La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 17 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319t11k/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY „„st. cinq centimes nnll **DE: vijf cent pmuirarr: dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkoae: Holkern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 «fa. ; 3 mou, 9 «h. 24MB ANNEE MARDI 17 JUILLET 1917 No. 198 LA GRANDE GUERRE Avance continue de Korniloff L'ANXIETE EN ALLEMAGNE Le roi de Grèce fait des difficultés ■ Nous parlions dans notre article d'hier §11 peu de probabilité qu'il y a pqur les lusses de marcher directement sur Lem-Jerg, capitale de la Galicie, sans veiller | la" protection grandement nécessaire le l'aile gauche; l'ennemi, en effet, guK-fie l'occasion d'attaquer celle-ci dès [u'elle montre un point faible dans cette egion. [ Il est donc admis., en général, que l'ar-hée de Korniloff n'a pas du tout Lem-lerg comme objectif, et qu'elle doit loursuivre sa marche victorieuse vers ■ouest, ou plus exactement vers le nord-buest, puisque telle est la direction des larpathes. Dans ce mouvement, qui Continue d'ailleurs à se développer très tovorablement, elle n'a pas besoin de franchir le Dniester, ' soit à Halicz, soit |illeurs, pour mettre en mauvaise postule les forces ennemies de Brzezany; caviar le seul fait de ses progrès sur la [ive droite du fleuve, le péril augmente Ihaque jour à Brzezany. On doit bien [imaginer que si l'aile marchante est le long des Carpathes et le pivot du pouvement sur le Stokhod, où il faut fenir ferme, tout le front changera progressivement de direction et englobera Lemberg et Brzezany, comme il a en-rlobé précédemment Tarnopol et par la [îême manœuvre. ■ Tout est en bonne voie. Est-ce à dire, fcpendant, qu'il n'y ait en perspective lacune difficulté? Certes, non. D'abord, il ne faut pas perdre de vue que, le ré-leau des chemins de fer austro-allemands Etant très puissant et très judicieusement établi, l'Allemagne possède un rrand avantage au point de vue de la hanœuvre stratégique, et qu'elle sait en Profiter. Une avance dangereuse des Russes peut donc rencontrer, aujourd'hui ou demain, une forte concentration levant elle. Ensuite, tous les progrès palisés en Galicie ont pour conséquente immédiate d'allonger le flanc gauche lusse et de nécessiter des forces dispo-libles, en arrière de l'armée qui avance, leur garder les Carpathes- Et il ne [agit pes seulement d'en surveiller le lied, mais bien de monter jusqu'à la jrête et d'occuper tous les passages de lette crête, jusqu'à battre le revers hongrois.I Or, les Russes rencontrent pour 'e poment une vive résistance sur les con-pforts, même à l'ouest de Bogorodtcha-[} > qui se trouve à peine à 20 kilomè-fes au sud-ouest de Stanislau. Il faut lue l'armée de Korniloff ait les coudées ranches; et pour cela, il faut une autre »mée derrière elle et une forte armée, lui ferme les portes. ■ Si l'on considère la situation à un aille point de vue, ce n'est pas sans xai-f11 que les partis modérés en Allemagne s'inquiètent de la gravité de la si-|Mtion militaire. On en juge mieux par |ie vue rétrospective de la situation au i°nt russe en 1916. Pendant les mois Je juin et de juillet 1916, les batailles >e poursuivaient dans trois secteurs principaux : en Volhynie, aile droite russe, ■'est de Kovel et de Vladimiir-Volins-■t sur le Stokhod et au sud de cette ■'ère; en Galicie, au nord du Dnies-H et à l'est de Lemberg, le centre for- I ('eux secteurs, savoir, à droite, K e ^tyr supérieur, la région Brody-1? ozce> et à gauche, sur la Strypa, qui ■u e entre le Sereth de Galicie et la Bof.i-Lipa, }a région Tarnopol-Buczacz; r"' en Galicie pareillement, mais au I. du Dniester, l'aile gauche entre la et les Carpathes. ■Pendant le mois d'août, les troupes Isses du secteur du centre passèrent le [- 1 au nord et approchèrent de Brze-f1} el de la Zlota-Lipa au sud. C'est |c|ue les combats ont repris le 1er juil-I '91/, et comme on vient de le voir, |^e ®?nt5 étendus à l'aile gauche russe Li' , a ^ on a(Jopte comme point cen-P1 a tt'te d:e pont de Halicz, on ob- ■ image d'une double attaque d'aile F e nord puis par le sud de ce point. I Il y a donc eu, depuis le 1er juillet, élargissement du front d'offensive. Reste en suspens la question de la profondeur du mouvement. On ne saunait y répondre, naturellement, avant un œrtain temps, puisqu'elle équivaut à se demander la durée de l'offensive. L'expérience a appris qu'en cette matière une réponse tentée à la première heure, et même à la seconde, est toujours prématurée. On ne peut que constater les affirmations contradictoires des intéressés, celles des Empires centraux pour lesquelles l'attaque est d'ores et déjà brisée, et celles des Russes qui annoncent une opération de longue haleine. Encore une fois, ce débat n'est pas d'un intérêt immédiat. Ce qu'il convient de retenir, en1 revanche, c'est le rétablissement au préjudice du camp le plus épuisé, celui des Impériaux, d'une surface de pertes ou d'usure dont la disparition lui avait permis non seulement d'échelonner en profondeur sa résistance d'Occident et des Alpes,mais de tenter sur ces deux fronts un rétablissement de sa défensive battue en brèche. Là est le point important, auquel l'opinion publique allemande ne s'est pas trompée. Ce n'est pas un hasard si, tout à coup, à l'heure où le Reichstag est réuni et où le gouvernement s'apprêtait à le renvoyer le plus tôt possible, des dépêches signalent une opposition en raison de l'émotion suscitée par l'offensive russe et par le débarquement américain. Il faudrait des âmes d'aoier pour rester impassibles, dans la lassitude présente, devant ces perspectives nouvelles. Et comme à tort ou à raison, on a l'impression que les masses populaires de l'Empire s'efforcent de retrouver quelque indépendance d'opinion, on ne s'étonne pas de leur angoisse devant l'impossibilité de concilier le rescrit de l'Empereur dans lequel ce dernier promettait une fin prochaine des hostilités, et la réalité qui les prolonge. En Grèce la situation commence à prendre une tournure nouvelle à la suite de l'attitude pour le moins étrange du nouveau roii. On se rappelle que le roi avait promis de convoquer les Chambres législatives qiui devaient donner leur sanction à la forme du gouvernement et au choix du souverain. Le roi Alexandre, mu on ne sait par quelles considérations, a refusé de signer le décret convoquant les Chambres; M. Venizelos a prié le roi de rompre en visière avec la politique intérieure et extérieure de son père- Le roi a refusé de se conformer à ces conseils. Il faut donc s'attendre à de nouvelles difficultés de ce côté; mais comme le roi a manifesté trop ouvertement son intention de marcher sur les traces de son père, les puissances pourraient bien lui faire remarquer que ces traces conduisent à Berlin via la Suisse. The St&r-spangled Banner Il y a quelques années, au congrès de la librairie qui se réunit à New-York, le directeur de la section musicale se livra à une enquête approfondie sur la question de savoir quel était le vrai " chant national " des Américains et conclut en faveur de l'hymne intitulé Dixie. Immédiatement après venait Yankee Doodle, puis The Star-spangled Banner... Et cependant, c'est The Star-spangled Banner qui fut joué à l'Opéra le soir de la déclaration de guerre des Etats-Unis. La question était jugée ! Dixie est, d'autre part, en réalité, le chant des Etats du Sud, celui que chantaient les confédérés dans la guerre de Sécession. Ce n'est pas, à proprement parler, un hymne national. The Star-spangled Banner est d'ailleurs un des plus vieux chants américains : il date de 1812. Pendant la dernière guerre anglo-américaine, la flotte britannique bombardant Baltimore, un jeune avocat, Francis Scott Key, voyant " les raies et les étoiles " flatter sur la forteresse, écrivit chant et paroles d'un seul élan... En peu de mois, l'hymne retentissait dans tous les Etats. La dictature belge en Angleterre Nous avons reçu lundi matin l'extraordinaire lettre que voici : LEGATION DE BELGIQUE chef de la mission militaire No. C.S./89.396/1. Annexes : Réponse... 35, Grosvenor Place, S.W. Londres, le 14 juillet 1917. Monsieur le Directeur, Le Gouvernement du Roi me prie de porter à votre connaissance qu'il est interdit formellement, jusqu'à nouvel ordre, de mentionner dans la presse belge... Veuillez, je vous prie, Monsieur le Directeur, agréer l'expression de mes sentiments très distingués. Le général major A.D.C. du Roi, Chef de la Mission militaire, (S.) Cte de Jonghe d'Ardoye. Nous élevons contre ce style et contre ce procédé une très vive et très légitime protestation, non seulement au nom de la dignité et .des droits de notre profession, mais aussi et surtout au nom de l'opinion belge bousculée ici avec une désinvolture qu'elle n'est pas disposée à tolérer. Il est évident que si "le gouvernement du Roi " a des raisons de réclamer notre silence, il pourrait nous faire l'honneur de nous dire ces raisons. Nous sommes assez grands garçons pour savoir nous taire, sans qu'on emploie pour cela la férule. Pour ce qui concerne le silence qu'on réclame de nous aujourd'hui, nous ferons remarquer, cependant, que nous n'avons pas attendu l'ukase gouvernemental pour estimer qu'une révélation pourrait présenter un certain danger. Nous ajouterons qu'en dépit de notre qualité de professionnels de l'indiscrétion nous poui rions dresser une liste déjà longue de 'nos silences volontaires. Dans ces Conditions on pourrait, ce nous semble, imiter au Havre ce qu'ont fait de grands pays tels que la France et l'Angleterre, où l'on s'est servi adroitement et intelligemment de la presse nationale pour le plus grand bien du pays. ——«—o La fête nationale belge en Angleterre A Londres S. A. R. Mme la princesse Clément ne a fait connaître au Comité organ sateur son intentjpn d'assister à la oéri monie qui aura lieu au Queen's Hall 1 21 juillet, à 3 heures. Mrs. Lloyd George sera égalemer présente. Le premier ministre, the Right Hor D. Lloyd George, parlera en anglais S. E. M- Hymans, en français; M Standaert, en flamand. La partie de conceri réunit les nom de Mmes Miriam Licette et Margarc Balfour, de MM. Arthur De Greef, Em le De Vlieger, Siroux et Raidich. Une phalange chorale de 400 enfant belges et le London Symphony Orche; tra seront dirigés par M. De Vlieger. Tickets au Queen's Hall, chez Chaf pell et à l'Agence Vert, 6, Cor Street, W. Les tickets à 7 pence pour les gale ries supérieures se trouvent exclusive ment à l'Agence Vert. Retour d'Essen L'adjudant français Antoine Paillard, qui accompagnait le maréchal des logis Gallois dans son raid sur les usines Krupp, à Essen, et qui avait disparu, a réussi à atterrir sain et sauf en Hollande. L'adjudant Paillard et le bombardier qui montait l'appareil avec lui ont été internés. L'appareil a été transporté à l'aérodrome de Soesterberg. L'atterrissage fut provoqué par une panne de moteur. L'irritation des soldats prussiens D'un déserteur qui a quitté Thorn le 1; mai : " Le mécontentement est général dam toute l'armée, mais il est particulièremenl sensible parmi les troupes prussiennes. " Cela tient au fait que la misère en Prusse est beaucoup plus grande que dans les pro vinces méridionales ; les privations endurée; par leurs familles exaspèrent les soldats contre le gouvernement. Puis les officiers prussiens n'ont rien perdu de leur morgue e1 font durement sentir leur supériorité." LA PREMEDITATION INTELLECTUELLE Deux grands Etats voisins influent nécessairement sur les destinées l'un de l'autre. Un petit Etat subit à plus fotte raison l'influence des grandes nations qui l'encerclent. Neutres, -nous avons assisté, trop distraitement hélas ! à l'action que la France et l'Allemagne exerçaient alternativement l'une sur l'autre à cet égard. Combien pourtant cette offensive pacifique nous intéressait ! Jusqu'en 1914, l'Allemagne n'était guère encore intervenue d'une façon décisive dans les destinées de la Belgique, si ce n'est au début du XIX siècle et aux temps plus reculés des Invasions. La France, au contraire, a joué pour ainsi dire sans cesse le rôle d'initiatrice et d'éducatrice chez nous... et chez les Germains. Dans le courant du siècle dernier, les savants allemands, les historiens, les philologues ont subitement découvert que toute idée de progrès et de savoir, de science et de morale avait pris naissance en Allemagne. Dans n'importe quel ordre d'idées, dans n'importe quel ordre de faits, les érudits teutons en étaient arrivés à définir d'abord le rôle de l'Allemagne. "Les événements les plus importants de la civilisation moderne ne pouvaient avoir leur origine que dans un effort spontané du monde germanique ! (1) " Bref, on était parvenu à croire outre-Rhin que les Germains étaient le sel de la terre. A force de crier, d'amener des documents, de restituer des textes (2), de déterre:H des sources (3), de " suivre les variations d'un suffixe obscur ", ces messieurs étaient malheureusement parvenus à persuader même les Français ! Ne voyons-nous pas Renan venir nous dire " que mainte idée germanique avait rencontré chez nous (en France) un terrain plus favorable pour germer et s'épanouir que dans sa patrie primitive, et que c'était là un grand honneur pour la Gaule "? Je cite Renan parce que nous sommes entre Belges et que ce brave homme a cru devoir venir dire cette énormité chez nous, à Bruxelles en Brabant (Voyez l'Indépendance belge du 20 septembre 1870. Réponse à Strauss.) Du moment qu'ils citaient, les historiens allemands posaient des vérités irréfutables qu'on ne songeait pas à contrôler. Jacob Grimm a étayé toute sa Mythologie allemande sur des bases dont il n'a jamais songé à examiner la solidité. Pris sur le fait, dans un congrès d'e philologues, il avoue en sanglotant que l'amour de la Patrie avait toujours été sa plus forte passion. Etrange mentalité pour un historien ! Avec une telle honnêteté, qu'eût-il fait comme commerçant ! Quand les écrivains eurent convaincu le peuple de sa paternité sur toutes les civilisations, il leur fut aisé de le persuader qu'il avait droit à la prédominance politique dans l'univers. "L'Histoire de la littérature nationale de Gervinus signifie nettement aux Allemands, qu'ayant déjà derrière eux l'apogée de leur production littéraire, ils ont à se tourner désormais du côté de l'action. Tacite a dit du bien d'eux il y q deux mille ans : Tacite1 devient leur évangile. Mais ils se hâtent de renier Grégoire de Tours, qui les connaissait mieux pourtant et qui en parle autrement en nous montrant " les instincts malfaisants et grossiers de ces hommes sans respect pour la parole jurée, sans pitié pour le vaincu, sans foi envers la femme; l'enfant et le faible (4) ". Jules César, bien avant lui, avait déjà dit : " Chez eux (les Germains), la plus grande gloire, c'est d'être entourés de pays ravagés par leurs armes- Ils regardaient comme le propre de la valeur de forcer leurs voisins à abandonner leur territoire et de faire que personne n'osât s'établir auprès d'eux." Mais ces autorités-là sont soigneusement écartées de toutes les études historiques de Grimm, Sybel, Treitschke, Schlegel, Lachmann, etc. Nietzsche ébranle oe monument mal assis. Schopenhauer le secoue. Mais c'est surtout Ranke, le géant de la philologie germanique, qui le détruit. Lui aussi est inspiré par un patriotisme ardent, mais il se croit obligé comme savant d'être sincère. " Il est incontestable, "écrit-il, que depuis longtemps toute fermentation générale des esprits a commencé principalement sur le sol de la France." Et plus loin : " Parmi les peuples nouveaux, aucun n'a exercé sur les autres une action plus variée et plus durable que le peuple français." Mais qu'importe que le doute visite les officines ! Les écoles continuent bravement à nommer l'Allemagne tutrice du monde ! De là à faire admettre chez soi ses titres à la suprématie mondiale, il n'y a pas loin. On connaît le " Uns fehlt noch " — " Il nous manque encore " le Danemark, la Hollande, la Belgique, les Flandres françaises, la Suisse, etc., I etc. ' ' de Bernhardi. La sollicitude avec laquelle les Allemands s'intéressaient à notre question des langues eût dû nous mettre sur nos gardes. Nous devons être fixés maintenant. En 1847, au moment où le mouvement flamand avait atteint une période d aigreur, la Prusse publiait neuf ouvrages sur la parenté germano-flamande, en six mois de temps ! J'ai déjà dit ici comment échoua cette tentative (5). En apparence fortement documentés, ces ouvrages impressionnent. Rien n'est plus effectif qu'une étude appuyée d'autorités. Rien n'est plus perfide si l'historien, le philologue, l'écrivain se sont laissés entraîner par le parti pris et ont sélectionné dans leurs autorités celles qui servaient le mieux leurs fins- Les Allemands sont passés maîtres dans cette façon de violer l'Histoire. Il n'est si obscur professeur étranger coupable d'un éloge du génie teuton qui ne soit soigneusement classé et cité à l'occasion. Nous avons parfois le défaut contraire.1 âchons de nous amender. D. RAYMAEKERS. Front belge. (1) L. Revnaud, maître de conférences à l'Université de Poitiers, Histoire générale de l'Influence française en Allemagne. Introduction, page 3. (2) En 1833, un professeur allemand, voulant appuyer les droits de la Prusse sur la Belgique, cite un ouvrage de Van de Weyer que celui-ci n'avait jamais écrit et s'attira de la part de celui-ci. la cinglante réponse intitulée : Des ouvrages supposés. (3) Des ouvrages allemands attribuent à Jéanne d'Arc une origine allemande et tout dernièrement les journaux d'outre-Rhin imprimaient que le défenseur de Liège était un enfant de la Germanie! (4) Les historiens de la guerre actuelle ne pourront que confirmer cette sentence. (5) Voir la Métropole du 17 mai 1916, A propos de Paul Frédéric. Le parti interventionniste et la Société des nations Les partis interventionnistes italiens ont tenu le 6 juillet dernier leur congrès national. A la dernière séance, comme on discutait les buts de la guerre, la victoire est restée aux courants antinationalistes et. antiimpérialis-tes. Il s'est trouvé une majorité pour proclamer le principe que la guerre doit condu;re à l'unité des nations, des nations de l'Europe libérées et restaurées dans leurs droits avec l'élimination du militarisme et de tout esprit d'oppression. Les buts de la guerre ont été résumés comme suit : 1.—Réintégration territoriale des pays envahis. 2-—Indemnisation des dommages subis par ces pays en raison de l'invasion. 3-—Intégrité des nations qui comme la France, l'Italie et la Roumanie ont une partie de leur territoire sous la domination étrangère.4. —Reconstitution en nadons indépendantes de la Pologne, de l'Arménie et d'une façon générale de tous les peuples démembrés et assujettis à la domination étrangère, même dans le cas où ils seraient artificiellement réunis dans une agglomération d'Etats. Le congrès a en outre reconnu l'existence d'autres problèmes : systématisation des zones à population mélangée, liberté des mers, désarmement, colonies, etc., lesquels peuvent être résolus seulement par la conclusion entre les peuples d'un pacte permanent qui les unisse en une libre fédération, même sans le concours des nations qui se refuseraient à y adhérer. Les Allemands viennent d'ordonner l'aba-tage des magnifiques ormes qui bordent le canal latéral à la Meuse de Liège à Petit-Lanave. Ces arbres superbes avaient été plantés lors du creusement du canal, qui date de 1864.

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