; et tenir en échec, plusieurs heures durant, à t Ie Visé, hier mardi, plusieurs milliers de sol- ; le dats allemands. Il en seTa de né me aujourd'hui; il en sera j ' de même dema:n. Nos troupes, admirable- ( u( ment organisées, resteront, en effet, à la 1 . hauteur de la grands et noble tâche qu'elle i 01 s'est donnée de c éfendre le sol belge contre l'invasion étrangère. c~ C'est poyr la que notre armée attend, résolue et fo •» la grande attaqué qui se n" prépare pour aujourd'hui î'u côté de l'Aile- 1 matrne. ■r" Nos troupes vont avoir à défendre le (er- ] ritoire contre deux cor- d'armée allemande ae et peut-être, contre un troisième, car, en pré-a" sence de la résistance opiniâtre rencontrée a' par les Allemands, ceux-ci ont demandé !'af> pui d'un troisième corps pour l'attaque qui -es se produira ron.-e u.n ou deux de nos forts. n' Environ 100,000' hommes do troupes aile- < H* mandes, renforcées par des batteries d'ar- 1 tillerie et ayant probablement le concours e' de ses aviateurs, vont tenter de forcer nos positions. Nos officiers, nos soldats sont prêts au ( 'a combat: ils attendent résolument f'attaque ■ ar annoncée. Salut à notre armée! Haut les cœurs 1 b- e. 1 >r LA RESISTANCE LV DANS NOS CAMPAGNES ' à 1 1 rs La résistance à l'ennemi a commencé par- | mi nos populations des campagines. Le sen- , e" timent patriotique, l'indignation qui a ga- ; ?" gné tous les cœurs, en présence de l'enva-hissement du territoire beige, a fait se le- j ver nos populations de la banlieue, qui se joignent maintenant à nos troupes pour veiller à la défense du pays. Nos campa-in gnards sont décidés aux plus grands sacri-16 fices; ils ont commencé eux-même à détruire tout ce qui, dams leurs biens, peut arrêter la marche des Allemands ; munis de pelles et de pioches, ils abattent des murs, creusent des tranchées, accumulent sur les routes les troncs d'arbres et les charrettes, enfin usent de fous les moyens en leur pou- < voir pour arrêter et repousser les troupes eninemies. Dans les campagnes environnantes, c'est uine véritable destruction de toutes choses, r- dont le spectacle est émouvant. at II ne faut point laisser passer ceux-là qui at sont venus pour nous forcer à leur livrer passage sur notre sol. C'e&t la volonté de at l'armée belge, c'est la volonté de tous les défenseurs die la Patrie. LE DEBARQUEMENT DES ANGLAIS EN BELGIQUE On nous annonce que l'avis officiel de l'arrivée immédiate de détachements anglais dans notre province a été transmis mercredi à Liège. Us sont commandés par le général French. A LIEGE v UNE BALADE NOCTURNE VERS VISE (D'un de nos envoyés spéciaux) Parti mardi soir, vers 8 3/4 tieuix-s, en bi-nn cyclette, pour Visé, je rencontre tout d'a-oorcl le long de la toute quelques familles chargces de paquets et ayant l'air de fuir désespérément xénvahisseur. le- l'asoé Wandre sans incidents, mais, un ce peu avant d'arriver à Argenteau. un détache-n_ ment d'infanterie m'arrête c. me force à ;e, remiser ma bédane dans une auberge et à continuer ma route a pied. lir Quelques kilométrés et me voici tout a coup, [e apies Argeuieau, accueilli par ie cri de «v%er da» t un piuûent reporter, j y réponds par ies mots : «beigische treund!» La sentinelle me remet aux mains ae deux uhians qui me conduisent a un officier, aux questions ctuquei, guice a ma connaissance oe m la langue allemande, je puis repondre avec Jîj aisance et précision. Je lui dieuuie mes qualités d'informateur journaliste, lui exclue mes papiers et pièces u identité et ie pue uc me laisser poursuivre ma course pedestre jusque Visé et re-e» - oui, toi* *.• ••• -wMtM-xAL ia-tias <t:un .mes-îage verbal c<^.it ] étais enargé. J'ai pu ec continuer... mais ts-orté par deux uhians, jn qui avaient comme consigne de ne pas m adresser la paroie, cle ne pas me répon-^ dre davantage et m empeener cie fuir ou er a aller ailleurs qu a l'endroit indique, en 6n l'occurrence un calé de Visé. Ce qui fut lit fait, mais me permet de vous résumer quel-ques impressions ; les soldats allemands, avec leui uniforme somore et sobre, offrerit rs dU ensemble d'homogénéité que nous n'a-ar vûns pas en Belgique; mais leur discipline i j. quelque chose d emprunté, de forcé ; les à -aer de nos petits Beiges, un peu débraillés ; 'l- aux tenues mélangées, mais qui partent réellement avec l'idée de oéfendre leur drapeau; ra je mutisme de mes deux gardiens accentuait ie- encore cette impression. Les officiers se moula trent d'une courtoisie un peu hautaine, expri-lle mant,sans ironie aucune, le regret que la Boire gique n'eut pas consenti à leur laisser 'e passage aen amis» . ceci est dit sérieuse-d, ment et l'on y sent leur réelle conviction ; se A Visé je n'ai pas aperçu une seule pièce e d'artillerie. Les troupes allemandes ne semblaient d'ailleurs, à cette heure, guère nom-:r- breuses dan-- cette région et l'on s demande de vainement quel est le but poursuivi par 'é- la tactique allemande actuelle? ée Au retour, je pus quitter mes uhians à I> Argenteau, après un salut corre.. et glacial ui d'un officier, reprendre ma bicyclette à :s. l'auberge, et rentrer à Liège sais autre in-:e- cident que la rencontre d'une patrouille d'in-ir- fanterie qui me laissa 1 le passage libie, rs sur présentation de mes pièces d'id atité. os . GEO. !»'INTERVENTION DES FRANÇAIS ET ue DES ANGLAIS On parle en ce moment beaucoup de l'intervention des Français et des Anglais. Il est certain que les Français et les An-glais viendront à notre aide. Les Anglais ne tarderont pas à débarquer chei nous, à Os-tende probablement. Quant aux Français, Us ne peuvent s'em-ir" barquer à la légère dans des opérations qui ■n" sont très compliquées. Il faut, avant d'agir a" d'une façon décisive, qu'ils aient des rensei-a" gnements suffisants sur les mouvements et le" Pimportance des troupes allemandes. Les ^ Français peuvent arriver tout de suite; ils peuvent aussi attendre plusieurs jours. ri" UNE ESTAFETTE ALLEMANDE TUEE lé- ir- Mercredi matin, aux environs de Seraing, de un soldat belge a rencontré une estafette s, allemande égarée. Les deux hommes se es mirent en garde, mais l'Allemand n'eut pas :s, le temps trépauler, il avait reçu une balle u- dans le cou. es Le soldat belge a rapporté le casque de l'estafette à son commandant. :st :s, UN BIPLAN MILITAIRE BELGE ui Ce mercredi matin, vers 6 heures, un bi-er plan militaire belge a évolué au-dessus de de la ville pendant un quart a'heure. Il a pris es de la hauteur, puis il est paîti dans la direction du plateau de Hervé. A ce moment, le ciel était d'un bleu intense et le moteur du biplan ronflait allègrement au zénith. J L'avion a été criblé de schrapnels qui sont heureusement restés sans effet. is ON A FAIT SAUTER al LES PONTS D'ENGIS ET DE HER8/2ALLE-SOUS-HUY Les soldats du génie belge ont fait sautei les ponts d'Engis et de Hermalle sous-Huy pendant la nuit de mardi à mercredi. OE Cl OE LA A l'école normale de la rue des Rw». geois, il y a de.:x blessés belges : l'un, Atteint de deux balles allemandes, est dams £ un état grave; l'autre pourra être sauvé. es r * * Llf Lntre Dolhain et l'epinster, les voi«« sont couples ; le tunnel d-e N-essonvaux awai* jn été détruit ce matûn (sous réserves). \ NOUVELLES DE PARIS à Part' de Paris, à 13 heures, arrivé à Liégi 9 1/2 fieuers ce matin, un voyagreur assure p, que 1 htat-major français est à Erquelinnes . et que les troupes sont concentrées à Mau-ds beuge. n A Paris, on saccagerait toutes les mai as sons allemandes. Quelques-unes ont échap- s- pe a la dévastation, les propriétaires des *^e ^p-turalisés ayant affiché qu'ils s'étaient en- ec rolés dans l'armée française. A Paris, les engagements sont t«lle» ux ment nombreux qu'on ne (peut équiper tous es ceux qui «e présentent. 11- Des Autrichiens qui se sont offerts poui e- partir n'ont pas été enrôlés. ?û TTTCTETHEURe A T'fffJVRE On a fait appel au dévouement des mgé is meuirs liégeois pour diriger les travaux d< Q- construction des tranchées autour de no, ,u forts. ^et appel a certes été entendu, car on , ^ Pu disposer Immédiatement de soixante quinze ingénieurs, qui ont absolument io-sisté pour qu'on utilise leur service. ?„ ON RAMENE A LIEGE LE CHEVAL Il D'ITN ECLAIREU R U CLAN à. Mercredi, sur le coup de 11 heures, un re-;l_ mou se produisait dans la fouie qui station-2 ; naît boulevard de la Sauvenière, côté de U llt place du 'l'héâtre. a- Un cavalier des lanciers passait tromixba. rj. lement au milieu d'acclamations frénétiques. J. Pourquoi ces ovations ? ie On le sut bientôt. e_ Le brave lancier déclara que, patrouillant . mercredi matin, lui et ses camarades, dans ce le bois de Boncelles, ils surprirent tout i n- coup trois officiers allemands venus en éclai-n_ reurs. n- Tous trois étaient couchés, ainsi que leurs ar chevaux. L'un d'eux se disposait à tirer, mais il tomba, mortellement atteint, avant à qu'il n'ait pu se servir de son revolver, al Les autres éclaireurs furent aussitôt cap à turés et désarmés. n- Le cheval de l'officier mort a, comnn n- nous le disons en commençant, été, amené | c, Liège et remis aux autorités militaires, qui furent en même temps informés du fait. Le cavalier des lanciers, qui venait df Boncelles, a traversé tous les boulevards et la place du Théâtre, puis, en passant, il s'est T arrêté dans la cour de l'Hôtel de Ville, où il a été l'objet d'ovations indescriptibles d* la part de la foule qui l'escortait. n- BRAVOURE ne Nous avons rencontré en ville de nom-,s_' breux propriétaires d'autos qui ont mis obligeamment leur machine à la disposition dt n. l'autorité militaire. L'un de ceux-ci est allé, uj à deux reprises, alimenter le fort de Pom-r[r tisse, et les deux fois il a essuyé le feu de» Allemande. Son auto porte les traces det "et Projectiles. es II convient de féliciter tous ceux — et ili ;ls sont nombreux — qui se dévouent ainsi pour permettre à la place de Liére de se défendre arec la dernière énergie. LES VOLONTAIRES Sf> Deux groupes de volontaires ont quitti te Liège ce matin. La foule fès a acclamés £e chaleureusement comme -elle l'avait déjî as fait hier et comme ell'e le fera encore de 'ie main. A LA CITADELLE Les volontaires arrivent continuellement à la Citadelle. Des ouvriers sont occupés à abattre, I scier les arbustes qui entouraient la vieill# >i- forteresse. " de Là-haut, on apercevait trea distinctement, ris vers 10 h. 1/4, les fumées produites par 1« :c- tir des forts de Chaudfontjiine at d* fie-le ron. 59» ANNEE. - Ko 368 LE NUMERO g CENTIMES MERCREDI 5 AOUT 1914

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