La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1364 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 30 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/416sx6527t/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE ONE PEIMNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES > - . _ Sureaux.: Chkacery Lane, W.C.2 - Téléphoné: Holfoora ?Î2 ABONNEMENT 1 mois 3 «h. ; 3 mois, 9 th. ANNEE SAMEDI 30 JUIN 1917 No 181 lu*a. €3t:e^jolies e-iodes IXB PR.UkES devant lens PRUSSE, BAVIERE, AUTRICHE l'Allemagne exporte son or Les Britanniques continuent méthodiquement leur avance à l'ouest et sud-ouest de Lens et, sur la plupart des points, sans trouver de résistance sérieuse. Au sud de la rivière Souchez, cependant, les Canadiens, toujours à l'honneur, ont été engagés dans des combats assez vifs. Ils poussèrent jusqu'au hameau d'Eleu, dit " Lauvette " (sur la route Arras-Lens); un peu plus au sud, ils pénétrèrent dans les ruines du faubourg d'Avion et occupèrent une tranchée avancée au delà du chemin de fer. Dans ces parages, contrairement à ce qui se passait ailleurs, les arrière-gardes allemandes étaient très fortes. Une vingtaine de soldats se rendirent, mais les autres durent être chassés à coups de bombes de leurs abris. Le gain net de terrain comporte un demi-kilomè-tre sur un front de trois kilomètres. Un peu au nord d'Eleu, les Allemands ont déjà fait sauter lfe pont de la route d'Arras sur la rivière Souchez; ils doivent donc prévoir dès maintenant la nécessité de se retirer au delà de la région inondée, sur leur nouveau front, dans Lens même. Partout ailleurs on ne signale que des entreprises locales et des bombardements, violents dans le secteur de Fontaine-lez-Croisilles. Le communiqué allemand signale que, :omme " représailles " pour le bombar-lement à longue portée du port u anglo-français " fortifié de Dunkerque les Anglais ont bombardé Ostende, sans faire de " dégâts militaires Il prétend qu'au sud-est de Nieuport, un poste belge a été " démoli " par des " troupes de choc " allemandes Le communiqué français ne mande que des bombardements intermittents dans les régions du monument d'Hur-tebise, le Casque, le Téton, le mont 31ond et le mont Cornillet (chemin des Marnes, Aisne). L'artillerie ennemie fut igoureusement contre-battue, particu-ièrement sur la rive gauche de la Meu-e, Sur les pentes du mont des Roches nord-est de Soissons) un coup de main Tinemi fut repoussé. Reims a de nou-reau reçu douze cents obus mercredi, luit sont tombés sur la malheureuse ca-hédrale.D'après le correspondant à la fron-ière du Telegraaf, Hindenburg, accom-«gné de l'amiral Schrôder, a inspecté es lignes fortifiées entre l'Yser et Bru-;es. Les " inspections " du généralissime ont souvent préludé à des retraites. L'empereur et l'impératrice d'Autri-he se préparent à faire une visite offi-ielle à la cour de Bavière. .C^Jte visite êne évidemment la Wilhelmstrasse, qui irétend de pas voir d'un bon œil l'éta-lissement de relations suivies entre les leux Etats catholiques de la coalition entrale. Aussi avait-elle essayé, dans la resse à sa dévotion, de diminuer l'im-ortance politique de l'événement et de : réduire aux proportions d'un simple change de politesses. La réplique ne 'est pas fait attendre. Un télégramme e Munich à. la Gazette rhéno-westpha-enne annonce de source autorisée que i visite du couple autrichien sera "dans in. sens le plus étendu", politique et fficielle. Son importance politique est rendue évidente " par le fait que non !ulement le comte Czernin, ministre es Affaires étrangères d'Autriche-Hon-rie, mais aussi tout un état-major de auts fonctionnaires de la Ballplatz ac-impagneront les souverains. Les plus iutes personnalités de la maison impé-ale figureront dans la suite de l'Empe-ur. On cite dès à présent le prince u Hohenlohe-Schillingsfurst et le com-Esterhazy.De nombreux bruits continuent à cir-ler en Allemagne au sujet de l'identi-des buts de guerre des cours de Ba-îre et d'Autriche et sur l'éventualité une action concertée des deux souve-ins pour les " imposer " à la Prusse. Lokal Anzeiger de Berlin rappelait ? plus tard qu'hier toutes les visites que le roi Louis fit à Vienne et celles que le comte von Hertling fit au comte Czernin. C'est, assure-t-on, dans le but de détacher la Bavière du bloc austro-bavarois en formation qùe la Prusse lui offrit une partie de l'Alsace-Lorraine, offre qui fut du reste repoussée. Il faut suivre avec attention les mouvements de presse dirigés par la Wilhelmstrasse, au sujet de la visite knpériale*,à Munich. Il n'est pas impossible que, le cas échéant, von Bethmann se couvre de la "résistance" austro-bavaroise pour faire accepter à l'Allemagne des conditions de paix peu en faveur auprès des panger-manistes.Une certaine activité continue à régner sur certains points du front russe, probablement ceux occupés par les cosaques. Dans la direction de Kovel, à l'ouest de Kukhary, les Allemands émirent des gaz asphyxiants qui se dissipèrent avant d'atteindre les tranchées russes. Au sud de Brzezany, après un violent bombardement, l'ennemi attaqua de nouveau et se retira avec quelques prisonniers- Dans la région de Kuropat-niki Chibalin les Allemands dirigèrent un feu d'artillerie intense contre les positions moscovites. Sur le front du Caucase. les Russes, après avnir Hélngé l'ennemi, occupèrent la ville de Serdacht. Une réunion privée de membres de 'a Douma a vî>té à l'unanimité l'ordre du jour suivant : La Douma, ayant puissamment contribué à l'abdication de Nicolas et à la constitution du gouvernement provisoire révolutionnaire que tout le pays a immédiatement reconnu, témoignant ainsi de sa confiance dans la Douma, et ayant par ce fait agi comme une institution révolutionnaire, indépendamment de sa position pendant l'ancien régime, la Douma est d'avis qu'elle ' ne peut cesser d'exister comme organe de la représentation nationale et remplira son devoir patriotique en élevant la voix s'il est nécessaire pour préserver'la Patrie des dangers qui la menacent et pour la conduire sur le droit chemin. Il serait à désirer, pour la tranquillité des esprits, que la question de la Douma fût laissée, non à l'appréciation des Soviets, mais à celle de la Constituante. Les dockers de Rostoff-sur-Don menacent de se mettre en grève. Ils exigent un salaire de 900 roubles par mois (plus de mille francs au cours du jour). A Pétrpgrade, les usines ferment les unes après les autres, les patrons ne pouvant, avec la meilleure volonté du monde, continuer à payer les ouvriers à raison de 12.0O0 à 25.000 francs par an. Bien entendu, les extrémistes accusent les patrons d'être des " lock-outeurs capitalistes " et demandent qu'on en finisse avec la guerre pour obtenir " la paix et la liberté " —r- la liberté pour tout ouvrier d'imposer le salaire qui lui convient. Il n'y a qu'une solution, c'est la régie gouvernementale, mais on doute que le ministère veuille s'y résoudre, les socialistes qui en font partie manquant de courage pour faire comprendre aux ouvriers qu'il ne pourrait leur être accordé les salaires qu'ils exigent des "capitalistes Le nombre croissant des chômeurs rend la situation de plus en plus difficile. M. Vandervelde a quitté la Russie et est arrivé jeudi à Stockholm. M. Arthur Henderson s'est rendu Moscou. Le nouveau roi de Grèce promulguera incessamment un décret reconvoquant le Parlement venizeliste du 31 mai 1915, arbitrairement dissous par Tino. La Boulé (Chambre) se réunira endéans la quinzaine. Athènes est calme. Le gouvernement de Rio-de-Janeiro a révoqué le 28 juin les décris proclamant la neutralité du Brésil dans la guerre entre les Alliés et l'Allemagne. Pour la première fois depuis le début de la guerre l'Allemagne a dû se résoudre à exporter une partie de sa réserve d'or afin d'arrêter la dégringolade du mark qui avait pris depuis quelques semaines une allure catastrophique. Le L'Allemagne et la paix Nouvelle manœuvre ? Rotterdam, 27 juin.—• Il y a des raisons de croise que l'Allemagne est sur le point de faire une autre proposition de paix. Quoiqu'on n'ait même pas encore annoncé qu'il parlerait, on s'attend à Berlin à ce que, lors de la réouverture du Reichstag, la semaine prochaine, le chancelier impérial fasse une espèce de déclaration à ce sujet, peut-être sous forme d'une réplique à un récent discours de M. Ribot à la 'Chambre française en se référant spécialement à la question d'Alsace-Lorraine. Des bruits à ce sujet circulent en abondance et ont trouvé leur écho à la bourse de Hambourg, où il y eut une hausse considérable sur les actions maritimes, spécialement en Norddeutscher Lloyd. Un changement extraordinaire affecte depuis quelque temps la presse allemande, donnant l'apparence que le gouvernement a publié des instructions aux termes desquelles l'attention du public doit être détournée des faits de guerre. La récente explosion de pangermanisme s'est tout à fait calmée et les journaux sont remplis d'articles sur des questions politiques ou sociales, toutes traitées de façon académique. Tout semble faire croire que le gouvernement, par le canal de la presse, cherche à créer une atmosphère favorable à ce qu'il considérerait comme une déclaration modérée au sujet des conditions de paix.— Daily Telegraph. e—• Frénésie allemande Il se peut, comme le disait hier le Daily Telegraph, que la presse reptilienne allemande ait, reçu l'ordre de réfréner son pangermanisme. En tout cas, cet ordre n'est pas encore parvenu aux autres périodiques, car dans un des derniers numéros de la Politisch-Anthrofiologische Monat-schrijt, le Dr. Schmjdt demande Cfne tous ceux qui sont prêts à transiger avec l'Angleterre " véritablement diabolique " soient " foulés aux pieds " comme des " reptiles empoisonnés " par la " rage effrénée " du peuple et exposés, cadavres informes, comme " avertissement au public ". Le Dr. Schmidt s'occupe aussi de la possibilité d'une révolution en Allemagne (on y pense donc ?) : Quelques mitrailleuses entre les mains d'hommes de toute confiance — et on en trouvera toujours parmi nous, quoi qu'il arrive — suffiraient pour hacher en petits morceaux avec la plus grande facilité même la plus grande foule des grandes villes. S'il ne s'agissait pas du sang de ses propres compatriotes trompés par le gouvernement et par des agents étrangers, un patriote souhaiterait presque qu'il y eût de ces émeutes dans la rue, car dans ce cas, enfin, un autre gouvernement, possédant plus de caractère, aurait à saisir les rênes relâchées et diriger nos affaires intérieures comme nos affaires extérieures, qui sont étroitement connexes, dans une direction nationale et non dans un sens international. Quand les loups se mangent entre eux et parlent de se massacrer les uns les autres à coups de mitrailleuses, les honnêtes bergers commencent à respirer ! Von Gerlach déféré au Saint-Office On annonce, dans les milieux pontificaux, que von Gerlach, à la suite de la condamnation prononcée contre lui par la justice militaire, a été déféré au tribunal du Saint-Office qui statuera à huis clos sur les peines canoniques dont il y a lieu de faire application au prélat allemand. — Radio- dernier état de la bànque d'Empire avoue une diminution de cent millions dans la réserve métallique. A la bourse d'Amsterdam, le mark a remonté brusquement d'un florin, atteignant le cours de 34.1 ç Ce fait montre que le crédit allemand ne peut plus être soutenu par des moyens artificiels tels que la hausse du prix du charbon et de l'acier pour l'exportation, et l'obligation pour les acheteurs neutres d'accepter le cours du mark nominal. L'encaisse métallique prétendue (car rien ne prouve qu'elle ne soit pas truquée) ne représente plus que 29 pour cent de la circulation en billets, et est donc inférieure de près de 5 pour cent à la limite statutaire. Il est difficile de voir comment les finances allemandes se relèveront d'un pareil coup. Chaque mark-or qui sort d'Allemagne n'y rentrera probablement jamais, et la porte n'est pas encore fermée ! Nos soldats-artistes à La Panne (Correspondance particulière de la Métropole) La Panne, 25 juin. Devant une très nombreuse assistance réunie hier à l'Hôtel de la Poste, se us la présidence du général Bernheim, et où Won remarquait des dames, des infirmières, des blesses et un très grand nombre d'officiers et de soldats, devant ce public nombreux et empressé, les^ soldats-artistes Maurice Gauchez, Allard L'Ollivier, Desmet, Daman, de l'Opéra d'i^uvers, et Genval se taillèrent un gros succès. Gauchez lut quelques-uns des plus jolis poèmes de ses Rafales. Il a chanté devant nous les souffrances de la Flandre, l'obstination de notre armée, la résistance ardente de la Wallonie à l'invasion. Sa langue est simple ; elle évoque, émeut, peint avec force, oblige l'attention et lés applaudissements. J'aime tout particulièrement sa Lettre à Marc-Henri Meunier, que Genval déclama ; c'est une pièce sobre, intime, pleine de charme.L'Epopée fut le clou de la matinée. De nombreux talents s'étaient associés pour créer une œuvre qui fut des mieux réussies. Je ne sais si le texte, les ombres ou la musique pourraient se séparer tant ils se marient bien, tant ils concourent à la même impression. Allard L'Ollivier, dans des tableaux largement tracés, a trouvé la note simple, évocatrice, synthétique, qui convenait au texte ; Desmet a très heureusement mis en valeur les vers de Gauchez, et l'introduction des airs populaires flamands et wallons dans sa composition furent du plus heureux effet. Daman, de l'Opéra d'Anvers, qui interpréta L'Epopée, le lit d'une voix de belle ampleur et de diction parfaite. L'assistance fut ' émue, empoignée même par moments et interrompit à plusieurs reprises le chanteur par de. vigoureux applaudissements. Pirenne. Exemple à suivre Le roi d'Angleterre et la Maison de Saxe-Cobourg Le Daily Express (29 juin) apprend que l'attention du roi d'Angleterre a été attirée sur le titre sous lequel la Maison Royale apparaît toujours dans l'Alma,-nach de Gotha. On l'y trouve indiqué comme suit : GRANDE-BRETAGNE ET IRLANDE (Maison de Saxe-Cobourg-Gothà) A la suite du désir exprès du Roi que le duc de Teck et sa famille et les princes de Battenberg et leurs familles renoncent à toute apparence de connexion germanique, Sa Majesté aurait l'intention d'expulser ces noms de sa propre maison. Ceci affecterait aussi les princes de la Famille Royale. Dans de telles circonstances, il s'agirait de trouver un nouveau nom pour la Maison Royale. On suggère que ce nom soit la Maison Royale de Grande-Breta-gne, titre qui embrasserait tous les grands dominions de l'Empire. Il est à remarquer que la maison régnante a le droit historique de prendre le nom bien britannique de Stuart, puisque George 1er, qui-, en 1714, vint de Hanovre et occupa le trône d'Angleterre, y fut appelé comme arrière-petits-fils de Jacques 1er de la maison Stuart. La restauration de la dynastie des Stuarts soulèverait peut-être une controverse car sa destination eut pour origine la grande querelle religieuse, mais la répudiation du nom de Saxe-Cobourg-Go-tha et l'adoption du nom de Maison de Grande-Bretagne rencontreraient certes l'approbation générale. 0—0 Le ravitaillement de la Belgique Remercîments On télégraphie de Madrid que le ministère d'Etat espagnol a communiqué la note suivante : Le Comité de secours et d'alimentation belge a chargé le ministère des Affaires étrangères de remercier le gouvernement espagnol, au nom de la Belgique, pour l'aide qu'il a apportée au ravitaillement du pays, en aliments et en objets de première nécessité. Le Comité ajoute que la Belgique Considère la sollicitude de l'Espagne à son égard comme une nouvelle marque de sa profonde amitié que les heures tragiques où elle s'est manifestée rendent plus précieuse encore. Von Tirpitz a le diabète On annonce de Strasbourg que l'amiral von Tirpitz vient d'arriver à Saint-Biaise pour y faire une cure contre le diabète. Les Alliés et Constantin Ce qu'en dit Maximilien Harden Sans le dire d'une manière aussi catégorique, naturellement, Maximilien Harden, dgins la Zukunjl, vient de justifier complètement les puissances de leur attitude à l'égard de la Grèce et du roi Constantin.Les grandes puissances, dit-il, l'Angleterre, la France et la Russie, qui délivrèrent Hellas des Turcs, qui créèrent le nouvel Etat de Grèce et qui donnèrent sa couronne par le traité de Londres de 1863 au prince danois Guillaume étaient pleinement dans leur droit. Suivant l'article huit de l'ancien traité de 1830 elles peuvent, même sans le consentement de l'Etat grec, envoyer leurs troupes dans ce territoire. C'est ce qu'elles ont fait. Le Roi, qui, sans le consentement reconnu du peuple, a dissous la chambre, qui démissionna le cabinet Venizelos nonobstant son indiscutable majorité, qui força à de nouvelles élections tandis que l'armé.e était mobilisée, qui évacua le fort Rupel devant les Bulgares ennemis des puissances protectrices, ce roi était, au regard des puissances protectrices, coupable d'infraction des traités protecteurs, comme ayant par ses actions violé la neutralité et réduit l'indépendance de la Grèce. L'opinion suivant laquelle les puissances possédaient le droit de contrôle et de protection n'a j amais été contesté. Constantin, qui, comme Kronprinz dut s'enfuir pour échapper à la fureur du peuple après sa défaite par les Turcs, fut ensuite comme chef de l'armée grecque dans la guerre contre les Bulgares, comme conquérant, comme bon soldat, comme civil, si chaudement dans la faveur du peuple qu'il imagina qu'il pouvait entrer en lutte avec Venizelos, auquel la Grèce devait ses accroissements de territoire, le libérateur de la Crète et de Salonique. Il croyait être roi par la grâce de Dieu, mais il l'était uniquement par la grâce des puissances protectrices. Il eût été détrôné depuis longtemps sans le sentiment dynastique de la famille impériale de Russie qui le protégeait. 9 » m Une réponse pangermaniste à " Pas d'annexions " Les annexionnistes allemands répandent à foison, sur le front comme à l'arrière, une nouvelle feuille volante où sont énumérées par le menu les conditions de paix qui doivent donner à l'Allemagne la grandeur et la richesse auxquelles elle a droit. Voici, considérablement résumées, les principales de ces conditions : La Russie abandonne aux Allemands la Pologne, la Courlande, la Lithùanie, l'Estho-nie, les places fortes de Vilna, de Grovno et de Minsk. La France perd le plateau de Briey et Longwy, ainsi que le Pas-de-Calais y compris Dunkerque, Calais et Boulogne, qui sont rattachés à la Belgique, laquelle devient allemande.L'empire allemand annexe les îles de Malte, de Chypre, le canal de Suez, Aden, Gibral- \ tar, le Congo belge, les colonies portugaises en Afrique, Madère, les Açores, les îles du Cap-Vert, le Maroc, la Tunisie et toutes les colonies françaises et anglaises de l'Afrique tropicale. L Autriche reçoit la Valachie, un tiers de la Serbie, du Monténégro et de l'Albanie.' La Bulgarie reçoit les deux autres tiers de ces pays ainsi que la Macédoine en entier et la Dobroudja. Quant à la Turquie, elle se contente de l'Egypte et du Soudan. A part cela, les Alliés payent .à l'Allemagne une indemnité de guerre de 200 milliards et à l'Autriche, la Bulgarie et la Turquie, une indemnité de 150 milliards. L'Angleterre va exploiter son sous-sol Sir Lionel Phillips,, qui a pris une part si active au développement minier de l'Afrique du- Sud, se propose de baser le programme des travaux du département des munitions sur une exploitation intensive des mines de Grande-Bretagne et d'Irlande. Il est secondé dans sa tâche par un certain nombre d'ingénieurs d'expérience et de capacité reconnues. Le programme adopté par Sir Lionel Phillips comporte le contrôle et l'extension des mines de wolfram, d'.où sera extraite la poudre de tungstène, nécessaire à la fabrication de l'acier pour les pièces à tir rapide. Les ressources en plomb et en cuivre sont également l'objet d'une étude attentive. D'anciennes exploitations ont été déjà rouvertes et de nouveaux / gisements sont examinés en ce moment par les comités, techniques.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods