La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 15 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 14 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/g44hm53j52/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY cpONT : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Burefc-jx : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holhorn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 th. ; 3 mois, 9 «h. 24mb ANNEE LA GRANDE GUERRE I LA BATAILLE DE KALUSZ 1 L'homme au " chiffon " s'en va I Le roi et la reine d'Angleterre au front F ' L'offensive du général Kprniloff se dé- ge Pékin, ce dernier a commencé un boni [ veloppe de la façon la plus favorable. bardement de la ville qui a duré neuf heu ! L'aile gauche de son armée, qui s'était vue res. L'attaque de la ville cc mnxençî A b „ a quatre heures du matin : les troupes re arretei par a con oi ma ion î ugu us ^ publicaines entrèrent dans la " Cité pro montagneuse du teriam a contcume es hibée " et capturèrent les 3.000 homme; obstacles et avance dans la direction de Hsang-Hsun, qui s'étaient réfugié: Oolina, qui est gravement menacé , en dans le temple du Ciel ; les hommes un seul jour, l'aile gauche a couvert douze furent faits prisonniers et désarmés. L< I kilomètres, s'emparant des passages de combat continue^ dans la Cité pi> hibet la Lomnica, à 21 kilomètres de Oolina et qui est à moitié en fl un mes. Hs^ng livrant bataille à l'ennemi aux passages Hsun s'est réfugié à la légation de Hcl infé-ieurs. Plus au nord, l'ennemi offre lande, tandis que les membres de sa fa une résistance obstinée, mais tout le mille ont cherché un refuge à l'ambassadt [ front long d'environ 48 kilomètres, a d'Autriche. ïoutss les communication: avancé en pivotant sur le Dniester. télégraphiques avec Pékin sont mtyrrom , . , , T/ 1 pues. Plusieurs étrangers qui s'étaieir Legrand centre de résistance est Kalusz, r ~ , I v ,ë A , : , . , 1 aventures trop Lin ont ete blesses ; les I ou les Autrichiens, avant 1 avance des & +-n . étrangères nrennent tontes le' Russes avaient établi leur quartier géné- legatl0«s etiangeres piennent toutes le. , ' . , . , -H i t ™ • o précautions- nécessaires pour eviter d au [ ral, se croyant a 1 abri derriere la Lomnica. £ arrjHent<; S C'est dans cét-fe région que l'armée révo- lutionnaire de Russie a subi sa première Dans le secteur français, à l'ouest, i grande épreuve du feu. Le 10 juillet, n'y a eu que des raids, des caups de maii l'ennemi avait évacué la place devant la et des duels d'artillerie : à l'extrêmf menace grandissante des Russes; le n nord du secteur britannique, les Allemand: juillet, à midi, la cavalerie russe entra ont attaqué les positions britannique: dans la ville qu'ellec trouva abandonnée au sud de Lombaertzyde, mais ils furen par la garnison. Mais peu après, des ré- repoussés. | serves ennemies débouchèrent de la for- Des escadrilles du R.N.A.S. ont exécu | teresse de Nicolaieff et après une courte ^ plusieurs raids en Belgique et en parti lutte, obligèrent ncs alliés à sé rejeter culier dans les Fland'es, à l'aérodrome d< en arrière ; mais ayant reçu des renforts Ghistelles, à l'aérodrome d'Aerdrycki à leur tout, ces derniers repartirent à (nord de Bruges), sur celui d'Houttave t l'assaut et refoulèrent les Allemands. Nieuwmunstet, sur la jonction de: | Ceux-ci firent une contre-attaque ^ en voies ferrées à Thourovt, les bassin: ! masse avec l'appui d un train blindé et Cànaj Bruges et la jonction de: de nombreuses autos blindées et réussi- voies ferrées au sud d'Ostende. L'usini rent à réoccuper la ville. Nos alliés, avec Solvay à Zeebrugge et le môle ont égale une ténacité qu\ n ne peut se lasser d ad- nient été attaqués. Plusieurs tonnes d'ex mirer, revinrent à la charge et après un plosifs ont été jetées. | combat sanguinaire à la baionnette, au . i cours duquel ils durent disputer à l'enne- La cnse en Allemagne est loin detu mi maison par maison et rue par rue, ils terminée. La démission du chancelle restèrent, enfin, maîtres de la place. von Bethmann-Hollweg, furieusement dé „ , mentie de Berlin vendredi dernier, a ét< La ville était a moitié en flammes et finalement acceptée et le Dr. Michaelis ; des deux cotes ( n ne put que peu ce pu sous-secrétaire des Finances de Prusse | sonmeis. Apres setie assui e de a usz, ^ont ja cancj^ature n'avait pas été men le général Kormloff poussa dans la direc- tionné reCueille la succession. tion du sud-ouest et s empara du village de Novica. Von Bethmann était au pouvoir depui r\ i , ,■ , iqoq, grâce à son pqissant et souveraii Ouant aux opérations dans la direction s' b . K ■ , a r> i- + 1= k,.+ maître le Kaiser, qui avait trouve en lu de Dolina, on y voit nettement le but de ,1-1.1 1 u l'armée de Korniloff, qui suit le plan ™ °utl1 extra-nialleable ; e chancelier déjà tracé par le général Letchisky. Cette fonctionnaire diligent et actif n était nul uit-i' 4- ^ v,lnû lement désigné pour diriger les destinee: localité se trouve au débouché de 1 une _ tau • j a™ • • i ^ ont îoc for de 1 Allemagne, sous un souverain don des principales routes traversant les Lai- © / . pathes, à 50 kilomètres à l'ouest de Sta- le Plus eta,t de fai^e lf Suei;r( nislau. Elle ne représente qu'un premier au monde et de lui imposer de force le: point de direction, de même que Kolomea PnnclPes rénovateurs de la Kultur ger en était un. à la suite de la prise de Czer- m£™que. Les Belges, en particulier nowitz. Après Dolina. ce sera Stryj, et du Scrap o{ pafier, se souvien . après... nous verrons. Mais clans aucun #ont longtemps de lui. Avec sa p,teus< [ cas, l'armée de Korniloff ne changera de au Reichstag, quand il fit s; : direction pour se rabattre sur Lemberg. fameuse déclaration du Not Kennt km I Car, si elle agissait ainsi, elle tournerait &bot (^eœssite n a pas de loi) et ou i I le dos aux Carpathes, par où l'ennemi reconnut 1 injustice de la violation de h pourrait venir derrière elle, sur ses com- neutralité belge, le chiffon de papier munications. Conserver la même direc- rTestelua so?. plus triste titre de gloire tion et maîtriser au fur et à mesure les Le chancelier, qui, après avoir cede ai [passages des Carpathes sont d'une né- Kalfr- mettre les pouces de- I cessité absolue vant von Tirpitz; les Junkers guerroyeurs et les agrariens, n'a lui-même qu'une | Ln outre, comme on 1 a vu par la chute confiance limitée dans le succès de le [ c Halicz et comme 1 avaient démontré guerre pour l'Allemagne, car, d'après li précédemment tous les abandons par l'en- le plus grand danger pù-ar le " Vater. ■ nemi des positions au nord du Dniestei land " provient des Allemands eux-n:ême: ■ jusqu à la Lipa, cette manœuvre nécessaire qUj continuent à croire à une victoire alle^ i en même temps celle qui donne les mande. Dans le cas-le plus favorable |roftpemS r®su^ats Pour 1 ensemble de déclarait-il récemment au Dr. von Har- I ensive. nack au cours d'une interview, la guerre Le mouvement continue d'une façon ne peut finir que par égalité." Cet aver très heureuse, ainsi qu'en témoigne la est la meilleure preuve que ses déclarations notable avance réalisée au cours dé la enflées au Reichstag n'étaient que h ■fournée de samedi. Mais il est évident leçon du perroquet, que le Çaiser lui die- [' que l'ennemi, connaît le danger qui le me- tait. ; nace, au moins aussi bien que nous. Et Le _r< ! George et la reine Mary d'Angle- [' r°us devons nous attendre à ce qu il terre sent rentrés samedi d'une tournée | ^us c°ûteux efforts pour 1 en- au frcnt ; ]e roi a visité les hommes aua tranchées en compagnie du prince de Depuis le ier juillet, nos alliés ont càp- Galles, tandis que la reine Mary a fait le Eturé en tout 30.363 prisonniers, dont tour des hôpitaux et des installations sa- 18.300 le 1er, 1.053 le 6, 7.131 le 7, i.oco nitaires. II 9, 2.019 Ie 10 et 860 le 11 juillet. Leurs Majestés ont rendu visite ar I A la suite du refus du général menar- roi Albert et à la reine Elisabeth et on1 Ichiste Hsang-Hsun de se rendre aux in- reçu à déjeuner le président de la Répu-Ijunctions du général républicain qui assiè- blique française. La fête nationale belge en Angleterre A Londres Le Te Deum A l'occasion de la fête nationale de Belgique, un Te Deum solennel sera chanté en la cathédrale de Westminster par Sa Grandeur Mgr l'évêque d'Amycla, vicaire général, doyen du chapitre, le samedi 21 juillet, à n heures et demie. Le sermon sera prêché par le R.P. 1 Hénusse, S.J., aumônier militaire. Des places seront réservées aux officiers et militaires en uniforme. Une collecte sera faite au profit des prisonniers belges^ en Allemagne. A Cardiff La Ligue des Patriotes de Belgique, assistée du Belgian Artistes' Committee, organise à Cardiff, Whitehall Rooms, Parle Place, le vendredi 20 juillet, un grand concert patriotique, sous le patronage du Lord Mayor et de la Lady- Mayo-ress de Cardiff et du Consul de Belgique. Mlle Spaneghe. M. et Mme Delune, MM. Marchot, Ruelens et Sirou, artistes du Belgian Artistes' Committee, y prêteront leurs concours. Le bénéfice de la fête I ira à l'Œuvre de la Santé de l'Enfance et , au Disabled Belgian Soldiers' Funcl. A Barrow-in-Furness Le Comité du Devoir du Belge, à Bar-row-in-purness, organise, à l'occasion de notre fête nationale, le 21 juillet, une grande fête de charité avec le concours du Belgian Artistes' Committee. Mlle Spa-; noghe et M. Ruelens y interpréteront des ' morceaux en français et en flamand. o—o- •-*— 5 Les Belges dans 1 Afrique allemande Victorieuse coopération anglo-belge Communiqué du ministère des Colonies Le Havre, 13 juillet. Après la capture du major Wintgens, - au sucl de Kalula, dans la nuit du 22 au 23 mai, la colonne allemande qu'il commandait prit la direction du nord à travers la brousse, franchit la Renoué centrale vers Malongve, à 80 kilomètres , à l'est de Tabora, et prit la direction de j Kalamas, à 220 kilomètres nord-est de j Tabora, où elle fut rejointe par nos troupes et obligée de soutenir un combat d'arrière-' garde. Elle parvint à se dégager pour . marcher dans la direction de Muanza, port sur le lac Victoria, mais, contrariée par nos dispositions, elle dut tourner . vers l'est, atteignit Ikoma, où elle fut encore rejointe par une de nos colonnes. Les Allemaneis parvinrent encore à ' rompre le contact après un vif engagement. Ils reprirent leur marche dans la direction est, suivis par les colonnes , belges. , ' Suivant un Européen fait prisonnier à Ikoma, les pertes allemandes au cours des dernières opérations au nord du Renoué sont doubles : 80 soldats noirs et une mitrailleuse. Dans la région au sud-est de la colonie allemande, les forces belges coopérèrent avec les troupes britanniques à l'investissement du gros des forces allemandes L fixées dans le bassin du fleuve Rufiji. La cloche de Wytschaete Nous avons dit que Sir Herbert Plum-mer, le général anglais qui délivra Wytschaete, vient d'en offrir la cloche au roi Albert. Celle-ci a peu souffert et n'est que légèrement écornée à la base. Elle est ornée de précieux feuillages et de souples rinceaux et elle porte au front, moulée en caractères élégants, l'inscription suivante : J'ai été baptisée le 30 avril 1816. Je me nomme Notre-Dame. J'ai aujourd'hui pour curé M. L. N. Van Heule. J'ai pour parrain mon bourgmestre, M. J. F. de Made van de Winckel, et pour marraine, dame N. S. A. de Coussemaker, épouse de M. A. Van Eslande. Puisse la cloche de Wystchaete sonner bientôt, dans sa tour rebâtie, 1 e Te Deum \ de la victoire. Ce bon M. Erzherger... Ii lui faut la Belgique à tout prix ! Du XXe Siècle : Il ne faut pas nous lasser de faire admirer, à mesure qu'elles se révèlent, les beautés de l'âme de M. Erzberger. Ce chef du centre n'a cessé depuis le début de la guierre de se distinguer par son acharnement tout spécial contre la Belgique. Le Times nous apprend un nouvel exploit du fameux député. Voici, en effet, la dépêche que le journal anglais a reçue de son correspondant à Rome, en date du 11 mai: " On confirme que le député allemand Erzberger a fait les offres annoncées hier, mais le correspondant de YIdea na-zionale déclare que ces offres étaient accompagnées d'une demande tendant à ce que l'Italie reconnaisse l'occupation de la Belgique. Cette proposition a excité ici une grande colère. Il est impossible à un ministère ital'ieft quel qu'il soit de prendre en considération une telle demande." Nous savons maintenant pourquoi M. Erzberger assiégeait ces jours-ci le Qui-rinal et le Vatican. Il s'agissait d'obte-tenir la reconnaissance- de l'annexion de la Belgique à l'Allemagne, tout simplement.Le 26 août 1913, le Journal de Bruxelles publiait une interview où le député du centre déclarait, au milieu de bruyantes protestations d'amitié : "Vous pouvez être absolument tranquilles et rassurés en Belgique quant aux intentions de l'Allemagne et quant aux mesures qu'elle a prises et qu'elle prendra."Le Tijd se faisant ces jours-ci le por-te-parole des députés du centre allemand répondait à nos reproches que M. Erzberger avait parlé en homme politique ignorant des secrets militaires de son pays. On peut riposter à ce plaidoyer qu'au moment où il parlait ainsi, M. Erzberger était rapporteur du budget de la guerre au Reichstag. C'est en cette qualité qu'il faisait cette déclaration formelle : "Ni le gouvernement allemand, ni les autorités militaires à aucun degré, ni les délégués de n'importe quel parti n'ont jamais fait entrer dans leurs plans ni une agression contre la Belgique, ni une infraction quelconque aux devoirs que les traités imposent à l'Allemagne envers elle." C'est en août 1913 que M. Erzberger parlait ainsi. La préparation minutieuse et lointaine de l'invasion d'août 1914 ne fait doute pour personne et il serait bien étrange vraiment que douze mois auparavant le rapporteur du budget de la guerre au Reichstag n'en eût pas le moindre soupçon. Mais supposons-le un instant pour faire plaisir au Tijd■ Il reste que M. Erzberger a fait, en terminant son interview au Journal de Bruxelles, cette autre déclaration : " En tout cas, celle-ci (la Belgique) peut toujours compter sur les sympathies fidèles des catholiques allemands; elle peut toujours compter sur le parti du centre du Reichstag pour travailler à faire respecter les situations acquises et les engagements internationaux." Cet engagement ne laissait place à aucune échappatoire. On sait de quelle façon toute allemande M. Erzberger l'a tenu. Décidément ce chef du centre est digne de son empereur ! Espérons qu'à Rome tout le monde l'aura enfin compris...o—o Une mission japonaise près du Saint-Siège On télégraphie de Rome à la Croix : Le Messaggero annonce l'arrivée prochaine à Rome d'un envoyé extraordinaire du gouvernement japonais, en mission spéciale diplomatique près du Saint-Siège. Le motif de cette mission serait le désir commun du Saint-Siège et du Japon de s'entendre pour organiser les hautes études scientifiques au Japon, où enseignent avec grand succès, comme on le sait, de savants religieux, notamment jésuites, dominicains et marianites. Le Messaggero ajoute que les personnes bien informées voient en cette mission la réalisation du désir du gouvernement japonais de renforcer et d'accroître en nombre le corps diplomatique de l'Entente auprès du Souverain Pontife. Le président Wilson jugé par un de ses ministres M. Franklin K. Lane, secrétaire d'Etat à l'Intérieur, membre du conseil de défense nationale des Etats-Unis, depuis longtemps un des collaborateurs les plus dévoués du président Wilson, porte sur celui-ci, dans le New-York Times, un jugement fort intéressant que nous reproduisons d'après le Matin de Paris. J'ai, depuis quatre ans, pu suivre de près le président, et je ne l'ai jamais vu hésiter pendant une seconde à faire ce qu'il croyait être juste parce que cela pourrait avoir quelque influence politique ou quelque effet sur ses destinées ■ personnelles. Lors de la dernière campagne électorale, il était, en fait, plus indifférent quant au résultat que n'importe quel membre du gouvernement.Réfléchir prend du temps. Le président réfléchit, et parfois ceux qui sont pressés trouvent qu'il est bien patient. Mais, quand il est arrivé à une conclusion, cette conclusion devient, en quelque sorte, partie intégrante de sa nature. Il se montre alors inflexible. Ceux qui aujourd'hui sont nos alliés et ceux qui sont nos adversaires devraient bien se pénétrer de cette idée que le commandant en chef des Etats-Unis, lorsqu'il a pris une décision, l'exécute jusqu'au bout, sans hésitation, sans compromis, sans crainte; il ignore ce qu'est la Crainte, » • • Son seul guide est sa conscience, et le mot qui résume le mieux sa nature comme sa carrière est le mot Devoir. Dites-lui ce qu'est son devoir, et il le fait. Mais il n'acoepte de directions sur son devoir de personne, pas même de ceux qui sont ses plus intimes. Il faut que l'indication qu'on lui donne fasse vivrer une fibre dans sa propre conscienoe. Un simple fait montrera quel empire il peut exercer sur lui-même, combien il peut être maître de sa propre pensée... Pendant toute la période où les Etats-Unis restèrent neutres, c'est-à-dire pendant deux ans et demi, je ne l'ai jamais entendu prononcer une parole qui fût contraire à l'engagement solennel de rester neutre pris au début de la guerre. Cela paraît impossible; cela est pourtant littéralement vrai. Il pouvait narrer les faits sans parti pris ; il pouvait exprimer les sentiments du peuple américain dans certaines circonstances et invoquer le droit sans se départir de la règle qu'il avait demandé aux autres de suivre. Et ceci se passait au moment précis où les critiques les plus sévères lui étaient adressées, les uns disant qu'il était pro-Allemand, les autres disant qu'il était pro-Anglais. Quelle meilleure preuve donner de sa maîtrise sur lui-même!... Il fait face aux situations diverses en demandant concrètement : " Que puis-je faire dans oette situation qui serve réellement la démocratie? " C'est là ce qui le passionne le plus dans cette guerre. Quand, dans son remarquable message, il a dit qu'il voulait sauver la démocratie mondiale, il a exprimé le sentiment le plus profond de sa nature. Ni Jefferson, ni Lincoln n'étaient plus réellement démocrates que lui. Il ne regarde pas le monde comme autant de territoires, de machines ou d'argent, mais comme autant d'hommes, de femmes et d'enfants. Et il pense que sous un régime démocratique chacun d'eux a sa chance, mais ne peut avoir de chance que sous un régime démocratique...* * * C'est la grandeu» des démocraties qu'elles peuvent s'ajuster, qu'elles- doivent s'ajuster à toutes les situations ; mais il ne faut pas qu'elles s'y ajustent trop brusquement ou trop aveuglément. A mon sens, par exemple, la faiblesse des démocraties française et anglaise est le renversement des ministères en temps de crise. Je suis partisan de la responsabilité ministérielle ; mais, si oette responsabilité collective doit exister, néanmoins, en temps de guerre, il doit y avoir un homme au-dessus des autres qui reste immuable, il doit y avoir un gouvernement stable qui ne soit pas sujet à toutes les fluctuations qu'entraînent les hauts et les bas du grand drame de guerre. A cet égard, notre Constitution a été infiniment prévoyante : elle nous a dotés d'un pouvoir exécutif stable et elle lui a donné des pou. voirs qui dépassent de beaucoup ceux du chef de l'Etat en temps de paix. Le président est tout le pouvoir exécutif : il est le président et le commandant en chef de l'armée comme de la marine. Et lorsque le jour des comptes viendra, je suis convaincu que notre peuple sera satisfait des dépenses en hommes et en argent que le pouvoir exécutif aura engagées et du but que, grâce à lui, on aura atteint : une paix plus certaine pour le monde. •—• Un fait très rare On fait remarquer que la réunion du Conseil de la couronne allemand est un fait très rare. Depuis vingt ans, c'est la première fois que ce Conseil tient une assemblée.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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