La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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01 December 1917
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s.n. 1917, 01 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k93125rd84/
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LA METROPOLE ONEiPENNY rsOHT: cinq cehti**» HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT 1 DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery L&ne, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. aï" ixlN IN Xiili SAMEDI 1 DECEMBRE 1917 ■ , No. 335 XrnJ*l aRiLIffDXS GUXSRXtXl La situation devant Cambrai Fin de la dictature de Lenine Protestation alliée contre l'armistice La bataille devant Cambrai se poursuit avec la lenteur inévitable dans les circonstances; elle se borne en grande partie à un. duel d'artillerie, tandis que la ligne bouge au gré des opérations locales. La bataille se déroule essentiellement-sur le front de direction est-ouest, qui va de Croisilles à Fontaine-Notre-Dame, presque jusqu'aux faubourgs de Cambrai. Il y a une double raison que cette partie soit dure pour nos alliés ; d'abord, il existe sur ce front une ligne de solides défenses allemandes, pas plus solides toutefois que celles qui sont tombes si vite, mais pour lesquelles l'élément surprise si important, ne peut plus exister. Ensuite, il résulte de la victoire anglaise et du large terrain gagné jusqu'à l'Escaut, entre Vend'huile et Cambrai, que la ligne de bataille se compose de deux directions à angle droit, dont le saillant actuel est à Fontaine-Notre-Dame. Les deux côtés de ce vaste .angle saillant mesurent • chacun une vingtaine ~de kilomètres et, conformément à la logique, l'ennemi attaque le saillant et il attaque en venant du nord, c'est-à-dire de la partie où il peut le mieux s'appuyer sur ses défenses, compromises déjà, mais non totalement enlevées comme elles l'ont été en avant de l'Escaut. Le village de Fontaine-Notre-Dame, en ruines, n'est pas militairement d'une grande importance. Le point principal du terrain dans cette région est la hauteur du bois de Bourlon, qui domine les environs d'une trentaine de mètres. Les Allemands qui avaient perdu cette importante position ont fait, comme nous avons dit, des efforts surhumains pour la reprendre. Après un combat des plus violents qui a duré sans interruption plus de quarante-huit heures, au cours duquel le bois a trois fois changé de mains, les troupes britanniques ont fini par s'en-rendre maîtres en partie ainsi que du village. Plus à l'ouest, les défenses allemandes sont entamées à Mœuvres. Plus à l'ouest encore, elles ont cédé depuis Croisilles jusqu'à Bullecourt; elles sont donc dès à présent tronçonnées. C'est la ligne à laquelle Quéant a donné son nom. C'est une ligne Hindenburg, bien entendu, comme toutes les autres. Si elle craque partout, comme il y a lieu de l'espérer puisqu'elle est entamée déjà sur plusieurs points, nos alliés gagneront du terrain vers le nord; mais il ne faut pas se dissimuler qu'ils trouveront plus loin la ligne de la Sensée, doublée de celle de la Soarpe et qu'il serait bien surprenant que l'ennemi ne s'y fût pas fortement installé. —-Sur le front français, il n'y a eu que de l'activité d'artillerie de part et d'autre sur toute .l'étendue de la ligne, .mais plus spécialement entre la Somme et l'Oise, en Champagne, dans la région de la main de Massiges, en Argonne, sur la rive gauche de l'Aire, dans la région du bois de Chaume et Bezonvaux et en Haute-Alsace. Sur le front italien, l'activité s'est également bornée à l'artillerie, tant dans le nord que dans la zone de la Piave inférieure où le feu de nos Alliés eut un effet destructeur sur des oa-nots ennemis. D'après une correspondance spéciale du Daily Chronicle, un changement dramatique se serait opéré dans la politique russe. Au congrès récent des Soviets, une rupture s'est produite entre les différents groupes qui s'étaient constitués en deux fractions : une minorité d'anti-bol-sheviks, partisans de la guerre, et une majorité des ' gauches, partageant les vues du cabinet Lénine. Mais mercredi soir, une chose curieuse se produisit. Lénine (alias Zederblum) s'adressait aux partis de gauche et montrant un certain antagonisme à leur égard, son discours fut fréquemment interrompu par les délégués soldats paysans, et quand il fit allusion à la nomination au poste de généralissime de Krynlenko, la déclaration fut reçue sur la dérision générale. Lénine se retira sans avoir osé proposer le v°te de confiance dans le nouveau gouvernement. Alors l'assemblée apprit la nouvelle que l'Allemagne avait accepté la proposition d'armistice et un membre bolshevik proposa d'envoyer un télégramme de félicitations à Krynlenko. Mais après une violente discussion, la proposition fut repoussée et les Bolshe-viks quittèrent Rassemblée en bloc. Dans la soirée de mercredi, le bruit courait déjà que les Bolsheviks n'avaient pas réussi, même à Pétrograde, à obtenir aux élections pour la Constituante la majorité écrasante qu'ils espéraient; une coalition des Bolsheviks avec les autres socialistes extrémistes s'imposait dès jlors. Au cours d'une réunion des gauches, présidée par l'ancien ministre de l'Agriculture Feldmann (alias "Tchernoff"), il fut annoncé qu'un gouvernement de coalition venait d'être formé entre les Bolsheviks, socialistes révolutionnaires de la gauche et internationalistes Men-sheviks (minimalistes). Un nouveau parlement des Soviets serait formé composé de„ 18 délégués du comité exécutif pan-russe des Soviets, 188 de la conférence des gauches, ioo délégués de l'armée et 6o des diverses unions ouvrières. Ce parlement, qui se réunira immédiatement, nommera des comités pour diriger les départements gouvernementaux et chaque comité se choisira un président. Les divers présidents formeront le nouveau cabinet. Pour se rendre compte de la signification des événements politiques actuels, il faut se rappeler les diverses subdivisions de l'opinion socialiste en Russie. Ces' subdivisions peuvent être arrangées en échelle depuis les extrémistes fanatiques de Lénine jusqu'aux socialistes favorables à la guerre, représentés par Plékhanoff : il y a d'abord les Bolsheviks terroristes, représentés par Lénine, Trotsky, etc., ensuite il y a les Bolsheviks qui renient Lénine, ensuite les socialistes révolutionnaires de la gauche, pacifistes en enclins à l'extrémisme, sans être terroristes, puis les socialistes révolutionnaires, comme Tseretelli, les Men-sheviks (minimalistes) internationalistes, qui sont pacifistes de la teinte zimmer-[ waldienne, puis il y a les socialistes de la droite et, enfin, les socialistes favorables à la guerre- Le nouveau gouvernement de coalition consistera probablement de membres appartenant aux premiers, deuxième, troisième et cinquième groupe et sera toutefois encore extrémiste quoique son extrémisme .ne doive pas nécessairement prendre la forme d'une répression inexorable de la liberté d'opinion et de parole. Sa politique internationale et guerrière sera largement pacifiste; il reste à voir s'il abjurera la trahison de Lénine à l'égard des AJliés de la Russie. La dictature de Lénine est, dans tous les cas, finie1, mais son influence peut encore se faire sentir. Entre temps, les traîtres continuent leur mauvaise besogne. Les délégués nommés par Krylenko se rencontreront dimanche avec les émissaires allemands pour terminer les discussions au sujet de l'armistice; ils traverseront la voie ferrée de Dvinsk à Vilna à l'ouest du village de Kukhalisky, entre les deux lignes du front et de là ils voyageront par train spécial jusqu'au quartier général allemand du front oriental à Brest-Livistock. Les représentants militaires de la Grande-Bretagne, de Roumanie, d'Italie, du Japon, de la France et de la Serbie se trouvant à Pétrograde, ont adressé une note au général Dukhonine, au quartier-général russe, pour protester contre la violation du traité du 5 septembre 1914, par lequel les Alliés, y compris la Rus-. sie, se sont engagés à ne pas conclure de paix séparée, ou de ne pas suspendre séparément les opérations militaires. Les chefs militaires disent qu'ils considèrent de leur devoir de déclarer que toute violation du traité par la Russie aura les plus sérieuses conséquences. La note a été présentée au général Dukhonine, vendredi dernier, à 4 heures de l'après-midi. Lors de la réception des ordres de Krylenko, le général Du- Le premier discours du chancelier Hertling M. von Hertling, le nouveau chancelier impérial catholique, a prononcé jeudi au Reichst.ag son discours inaugural. Cette longue harangue ne nous apporte rien de bien sensationnel. Elle consiste surtout, comme toujours, en une longue revue de la situation générale, de la coalition centrale, basée exclusivement sur les faits d'ordre militaire et ou les échecs allemands sont soigneusement passés sous silence. Le front occidental rèste ferme, les offensives des Flandres et de Cambrai sont arrêtées les défaites de Verdun sont réduites à la proposition d'incidents, le triomphe d'Italie est convenablement grossi sans allusion aux moyens défaitistes, la facile victoire des îles Œsel ne tient pas compte de la désorganisation russe, la défaite de Palestine est sans influence, la sonquête de l'Est africain ne fait même pas l'objet d'une simple mention, la guerre sous-marine " atteindra " son but. Pas an mot des Etats-Unis, des effets de la stagnation de l'industrie et du commerce d'outremer, aucune allusion à la situation économique réelle. Le debating club du Reichstag n'est pas exigeant ! A côté de cela, quelques faits plus intéressants.Le chancelier " n'hésite pas à déclarer }ue dans les propositions du gouvernement (?) russe, telles qu'elles sont connues jusqu'ici, les principes à discuter sur lesquels 'ouverture de négotiations peut être basée, 3eut être reconnue, " et qu'il est prêt à les întamer dès que le gouvernement russe ;nvoie des représentants ayant pleins pou-/oirs à cet effet."-— J'espère et je souhaite que des efforts prendront bientôt une orme définitive et nous apporteront la jaix ". Le chancelier a exprimé l'espoir que l'on misse accorder à la Pologne, à la Lithanie et i la Courlande le droit de choisir leur propre gouvernement. Après quelques colonnes i l'adresse des alliés, il salue avec joie 'appel du Pape, mais sans faire aucune sroposition de paix. La devise allemande loit être : "attendre, endurer, tenir ". Au sujet de la politique intérieure, le :hancelier reconnaît la nécessité de changements, mais ceux-ci ne doivent pas imiter lervilement ce qui se fait ailleurs et doivent .'harmoniser avec les besoins réels de la vie lu peuple : mais rien ne peut ou ne sera hangé aux principes fondamentaux de la onstitution impériale ", c'est-à-dire que le Reichstag n'aura jamais une part plus ;rande dans le gouvernement et que le baiser restera le maître absolu. Par contre, >our calmer les socialistes, on créera des ' chambres d'ouvriers " et on abrogera les imitations de la loi sur les syndicats. Enfin, lour la censure, on se montrera jplus ac-ommodant.Le chancelier, demande au Reichstag un ouveau crédit de quinze milliards de marks t termine par l'obligatoire appel à l'unité. o—o La Conférence de Stockholm L'attitude des Anglais Le Comité a renvoyé la question à la ui s'est réuni mercredi à la Chambre es Communes s'est occupé de l'invita-ion du Comité hollando-scandinave à la ouvelle conférence de Stockholm. Le Commité a renvoyé la question à la Commission des buts de guerre compre-ant des représentants du Labour Party t du Congrès des Trade LTnions qui fut onstitué après que le Congrès de Black-ool se fut prononcé le 4 septembre der-ier par une majorité de 2.758.000 voix ontre la Conférence. On se rappelle que c'est à la suite de 5 vote que le Comité hollande-scandinave écida de remettre la conférence "au dé-ut de janvier". La trahison des maximalistes russes lui ffrent aujourd'hui une occasion propice our reprendre sa propagande défaitiste. o—o : Mémento Luxburg à Buenos-Ayres Le comte Luxburg, expulsé d'Argen-ne, a eu une conférence à Buenos-Ay-:s avec le directeur de la Banque allemande. D'autre part, on signale de San-ago du Chili que le Dr. Perl, ministre lemand au Pérou, est arrivé >en cette illle et a conféré avec Herr von Erckert, inistre allemand au Pérou. On croit Je le Dr. Perl se rend à Buenos-Ayres. honine, depuis démis de ses fonctions, expliqué aux troupes les raisons pour squelles il a refusé d'entamer des né-aciations avec l'ennemi, en disant que s pourparlers devaient venir du gou-;rnement et non du généralissime. La lettre de Lord Lansdowne "RIDICULE MAIS MALFAISANTE Le marquis de Lansdowne, chef des Unionistes (Tories) à la Chambre des Lords, ancien gouverneur du Canada, ancien vice-roi des Indes, ancien ministre des Affaires étrangères et membre du premier cabinet de coalition, a adressé au Daily Telegraph (29 septembre) une lettre qui, paraissant le jour .même où se réunit à Paris la Conférence interalliée de soixante-dix délégués de seize pays alliés dans la lutte contre l'Allemagne et avec l'acceptation de l'Allemagne de discuter la proposition d'armistice des ma-ximanistes russes fait quelque bruit dans le monde. Lord Lansdowne plaide en faveur d'une redéfinition des buts de guerre des Alliés, mais renferme aussi des passages dont les soixante-douze ans du vieil homme d'Etat excusent peut-être la faiblesse, mais qui n'en laisse pas moins une impression désagréable. Nous sommes maintenant, ainsi débute le :inquième msjrquis de Lansdowne, dans la quatrième année de la plus terrible guerre jne le monde ait connue, une guerre lans laquelle, ainsi que Sir W. Robertson îous en a dernièrement informés, " les morts seuls peuvent être comptés par millions, tan-lis que le nombre total dès hommes qui y sont ;ngagés s'élève à près de vingt-quatre mil-ions ". Les ministres continuent à nous dire ju'ils explorent en vain l'horizon pour la pers-jective d'une paix durable. Et sans une paix lurable, nous sentons tous que la tâche à laquelle nous nous sommes attelés restera sans iccomplissement. Mais ceux qui envisagent avec horreur la prolongation de la guerre qui croient que sa irolongation à la légère serait un crime, diffé-*ant seulement dans une certaine mesure de ;elui des criminels que la provoquèrent, peuvent être excusés s'ils explorent l'horizon avec anxiété dans l'espoir d'y découvrir les indications que la situation puisse après out ne pas être aussi désespérée qu'on le suppose. L'ancien vice-roi des Indes entreprend însuite cette exploration pour son propre :ompte. Les obstacles à la paix sont formida-sles. Tandis que nous n'avons pas hési-é à présenter une "description généra-e" de nos buts de guerre, l'ennemi s'y :st refusé. Cet argument est fort, ornais 1 ne se rapporte qu'aux questions territo-iales. D'après Lord Lansdowne, on est noins loin de s'entendre sur lés autres. ^Jous luttons pour battre les Allemands, ion par esprit de vengeance, qui n'est )as une fin en lui-même, mais pour éviter lu monde le retour d'une calamité semblable. Nous faisons la guerre pour la >aix et la paix que nous voulons est cel-e de M. Asquith : "Réparation et sécu-ité". Les deux conditions sont indis-»ènsables, la seconde peut-être le plus, /lais il faut savoir être modeste : On peut certes accomplir, beaucoup en fait e réparations, mais l'effort le plus considéra-le pour restaurer tous les ravages de cette lierre ne peut être complet, et ne réparera as le mal profond qui a été fait à l'humanité. 1 peut être possible cependant, de composer ; caractère inévitablement incomplet de la ré-aration si la réparation obtenue est, humai-ement parlant (sic) complète. Terminer la uerre honorablement serait un grand résul-ît ; prévenir qu'une semblable malédiction uisse atteindre nos enfants serait un résultat lus grand encore. Mais comment atteindre un tel but? )n remarque que Lord Lansdowne cite icomplétement M. Asquith. Celui-ci par-lit de garanties. L'omission du -grand 'ory n'est pas accidentelle. Il se passe e garanties, tout simplement. Il acceptait la parole de l'Allemagne violatrice e tous les traités : La plupart d'entre nous... croient qu'il se-lit possible d'assurer la sécurité de la posté-té contre la répétition d'un outrage comme îlui de 1^14. Si les Puissances (y compris onc l'Allemagne ! — Réd.) veulent, en un acte solennel, se lier pour soumettre les dis-Lites futures à l'arbitrage, et veulent entre--endre de boycotter, politiquement et écono-liquement, celle d'entre elles qui refuse d'en-er dans un tel pacte, ou d'employer leurs for-:s militaires et navales pour forcer une Puis-mee qui se sépare du reste, elles auront, en lit, avancé loin sur la route qui mène à la icurité. Que l'Austro-Allemagne ait refusé, en lit, en 1914, l'arbitrage universel, que : monde entier ligué contre elle n'est pas arvenue, après trois ans d'efforts, à lui iire rendre gorge et que tant que le mi- . litarisme allemand n'est pas abattu, tous les pactes les plus solennels aux-quels l'Allemagne serait partie pourraient être déchirés par elle, sous le faux prétexte de nécessité militaire, comme autant de scrap of paper, cela n'inquiète pas Lord Lansdowne. Il cite bravement le président Wilson d avant la déclaration de guerre des E-tats-Unis, le chancelier impérial au Comité central du Reichstag, la note papale, la réponse du gouvernement autrichien, le comte Czernin, comme si tout cela étant^argent comptant, oubliant bien entendu que, pas plus tard qu'hier, M. Clemenceau se prononçait contre la Ligue des Nations. Lord Lansdowne s'élève ensuite contre une entente économique contre l'Allemagne, oubliant que la Conférence de Paris ne fait .que se défendre contre le plan du Mittel-Europa peut être étendu, demain, à la Russie. Enfin, quant aux questions territoriales, il voit la nécessité de reviser le programme des Alliés. Certaines de nos demandes, "notamment la réparation due à la Belgique" demeurent; (pas un .mot de notre indépendance politique et économique absolue sur laquelle M. Asquith insista si vivement à diverses reprises et sur laquelle l'Allemagne se refusa toujours de répondre), mais, d'autres notamment celles relatives au sud-est de l'Europe, demandent des changements. Un programme clairement défini, favorisant le désir de paix des Centraux, bernés aujourd'hui par toutes sortes de mensonges.Je crois que si la guerre se termine à temps, pour éviter une catastrophe mondiale, elle se terminera parce que, des deux côtés, les peuples, des pays engagés se rendent compte qu'elle a déjà duré trop longtemps. Lord Lansdowne croit que cette fatigue de la p-'-erre f>st très marquée <~hez les Centraux et que si le désir de paix n'y est pas plus articulé "et assez précis pour permettre au gouvernement de Sa Majesté pour le prendre au sérieux" c'est d'abord parce que le despotisme allemand ne tolère pas ,l'expression indépendante de l'opinion, en second lieu, parce que le gouvernement a réussi avec succès à dénaturer les buts de guerre des Alliés. Un stimulant immense serait "probablement" (sic) donné au parti de la paix en Allemagne s'il était entendu : 1. Que nous ne désirons pas l'annihilation de l'Allemagne comme grande puissance; 2. Que nous ne cherchons à imposer à son peuple aucune autre forme de gouvernement autre que celle de son propre choix. 3. Que, excepté comme mesure de guerre légitimé, nous n avons aucun désir de dénier à l'Allemagne sa place parmi les grandes com-munités commerciales du monde ; 4. Que nous sommes prêts d'examiner après la guerre, de concert avec les autres Puissances, le groupe des problèmes internationaux, certains d'origine récente, qui sont connexes à la question de la " liberté des mers S- Que nous sommes prêts à signer un pacte international grâce auquel d'amples moyens seraient offerts pour le règlement des différents internationaux par des movens pacifiques. En conclusion, Lord Lansdowne déclare qu'une fois qu'il sera établi qu'il n y a pas de difficultés insurmontables dans la voie de l'accord sur ces points, a 1 horizon politique pourrait peut-être etre scruté avec un meilleur espoir par ceux qui prient, mais peuvent en ce moment à peine s'aventurer à attendre que l'année nouvelle pourrait nous apporter une paix durable et honorable". La lettre et l'opinion L'opinion britannique dans son ensemble reçoit très fraîchement la lettre de Lord Lansdowne et plusieurs journaux la mette sur le même pied que la pire propagande défaitiste. Presque tous font ressortir cependant que son auteur appartient à la "Vielle bande" de 1914-16, qui fut renversée par Lloyd George et n'a moins de chance que jamais de reprendre le pouvoir. Il est remarquable à plus d'un titre que le Daily Telegraph, qui a publié la lettre de l'ancien chef du Foreign Office, ne l'approuve que dans la mesure où la "coordination" des buts de guerre des Alliés se fait sentir, refuse de se pro-(Voir suite, 3e page, 3e colonne.)

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