La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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02 December 1917
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s.n. 1917, 02 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 15 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883n5j/
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LA MÉTROPOLE I ONE,PENNY «bout: cikq centime» flollaude : v1jf cert soutirent : dix cent!!**» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 45, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 24"" ANNEE DIMANCHE 2 ET LUNDI 3 DECEMBRE 1917 Nos. 336-337 LA GRANDE GUERRE Forte riooste ennemie à Cambrai f * citation russe et les Alliés JUV* V»*»*"— - refaire un nouveau front? Une grande bataille vient de se dérouler dans les positions situées devant Cambrai et dont l'importance est si^ grande pour l'ennemi, comme nous 1 avons vu. La lutte en est encore à son développement et il est assez difficile par suite du manque de détails précis, de se i rendre un compte exact de ce qui est arrivé. Si les craintes exprimées par les correspondants de guerre et leurs exhortations à ne pas s'alarmer peuvent constituer des indices, on ne peut s empêcher de supposer que le succès obtenu par l'ennemi doit être sérieux. Comme nous l'avons expliqué l'autre jour, la partie serait dure pour nos alliés britanniques, d'abord parce qu'il existe sur ce front une ligne de solides défenses allemandes et ensuite, parce qu'à la suite de la victoire britannique et du terrain gagné jus qu'à l'Escaut entre Vendhuile et Cambrai, la ligne de bataille se compose de deux directions à angle droit, dont le saillant se trouve à Fontaine-Notre-Da-me- Les deux côtés de ce vaste angle-saillant mesurent chacun une vingtaine de kilomètres et conformément à la logique l'ennemi a attaqué le saillant. Les attaques de vendredi ont porté probablement avec des masses considérables d'infanterie, d'un côté entre Mœu-vres et le bois de Bourlon et d'un autre côté entre entre Vendhuile et Crève-cœur-sur-Escaut. Dans cette attaque, l'ennemi a suivi, dans une certaine mesure la tactique britannique. Toute la nuit, il s'était tenu coi et vers sept heures et demi du matin, il commença un violent feu de barrage à l'aide d'obus asphyxiants et l'infanterie se mit aussitôt en mouvement. Sous le premier choc, les troupes britanniques cédèrent quelque peu, mais à l'arrivée des renforts, la contre-attaque devint vigoureuse. De Masnières à Mœuvres, dit le communiqué officiel britannique toutes les attaques ennemies ont été repoussées après plusieurs heures de violents combats au cours desquels de fortes pertes furent infligées à l'infanterie ■ ennemie par l'artillerie et les mitrailleuses. Au sud du village de Masnières, depuis le voisinage de Bonairs jusqu'à Villers-Guislain, l'ennemi réussit à prendre pied dans les positions britanniques à plusieurs points et pénétra jusqu'à La Vac-querie (soit environ deux kilomètres et demi à l'intérieur de la nouvelle ligne) et Gouzeaucourt. Toutefois, les troupes britanniques ont déjà recapturé La Vac-querie et ont rejeté l'ennemi de Gouzeaucourt et de la crête à l'est de ce village. Il n'est peut-être pas inintéressant de jeter un coup d'œil rétrospectif sur le début de la bataille de Cambrai à la cause des conclusions que l'on peut tirer au sujet de la surprise ennemie et du dérangement qu'elle a causé dans ses plans. Suivant un document allemand daté du 16 novembre le secteur de Cambrai était une zone où "nulle attaque n'était à craindre". D'autres documents prouvent que le 20 novembre à 4 héures du matin, les avant-postes perçurent le bruit très faible cependant des moteurs des tanks- C'est probablement ce qui explique, écrit un correspondant de guerre, que la 107e division qui était au repos à Cambrai put arriver à temps pour défendre dès le début de l'après-midi le village de Rumilly, qui fut trouvé couvert du côté de l'Escaut par une ligne continue de tranchées. La 214e division qui cantonnait du côté de Douai et qui avait reçu, un jour ou deux auparavant, l'ordre d'avoir à se tenir prête à partir pour les Flandres, fut également jetée dans la fournaise dès la première journée vers Cantaing et Grain-court. Le lendemain, l'ennemi reçut d'autres renforts, notamment la 30e division qu'il retira de l'Aisne et le 119e qui vint des Flandres. Cette dernière division devait prendre part incessamment, paraît-il, à une contre-attaque de très grande envergure. Hirjdenburg comptait sur elle ainsi que sur la 24e division pour aider à reprendre aux Anglais les impor- ! tantes positions stratégiques enlevées à la bataille des Flandres. Ainsi, l'attaque dans la direction de Cambrai a eu une répercussion sérieuse et immédiate sur le front de Belgique, répercussion qui est d'autant plus forte que l'ennemi a amené des renforts sérieux dans le but de reoapturer les positions perdues. Sur les fronts français et italien, il n'y a eu que des duels d'artillerie. ' Suivant une dépêche du correspondant spécial du Daily Chronicle à Paris, la question qu'on se demande dans la capitale française, c'est : "Que vont faire les Alliés devant la défection russe?" Il y a une tendance générale à rejeter sur les Alliés une part de responsabilité du chaos moral et matériel dans lequel la Russie est tombée. Les Alliés, dit-on, ont été trop lents à se rendre compte de la force croissante des socialistes-maxi-malistes et ont négligé de mettre sur pied une contre-propagande et d'appuyer les éléments sains de la population russe. Si les puissances de l'Entente parviennent à rallier les ■ éléments anti-bolsheviks, les maximalistes peuvent encore être renversés et dans ce cas, malgré son accord avec les Bolsheviks, l'Allemagne ne pourra abandonner en toute sécurité un front de 1.600. kilomètres. Les Alliés ont prévu le pire, c'est-à-dire le retrait de 50 divisions allemandes ou autrichiennes du front ri]ss<*.et les chefs militaires de l'Entente estiment que les Alliés peuvent parfaitement faire face à la situation qui serait créée par la défection complète de la Russie. Il paraît d'ailleurs que les résultats obtenus à la Conférence des Alliés à Paris sont très satisfaisants et un accord complet a été obtenu sur les premières questions traitées. La Conférence se terminera samedi ou dimanche. Le général Uiescu, ancien chef d'état-major de l'armée roumaine et qui se trouve en ce moment à Paris en qualité de chef de la mission militaire roumaine, a fait au cours d'une interview des déclarations intéressantes au sujet des conséquences de la débâcle russe. "Même si la défection russe devient totale, dit-il, nous établirons un centre de résistance avec la mer Noire comme base. Heureusement, il y a encore un grand nombre de troupes russes dont la fidélité est au-dessus de tout soupçon, les Cosaques, les troupes de l'Ukraine et les troupes du général Tcherbatchefï. Avec l'aide de ces troupes, une ligne de résistance peut être établie, qui comprendrait ce qui reste de notre malheureuse Roumanie, la Russie du Sud, la mer Noire et l'Arménie, oïl cette ligne nous permettrait de rester en contact avec les troupes britanniques en Mésopotamie. Les Alliés pourraient facilement mettre la main sur la flotte russe de la mer Noire, qui est intacte, et sur sa puissante base placer les forces russes d'Arménie sous le haut commandement des forces britanniques de Mésopotamie. S'il est impossible pour nous de garder le nord de la mer Noire, il nous faut établir une barrière à travers le sud." Quant au ravitaillement, ajouta le général Iliescu, il y a deux routes : le chemin de fer transibé-rien, dont la garde serait assurée par les Américains, et la voie du sud qui serait mise en communication directe par le golfe Persique et la Perse avec la mer Noire. "Il nous faut défendre, conclut le général, les sources pétrolifères de Ba-toum et de Bakou; de même nous devons garder la Caucasie du sud et nous ne devons pas lâcher la Russie du Sud. La tâche qui nous est imposée est lourde, mais elle n'est pas impossible à exécuter."D'après une nouvelle proclamation du président Wilson, toutes les importations doivent être accompagnées d'une licence, c'est-à-dire que les neutres ne pourront importer que les articles qui sont nécessaires à la consommation en Amérique et de cette façon une grande quantité de tonnage sera libérée pour l'importation d'articles plus essentiels. Après la lettre de Lord Lansdowne Désaveu du Gouvernement et des Unionistes La réponse du gouvernement et du parti unioniste et conservateur à la lettre extraordinaire de Lord Lansdowne ne s'est pas fait attendre. L'Agence Reuter a publié vendredi soir cette note qui exprime l'avis autorisé du gouvernement : Lord Lansdowne dans sa lettre n'a parlé que pour lui seul. Avant'de l'écrire il ne consulta aucun membre du gouvernement et ne fut pas en communication avec eux ; les ministres de Sa Majesté l'ont lue avec autant de surprise que tout le monde. Les vues exprimés dans cette lettre ne représentent d'aucune façon celles du gouvernement de Sa Majesté, et elles n'indiquent pas de la moindre façon qu'il ép't intervenu aucun changement ou modification dans la politique de guerre du pays. Celle-ci est toujours ce qu'elle a toujours été décrite par le premier ministre, M. Asquith, M. Bonar Law et M. Balfour. Cette politique de guerre a été exprimée en termes différents, mais se trouve peut-être résumée de la meilleure façon par la récente déclaration de M. Clemenceau : " Les buts de guerre pour lesquels nous nous battons sont la victoire ". D'autre part une conférence privée de l'Association unioniste nationale, d'organisations conservatrices et libérales unionistes des trois royaumes unis, s'est -tenue vendredi au Kingsway Hall, Londres, sous la présidence de Sir Harry S. Samuel, président du Conseil central. Les quinze cents délégués de ses associations locales ont voté à l'unanimité, au milieu d'un grand enthousiasme et au son de l'hymne national, l'énergique motion suivante, présentée par Sir Joseph Lawrence : 1. La conférence, représentant les associations conservatrices-et ^risnistes, de !'Angleterre, de l'Ecosse, de l'Irlande et du Pays de Galles, déplore la publication de la lettre de Lord Lansdowne sur les perspectives de paix ; 2. Déclare sa ferme adhésion aux buts de guerre des Alliés tels qu'ils ont été définis par le premier ministre, par M. Bonar Law et par M. Asquith, et 3. Décide que cet ordre du jour sera télégraphié à Paris, au premier ministre et à M. Bal-four.Après ce vote, M. Bonar Law, chancelier de l'Echiquier, représentant du gouvernement et chef du parti unioniste aux Communes, prononça un très vigoureux discours. Ayant rendu hommage au patriotisme fit au désintéressement de Lord Lansdowne, il déclara : Je dois dire que je ne suis absolument pas d'accord, non seulement avec les arguments mais encore avec tout le ton de la lettre (Vifs applaudissements). Je crois que ce n'est rien moins qu'un malheur national qu'elle ait été publiée à cette heure-ci, parmi toutes les autres (Approbations). Messieurs, ce n'est pas que nous ne désirions pas la paix. Mais nous avons fait la guerre pour assurer la paix, pour obtenir la sécurité au temps de la paix à venir. Comment peut-on obtenir cela par une paix quelconque, maintenant? (Approbations). Que signifierait une paix aujourd'hui, si elle était concevable? Tout simplement que ces mêmes hommes qui ont, à mon sens, commis le plus grand crime qui ait jamais été perpétré dans l'histoire, que ces mêmes hommes qui ont plongé le monde dans toute cette angoisse et toute cette misère, seraient laissés au pouvoir avec le même outillage, prêts à recommencer la même catastrophe chaque fois qu'une occasion s'en présenterait à l'avenir ! ( Vifs applaudissements). Comment seraient-ils liés à un pacte des nations? Personne ne prétendra qu'ils seraient engagés parce qu'ils auraient signé un traité (approbation) et quelle serait la force qui les y obligerait? Le monde entier est tourné contre eux aujourd'hui, armé et organisé d'une façon qui n'est pas destinée à se représenter de nouveau, et si nous ne pouvons pas insister sur nos droits maintenant, comment pourrons-nous lutter contre eux, par après, dans des conditions nouvelles (Applaudissements). Nous avons à montrer aux Allemands que la guerre ne paie pas, que leur machine militaire ne peut pas leur fournir les résultats qu'ils en attendent. Et cela ne sera obtenu que par la victoire (Applaudisements). L'essence de la guerre est en ce moment une question de ténacité, de nerf. Nous l'éprouvâmes pendant les guerre napoléoniennes. Le cœur de nos ancêtres ne faiblit pas alors. Aujourd'hui les conditions sont différentes. Nous ne pouvons gagner la guerre que si nous sommes appuyés par le peuple. Cela est essentiel. Eh bien, je crois que nous avons le peuple derrière nous (Applaudissements). Et je crois qu'il ira jusqu'au bout ! 1 (Voir suite, 3e page, 3e colonne.) Pour nos enfants L'intervention de 1& Reine Le 16 octobre 1917 arrivaient à Paris 618 enfants belges venant directement de Belgique par la Suisse. C'est S. M. la reine Elisabeth de Belgique qui, aidée par la Croix-Rouge américaine, fait amener de ce côté-ci du front les petiots les plus chétifs, les plus malheureux, ceux dont les parents — le plus souvent même la maman seule — s'aperçoivent qu'ils pourront difficilement subvenir à leurs besoins et qui consentent à se séparer d'eux pour la durée de la guerre. Ces enfants sont rassemblés par un comité de dames belges, conduits par les Allemands jusqu'à la frontière suisse, puis amenés jusqu'à la frontière française par les Suisses. Ils sont porteurs d'une fiche épinglée au revers de leur paletot et signalant leurs nom et prénoms, la date de leur naissance, la religion à laquelle ils appartiennent et le métier ou la profession que les parents désirent qu'ils exercent plus tard. Ce vœu est ponctuellement suivi par les membres du personnel enseignant de la colonie. La colonie du Glandier, en Corrèze, établie dans l'ancienne Chartreuse du Glandier, compte ainsi six instituteurs, six institutrices et neuf surveillantes qui s'occupent exclusivement de donner à leurs petits pensionnaires un enseignement respectueux de toutes les convictions. Un aumônier est attaché à l'établissement pour les cours de religion. Il y a au Glandier 500 petits enfants belges de cinq à dix ans. L'immense bâtiment qui les abrite est fort bien situé, dans une vallée majestueuse. 0—0 Le Pape et la paix Pie X et François-Joseph Un lecteur du catholique Tijd d'Amsterdam (19 novembre) révèle le fait important et, croyons-nous, inédit, que le Pape Pie X, pendant la tension européenne de la seconde quinzaine de juillet 1914, adressa une lettre autographe à l'empereur François-Joseph, dans laquelle il le conjurait de prévenir une guerre avec la Serbie. Et cet informateur ajoute : Qui jeta donc aux quatre vents le conseil du Pape?~ Qui refusa de le reconnaître comme médiateur? Comment peut-on faire grief à l'Entente, maintenant qu'elle se trouve en plein dans la lutte, de refuser de modifier la situation dans ce sens,alors que les Centraux refusèrent eux-mêmes d'en faire autant à l'origine, mais l'acceptent aujourd'hui qu'elle peut leur apporter le salut? Si jamais le Vatican doit devenir la cour de justice suprême en matière d'arbitrage international, c'est en tout dernier lieu au Centre allemand qu'il le devra. Je ne signale qu'un seul fait parmi les nombreux témoignages sur lesquels cette opinion repose, à savoir oe qu'a écrit en 1912 un journal rédigé par les catholiques apostats : Das Neue Jahrhundert : "Ce que nous saluons, cependant, dans la direction de Cologne, c'est son refus d'acoepter toute intervention de la brutalité papale ((sic) dans les affaires purement politiques." Je n'ai pas besoin de démontrer que "Cologne" et le "Centre" sont devenus synonymes. Le traité secret italien et le Pape Rétrograde, 28 novembre.— Le feuilleton de "documents secrets" que Lénine publie aujourd'hui comprend un traité secret entre la Grande-Bretagne, la France, la Russie et l'Italie et renferme les conditions auxquelles l'Italie entra dans la guerre. Les trois premières puissances consentent à ce que l'Italie annexe le Trentin et le Tyrol méridional, l'Is-trie (avec Trieste), la Dalmatie, certaines îles de l'archipel grec et des territoires en Asie mineure et en Afrique. L'article 15 du traité disait : "La France, la Grande-Bretagne et la Russie prennent sur elles d'appuyer l'Italie de ne pas permettre à des représentants du Saint-Siège de prendre aucune' mesure diplomatique pour la conclusion de la paix ou au sujet d'affaires concernant la guerre."— Daily Mail. A la Chambre des Communes, Lord Robert Cecil a déclaré jeudi qu'il ne pouvait se prononcer sur l'authenticité des documents diplomatiques publiés à Pé-trograde. Il a affirmé que la Grande-Bretagne n'était pas partie à l'accord franco-russe relatif à la rive gauche du Rhin. Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologique de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. Douzième liste Report £ 123 2 "9 Fr. no M. Koch de Gooreynd Fr. 100 Mrs. Cutler A. Jones 5 0 M. et Mme Oscar Maschelein d'Anvers ... ... ... 20 Mme A. De Bruycker, d'Ypres j o De la part d'une petite Me- neke qui ira bientôt à l'école 2 6 D'un jeune ménage de Twic- kenham ... ... ... 50 Maurioe Vermeylen 2 6 Total £ 124 o 9 Fr. 210 Dangereuse propagande Sous ce titre, on lit dans le XXe Siècle (27 novembre) : Dans l'Indépendance belge du 23 novembre, le P. L. Callewaert, dominicain, prétend répondre à l'article où nous avons, le 1er novembre dei'nier, dénoncé la campagne défaitiste de la Stem uit België. C'est, au principal, une hottée d'injures plutôt épileptiques qu'évangéliques à l'adresse du directeur du XXe Siècle. Haussons les épaules et passons. Quant aux faits que nous avons été obligés de relever à charge du P. Callewaert, celui-ci n'en conteste qu'un détail accessoire. I] est inexact, en effet, que l'Evening News ait dénoncé la Stem uit België comme suspecte. Contrairement à ce que nous avait écrit un correspondant occasionnel sérieux, mais lui-même induit en erreur, l'article du grand journal anglais, visant le boloïsme en général, ne s'occupait pas de la feuille de Londres. L'article que nous avons reproché au P. Callewaert n'en justifie pas moins, hélas ! l'accusation de propagande défaitiste. Le coupable est d'ailleurs en aveu : ."Dire que j'y confirme ou démontre l'impossibilité d'une victoire complète de l Entente, c'est oublier que j'y affirme et démontre 1 impossibilité d'une victoire complète des Puissances centrales." C'est ainsi que le P. Callewaert résume, dans sa lettre à l'Indépendance, son article de la Stem. Confession cependant incomplète. Car le malheureux ajoutait dans son article que, fut-elle possible, la victoire complète de l'Entente n'était pas à souhaiter. "Pas à souhaiter!" De la part d'un Belge ! De la part d'un religieux belge ! Avions-nous raison de parler de défaitisme?Il aggrave son cas, le malheureux, en prétendant placer sa propagande sous le patronage du Pape, imitant ainsi jusqu'au bout certaines feuilles catholiques d'Italie, dont le Vatican a dû réprimer les écarts ou même suspendre la publication. Ainsi agissaient, dans la France de Henri III, certains moines ligueurs, plus passionnés qu'éclairés et fanatiques au point de soutenir l'étrager,l'Espagnol, l'ennemi, contre le souverain de leur pays, sous prétexte de servir une religion que leurs égarements auraient fini par rendre odieuse à tous les patriotes. Le langage et le ton du P. Callewaert, d'ailleurs, rappellent plus les sermonnai-res du temps de la Ligue que l'Evangile...Nous n'en voulons pas dire davantage aujourd'hui. Un temps viendra où la question pourra être débattue à fond. Entre les malheureux de l'école Callewaert et nous, l'opinion catholique jugera. En attendant, nous continuons de croire que le P. Callewaert et la Stem font une œuvre dangereuse, dangereuse pour le pays, dangereuse aussi pour la foi et l'Eglise. Double raison pour la déplorer et pour se mettre à la traverse. Nous ne manquerons pas à ce devoir.

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