La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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29 October 1916
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s.n. 1916, 29 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6688g8gd37/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY I FRONT : CINQ CENTIMES I BOLLANDE: VIJF CENT I CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C,—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23me ANNEE DIMANCHE 29 ET LUNDI 30 OCTOBRE 1916 Nos. 302-303 LA GRANDE GUERRE [ MAUVAIS TEMPS PARTOUT LA RESISTANCE RUSSO-ROUMAINE NOUVEAUX SUCCES DANS LES PASSES Les communiqués de tous les théâtres des Alliés, aurait été une menace con- d'opérations ne nous apportent la nou- tre le centre du front occidental alle- f velle d'aucun événement sensationnel et mand et aurait facilité la reprise du la situation militaire générale est sen. bassin minier de Briey, qui est si pré- I #siblement stationnaire. Il fait mau- cieux, et aurait menacé par suite la vais presque partout, sauf peut-être forteresse de Metz, dont la prise per- [ «n Roumanie, et la pluie reste malgré mettrait la conquête des régions indus- | tout la grande empêcheuse de se battre trielles et minières de la Lorraine alle- ! en rond. mande, arrachant ainsi à l'Allemagne Sur le front de la Somme, c'est l'ac- la partie le plus vitale de son industrie I calmie presque complète. Les Anglais de guerre. ■ ont fait un raid dans les tranchées en- En un mot, Verdun formait, tant au I nemies, sur un point qui n'est pas dési- point de vue stratégique qu économi- f gné; au nord-est de Les Bœufs, une que, une incomparable base d'opéra- [ opération d'ordre secondaire les a ren- tions. En outre, sa^ large ceinture de dus maîtres de plusieurs tranchées et forts en faisait la tete de pont princi- leur a permis de capturer soixante et pale de la ligne de la Meuse. C était un prisonniers; l'artillerie et les avia- 'a porte de sortie de la France contre f teurs ont cependant été assez actifs, l'Allemagne moyenne. mais l'état du terrain s'oppose évidem- Le but de 1 offensive du printemps j ment provisoirement à toute action im- iÇ)i€> a été d'abord de cadenasser cette ! portante d'infanterie. porte du côté allemand (? !) pour pou- Dans certains milieux, on pense que vo'r dans la suite des opérations de î la " guerre d'hiver ", guerre monoto- &uerre l'enfoncer un jour (sic) du côté ne, stationnaire et faite exclusivement ^rance. d'escarmouches se présente déjà sur le ^es 'ecteurs de ce genre de littérà- [ front de l'ouest et sur une bonne par- I ture ne pourront certes manquer de re- I tie du front russe et que nous n'assis- marquer qu un tel cadenassage a I terons plus à aucune opération impor- coûté bien cher à l'Allemagne et que I tante avant la fin du printemps. Cette ,e îour où la Porte de la France doit I opinion peut être exacte. Il ne faut pas être enfoncé est Plus lointain que ja- I oublier cependant que les conditions qui mais- APrès le rePrise de Douaumont, I prévaudront pendant l'hiver de 1916-17 ils feront même bien de se demander I seront un peu différentes de celles qui si' au Printeifips prochain, ce ne sera I ont régné à pareille époque l'année der- Pas la, Porte de l'Allemagne qui sera I nière. Alors, c'étaient les Allemands qui enfoncée. I se tenaient tranquilles, car les Alliés. Le calme rè£ne a Peu Près partout I n'étaient pas prêts et ce qui pourrait sur le front russe- sauf dans le district I leur arriver de mieux c'était de main- carpathien de Dorna-Vatra, sur les ri- I tenir intégralement leurs positions. En ves de la "ystritza où les troupes de Russie notamment les premières pluies, l'archiduc Karl ont enlevé d'assaut aux I en arrêtant la grande offensive germa- Russes deux hauteurs boisées, captu- L nique, furent accueillies avec un véri- rant 8 officiers et 500 hommes. Pétro- | table soulagement. Actuellement, au grade admet ce léger revers. On peut I contraire, l'hiver est l'allié des ' Aile- croire qu'il n'aura pas de lendemain, ; mands, car les Alliés sont prêts et rien car on sa't cîue c est Pr^s de Dorna que I ne dit qu'ils ne réussiront pas si les 'es fronts russe et roumain opèrent leur l conditions climatériques s'y prêtent le jonction et il est permis de croire qye I moins du monde, à ne laisser aucun ré- ce Point vital sera bien gardé. D'après I pit à l'ennemi. le bulletin allemand, les Russes auraient Sur le front de Verdun, l'artillerie al- attaqué sans succès après de Zaturcy, à I lemande fait toujours rage contre Dou- ' ouest de Loutsk. I aumont. Malgré "cela, les Français con- La, situation reste serieuse sur le [ tinuent à s'y consolider Ils ont réussi front roumain, mais elle n'est pas sans [ en outre à 'avancer encore un peu des esPoir et tend à s'améliorer. Les nou- | deux côtés de la position de Vaux et à velles de samedl étaient plutôt moins I capturer près de Douaumont une car- bonnes car une analyse du communiqué rière fortifiée qui rend leur position plus roumain montrait que le général Ave- î solide. Une centaine de prisonniers ont rescu avait de nouveau reculé dans la I été faits. Il faut évidemment considérer Passe de Vulcaln- Cenes de dimanche I comme des fables les fantastiques his- cependant sont nettement meilleures. I toires d'assauts sur une grande échelle Presque partout, les Roumains ont re- | qui, d'après le bulletin de Berlin, au- Pns rofïenslve et enregistré des succès, raient été tentés par les Anglais et les. ; A Tolgyes et à Beka, ils ont fait 194 Français sur la Somme et devant Ver- prisonniers, dans la vallee, de Trotus dun et qui auraient été repoussés qui mène au co1 de Gymnès, ils ont dé- " avec des pertes sanglantes ". Il est fait 1,ennemi et repris Piscul; dans la [ facile de gagner des batailles imagi- vallée d'uzul, ils ont capturé 910 hom- naires — et cela fait toujours plaisir mes et 5 mitrailleuses; à Dragoslavele, [ au bon bourgeois de Charlottenburg ! 300 prisonniers et du butin, dans la val- Par une coïncidence qui est une véri- lée de Jiul.> 45o prisonniers et 15 machi- j table ironie du sort, en même temps l nes> ce T1' Porte les captures de la jour- | qu'ils apprennent le sérieux revers in- née a 1.854 prisonniers. Dans la vallée fligé au Kronprinz à Verdun, les lec- de J'ul l'ennemi a perdu plus d'un millier S teurs de journaux allemands' peuvent de morts. Les Roumains n'ont subi un [ lire la première partie du rapport ofifi- échec que dans sa vallée de la Prahova, | ciel sur la bataille de Verdun, commu- °" une de leurs contre-attaques échoua. niqué à la presse par le grand état-ma- D'autre part, le bulletin allemand est I jor général de Berlin. modeste. Il n'enregistre de succès que Dans cette première partie les pre- dans le œl de PredeaL °n Peut croire | miers engagements depuis août 1914 et que le &énie °rg'anisateur de la mission la suite de la bataille jusqu'au milieu fra"Çaise du général Berthelot et les [ de l'année dernière sont exposés au lec- renf1orts russes commencent à faire sen- Iteur. On fait remarquer que Verdun 'est tir urs effets" Dans la Dobrudja, les [la porte d'attaque de la France contre Bulgares ont occupé la petite ville d'Har- [l'Allemagne du Centre. sova, à 40 kilomètres au nord de Cer- Jusqu'au printemps de Ï916 il fut im navoda- s,ur ,e Danube. Mackensen est possible à l'Allemagne de fermer cette toulours en Poursuite et a capture quel- porte. que 5°° traînards. On espère que les T a j r . „ Russo-Roumains pourront être protégés [une nni-tip ' Sl" + 'i°n f avalt dans la Dobrudja du Nord par les mo- [mande's si ' °S °rces a"e~ niteurs russes opérant sur le Danube. Panique. " rUSSC 61 Le mau!ais temPs sévit également | p> . , . sur le théâtre balkanique. Cependant, Ypni ri ,SC'U ernent qua"d ces forces fu- les Serbes ont progressé un peu dans ,rent liberees par 1 arrêt temporaire de le coude de la Tserna. ri H m ^ pa^\n ° t 7rU ®s°"balkan i q ue que^ la Le référendum australien a repoussé S vî i°n 6 erc un Put être entreprise. par 723.000 voix centre 637.000 le prin- erdun, au cas d'une offensive cipe du service obligatoire I \ L'appel général au service de la Patrie Le Moniteur belge publie un arrêté pris le 15 octobre par les ministres de la Guerre, de l'Intérieur et des Affaires étrangères, en vertu duquel sont tenus d'envoyer à la légation de Belgique ou au consulat de Belgique le plus rapproché de leur résidence, des bulletins d'inscription dûment remplis : a) Avant le 15 novembre 1916, les appelés se trouvant en Europe ailleurs qu'en Belgique, en France, dans le Royaume-Uni et dans les territoires ennemis; b) Avant le 1er décembre 1916, les appelés se trouvant en Egypte, Tripolitaine, Tunisie, Algérie, au Maroc et au Canada. Sont dispensés de l'inscription, les appelés se trouvant en Italie, en Russie, en Roumanie, s'ils contractent un engagement dans l'armée respective de ces pays avant le 15 novembre 1916; ceux qui se trouvent au Canada, s'ils contractent un engagement volontaire dans l'armée canadienne avant le 1er décembre 1916. Seront convoqués immédiatement après les délais d'inscription, les célibataires nés après le 30 juin 1896 et les hommes mariés nés après 1894. Ils subiront une visite médicale devant des médecins à ce délégués. S'ils paraissent aptes, ils devront se rendre devant la commission de recrutement compétente; un court délai leur sera éventuellement accordé pour régler leurs affaires. Si des circonstances exceptionnelles justifient cette mesure, ls pourront être autorisés à rentrer dans leur foyers. S'ils paraissent inaptes, ils seront renvoyés dans leurs foyers jusqu'à nouvel ordre; les pièces utiles seront transmises à la commission compétente qui exemptera ou ajournera l'appelé, ou bien exigera sa comparution personnelle avant décision. N'ont jusqu'à nouvelle disposition d'autre obligation que celle de s'inscrire, les .hommes mariés nés avant 1895 et les célibataires nés avant le 1er juillet 1886, qui sont depuis le 20 juillet 1916 et continueront à se trouver dans les Pays-Bas, les Pavs Scandinaves, en Roumanie, en Grèce, en Espagne, dans la principauté de Monaco, dans les pay<j d'Europe non spécialement désignés par le présent arrêté, en Tripolitaine et au Maroc* (sauf dans la zone française). Les appelés se trouvant sur le territoire belge de Baerle-Duc devront se présenter avant le 15 novembre 1916 à la maison communale de cette localité et y remplir un bulletin d'inscription conforme au modèle prérappelé. Les appelés non encore inscrits arrivant sur ce territoire devront s'incrire dans les mêmes conditions et ce dans les quinze jours de leur arrivée. L'examen médical préliminaire sera pratiqué à la maison communale de Baerle-Duc par un médecin désigné par le ministre de Belgique à La Haye. Sauf les exceptions établies par ce qui précède, les hommes se trouvant sur le territoire belge de Baerle-Duc sont soumis aux mêmes obligations que les Belges s« trouvant aux Pavs-Bas. La rémunération de milice Avis officiel de la Légation de Belgique. Rémunération de milice aux familles des militaires mis en congé sans solde Aux termes de l'arrêté-loi du 27 septembre dernier, la rémunération aux familles des soldats et sous-officiers sous les armes n'est pas due pendant la durée de la mise en congé sans solde du militaire qui procure ladite rémunération. Or, en Ahgleterre notamment, plusieurs milliers de nos soldats proposés pour la •réforme ensuite de blessures reçues ou de maladies contractées en défendant la Patrie, ont été d'office mis en congé sans solde. Il serait absolument contraire à l'esprit de la disposition rappelée ci-dessus, d'enlever la rémunération de milice aux familles de ces militaires. Il a d'ailleurs été formellement entendu au sein de la Commission ministérielle qui a élaboré l'arrêté-loi, que la rémunération continuerait à être desservie aux familles des militaires proposés pour la réforme. Le fait de la mise en congé sans solde du militaire proposé pour la réforme ne peut donc entraîner le retrait de la rémunération.Londres, le 27 octobre 1916. On remarquera que cette communication officielle donne satisfaction à une plainte que la Métropole a accueillie. Nous sommes particulièrement heureux de cette prompte solution. Le Kaiser en Belgique On mande de Bruxelles que le Kaiser était le 20 octobre dans les Flandres ; il a passé en revue les régiments saxons et wurtembergeois et certaines fractions de la garde à Zeebrugge et à Bruges ; il a visité les chantiers de la marine. L'élaboration de nos travaux publics Aussi bien les Belges restés dans le pays que çeux exilés, tous pensent à la réédification matérielle de la Patrie. La destruction de centaines de maisons à Louvain explique l'exposition de plans et dessins pour reconstructions organisée par cette ville. Des travaux d'intérêt régional, comme la canalisation plus ample de la Den-dre, absorbent les études d'une commission. Des architectes belges puisent aux sources étrangères, s'inspirent de ce qu'elles offrent de bon et d'applicable chez nous et présentent au public le fruit de leurs recherches. Par ailleurs, les départements ministériels du Havre préparent force projets, les uns dont l'exécution s'imposera sans retard au lendemain de la délivrance du pays dans des conditions exceptionnelles, les autres qui, moins urgents, devront être d'abord soumis aux délibérations des Chambres. C'est de ceux-ci que nous désirons entretenir nos lecteurs. De tous les inconvénients engendrés par nos luttes politiques de naguère, les défectueux procédés de discussion appliqués aux projets de travaux publics ne constituaient pas le moindre de nos défauts. Tout débat parlementaire à leur sujet prenait une tournure politique. De très bonne foi, la majorité gouvernementale estimait que le gouvernement ne pouvait avoir tort, et la minorité refusait son vote approbatif. Nor\„ moins sincèrement la presse se divisait dans un même sens. Les rivalités entre grandes villes envenimaient l'examen auquel le budget extraordinaire donnait lieu. Tel projet était baptisé du nom d'un chef de parti et le combat était mené simultanément contre les deux. Le gouvernement avait souvent fort à faire de la part de ses partisans, s'il tentait de répartir un peu scrupuleusement la manne budgétaire. Presque toujours les polémiques étaient influencées par l'esprit de clocher, survivance d'anciennes et multiples séparations territoriales, et par un manque de largeur de vues qui fait que l'intérêt local prime souvent l'intérêt général. Il existe un pays — ni chimérique ni situe à 1 autre bout du monde— où les projets de travaux subissent une préparation plus saine, plus impartiale et plus efficace. Leur description, appuyée de plans, d'un expose de motifs, d'une riche documentation technique et économique accompagne les dossiers mis à la disposition du public. Les journaux paraissent avec illustrations et chiffres; ils font appel à des collaborateurs spécialistes en la matière, et qui sont moins tenus par la nuance de la publication dans laquelle ils, écrivent occasionnellement que par le désir d'éclairer leurs lecteurs. Ceux-ci instruits de toutes .les particularités relatives aux travaux, confiants dans la compétence et la sincérité du professionnel qui les renseigne, s'intéressent aux questions débattues ; les associations commerciales les portent à Ieur ordre du jour et les cercles savants en font l'objet d'études mûries. Avertis du sérieux et sévère contrôle que leurs projets susciteront, leurs auteurs ne tentent pas de dissimuler le coût probable; il est même arrivé, phénomène qui ne s'est jamais présenté en Belgique, qu'on a pu réaliser une économie sensible sur le prix estimatif. Il serait impossible de faire admettre un travail en l'évaluant à la moitié de son prix de revient final. Ayant tous ses apaisements, le contribuable est décidé à payer sa quote-part, et il attend en toute tranquillité les conséquences qu'il espère, soit au point de vue collectif, soit à son avantage personnel. Celui qui supporte les charges publiques, s'il a été mis franchement au courant des aléas et des prévisions lucratives, paie plus aisément sa part contributive parce qu'on ne l'a trompé ni sur le coût ni sur la durée probable des travaux. Mandataires et électeurs sont d'accord, savent où ils vont et se sont solidarisés ; du fait, bien des mécontentements sont évités. On a parfois reproché au pavs auquel nous faisons allusion d'avoir vu trop grand, d'avoir un penchant pour les dépenses somptuaires et de ne s'être pas toujours affranchi de l'influence des grandes industries. Certes, telles de ces conceptions, — certains travaux hydrauliques par exemple — paraissent à première vue d'un ampleur exagérée et profitables surtout aux entreprises industrielles desservies. Cependant il suffit presque toujours d'un petit nombre d'années pour que ces exploitations progressent d'une façon si extraordinaire que leurs redevances aux services publics qu'elles, utilisent couvrent largement les intérêts des sommes dépensées. Remarquons encore ceci, c'est qu'une fois la période des études, de l'élaboration et de la critique close, période ordinairement assez longue, la décision des pouvoirs publics ayant mis fin à l'ère des discussions, l'exécution suit une marche rapide, et on a vu de grandes oeuvres terminées avant la date prévue pour leur achèvement. Toute comparaison serait désastreuse pour le bon renom de la Belgique où, par exemple, la réfection du canal de M. Théodor à [Paris Les relations franco-belges apris la guerre M. Théodor, bâtonnier du barreau de Bruxelles, dont on se rappelle la déportation pendant sept mois au camr) de Gueterloch, en Westphalie, est arrr. é à Paris venant de Suisse. Après avoir décrit ce qu'il avait souffert à Gueterloch M. Théodor a déclaré ce qui suit : A mon avis, l'avenir de la Belgique ne représentera pas seulement la complète résurrection de ce pays mais en outre le raffermissement de son indépendance. La Belgique ne sera plus neutre. Je dis cela en ma qualité de député et non d'avocat. On ne peut plus concevoir la possibilité de voir la Belgique se mettre sous une tutelle. La Belgique a pris conscience d'elle-même. Elle a forcé le respect de l'Europe par son héroïsme et ses sacrifices. Quant à nos relations avec les Français, relations qui avant la guerre n'existaient qu'entre les individus, elles se développeront en une affection entre les deux nations. En résumé, il y aura entre les deux nations une solidarité dans chaque sphère d'activité, tout en sauvegardant, évidemment, la complète liberté de chacun. La France a prouvé qu'elle était indispensable à l'humanité. Nos héros morts La 4e liste Nous venons de recevoir la 4e liste de nos héros tombés au champ d'honneur.Cette liste comprend les noms de 45 officiers et de 1.506 sous-officiers, caporaux et soldats. En addenda se trouve la liste des noms de 34 et de 14 soldats portés par erreur comme morts sur les première et deuxième listes. Toust, les Belges de cœur adresseront une pensée émue à tous ces vaillants dont le sacrifice doit rester en nos mémoires reconnaissantes comme un exemple de ce que peut l'amour patriotique. Cet exemple doit nous inspirer l'esprit de sacrifice à la cause nationale et l'oubli de nos misères actuelles. La Belgique d'abord. Rappelons enfin que les chrétiens doivent à nos glorieux morts l'assistance de leurs prières et qu'une messe solennelle sera célébrée à leur intention le vendredi 3 novembre à la cathédrale St. Georges, à Southwark. Les Allemands ont perdu 110.000 prisonniers en 1916 Actuellement les grandes batailles de 1916 ont coûté, à l'armée allemande seule, plus de 110,000 prisonniers, savoir : 54-35° par les Français, à Verdun ou sur la Somme, à la date du 15 octobre ; 28.918 par les Anglais sur la Somme à la même date ; 25.000 par les Russes sur le front sud-ouest, au 15 septembre ; 2.000 environ par les Roumains, sur un total de 15,000. Ce total de 110.000 prisonniers, presque tous fantassins, représente pour l'Allemagne la perte de douze divisions à trois régiments. Peints par eux-mêmes On a cité bien souvent l'opinion de Nietzsche sur ses compatriotes et en particulier sur les cuistres des universités allemandes de son temps, dont l'orgueil insolent annonçait déjà l'apostolat prétentieux et lourd des intellectuels teutons d'aujourd'hui. Mais on avait oublié une perle que vient de découvrir dans ses œuvres M. Henri Welschinger. Parlant des premiers champions de la Kultur, Nietzsche raille " ces coqs savants qui, placés devant un miroir, échangent avec leur image des regards admiratifs". • Continuons de feuilleter Nietzsche .. Bruxelles à Charleroi n'est- pas terminée après trente-cinq ans. Dans le domaine des travaux publics comme ailleurs — bien des réformes sont à accomplir, tant de la part de l'opinion publique que des pouvoirs initiateurs des travaux. Ici encore, ne condamnons pas trop âprement ce qui a été fait dans le passé, mais prenons l'engagement de ne pas oublier les leçons que chacun de nous est à même, avec un peu d'effort et de discernement, de tirer des tristes événements qui accablent la Patrie. L. TEUGELS-DE VOS.

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