La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 29 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n00zp3x003/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT rnWTlNF.NT • DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43. Chancerv Lanc, W.C.2 — Téléphone : iiolborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 ih. ; 3 mois, 9 sh. 2 4mb ANNEE VENDREDI 29 JUIN 1917 No. 180 LA GRANDE GUERRE | LA CERTITUDE DE LA VICTOIRE IRRIVEE DE L'ARMEE AMERICAINE S M. VENIZELOS AU POUVOIR L'événement du jour, c'est l'arrivée dans un port français de l'avant-garde je l'armée américaine, qui a eu lieu mercredi par un temps superbe, 11 est impossible, pour des raisons évidente^ de rien dire au sujet de l'importance des effectifs débarques, mais .on pourra s'en faire une idée en remarquant que les dépêches décrivant la flotte de transports américains entourée de sa ceinture de torpilleurs protecteurs comme " une véritable armada , que l'Armada défaite le iq août 1588 par Lord Howard au large de Plymoutn comptait 129 navires, ayant a bord 19.000 soldats, plus de 2.000 canons et j 700.000 rations. La traversée du corps expéditionnaire américain s'est effectuée sans aucun ; incident, ce qui prouve une fois de plus ; l'imperfection majeure du soi-disant blocus sous-marin allemand : La flotte de transport n'a pas rencontré un seul " U ", qui n'aurait pas hésité, comme on pense bien, d'envoyer au fond de l'eau quelques régiments américains, même s'ils se trouvaient à bord de navires construits en Allemagne et qui ont passé sans coup férir du service de M. Ballin ou de M- Heineken à celui du général Pershing ! La population du port fit, on 1 imagine, un accueil particulièrement enthousiaste aux premières troupes ^ américaines, commandées par un général, vétéran des campagnes de Cuba, des 1 hiup-pines et du Meiique, et la rencontre entre les officiers américains et français fut très cordiale. Le débarquement du matériel commença aussitôt. Les soldats eux-mêmes sont en forme splendide. Dès qu'ils auront subi un repos dans le camp prêt à les recevoir et qu'ils auront passé une période préparatoire derrière les lignes, ils prendront leur place sur la partie du front en France qui leur est dès à présent assignée. L'Amérique n'a décidément pas perdu son temps pour entrer effectivement en campagne- Le président Wilson signa le 6 avril la résolution du Congrès déclarant l'état de guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne; le général Pershing, commandant en chef de la première expédition, débarqua à Boulogne, avec son état-major, le 13 juin, et fut reçu par les représentants de la France et de la Grande-Bretagne. Deux semaines plus tard, jour pour jour, les soldats américains foulaient le sol qu'ils vont contribuer à illustrer de leurs prouesses. Comme on sait ils ne forment qu'une grosse avant-garde mais elle composée de réguliers bien entraînés et dont la valeur combative se fera immédiatement sentir. Les effectifs de l'armée américaine qui entrera ultérieurement en campagne dépendront des événements ; le président Wilson dispose toutefois dès à présent des pouvoirs nécessaires pour lever, organiser, instruire et équiper avant le mois de mai prochain un million d'hommes. On croit qu'il est plus que probable que la Force expéditionnaire sera suivie avant l'automne par 100.000 à 120.000 soldats de la garde nationale, et par 100.000 de plus, au moins, pendant l'hiver. Il y aura, en fait, 250-000 Américains au front avant que les effets de la première levée d'un demi-million d'hommes ne deviennent apparents au printemps ou a l'été prochains. On sait qu'il y a déjà près de 2.000 officiers et médecins militaires américains en France. Nous ne savons pas encore quelle impression produira en Allemagne la nouvelle» du premier débarquement américain mais nous doutons fort que la presse reptilienne reçoive de la Wilhelm-sïrasse l'ordre de lui adresser les injures qu'elle lança au corps expéditionnaire anglais, à cette " méprisable petite armée " du maréchal vicomte (alors général) French, qui est devenue en moins de trois ans la première armée du monde, et certainement la mieux équi pée, la mieux armée et la mieux muni-tionnée.Les Américains, s'il le faut, en feront autant, et beaucoup plus vite, car ils bénéficieront (ils bénéficient deja) de l'expérience britannique- Personne ne peut manquer de lire ce signe comme il doit être lu : L'arrivée des Américains est pour nous le gage de la victoire, la certitude que les " cinq cent mille derniers hommes " qui décideront de l'issue de la guerre seront de notre côté; pous nos ennemis, c'est, dès à présent, la certitude non moins absolue de la défaite. Ce fait a une valeur immense; il ajoutera, s'il *est possible, an prestigieux moral des armées alliées ; il confirmera la confiance des peuples qui, depuis trois ans, ont porté avec tant de fortitude le poids de la guerre, de toutes ses privations et de toutes ses douleurs ; il confirmera surtout l'héroïque peuple belge gémissant sous le joug de l'oppression, dan$ son admirable résistance ; il signifie que nous obtiendrons la paix démocratique qui ne peut être édifiée que sur les ruines de la tyrannie; il indique que nous serons vengés ; il ajoutera au découragement de 1 ' Austro-Allemagne et précipitera la catastrophe morale qui s'y prépare; il cimente indestructiblement cette grande et noble alliance des peuples libres du monde entier, au nombre desquels la Belgique a la gloire de se compter, qui lutte pour la liberté de la planète et qui l'obtiendra. Il y a peu de nouvelles du front britannique, où on ne signale que des coups de main des deux côtes. Mais le calme dans les lignes de nos amis anglais est toujours le précurseur de la tempête et, d'après ce que nous savons, sans pouvoir Le dire, il faut attendre avec confiance les événements qui ne peuvent manquer d'être en préparation. Sur le front français, la prise de la caverne du Dragon à Hurtebise a été suivie d'un duel d'artillerie, qui s'est étendu aux secteurs de Craonne, de Mo-ronvilliers et d'Avocourt- Les Allemands ont lancé quelques obus sur Dunkerque avec une de leurs pièces navales à très longue portée. Une Conférence militaire franco-ita-lienne comprenant notamment les généraux Foch et Cadorna a eu lieu à Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie. Comme on le verra d'autre part, M. Venizelos a formé un cabinet, qui a prêté serment. A son retour du palais, il fut longuement acclamé par la foule qui le força à paraître au balcon de son hôtel et manifesta dans les rues en son honneur. Il y a maintenant beaucoup de troupes alliées et venizelistes a Athènes mais les mesures prises pour éviter des démonstrations royalistes ont été inutiles. Le peuple mange à sa faim et commence à comprendre. Vingt et un navires anglais de plus de 1.600 tonnes ont été coulés la semaine passée, contre vingt-sept la semaine précédente. Abominable ruse de guerre D'après une dépêche d'Amsterdam, certains sous-marins allemands feraient route en plongée vers la haute mer en remorquant une chaloupe au mât de laquelle serait arboré un signal de détresse. Les bateaux ' qui, croyant avoir affaire à des naufragés, s'approchent de la chaloupe, viennent aànsi s'offrir aux coups des pirates. Dans la Manche, des bâtiments ont été canonnés par des sous-marins dont l'avant portait un mât et une voile triangulaire que l'on abattait au moment de faire usage de l'artillerie, ou bien affectait l'apparence d'un hydravion posé sur la mer : les ailes se refermaient au moment du tir. Il n'y a que les Boches pour avoir recours à d'aussi abominables ruses de guerre. o—o L'ex-reine Sophie ira en Allemagn« L'ex-reine de Grèce se rendra prochaine ment près de son frère, Guillaume II, ai grand quartier général allemand. Le cardinal Mercier 1 Une mesquine vengeance j Amsterdam, 27 juin.—Le Telegraaf f publie une dépêche de la frontière annon- c çant que le chanoine Vrancken, secrétaire t particulier du cardinal Mercier, a été con- J damné à un an de prison en Allemagne. Le 1 prétexte de la sentence est que le chanoi- t ne Vrancknen déclara à la Pentecôte q.ue lorsqu'il se trouvait à Naniur, en août r 1914, vingt-quatre chefs'de famille furent 1 condamnés à mort, et, en outre, qu'un aumônier et vingt-trois jeunes^ gens de- c, mandèrent à être fusillés au lieu de ces l hommes. En réalité, la vraie raison de c l'outrage allemand est de punir le cardinal Mercier en persécutant son secrétaiie 1 particulier. — Central News. ' Reuter ajoute que plusieurs prêtres de 1 l'entourage du cardinal ont été récem- -( ment arrêtés et emprisonnés en Allema- 1 gne. Parmi eux se trouve Mgr Legrai- ' ve, évêque auxiliaire de Malines. Vingt autres ont été emprisonnés en Belgique, ' dont le professeur Tessens. o—o 1 Le procès von Gerlach Voici le passage de la sentence qui a été ( prononcée contre von Gerlach et qui concerne plus spécialement le Vatican. Le tribunal ne s'arrête même pas à discuter les exceptions soulevées par la la défense, touchant l'immunité et l'exterritorialité, tant il a été lumineusement prouvé que de Gerlach a contrevenu aux formelles et rigoureuses dispositions du Saint-Siège, comme aussi il est prouvé que, pour l'envoi de la correspondance, il faut exclure tout à fait l'emploi de la valise diplomatique du Vatican et que de Gerlach se servit de moyens propres et particuliers. Le Saint-Siège est donc complètement étranger c.ux faits délictueux.D'autre part; les faits ne se sont pas passés au Vatican. De Gerlach a accompli ses actes délictueux nen comme prélat, mais comme individu. o—o Pour ceux qui sont aveugles La défense économique " L'Italie et la France ont dénoncé tous leurs traités de commerce, afin d'avoir les mains libres après la guerre." Telle est la communication officielle anglaise parue hier dans les journaux. Après cela, les " sirèfies " peuvent continuer à nous chanter que sans 1 Allemagne, nous ne ferons rien. Ce qui apparaît de plus en plus évident, c'est qu avec 1 Allemagne nous ne serons rien. o—o Le nouveau ministère du Luxembourg Au sujet de la crise au Luxembourg, l'Agence Wolff annonce que le professeur Calmes ayant refusé le portefeuille des Finances, le ministère a été formé comme suit : MM. Kauffman, jusqu'ici directeur général des Finances, prend 1a, présidence, les Affaires étrangères, les Finances et les Cultes ; Moutrier, jusqu'ici directeur général de l'Intérieur, prend la Justice et l'Instruction publique ; Lefort reste au Travaux publics : l'ingénieur Faber, vice-président de la Chambre, prend l'Agriculture et le Ravitaillement ; enfin le commissaire Kohn, l'Intérieur, l'Industrie et le Commerce. •—• Le cabinet grec M. Venizslos a composé son cabinet de la façon suivante : M. Venizelos, chef de cabinet et ministre de la Guerre ; M. Ripoulis, ministre de l'Intérieur; M. Tsiritmokos, Justice; M. Politis, Affaires étrangères ; Admirai Con-douriotis, Marine ; M. Michalacopoulos, Finances ; M. Negropontes, Agriculture ; M. Papanastasiou, Communications ; M. Dingas, Education '; M. Embirkos, ministère des vivres ; M. Simos, secours aux réfugiés. o—o L'abbé Joassart, secrétaire des Œuvres sociales de Liège, vient d'être arrêté et dé-1 porté par les autorités allemandes. Déjà, au début des hostilités, l'abbé Hanigan, direc-recteur de ces mêmes œuvres, avait été em-[ prisonné; il est mort peu de jours après sa libération. <es nationalistes sud-africains Dans un discours qu'il a prononcé le 26 Liin à la Chambre du Cap, M. Merriman a ( lit une critique acerbe des nationalistes j ui ne sont autres que les flamingants ( oers, adversaires à outrance de la , iolitique qui a donhé la paix et la prospé- ] ité au Sud-Africain et de toute concilia-ion avec les éléments anglais. M. Merriman a déclaré que les orateurs lationalistes qui ont pris la parole dans 1 discussion des buts de guerre du gou-'ernement de l'Union avaient prononcé les paroles pro-allemandes destinées à >lesser systématiquement les sentiments les Anglais. M. Merriman rappela aux nationalistes es atrocités allemandes et ottomanes qui ivaient attiré sur leurs perpétrateurs la-îaine, le dégoût et la répulsion du monde :ntier. Il se demanda comment des gens jui avaient pris part il y a quelques an-îées à une lutte héroique qui leur valut 'admiration de l'univers pouvaient être ievenus les instruments d'une intrigue illemande. Au cas d'une paix incon-;lusive, le but de l'Allemagne est d'ané-mtir le Sud-Africain. Sir Thomas Smart, chef des unionistes, iéclara que les discours des nationalistes :onvenaient plutôt à un parlement allemand ! On se rappelle que le professeur Del-brûck a déclaré récemment que l'Allemagne ne désirait pas de territoires en Europe, mais qu'elle voulait un empire colonial africain. Si l'Allemagne pouvait . battre l'Angleterre au point que celle-ci lui offrît le contrôle sur la Belgique, l'Allemagne devrait répondre : " Pas la Belgique mais l'Afrique ! " On sait cjue les flamingants à La Haye et à Londres sont des défenseurs résolus des nationalistes sud-africains reconnus aujourd'hui comme pro-allemands. Les Etats-Unis et les neutres Washington, 27 juin. — Parlant hier au Sénat sur le projet de loi du contrôle des vivres, le sénateur Knox déclara au sujet des nations neutres : " Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. Dans une lutte comme celle-ci, la^pression économique, politique et morale sur les neutres est une arme qui ne doit pas être perdue de vue."—Reuter. o—o Un aveu du Kaiser Combien de fois Guillaume II n'a-t-il pas répété, sous une forme ou sous une autre, qu'il n'avait pas " voulu cette guerre " ? La protestation d'innocence du sinistre comédien de Potsdam se concilie mal avec certains aveux échappés de la bouche impériales. Ces jours derniers, le Kaiser vient encore d'adresser à la garde prussienne, au cours d'une visite sur le front français, un discours tout à fait significatif, dont voici le principal passage : " Depuis de longues années, nous avons manœuvré sur le terrain de Kreuzberg et de Doeberitz pour nous perfectionner dans l'art de la guerre. Pendant la paix, nous nous sommes aussi efforcés de pénétrer la stratégie et la tactique militaires de l'enne-tni. Nous pouvons dire en toute conscience que nous avons fait tout c?e qui était possible pour nous préparer à la guerre et cela n'a pas été en vain." Ces quelques paroles ont une signification profonde. Elles attestent que l'empereur d'Allemagne a prémédité de longue date son agression et qu'il a déployé toutes les ressources de l'espionnage organisé en pleine paix dans l'Europe tout entière pour en assurer le succès. L'événement, cela est bien malheureux pour lui, a dérouté sés ténébreux calculs. L'intention criminelle n'en subsiste pas moins, dénoncée par son auteur lui-même. o—o La Roumanie a confiance Les succès des offensives anglo-française et italienne, la déclaration du nouveau gouvernement provisoire russe et l'énergique discours de M. Kerensky, ministre de la guerre de Russie, ont produit dans totis les milieux roumains une * excellente impression, car ils confirment l'espoir de la victoire finale. La déclaration du gouvernement roumain sur les réformes agraires, politiques et sociales, ainsi que l'activité des commissions chargées d'étudier l'application de ces réformes, donnent également de grandes espérances au peuple roumain et augmentent sa confiance envers le gouvernement actuel, qui est résolu à appliquer ces importantes réformes avec le concours de la représentation nationale, afin de satisfaire toutes les légitimes aspirations de l'opinion publique. L'esprit du front Nous venons d'avoir sous les yeux la let-re écrite par un des aumôniers de l'armée jelge. Dans son bel enthousiasme patrioti-jue, elle constitue un indice de l'excellent ;sprit qui règne parmi nos soldats. Nous en jubfions les passages principaux : Notre vie s'écoule ici toujours à peu orès la même : on est tantôt dans un secteur dangereux, tantôt dans un secteur plus tranquille. Il fait plus gai, au fond, c'est-à-dire on a un peu plus de joie au cœur, dans un secteur dangereux, parce que là, au milieu des obus et des bombes qui pleuvent, des balles qui sifflent, et la nuit, au lugubre refrain de la mitrailleuse, on a davantage le sentiment qu'on sert sa patrie, qu'on est sur la route du sacrifice, de la mort peut-être pour la plus juste des causes, et je ne sais, mais cette pensée me remplit toujours d'une émotion profonde, pénétrante, douce presque comme celle qu'on ressent quand on prie le soir dans le silence d'une église. Il y a quelque temps, j'eus l'occasion d'assister à un raid dans les lignes ennemies, dont tu as vu sans doute le communiqué dans les journaux : c'était à la fin de mars dernier. Quel enfer, cette nuit ! Quel bombardement ! La nuit suivante, je suis retourné sur place, tout contre les lignes boches, avec une équipe de 11 hommes, pour rechercher les cadavres et les blessés! C'est très impressionnant, quand on passe le canal de l'Yser au radeau, pendant que l'ennemi lance constamment des fusées, et qu'en met le pied sur cette terre belge, captive encore de l'ennemi. Et quand on est là, tout près de l'ennemi, ah ! quelle haine, là, au fond du cœur! Notre expédition se termina bien; nous restâmes jusqu'au petit jour; au moment où nous repassâmes le canal les Boches tirèrent une salve; heureusement, personne ne fut touché; avec d'autres, j'ai été cité à l'ordre du jour. Je puis bien te dire cela, hein ! Cela te fera plaisir. Pour le moment, nous sommes bien calmes ! Nous apprenons avec beaucoup de joie les succès des Anglais et nous attendons le moment de pouvoir entrer dans la danse : Oh ! je voudrais être avec les tout premiers qui s'en iront chasser l'ennemi. Quelle joie que de pouvoir aller devant et de leur crier : "Allons, en avant!" Le bon Dieu en disposera. o—o Le rapatriement des déportés belges et la mauvaise foi - allemande L'autorité allemande continue de violer de la façon la plus impudente ses promesses solennelles de rapatrier les déportés belges Le nombre des rapatriés est insignifiant : ce sont presque tous des malades ou des invalides. Les autres ne sont autorisés à quitter d'Allemagne que pour une quinzaine de jours et après avoir été pressés de signer un engagement de travail de 4 ou 5 mois. La grande majorité s'y refuse. Les rares déportés admis à rentrer chez eux sont avisés, lors du visa des passeports à la " Komman-dantur ", dès leur arrivée en Belgique, de ce qu'ils ne peuvent y séjourner que deux à trois semaines, sous sanction d'être châtiés et enlevés de force en cas de résistance. Une vingtaine de rapatriés furent ainsi arrêtés soit chez eux, soit où ils travaillaient, et emmenés sans même avoir eu le temps d'emporter le strict nécessaire.Guynemer officier de la Légion d'honneur Le capitaine Guynemer, qui abattit le mois dernier deux avions en une seule minute, qui compte quarante-cinq victoires, vingt citations et deux blessures, vient d'être promu officier de Légion d'honneur avec une citation ainsi conçue : " Officier d'élite, pilote de combat aussi habile qu'audacieux. A rendu au pays d'éclatants services tant par le nombre de ■ses victoires que . par l'exemple quotidien de son ardeur toujours égale et de sa maîtrise toujours plus grande. Insouciant du danger, est devenu pour l'ennemi, par 1a. sûreté de ses méthodes ét' la précision de ses manœuvres, L'adversaire redoutable entre tous." La nomination comporte l'attributior ^ d'une nouvelle Crobi de guerre avec palme

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